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Noir - Fumée

Noir-Fumée

Après ce soir là,
Ils n'ont plus trop su
Où était leur chagrin.

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Pour des tas de raisons,
Et sûrement par quelques concours de circonstances,
Les jours qui ont suivi
JungKook a disparu.

TaeHyung va au travail. TaeHyung s'épuise les mains. TaeHyung ne se sent pas si maître que ça. TaeHyung rentre chez lui, reste assis des heures à regarder l'idéogramme rutilant. Ou alors il se tourne vers la fenêtre. Les lumières y bougent un peu, c'est presque invisible, c'est presque indicible, mais le monde est en mouvement. TaeHyung reste immobile. Son essence le quitte lentement. Il a envie de crever sa tempe qui le martèle de coups, d'y laisser un trou bien net, de s'allonger sur le côté, et de regarder ses pensées couler sur le sol, se précipiter le long de la pierre bancale et plonger à pieds joints dans cette foutue réalité. Mais TaeHyung ne fait pas ça. Il l'attend toute la nuit. Il ne s'endort même pas sur le matelas. Il ne s'endort même pas.

Alors le lendemain, réveillé dans son absence, endormi dans tout le reste, il se lève. Il va au travail. Il s'épuise les mains. Il ne sent pas si maître que ça. Il rentre chez lui. Il regarde l'idéogramme, s'endort avec les yeux ouverts, avec ces deux horribles points creux, cernés de bleu. Et il se lève encore, de moins en moins vite, de moins en moins fort. Il va au travail. Il s'épuise les mains, il s'épuise le cœur. Il se sent esclave de tout et de tout le monde. On lui dit qu'il n'a pas bonne mine, qu'il devrait aller dans la salle de repos, qu'il pourra finir plus tard. Il a envie d'insulter son collègue. Mais il ne le fait pas. Il ne fait rien. Son esprit atrophié attend, se perd encore plus qu'avant. Son corps lui, part en salle de repos, s'allonge sur une des couchettes, fixe les lumières au plafond. Ces petites menteuses. Le sommeil ne vient pas.

Au bout de quelques minutes il se lève, il sort de la salle, marche dans les couloirs, erre à gauche, erre à droite, il n'est jamais allé dans cette aile là. Des employés le dévisagent, sans rien dire. Il s'en fiche un peu. Après une longue promenade dans ces locaux incolores, il trouve un ascenseur, rentre au dernier moment, et quand il se retrouve dans le hall, il décide de partir. Il se souvient qu'il n'a pas fini son programme. Peu importe. Il est malade.

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Viens m'écouter
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Ce soir, il ne rentre pas chez lui, pour s'asseoir, pour regarder les lignes de peinture, pour se laisser flétrir, sans faim, sans soif, infatigable. Il n'y a pas que ses mains qui sont vides. Alors ce corps part s'étouffer en ville, s'étouffer dans la foule, se remplir de leur non-sens. Il part en quête de l'oubli. Oublier qu'il n'est pas là. Oublier qu'il l'attend.

Je n'arrête pas de mentir.
Je ne vais pas oublier du tout.
Ce que je veux
C'est me souvenir.

Je ne suis plus que mes propres atomes en fusion.

Ça ne fait que quelques jours que tu n'es pas venu.
Et déjà je sens que ça change.
Je me vois marcher en contre-sens.
Désespérément.
Et aussi vite qu'elle l'avait trouvée,
La vie a perdu sa raison.
Ce monde remet en question ma sanité.
Je suis fatigué de répéter « Où es-tu ?»
Tout seul, comme si j'étais fou.
Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?
Non, ce n'est sûrement pas moi.
C'est sûrement toi.
« Jamais sans danger hein ? »
J'aurais dû te retenir.
Et toi tu aurais dû me dire ton nom.
Tu ne le dis jamais.
Prêt à disparaître comme un animal sauvage.
Peut être que mon insanité
Me rendra assez fort
Pour attraper l'oiseau au vol.

Dans cette ville, il n'y a pas d'oiseaux.
Que des illusions
Sous les néons.
Et des âmes oubliées
Comme de la fumée.

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