- CHAPITRE 14 -
L'immense gorille bleu qu'était l'akumatisé était repérable à des kilomètres à la ronde, les deux héros n'avaient aucun mal à le suivre. En revanche, le rattraper était une toute autre chose. Malgré sa carrure, l'Hominidé était d'une surprenante vitesse. Il se déplaçait de manière fluide et tous les obstacles dressés par la police n'avaient aucun effet sur l'avancée de la victime du papillon.
Les deux héros, en plus de se faire distancer par le singe, étaient très déstabilisés par les cris d'Alya. Elle n'était pas effrayée, non ce n'était pas du tout le genre d'Alya... Elle était en train de pester car elle n'avait pas pu attraper son téléphone avant de se faire kidnapper. Mais les plaintes de la
jeune femme ne parvenaient pas jusqu'aux oreilles de son agresseur...
- « Saleté de macaque ! » jura Chat Noir dont la patience s'envolait rapidement
Ladybug resta silencieuse, bien que sa patience à elle aussi se dégradait peu à peu.
C'était maladroit, avec Chat Noir. Cette bonne entente habituelle avait laissé place à une sorte ambiance maussade. C'était comme si ils n'avaient qu'une seule envie : finir le travail rapidement et revenir à leur forme normale.
Mais pour l'instant, leur seul objectif était de s'occuper de cet akumatisé. Et il fallait le devancer pour pouvoir passer à l'offensive.
- « Chat Noir, il faut qu'on accélère. »
- « Allons-y. »
Ils passèrent alors à la vitesse supérieure, filant à toute allure sur les toits parisiens. Ils finirent par arriver à la hauteur de l'akumatisé qui arrivait sur un carrefour. Ladybug profita de cette opportunité pour accrocher son Yoyo sur l'immeuble d'en face pour tendre un piège visant à faire tomber la bestiole.
- « Laisse-moi t'aider ! »
L'héroïne coccinelle nota avec amertume que sa formulation habituelle avait changé. Son habituel "Laisse-moi donner un coup de patte" amusé lui manquait drôlement...
Son partenaire planta son bâton entre des tuiles pour que Ladybug s'en serve comme appui. Au moins, ils étaient toujours aussi complémentaire... C'était déjà ça.
Le gorille, contrairement à ce à quoi les deux héros s'attendaient, ne trébucha pas. En revanche, il s'emmêla les pieds et ça le freina grandement dans sa course effrénée. Le temps que le vilain reprenne son équilibre, les sauveurs de Paris sautèrent sur le monstre. Chat Noir s'élança en premier, Ladybug le suivit.
Seulement, au même moment, l'akumatisé se remit en mouvement, et Ladybug n'eut pas le temps de se stabiliser sur le dos du gorille qu'elle fut la suivante à trébucher. Chat Noir n'eut pas le temps d'attraper sa main, et l'héroïne rouge tomba dans le vite aussitôt sous les yeux ébahis du jeune homme. Alya assistait aussi à la scène et seul une inquiétude profonde se lisait sur son visage.
L'alter ego de Marinette tenta vainement de se raccrocher avec son Yoyo, seulement celui-ci ne s'accrocha pas sur la corniche qu'elle avait prise pour cible. Sa cible manquée, plus rien ne pouvait arrêter sa chute imminente.
C'était sans compter Volpina qui décida de faire son apparition à ce moment précis. Tout en lévitant, elle attrapa les bras de Ladybug, avant que celle-ci ne s'écrase au sol, qu'elle mena au sommet du gorille.
Ca lui faisait mal de l'admettre, mais Volpina venait de lui sauver la vie.
- « Eh ben alors, on ne me remercie pas ? »
- « ... Merci. » dit Ladybug amèrement
Chat Noir s'approcha des deux héroïnes précipitamment. Il clama avoir trouvé la cachette de l'akuma, cependant l'objet précieux de la victime était dans la même main où Alya était prisonnière. Chat Noir expliqua que c'était Alya elle-même qui disait avoir senti un objet qui exerçait une pression sur son dos et que c'était sûrement l'objet possédé par le sombre papillon.
- « Et elle a dit qu'elle pouvait faire diversion lorsque nous serions prêts. » termina le jeune héros masqué
Cette idée ne plaisait pas trop à Ladybug : Alya qui voulait se mettre en danger plus qu'elle ne l'était déjà ? Franchement elle avait eu des idées plus brillantes que celle-ci. Mais, en prenant un peu de recul, cette idée paraissait interessante.
- « Bien, on n'a qu'à faire ça. » finit par acquiescer la coccinelle
Ses mains étaient glacées par la peur quand elle donna le signal à sa meilleure amie de commencer la diversion. Cette dernière hocha la tête, déterminée, puis se lança.
- « Hé, toi le gorille ! » commença-t-elle « Repose-moi par terre tout de suite ! »
Le primate l'ignora fermement, concentré sur sa trajectoire. Mais Alya ne renonce jamais aussi facilement.
- « Je te parle, à toi ! Repose moi par terre ou j'appelle Ladybug et Chat Noir et ils te mettront une sacrée raclée ! »
Toujours aucun mouvement de la part de l'akumatisé. Il restait de marbre face au tempérament de feu de la jeune reporter.
- « Et puis, pourquoi tu me trimballes partout comme ça ? Je ne te connais pas, et je ne t'aime pas alors lâche-moi les baskets ! »
Le gorille s'arrêta soudain et tourna enfin le regard vers son otage. Alya ne comprit pas vraiment ce qui le fit tilter, mais maintenant qu'elle avait toute son attention elle allait pouvoir se faire entendre.
- « Maintenant, fais moi descendre. » se répéta la rousse
La victime du papillon était prête à coopérer jusqu'à ce qu'il ne remarque les 3 héros perchés sur son épaule et qu'il ne comprenne que tout ceci faisait partie d'un plan.
Il les éjecta tous avant de reprendre sa route, Alya toujours prisonnière.
- « On y était presque !! » pesta Ladybug
Les jeune héros n'eurent pas d'autre choix que de se lancer à sa poursuite une nouvelle fois.
Le gorille se mit à grimper sur la Tour Eiffel. Décidément, Ladybug y passait souvent ces derniers temps.
Alya, paniquée de cette ascension, se mit à crier à l'aide. Cette fois-ci, elle avait peur. Et cette fois-ci, l'eurasienne était vraiment anxieuse.
Sur le coup de l'inquiétude, elle dégaina son Lucky Charm, à court d'idées. Chat Noir désapprouva silencieusement sa prise d'initiative, car pour la première fois elle ne le consulta pas.
Une grande plume rouge à pois noirs retomba dans les mains de Ladybug qui se mit aussitôt à la recherche de son utilité. Puis une idée lui vint à l'esprit.
- « Chat Noir, j'ai une idée ! J'ai besoin de toi pour le faire relâcher Alya ! »
- « Mais si il l'a relâche, elle va tomber dans le vide ! » rétorqua le super héros
- « Il a raison, ce serait trop dangereux pour elle ! » s'incrusta Volpina
Elle était encore là elle ? Si elle pouvait lui en coller deux, Ladybug le ferait avec plaisir. Seulement Alya était sa priorité.
- « Tu me fais confiance ? » demanda la coccinelle sérieusement
Chat Noir haussa les épaules, partagé entre un sentiment de peur envers son amie et de profonde rancoeur envers sa partenaire de toujours. Mais pour l'instant il devait se forcer à l'écouter, bien que l'idée de base ne lui plaisait pas vraiment.
Il ferma les yeux, et quand il les rouvrit peu de temps après il était de nouveau déterminé.
- « Très bien, allons-y. »
Volpina décida de les suivre dans le plan, bien qu'elle n'était pas tout à fait au courant de leurs intentions.
Le jeune héros se cachai derrière la tête de l'hominidé, qui avait déjà atteint de sommet de la Dame de fer, en attente du signal. Volpina s'écarta en volant, prête à bondir au moindre problème. Quant à Ladybug, elle se précipita sous le nez du gorille, Armée de la grande plume, qu'elle agita en l'air. C'était tout bête, mais elle était sure que ça allait marcher.
Bingo, le nez de l'akumatisé finit par le chatouiller, un éternuement violent était à venir, et il sera assez intense pour que le plan se déroule comme prévu.
- « Chat Noir, maintenant ! »
Le félin appela son cataclysme avant de se précipiter vers la poutre en bronze où s'accrochait l'akumatisé. Au même moment, il éternua, relâcha sa prise sur Alya qui entamait sa chute et tomba dans le vide. Ladybug bondit rapidement sur le papier qu'il tenait dans la même main qui retenait la rousse prisonnière. Elle l'attrapa, le déchira et, comme prévu, un papillon teinté de noir et de violet en sortit.
- « Tu as assez fait de mal comme ça, petit Akuma. Je te libère du mal ! »
En pleine chute libre, Ladybug activa son Yoyo qu'elle lança sur le papillon. Elle l'attrapa habilement. Elle le relâcha immédiatement, pressée.
- « Bye bye, petit papillon ! »
Elle jugea la situation dans la précipitation. Chat Noir allait s'occuper de la victime du Papillon et Alya, qui s'approchait dangereusement du sol, devait être sauvée maintenant.
Marinette lança son yoyo qui s'enroula autour de la taille de la jeune reporter amateure. Elle la ramena vers elle et, une fois saisie de sa meilleure amie avec ses bras, la brune utilisa de nouveau son yoyo pour s'accrocher quelque part afin d'amortir sa chute.
Elles atterrirent sans encombre.
Ladybug ne put s'empêcher de s'inquiéter pour Chat Noir, alors elle regarda comment il allait. Il avait intercepté l'akumatisé brillamment, et le voilà qui était en train de redescendre. Elle fut extrêmement surprise en découvrant que l'énorme gorille bleu n'était personne d'autre se Nino. Que ce soit lui ou Alya, tous deux étaient inconscients.
L'héroïne coccinelle s'approchait de son coéquipier, soulagée, lorsque son Miraculous se mit à biper. Tikki allait bientôt la détransformer.
L'alter ego de Marinette leva les yeux vers Chat Noir qui la regardait aussi. Elle lui fit signe, au loin, que son Miraculous avait atteint ses limites, et le héros aux cheveux d'or acquiesça simplement. La coccinelle tourna le dos, et s'en alla, laissant à contre cœur ses deux amis ainsi que son partenaire. Chat Noir n'allait pas tarder à se détransformer aussi, mais la sirène tonitruante des secours retentissait non loin d'elle, ils étaient en sécurité.
Ladybug dégaina son Yoyo et disparut sur les toits.
Chat Noir regarda sa Lady s'en aller. Ce combat intense avait ranimé l'admiration qu'il portait à l'égard de l'héroïne masquée, la mystérieuse Ladybug n'avait de cesse de l'étonner. Seulement, ses anciens sentiments avaient été définitivement enfouis au fond de lui. Il l'eut aimée, à présent il en aimait une autre.
D'ailleurs, il ne se rendit compte que maintenant qu'il n'avait pas revu Marinette depuis qu'elle avait quitté la salle de classe, et il s'inquiétait beaucoup à son sujet. Était-elle saine et sauve ?
Son Miraculous se mit à biper à son tour. Il demanda à Volpina de s'occuper de ses deux amis le temps que les secours arrivent et s'en alla. Avant cela, il trouva une boule de papier à côté de Nino dont il se saisit. C'était sûrement la feuille que Ladybug avait déchirée pour libérer l'akuma.
Chat Noir s'en empara, et le glissa dans une de ses poche avant de disparaître à son tour.
Volpina eut alors tous les objectifs rivés sur elle ce soir-la. Les journalistes l'entouraient, et rien ne pouvait fanée plus plaisir à l'héroïne renarde. Elle s'accorde tous les mérites. Les journalistes étaient pendus à ses lèvres de parfaite menteuse, et chacune de ses parole était avalée sans aucune suspicion.
Alya demanda l'héroïne depuis le camion de pompier ou elle était prise en charge. La menteuse lui accorda son temps. Elle s'approcha de la jeune victime et écouta sa requête, toujours sous le feu des projecteurs. La basanée demanda à Volpina ce qui s'était passé après qu'elle ait perdu connaissance. Un sourire illumina son visage et Volpina répondit simplement :
- « Je t'ai sauvée. »
Ce soir-la, Volpina devint une véritable héroïne non seulement aux yeux de Paris mais aussi aux yeux d'Alya.
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Les nouvelles parvinrent rapidement aux oreilles de Marinette.
Aussitôt rentrée elle s'était assise sur sa chaise de bureau pour ensuite se blottir sous une couette qui la recouvrait négligemment, seule la lumière de son ordinateur éclairait la pièce.
Étrangement, les nouvelles lui faisaient ni chaud ni froid. Elle s'y attendait en fin de compte. Volpina, non... Lila, était une menteuse, ce n'était pas quelques années qui allaient la changer et la guérir de ce vice. Ses mensonges avaient pris une toute autre tournure, les conséquences allaient prendre plus d'ampleur encore, ampleur qui laissait l'eurasienne tout de même perplexe quant à son futur de super héroïne.
Elle éteignit son ordinateur avant de soupirer longuement. Alya était bien rentrée chez elle ainsi que Nino, et tous les deux étaient en pleine forme, bien qu'ils soient un peu sonnés. Et maintenant ?
Les mots lui manquaient tout autant que la motivation. Elle était fatiguée.
L'attitude distante de Chat Noir lui avait mis le moral dans les chaussettes. Elle voulait retourner en arrière et tout recommencer. Que ce soit en temps que Ladybug ou que Marinette, elle était dans la même situation.
Elle ravala difficilement un sanglot qui menaçait et prit de grandes inspirations pour ne pas se remémorer le rejet douloureux de Chat Noir, puis le sien qu'elle regrettait amèrement. Elle l'aimait vraiment...
Sa trappe menant au balcon s'ouvrit brusquement et une ombre s'y faufila de la même manière. Elle retomba sur le parquet sans un bruit, comme un félin habile. Un souffle erratique lui parvenait aux oreilles. Au fond d'elle, elle savait déjà qui était ici et son cœur s'affolait à cette idée. Mais quand il soupira son prénom, le souffle court et le ton inquiet, sa pression cardiaque n'en fut que décuplée.
- « Marinette ?! » répéta-t-il, insistant
Cette dernière se dirigea à tâtons vers l'interrupteur de la lumière si elle activa.
Elle apparut devant Chat Noir, un léger sourire timide et surtout gêné flottant sur ses lèvres. Chat Noir apparut aussi aux yeux de Marinete, décoiffé, essoufflé, plus beau que jamais.
- « Les chats ne sont-ils pas sensés voir dans le noir ? » plaisanta Marinette, se rappelant sans rien omettre cette fois-la, au Grand Paris, où il avait pris la situation en main grâce à son aptitude
- « Que veux-tu, ta beauté m'a ébloui, princesse. » répondit-il sur le même ton, bien qu'une lueur d'inquiétude se lisait encore dans ses yeux et dans sa voix
Ce surnom ne la laissa pas de marbre car son visage devint bien trop chaud à son goût.
Ils se regardèrent ensuite, maladroitement, ne sachant pas quoi dire, quoi faire. Regarder, observer, admirer l'objet de leur convoitise leur suffisait amplement.
Puis Chat Noir se mit à bouger soudainement, amorçant une approche lente vers la brune. Arrivé à sa hauteur, le félin se plongea une dernière fois dans les pupilles bleues de cette personne qu'il aimait plus que tout avant d'entourer ses frêles épaules de ses bras tremblants. Son élan d'affection le surprit lui-même, mais il avait agit par instinct, il était bien ainsi et surtout rassuré. Elle était la, dans ses bras, parfaitement saine et sauve. Elle devait sortir de la douche, car sa peau dégageait une odeur sucrée dont il aura du mal à se passer. Elle sentait délicieusement bon. Son cœur allait le lâcher à tout moment.
- « Chat... Tu m'étouffes. » murmura Marinette
Mais il ne la lâcha pas. Son cœur battait à l'unisson avec celui de la jeune fille. Ce qu'il ressentait en ce moment même était indescriptible. C'était un maelström de sentiments bouleversants mais plus qu'agréables qu'il acceptait en lui avec plaisir.
Chat Noir se mit enfin à parler :
- « Je suis tellement heureux que tu ailles bien... » il fit une pause pour pouvoir respirer, sa respiration était bien trop erratique. Il reprit, la voix tremblante : « Marinette, écoute, je... je sais que j'ai l'air d'un idiot à te poursuivre ainsi, mais je ne peux pas ignorer mes sentiments. Je sais que je n'ai pas assuré la dernière fois et que je ne peux pas revenir en arrière, mais c'est comme ça que je suis : un imbecile qui ne peut se passer de toi. Et je... je sais que j'ai précédemment aimé Ladybug, mais à présent c'est fini... c'est fini depuis quelques temps déjà même. Mais c'était un mal pour un bien : je me suis rendu compte à quel point la jeune fille maladroite, courageuse et si gentille que tu étais m'avait transpercé le cœur à coup de flèches de cupidon. Je suis on ne peut plus sérieux à ton sujet. »
Marinette se figea dans les bras de Chat Noir, complètement à la merci de ses mots. Combien de fois avait-elle imaginé Adrien, perdue dans ses pensées d'adolescente fleur bleue qu'elle était, lui dire ces mots ? Elle n'en croyait pas ses oreilles.
Sauf qu'ici, c'était Chat Noir qui lui déclarait tout cela. Et ça changeait tout à la donne.
- « Marinette, je t'aime... je t'aime vraiment. Je ferais n'importe quoi pour toi. Je... »
Il n'en fallut pas plus à Marinette pour se jeter à sa bouche pour l'embrasser. D'abord surpris, Chat Noir eut un mouvement de recul. Mais il reprit vite ses esprits pour se laisser aller au baiser que lui proposait Marinette. Leurs yeux se fermèrent tous seuls, comme par automatisme.
Plus rien ne comptait. Ni le Papillon, ni Volpina, ni Ladybug, ni rien ni personne n'avait d'importance. Seul ce baiser et ce tourbillon de passion qui emportait les deux adolescents comptait. Ils étaient dans leur monde, à l'écart de tout problème, de tout obstacle.
Leurs souffles se mélangeaient, leurs langues s'entremêlaient avec passion. Ils étaient en symbiose, parfaitement en accord.
Chat Noir déplaça ses mains sur les hanches de l'eurasienne tandis que celle-ci explorait le haut du corps du blond. Elle le passait au peigne fin : la nuque en premier temps, puis les clavicules, solides et saillantes, puis les épaules, fermes et musclées... elle appréciait ce qu'elle touchait, et elle appréciait ce qu'elle ressentait. Son corps n'était plus qu'une marmite sur le feu, son corps était brûlant.
Ils se séparèrent à contrecœur, l'air leur manquait. Ils se regardèrent dans les yeux, conquis. Mais Marinette brisa cet échange pour enfouir son visage sur le torse chaud du héros. Quelques larmes de bonheur s'échappèrent de ses yeux.
- « Chat Noir, je t'aime. Je t'aime et ce depuis longtemps. J'ai eu peur de nous deux. J'ai hésité. J'ai voulu effacer mes sentiments mais rien n'y a fait, je ne peux m'empêcher de t'aimer. Alors si tu veux bien de moi, de mes gaffes, de ma stupidité et de mes peurs, rien ne me rendrait plus heureuse. »
Son amoureux prit son visage en coupe entre ses mains et essuya les quelques larmes qui roulaient le long de son visage du bout de ses pouces. Lorsque Marinette rouvrit les paupières, elle vit qu'il lui offrait un sourire magnifique.
- « Rien ne me ferait plus plaisir que d'être celui qui puisse te rendre heureuse, princesse. »
Il déposa un chaste baiser sur ses lèvres qui dura plusieurs minutes.
Le bonheur qui était autrefois à portée de main leur appartenait maintenant. Et rien n'était plus beau que cet instant.
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Amis du jour, bonjour ! ☺️
Après quasiment 1 mois d'absence, me voilà enfin de retour ! 😅💤
Je n'ai, en revanche, aucunes excuses à fournir car j'avais prévenu que je risquais de mettre plus de temps à poster les chapitres. Meme si j'avoue que je voulais le poster plus tôt, l'école a vite repris le dessus. Je commence l'année très mal, avec un 4/20 en maths, 5/20 en SES et 8/20 en histoire géo, ces matières ayant de gros coeff au bac. Je risque du coup d'être encore plus absente et de poster le chapitre 15 encore plus tard... 😑😭
Brefouille, vous voilà au courant !
Je tiens juste à rajouter quelque chose : ne m'envoyez plus jamais déjà commentaire qui m'obligent à me presser lorsque je suis absente. C'est déjà assez dur de combiner la fiction avec les cours alors si en plus on me met la pression, ça va plus aller... ☹️
Des spoils sont tombés ! 😍
Je vous conseille d'aller lire le Rantbook de @sou_mts !
La ronde des sentiments a atteint les 16,6K de lectures ! Merci à tous et à toutes de votre incroyable soutien, malgré mes retards à répétition, merci de lire et de commenter ! Merci de me suivre, et restez comme vous êtes !! 😍❤️
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