Chapitre 10- Piscine
Ladybug gratifia son Chaton dans son cœur d'avoir respecté le secret de l'identité même si elle n'en était pas si certaine qu'elle essayait de se le faire croire. Ce qu'elle ne savait pas c'était que Chat Noir n'était pas réellement partit puisqu'il souhaitait garder un œil sur la jeune fille au cas où il lui arriverait quelque chose ou si les migraines avaient persisté.
Une vingtaine de secondes avant qu'elle ne devienne à nouveau son alter-ego, l'héroïne ouvrit grands les yeux d'un air apeuré puis se remit à pleurer. Le félin aurait voulu la prendre dans ses bras et lui demander ce qu'il se passait.
Le Papillon l'avait prévenu qu'elle souffrirait de plus en plus la prochaine fois qu'elle irait aider les innocents akumatisés et que si elle persistait à lui tenir tête il pourrait, éventuellement, faire du mal à son compagnon super-héros. Elle avait vraiment paniqué.
Un papillon noir s'échappa de son cœur sous les yeux ébahis et stupéfaits du Chat. Lorsqu'elle redevint une collégienne la migraine s'affaiblie nettement avant de s'arrêter totalement. Elle prit une grande inspiration comme si la jeune fille n'avait pas respiré depuis quelques minutes. Lorsqu'elle se leva, Marinette eut un vertige et retomba net sur ses fesses. Elle se releva plus doucement, marcha en titubant pour rejoindre la rue principale. Elle avait toujours les yeux rouges mais ils reflétaient la colère de la jeune fille, exactement comme deux jours auparavant. La fille aux cheveux de jais cria de toutes ses forces pour extérioriser sa peine et sa rage qu'elle ne pouvait contenir. Le peu de personne qui arpentaient les rues à cette heure tardive se retournèrent brusquement vers la jeune fille avant d'accélérer le pas pour s'éloigner. Sachant que Marinette ne pourrait parler à personne de cette histoire, pas même à sa meilleure amie, elle se renferma sur elle-même. Elle regarda le nom de la rue et laissa échapper un cri de stupeur.
« Oh non je suis à vingt minutes de chez moi ! Il est.... Il est trois heures trente ?! Je ne peux même pas me transformer... aaaaaaah ! J'en ai marre ! Heureusement que je n'ai pas cours... c'est vrai Alya vient... J'avais oublié. Un secret de plus, continua-t-elle tristement. La nuit s'annonce courte autant me mettre en route maintenant. »
Et elle entama silencieusement son chemin en direction de la boulangerie. Après vingt-cinq minutes de marche, l'adolescente arriva enfin chez elle sous le regard bienveillant du chat. Ce dernier c'était dé-transformé en cours de route.
Seulement, à ce moment précis, Marinette se trouva face à un problème auquel elle n'avait pas pensé : ses parents avaient fermé l'immeuble à clés. Ses jambes ayant du mal à la porter, elle s'assit pour réfléchir calmement.
« Peut-être que je pourrais me transformer juste pour monter ? Non, non, non c'est une mauvaise idée ! Très mauvaise. Mais est ce que le papillon aura le temps de revenir ? Ah non ! Je ne recommence pas ! Une fois pas deux ! Pas deux.... Comment vais-je faire ?! Chat Noir ne va pas comprendre pourquoi je ne viendrais plus à nos combats, s'écria-t-elle dépitée, mais comment va-t-il se débrouiller, il a besoin de Ladybug pour purifier les akumas...
- Marinette... Je pense que tu te poses trop de questions.
- Mais Tikki que vais-je faire ? Tu devrais peut-être être remis à quelqu'un d'autre...
- Ah non ! C'est toi ma porteuse !
- Oui mais je ne peux plus me transformer... comment vais-je faire ?
- Je t'en supplie arrête de poser cette question et oublie tout de suite cette histoire de porteur, la réprimanda la kwamie. Tu seras utile en Marinette et non Ladybug ! Voilà la solution.
- Bien sûr. Désolé de gâcher toute tes bonnes idées mais tu crois que Marinette maladroite et « sensible » arrivera à battre un akuma ?
- Arrête de t'abattre sur ton sors et avance Marinette ! Nous réfléchirons à ce problème mais seulement il est quatre heure du matin et i faut que nous allions nous reposer après ce que nous avons vécu.
- Tu as raison, merci Tikki ! En attendant, comment est-ce-que je rentre chez moi ? »
Tikki ne répondit pas immédiatement cherchant rapidement une solution.
« Tu pourrais appeler Chat Noir.
- Chat Noir ? rigola la jeune fille.
- Non tu as raison, il faut trouver une meilleure alternative... continua-t-elle pensive. J'ai trouvé ! »
Aussitôt dit, la Kwamie s'enfuit et Marinette pria pour qu'elle ait oublié l'idée de prévenir Chat Noir. Lorsque Tikki l'appela, la collégienne accourut à sa porte d'entrée où elle entendit un bruit de serrure suivit d'un petit clac puis la porte s'ouvrit en grand.
La gentille créature était passée à travers la porte, avait empoigné les clés se trouvant sur le meuble de l'entrée et avait ouvert la porte. Marinette s'engouffra dans le hall et dès qu'elle arriva dans sa chambre elle se jeta sur le lit où elle s'endormit immédiatement, assommée par la fatigue.
De son côté Chat Noir fut rassuré de la savoir chez elle mais s'inquiéta des paroles qu'elle avait déclaré. En effet, le matou se trouvait assez proche de la jeune fille lorsqu'elle les avait prononcé pour les entendre. Décrétant qu'il était assez tard comme ça le jeune homme rebroussera chemin et regagna sa chambre par la voie des toits. Ce dernier tomba lui aussi sous le coup de la fatigue.
Le lendemain la collégienne fut réveillée par Alya aux alentours des onze heures. N'ayant pas encore eut la possibilité de se maquiller, Marinette avait de grands cernes ce qui n'échappa à sa meilleure amie.
« Marinette pourquoi as-tu de si grands cernes ?
- Parce que je ne me suis pas encore maquillée, laissa échapper tout naturellement la jeune fille.
- Quoi ?! Mais qu'est-ce que tu as ? Tu as l'air si fatigué !
- Je... Je ne dors pas très bien ces temps-ci, c'est tout. Ne t'inquiète pas pour si peu.
- Ce sont les épreuves qui te font stresser comme ça ?
- Oui c'est ça !
- Tu sais il ne faut pas t'en faire pour ça, je suis sûre que tu vas y arriver haut la main. Tu es studieuse.
- Merci de m'encourager, sourit Marinette, attendrie. »
Alya l'a pris dans ses bras.
L'après-midi, Marinette fut entraînée par son amie pour sortir. Elles se rendirent chez un marchand de glace et se promenèrent sur le bord de la Seine. Alya avait pris une glace citron et Marinette une glace framboises /noisette, ses parfums préférés. Elles les mangèrent avidement.
Finalement les jeunes filles décidèrent de se rendre à la piscine. Et puisque c'était un vendredi et que pratiquement tout le monde était en cours ou au travail, il n'y aurait pas grand monde. Elles retournèrent chez la franco-chinoise puis chez la métisse pour chercher leurs maillots de bain respectif. Marinette avait cousu ses deux maillots. Elle finit par choisir de porter le bleu profond, comme ses cheveux. Il avait des points noirs comme sur le costume de Ladybug et pour finir il y avait une petite patte de chat verte sur chaque bretelle au niveau du haut des épaules. Du côté d'Alya, il était noir avec le symbole du wifi en violet sur le centre de son maillot pour rappeler Ladywifi, dont elle n'avait absolument pas honte.
Elles se changèrent et mirent leurs vêtements dans un sac que les deux filles rangèrent dans un casier. Les collégiennes se dirigèrent vers la piscine en bavardant joyeusement.
Marinette n'osait pas rentrer dans la piscine car selon ces dire l'eau était trop froide.
Adrien ne voulait surtout pas retourner au collège avec les événement récents alors il avait décidé de voir Nino pour se changer les idées. En ce moment même ils trempaient leurs pieds dans l'eau. Tous les deux remarquèrent les filles qui arrivaient à leur opposé. Adrien reconnu d'abord Alya puis son regard se posa sur Marinette. Elle était sublime en maillot de bain. Elle s'approcha doucement de l'eau et rentra un pied dans l'eau qu'elle retira immédiatement tout en s'exclament que l'eau était trop froide. En quelques secondes Marinette se retrouva dans l'eau dans cri de stupeur. Alya l'avait poussé pour qu'elle rentre plus « facilement ». D'ailleurs cette dernière sauta à son tour dès que son amie sortit la tête de sous l'eau et qu'elle commençait à lui lancer des réponses incendiaires. Adrien éclata de rire bientôt suivit par Nino qui n'arrivait plus à s'arrêter. Marinette tourna vivement la tête dans leur direction et écarquilla les yeux. Lorsqu'Alya lui jeta de l'eau à la figure, Marinette détourna le regard et sauta sur son amie avec un immense sourire pour la faire couler. Marinette éclata de rire en voyant sa meilleure amie sous l'eau. D'un seul coup Marinette disparut à son tour dans les profondeurs de la piscine !
Elle remonta comme elle pouvait car Alya la tirait toujours vers le fond et dès qu'elle fut à la surface elle cria le prénom de son amie qui l'enfonça à nouveau. Quand enfin les deux filles étaient retournées à l'air libre Marinette essaya d'afficher une mine en colère mais son regard pétillant trahissait sa pensée, tandis qu'Alya n'arrivait pas à se retenir de rire. D'un seul coup Alya prit Marinette sur ses épaules manquant d'encore la faire tomber et s'avança en direction des garçons qui les fixaient toujours. Arrivées près d'eux Alya commença à faire descendre son amie de ses épaules et finit par la jeter dans l'eau, seulement Marinette s'agrippa à la métisse et l'entraîna dans sa chute.
Adrien rit de plus belle. La fille aux cheveux de jais s'échappa de l'emprise de son amie et salua les deux collégiens. Cette dernière sortit de l'eau et s'assit à côté d'Adrien avec, bien sûr, le périmètre obligatoire qui les séparait.
« J'ai froid, s'exclama-t-elle la voix chevrotante. »
Dans un geste naturel, Adrien la prit contre lui.
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