- Cette fois tu vas...

- Réellement mourrir Nishira !

Les deux filles étaient revenues. Nishira voulut répliquer mais elle eut le souffle coupé, puis une épée lui transperça le ventre.

- Il suffit, murmura une voix. Je vais m'occuper personnellement de son cas.

Nishira avait les larmes aux yeux, l'oxygène lui manquant ainsi que le sang, elle tomba finalement dans les pommes.

Tout doucement, la brune émergea de son malaise.

Elle observa les alentours plissant des yeux à cause de la lumière.

Elle regarda ses mains, perdue.

Que faisait-elle ici ?

Et puis... Où était-elle ?

D'un coup toute la mémoire lui revint.

- Koyo !

Elle se leva d'un coup, mais la rouge n'était pas présente.

Nishira s'effondra à nouveau : elle avait faillit à sa mission.

- Je me suis fais humilier...

Murmura la jeune fille en serrant le poing.

Comment une mage de protection comme elle avait put autant rater ?

- Déjà que je ne sers à rien sur un champ de bataille !

Marmonna la brune tout en tapant contre le sol en pierre.

Puis elle cligna plusieurs fois des yeux, avant de lever la tête.

Elle était dans une prison.

Et elle n'était pas morte.

Elle souleva un peu son tee-shirt : une cicatrice était présente.

Pourquoi ses ennemis ne l'avait pas laissé mourrir ?

Pourquoi l'enfermer ici ?

- Il y a une nouvelle...

Chuchota quelqu'un de l'autre côté d'un des murs en pierre.

Elle se précipita vers la direction de la voix.

- Qui est là ?

Demanda la brune en collant son oreille contre la pierre.

- Mortis, je suis le facteur de la guilde de Kulion.

Lui répondit faiblement le vieil homme.

- Mortis ?! C'est moi ! C'est Nishira !

S'exclama la brune, rassurée de connaître quelqu'un dans ce sombre endroit.

- Nishira ? L'amie de Nagi le facteur remplaçant ?

Demanda le vieil homme d'une voix mal assurée.

- Oui, c'est moi !

Confirma la jeune fille avant de rajouter :

- Que faites-vous ici ? Où sommes-nous ?

Quelques secondes défilèrent puis le facteur répondît :

- C'est cette femme, celle qui à la magie de couper la respiration des gens. Elle a capturé tout ceux qui était au courant pour l'humaine.

Nishira se mordit la lèvre avant de chuchoter :

- Koyo ?

- Oui elle... Je suis désolée Nishira je pense que quelqu'un a dévoilé qu'elle était dans votre guilde.

La brune ferma les yeux pour contrôler sa colère .

- Qui était au courant ?

Le vieil homme soupira :

- Trois ou quatre facteurs, sans me compter moi. C'est ceux qui était présent à la poste des guildes quand Nagi à atterrit avec la jeune humaine.

Il ajouta après un temps silencieux :

- Il n'y a que moi qui savait qu'elle était humaine, Nagi ne m'en a parlé qu'à moi. Malgré ça une personne a put dire, sous la torture, dans qu'elle guilde elle était gardée. Mais se n'est pas moi.

Les yeux lilas de Nishira s'arrondirent :

- L... La torture ?

Mortis continua, ignorant la question de la jeune fille.

- J'ai moi même dis qu'elle était dans un endroit où presque personne ne savait qu'elle était humaine. Et qu'elle ne savait pas encore qu'elle était sur un autre monde.

- Se n'est pas grave, je pense que cette femme savait déjà ces informations.

Le rassura la brune en se massant le crâne.

- Il faut que tu parte, ils veulent te faire entrer dans leur rang.

Lâcha finalement le mage après quelques temps.

- Aucun risque qu'ils y parviennent.

Contra la jeune fille sûre d'elle, malgré le tremblement de ses mains.

Le vieil homme ne répondît pas et Nishira commença à tourner dans sa cellule.

Il fallait tout de même qu'elle trouve un moyen de s'échapper, Koyo devait elle aussi être dans le bâtiment.

- Pour ça... Il n'y a qu'un seul moyen de vérifier...

Se dit-elle à elle-même avant de fermer les yeux.

Elle visualisa le visage de la rouge avant de murmurer :

- Oeil de la protection...

Aussitôt, elle ouvrit un de ses yeux puis regarda autour d'elle.

Tout était plongé dans le noir, seule une masse en forme de corps allongé brillait d'une intense lumière.

C'était Koyo.

Nishira posa deux doigts sur son front et tout redevint normal.

Elle était donc elle aussi enfermer en ce lieu.

La brune grimaça : ses sorts de protection s'avéraient inutile pour une évasion.

Elle se rassit en tailleur, les sourcils froncés par la frustration.

Puis l'un des murs de sa prison explosa.