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Chapitre 32

- Eh alors champion ! s'écria Ariane.

Mois de mars de l'an 5. Les résultats du test au labyrinthe, en duo puis en solo étaient tombés après que tous les enfants soient passés. Thys avait terminé premier, suivi d'Immy.

L'intéressé rougit tandis que sa sœur le prenait dans ses bras.

- Si tu savais comme je suis fière de toi ! Prêt pour un second round, fréro ?

Dionée avait réuni les enfants du camp 2 dans la grande salle de rassemblement du centre de commandement, pour leur communiquer les résultats obtenus au labyrinthe, et les informer d'une nouvelle vague de tests, cette fois au centre des quatre apocalypses, et de façon très particulière.

Après sa lubie séparatrice, la directrice avait sûrement dû être rappelée à l'ordre puisqu'elle tenait à présent, comme M. Brown à l'époque, à renforcer les liens entre les enfants d'un même camp, voire d'une même case. Le but de cette démarche, en réalité, était très simple. Quand les phases de test seraient terminées, les premiers enfants, ceux du camp 3 en priorité, seraient triés.

C'était ce que leur avait expliqué Dionée il y avait un an de cela.

Les plus intelligents seraient engagés, s'ils le souhaitaient, comme scientifiques ou comme personnel de l'élite en fonction de leurs aptitudes. Les plus forts, les plus aptes à survivre, seraient envoyés aux quatre coins de la planète avec leurs camarades de case. Leur mission : sauver les survivants et reformer la civilisation, avec comme priorité première de rester en vie, coûte que coûte.

Enfin, les faibles seraient gardés et reformés pour qu'ils soient un jour prêts à prendre la relève.

Du côté du camp 2, il faudrait attendre encore quelques temps. Bien qu'ils les nomment tous "les enfants", les résidents du camp 3 étaient adultes, et ce depuis leurs seize ans. Ce n'était pas le cas au camp 2. Mais ce dernier avait quelque chose de particulier : tous ceux qui s'y trouvaient étaient des spéciaux. Conséquence, ils seraient tous envoyés aux quatre coins du monde quand le temps viendrait, sans distinction d'intelligence ou de force, avec les mêmes missions.

Une question torturait cependant l'esprit des deux filles : que ferait l'élite, quand les jeunes n'auraient plus besoin d'eux ? Ariane supposait qu'ils étendraient leur recrutement d'enfants au monde entier, mais cela, tout comme leur dispersion, posait un problème très simple : comment allaient ils les transporter ? Peu importait pour l'instant. Dans l'imminent, Eyllée, Ariane, Wilhem, Orion et Thys étaient convoqués pour un test bien particulier.

Ils seraient envoyés dans le camp de leur élément à la P.T.B, à l'exception de Wilhem, qui ferait équipe avec Ariane. Le but de la démarche, évaluer leurs compétences à se coordonner, puisqu'il était déjà prévu qu'ils partiraient tous les cinq au même endroit.

Chacun serait muni d'une oreillette et d'un micro. Leur mission : libérer un groupe de survivants prisonniers d'un éboulis, se trouvant dans le camp Séisme. Pour cela, Eyllée et Orion devaient d'abord trouver dans le leur le plan d'Esquive, dans lequel seraient indiqués l'endroit précis de trois manettes à abaisser. Ils devraient donc guider Thys pour qu'il les trouve. Entre chaque manette, il n'aurait que dix minutes pour abaisser l'autre. La dernière activait la trappe qui menait de Tsunami à Séisme. Encore une fois, là, Ariane et Wilhem n'auraient que quelques secondes pour la franchir avant qu'elle ne se referme. Thys devrait répéter le schéma une seconde fois pour qu'ils ressortent, avec les survivants - des membres de l'élite - sauvés.

Cela nécessitait une coordination extrême, quasiment inatteignable. Mais ils avaient confiance en leur force.

Le 2 avril qui suivit, les cinq amis furent convoqués à la P.T.B à 8h.

On leur expliqua le but du jeu, puis on les assigna à leurs postes après leur avoir distribué les oreillettes. Eyllée et Orion se mirent en place pour la première partie de l'épreuve.

Le Volcan portait bien son nom. En plus des flammes qui se propageaient à une vitesse fulgurante dans le camp, celui-ci était parsemé de roches, pour la plus part brûlantes, qui compliquaient l'avancée et offraient un véritable parcours d'obstacle, des plus dangereux.

Le feu était réel en présence de spéciaux de cet élément. Sinon, ils utilisaient des copies qui avaient le même aspect et donnaient une impression de chaleur, mais modérée. Les scientifiques devaient considérer qu'il n'y avait aucun risque pour les spéciaux, seulement c'était plutôt effrayant de se retrouver dedans. À côté, le Séisme était une partie de plaisir.

Le top départ fut lancé. La première étape n'était pas pressée par le temps, mais elle était délicate : il fallait d'abord atteindre l'autre bout du camp, puis chercher à tâtons, et au sol, le plan qui devait se trouver juste au bord, sur toute la longueur du mur.

Eyllée ordonna à Orion, d'un geste, de partir sur la gauche, tandis qu'elle s'élançait à droite. Ils fouilleraient chacun de leur côté et se retrouveraient au milieu du mur du fond.

Les premières flammes, immenses, formaient une barrière devant Eyllée. Concentrée, elle projeta ses pensées dans le feu, qui dessina une brèche à travers laquelle elle sauta. Contrôler les mouvements de l'élément n'était pas compliqué pour elle. Elle avait l'habitude, avec son deuxième pouvoir, de déplacer les objets. Ce sur quoi elle s'entraînait dernièrement, c'était la maîtrise de la chaleur. Elle arrivait maintenant à la moduler, mais ne savait pas encore éteindre la moindre étincelle. De toutes façons, Ariane s'en chargeait très bien.

La jeune fille atterrit sur une pierre brûlante et poussa un cri de douleur, puis trébucha, roulant sur elle-même jusqu'à heurter le rocher suivant. Elle posa sa main à l'endroit de sa brûlure, sur sa jambe nue. Son genou était écorché, mais c'était son mollet qui avait le plus prit. Eyllée serra les dents, refrénant un gémissement, en posant sa paume contre sa peau. Elle lutta pour se concentrer, atteindre la zone de son cerveau qui pouvait la soigner. Quand elle y accéda enfin, elle refroidit sa plaie, soigna tant bien que mal sa brûlure.

Puis elle se releva et poursuivit sa course, ralentie par la douleur cuisante qui ne s'estompait qu'un peu. Elle atteignit le mur quelques secondes avant Orion, s'accroupit contre le bord et balada ses mains le long du coin. Un peu vers le milieu, une pierre était colée contre la paroi. Elle n'eut pas à la toucher pour deviner qu'elle devait être, elle aussi, d'une chaleur insoutenable.

Eyllée fit signe à son ami de la rejoindre. Orion avait une variante étonnante de leur pouvoir. Il pouvait détecter les différentes intensités thermiques, et ainsi repérer et distinguer à l'aveugle les objets ou les corps. Le plan étant dans une boîte, il serait resté au frais, et s'il se trouvait sous cette pierre, ils pourraient la soulever en connaissance de cause, et ne pas se brûler inutilement.

Orion posta ses mains à quelques centimètres de la pierre, ferma les yeux, puis les rouvrit une dizaine de secondes plus tard.

- Il y est.

Ils s'y mirent à deux pour refroidir la pierre et la dégager, puis Eyllée saisit le plan.

- Thys, tu m'entends ? dit-elle dans son micro.

- Je te reçois.

- Communique moi ta position le plus précisément possible.

- Je suis à l'entrée.

- D'accord. Alors à ta droite, à environ dix pas, il y a la deuxième manette. La troisième est dans le coin au fond à gauche, et la première en plein milieu de la pièce. Il va falloir que tu sois rapide, mais je ne m'inquiète pas pour ça. Donc à partir du moment où la première manette sera abaissée, il s'écoulera vingt minutes avant que...

- ... Je n'abaisse celle qui ouvrira la trappe du Tsunami, compléta Thys. Et là, il faudra que Wilhem et Ariane se tiennent prêts, juste en dessous. C'est bon pour moi, Eyllée. Je te contacte si j'ai besoin, et en attendant je préviens ma sœur.

- Ok. Bonne chance, soldat Thys. Nous mènerons cette mission à bien quoi qu'il en coûte !

Le garçon sourit. Eyllée, Orion et Ariane prenaient ça comme un jeu, et s'amusaient beaucoup de cette mise en scène. Lui aussi, mais il n'oubliait pas la finalité, avoir une bonne note, pour remonter dans le classement. S'ils étaient trop bas, on risquait de dispatcher leur équipe quand ils seraient envoyés dans la nature, parce qu'en tant que seule case à avoir un spécial de l'air, tout le monde comptait sur eux pour leur confier les tâches les plus délicates. Si l'un d'eux ne tenait pas le coup, au revoir. Ils ne devaient pas se louper.

- Ariane, tu m'entends ?

- Je te reçois cinq sur cinq, soldat Olsen numéro deux. mes hommes sont près à l'assaut, nous avons repéré la trappe.

Mais qu'avaient elles à l'appeler soldat ?

- Alors dis à tes hommes qu'ils devront être dessous dans quinze minutes.

- Ah, tu comptes exploser le chrono ?

- Evidemment, soldate Olsen numéro une. Le temps donné est un majorant, je ne compte pas m'éterniser.

- Tu m'énerves quand tu parles avec des mots que je ne comprends pas, le taquina t-elle. Nous serons en dessous de la trappe avant que tu n'aies pu abaisser la première poignée.

- Ce sont des manettes.

- Si tu veux. Oh ! J'ai perdu Wil. Non, c'est bon, il est en train de faire un petit plouf avant le début de l'opération.

Ariane plongea à son tour dans l'océan qui emplissait le camp. Wilhem était en train de battre des pieds et des mains pour se maintenir à la surface. Elle le saisit par les épaules. Pourquoi avait il fallu que ce soit elle qui se le coltine ? Elle l'adorait, ça n'était pas la question. Mais il ne savait pas nager ! Elle le lâcha quelques secondes pour dégager un passage. Elle forma un cercle avec ses mains, en imaginant l'eau reculer. Ça fonctionnait assez bien, en général. Puis elle la projeta sur les côtés pour se créer un passage. La scientifique qui supervisait ses entraînements, ici, lui avait dit que bientôt elle pourrait geler l'eau. Certains spéciaux savaient déjà le faire. Pour l'instant, elle se contentait de la déplacer. Un jour peut-être, elle aurait des branchies, mais elle n'en était pas encore arrivée à ce stade.

Wilhem prit quelques secondes pour reprendre son souffle, allongé.

- On est presque arrivés ! lui cria Ariane. Il faut juste que tu daignes marcher sur le béton jusqu'à l'échelle qui mène à la trappe. Allez, quoi, Wil ! C'est moi qui fais tout le boulot !

Le garçon grogna, se remit sur ses pieds puis suivit Ariane à travers l'eau qui formait un mur sur leurs côtés. Il se colla contre son dos, effrayé. À la seconde où ils atteignirent la trappe, Thys la joignit.

- Je suis devant la dernière manette, sister. On est larges niveau temps, dites moi où vous êtes.

- Sous la trappe, hermano.

- J'actionne ?

Wilhem gravit l'échelle et fit signe à Ariane de le rejoindre.

- Vas-y.

La trappe s'ouvrit et les deux adolescents se jetèrent à l'intérieur du Séisme. Elle se referma derrière eux en un grand boum.

- Dites moi quand vous pensez en avoir pour moins de vingt minutes, et je recommencerai le schéma. Essayez de bien évaluer le temps, on est pas censés faire poiroter les survivants deux heures.

- Surtout qu'on a pas prévu de jeux de cartes.

Wilhem pouffa à côté d'elle.

- Ça marche, continua t-elle. On te garde informé soldat.

Le camp était entièrement plongé dans le noir. De l'autre côté, ils entendirent des appels à l'aide et coururent en direction des cris. L'élite était dissimulée dans une grotte fermée par des éboulis. Ils regardèrent combien de pierres il y avait à dégager tandis que les tremblements de terre débutaient.

- Commence le schéma, ordonna Ariane à Thys. On te dit quand on est devant la trappe.

Ils essayèrent tant bien que mal de tenir debout mais furent projetés contre la grotte. Une pierre tomba juste à côté de Wilhem et il étouffa un cri qui se perdit dans sa gorge.

- Ne suffoque pas, lui intima Ariane.

Ils s'y mirent à deux pour dégager les pierres une par une. De l'autre côté, Marcel, leur professeur à l'I.T.B, et quelques membres du personnel qui s'occupait de la cuisine ou du ménage. Ils les firent sortir, vérifièrent qu'aucun n'était blessé - protocole habituel - et les ramenèrent à la trappe en un temps recors, où, simultanément, la trappe s'ouvrit.

- Bon timing, soldat Olsen numéro deux. Opération terminée. Nous ramenons les survivants en lieu sûr.

- Bien reçu. Je préviens Eyllée et Orion.

Puis Ariane baissa d'un ton pour murmurer quelque chose à l'oreillette.

- On a cassé la baraque.

*

- M. Janson ?

Jimmy Janson se retourna, faisant face à l'adolescent du camp 3 qu'ils avaient accepté de prendre en stage avec les autres scientifiques. Les résultats qu'il avait eus aux différents tests le destinaient à ce poste quand l'opération serait lancée.

- Nick ? Qu'est-ce que tu as ?

- C'est votre collègue, monsieur. Elle dit qu'il y a un problème. Enfin je ne sais pas si c'est un problème très grave mais...

- J'y vais.

Jimmy accéléra le pas jusqu'au laboratoire.

- Lisa ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Jim, regarde. Nous avons étudié les mouvements des océans encore aujourd'hui, et normalement rien de particulier à prévoir.

- Mais ?

- Mais le paramètre chaleur n'était pas à prendre en compte jusque là. Sauf qu'ils prévoient un pic immense début décembre, ce qui devrait affecter très rapidement le niveau des mers. Et ajouté aux mouvements des plaques, il devrait y avoir de gros tsunami un peu partout dans le monde.

- Ce n'est pas ce que nous avions prévu ?

Lisa s'avança vers un ordinateur et jongla avec quelques fenêtres.

- Non, Jimmy, c'est beaucoup plus grave. En décembre, l'eau est froide. Avec ce pic, diagnostiqué par la base Californienne, le changement de température sera si brutal que tout va être déréglé. Je suis en contact avec les océanologues et les sismologues des autres bases. Et ils ont fait une prédiction effrayante.

- Je t'écoute.

Lisa secoua la tête, résignée.

- New York et les autres états du bord de mer sur la côte est seront bientôt rayés de la carte.

Voyant que Jimmy, choqué, ne réagissait pas, elle ajouta :

- La troisième apocalypse est pour décembre, Jim, et elle risque d'être beaucoup plus violente que prévu.

*** Note d'auteur ***

On passe d'un point de vue extérieur dans le chapitre suivant, mercredi, parce que j'adore vous donner le meilleur point de vue durant les apocalypses... Bref on va retrouver un personnage dont vous avez vaguement entendu parler... je vous laisse chercher.

À mercredi !

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