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Chapitre 3: Sombres tractations (Chapitre 2)

- Ils en mettent du temps pour revenir, non ?

À bord de l'Aube Argentée, les dénommés Sophie et Al patientaient dans la cuisine. Ils avaient été désignés pour veiller sur le vaisseau avec Lucie, car on ne pouvait guère se fier aux gardes d'une ville comme Réscaf. La tache était certes importante, ils s'ennuyaient ferme depuis un moment déjà.

- C'est la première fois qu'on vient ici, ils se sont peut être juste égarés... suggéra Al.

Sophie soupira. Elle avait faim, mais tant que leurs compagnons ne rentraient pas avec les courses, Al ne pouvait rien préparer.

Grande et élancée, cette jeune femme se déplaçait habituellement avec grâce, mais sa faim et sa fatigue l'amenaient à montrer son côté plus flegmatique. Elle entortilla ses cheveux blonds autour de ses doigts fins en écrasant sa poitrine sur la table, attirant le regard distrait d'Al qui rougit. Elle aimait les vêtement courts et élégants, ne se plaignant jamais d'attirer l'attention des hommes.

- Manquerait plus que ça ! grommela-t-elle. Je ne tiendrais pas longtemps, à ce rythme là...

Al se frotta la nuque, examinant de nouveau la cuisine. Plus enrobé que les autres membres de l'équipage, il avait une bonne bouille qui trahissait sa nature sympathique et sa bonhomie permanente qui lui valait parfois d'être manipulé par ses compagnons. Ses cheveux bouclés lui donnaient un air que certains trouvaient adorable.

En tant que cuisinier de l'équipage, il lui incombait de nourrir les autres, mais les dernières semaines avaient été dures et le ravitaillement impossible. Il ne restait presque rien dans les réserves, et il comptait sur leur halte à Réscaf pour changer la donne. À moins qu'elle ne veuille une soupe de toile d'araignée, Sophie allait devoir attendre.

- Je sais, mais il faut prendre son mal en patience... Tout ce que j'espère, c'est qu'ils ne feront pas encore de bêtises comme...

À cet instant précis, les alarmes du vaisseau retentirent. Un peu blasé, Al était certain que ses craintes ne se soient réalisées.

- Bon, j'ai compris, je vais aller faire chauffer le moteur... se lamenta ce dernier en se levant.

- Non, ce n'est pas ça ! retentit une voix à travers un communicateur. Des navires sont en approche, et je sens qu'ils se préparent au combat !

- Quoi ? Peux tu les identifier ?

- Pas vraiment, je crois que c'est un groupe de voyous, mais je ne peux pas en dire plus ! J'arrive cependant à percevoir leur envie de tout détruire !

- C'est pas bon ça ! s'inquiéta Al en se dirigeant vers la porte. Sophie, reste avec Lucie à bord du vaisseau, je vais aller chercher les autres ! Mel décidera si on reste ici pour voir ce qui se passe ou si on met les voiles !

- Ils risquent pas de nous repérer si on s'en va pile quand ils arrivent ?

- Oui, mais avec l'Aube, on aura aucun mal à les semer ! Si on s'échappe avant qu'ils n'aient le temps de nous tirer dessus, nous n'aurons pas de problème !

- OK, mais fais vite et sois prudent ! Nous, on prépare l'Aube pour le départ au cas où !

Al quitta le vaisseau en grommelant. Même si les départs anticipés étaient devenus les spécialités de leur groupe, il se lassait de ne pas pouvoir quitter une ville sans que ce ne soit le chaos.

- Une seule journée normale, est-ce trop demander ?

***

Au même moment, le reste de l'équipage venait de finir de se réapprovisionner et se préparait à rentrer. Certains avaient encore un peu de mal à digérer ce qui s'était passé un peu plus tôt, les dernières heures s'étant donc écoulées plus ou moins en silence.

- Enfin, on a tout trouvé ! s'exclama Cap qui cherchait à détendre l'atmosphère qui pesait aussi lourd qu'un éléphant. On va enfin pouvoir rentrer au vaisseau!

- Tout trouvé, tout trouvé, c'est vite dit... bouda Lisa. Je vais devoir faire une croix sur les réparations!

- Que veux tu, on est sur la paille, on peut pas se payer la moitié de ce dont tu as besoin... Tu va devoir trouver un moyen de faire sans pour le moment, expliqua Snipe.

- Mais elle a raison, intervint Zac. Si on ne trouve pas de solution rapidement, on n'aura plus qu'à traîner le vaisseau à pied jusqu'à la prochaine ville. Avez vous une idée, capitaine ?

- Aucune. Je retournerai à la guilde demain pour voir s'il n'y a pas du nouveau, mais s'il n'y a rien, il faudra laisser tomber et essayer ailleurs.

- Tout compte fait, on aurait peut être du écouter ce type, tout à l'heure... Il était peut être sérieux...

Théo regretta instantanément ses paroles, voyant le reste du groupe le dévisager avec mépris. Ce fut surtout le regard de son capitaine qui lui donnait des frissons.

- Ne me dis pas que tu veux faire affaire avec cette vermine, Théo ?

Je suis mort... pensa-t-il. Quand le capitaine prend ce ton, c'est parce qu'elle a des envie de meurtre, et la cible qu'elle veut vraiment annihiler est absente pour le moment...

- Mais non, ne sois pas ridicule... Jamais je ne... commença-t-il.

Un important et bruyant rassemblement venait à peine de l'interrompre, lui donnant un court répit. Le groupe eut l'impression que la foule s'apprêtait à lyncher quelqu'un.

- Il est là ! C'est le pique-assiette !

- Il pensait quand même pas s'en tirer après avoir bouffé dans quatre restaurants sans payer !

En entendant cela, Mélodie oublia un instant ce que Théo venait de dire et s'intéressa à ce qui se déroulait à l'heure actuelle dans la rue. Elle se dirigea vers le centre de l'animation, talonnée par ses hommes qui ne savaient pas s'ils voulaient vraiment découvrir qui allait être pendu en plein milieu de la rue.

- Vous croyez que c'est lui ? demanda Lisa.

- Je doute qu'il y ait deux personnes aussi chiantes que lui sur Terre... fit remarquer Cap.

Le groupe se faufila à travers la foule pour confirmer leurs soupçons. Ils virent que tout le monde s'était rassemblé en cercle autour de cinq personnes, dont une qui semblait n'être venue au monde que dans le seul but d'ennuyer l'univers en général.

- T'as intérêt à régler ton ardoise pronto si t'as pas envie de te faire passer à tabac ! hurlait un restaurateur. Tu me dois plus de soixante mille Tréssiens pour ce que t'as bouffé !

Les trois autres propriétaires semblèrent d'accord pour passer directement à la seconde option, mais Dark leva les bras et réclama le calme. Mélodie était à deux doigts d'offrir ses services aux tenanciers pour faire un exemple de lui quand Dark prit la parole.

- Je suis désolé, je ne pouvais pas payer parce que je n'avais pas d'argent sur moi... Mais maintenant que j'ai récupéré, je vais pouvoir vous rembourser ! Et avec les intérêts, pour me faire pardonner !

Sous les regards sceptique des restaurateurs, il commença à faire quelques mouvements avec ses bras, poussa un cri et fit jaillir une éblouissante lumière devant lui, aveuglant tout le monde.

- Oh l'enfoiré ! souffla Théo.

Une fois la lumière disparue, une dizaine de lingots d'or s'étaient matérialisés devant Dark sous les yeux ébahis des commerçants.

- Et voilà ! Je pense que j'ai plus que couvert mes frais de restauration avec ça ! déclara-t-il avec un sourire étincelant d'innocence.

Voyant leurs perspectives d'avenir s'améliorer, ses créanciers se ruèrent tous les quatre sur la pile d'or pour prendre leur part.

- Je garde juste celui là, je pourrais en avoir besoin ! dit Dark en s'en allant, un lingot en main.

Il fut cependant bloqué dans son avancée par un groupe qui semblait avoir encore un autre compte à régler avec lui.

- Ah tiens ! Bien le bonsoir, les amis ! Avez vous changé d'avis ?

- Pas si tu parles de son envie de meurtre... déclara Snipe en désignant son capitaine.

- Tu n'as pas honte, d'arnaquer les gens de cette manière ? s'écria Théo, rouge de colère.

Dark parut d'abord étonné de sa réaction, s'étant attendu à ce que ce soit Mélodie qui explose la première. Puis il sourit comme s'il venait de comprendre quelque chose de drôle et de malsain.

- Je sais, mais que veux tu, ces propriétaires sont de vraies brutes ! clama-t-il comme s'il jouait dans une tragédie. Si je n'avais pas payé, ils auraient agi comme avec leurs concurrents qu'ils ont forcés à fermer boutique en usant de méthodes plus viles les unes que les autres !

Théo se déraidit, comme surpris par ce qu'il venait d'entendre et une lueur apparue dans ses yeux.

- Mais ce n'est pas qu'eux ! continua le comédien en herbe. J'ai entendu dire qu'un vendeur de pièces de vaisseaux s'approvisionnait en saccageant les navires d'honnêtes gens, ne leur laissant plus rien ! Avec de telles méthodes, il est clair qu'il aura toute les pièces qu'il désire !

En disant cela, il pointa la direction d'une rue plus loin, attirant l'attention des mercenaires sur ce point. Quand le groupe se concentra à nouveau sur Dark, ils réalisèrent qu'il s'était volatilisé, laissant derrière lui son lingot.

- Je vois... souffla Théo avec le ton d'un conspirateur. Il serait en effet dommage de partir sans jeter un œil dans ce magasin... Pas vrai, Lisa ?

- Hein ? On ne va pas aller dans un coin pareil pour trouver des pièces ! Et puis, je te rappelle qu'on est fauchés ! C'est toi qui arrête pas de le répéter !

- Plus maintenant ! chantonna son grand frère en se baissant pour ramasser le lingot. Partez devant, on vous rejoindra plus tard.

- Tu m'expliqueras ce qui se passe plus tard, alors ! ordonna son capitaine, comprenant que tout cela cachait quelque chose.

- Bien reçu !

Ils disparurent tous les deux, l'aîné traînant sa sœur déstabilisée derrière lui. Cap les observa en se grattant la tête, n'ayant pas tout compris.

- C'était zarbe... D'abord il est furax, puis il agit comme l'autre taré !

- Bah, vous le connaissez... commenta Mélodie. Il ne se comporterait jamais ainsi s'il n'avait pas une bonne raison... Allez, rentrons ! Ils reviendront quand ils auront fini, pas besoin de s'inquiéter.

Peu rassurés, les mercenaires obéirent à leur capitaine et repartirent en direction de leur vaisseau.

Mélodie marchait en repensant à Dark, ne sachant pas quoi penser de lui. Il venait de leur démontrer que l'argent n'était pas un problème, mais il n'avait pas sorti cet argument pendant leurs premières négociations.

Était-ce une étrange technique de négociation ?

Ou bien cachait-il encore quelque chose ?

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