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6. TEAR & TAKO

TEAR & TAKO

- Jisung, tu ne peux pas te permettre d'en faire qu'à ta tête. On a besoin d'aide au marché un point c'est tout. Tu ne vas pas te plaindre, encore !

Le jeune homme ne répondit pas, les traits de son visage crispés par l'agacement. Pendant le repas du soir, une dispute avait éclatée entre lui et son père. Plus tôt dans la journée, le professeur de japonais de Jisung avait parlé en classe de cours facultatifs d'écriture et de conférences sur la littérature qui avaient lieu dans son école. Le noiraud avait tout de suite été intéressé, étant un grand adepte de lecture et le seul problème qui subsistait était que ces cours se passaient le samedi matin, quand il devait travailler au marché aux poissons.
Aussitôt qu'il avait émis la possibilité de se rendre à ces cours, son père avait refusé, en coupant court à la discussion. Jisung n'avait pas été d'accord et avait riposté et le ton était monté rapidement, malgré les tentatives de sa mère pour calmer le jeu.

- Tu sais très bien que c'est comme ça depuis plusieurs génération. Mon père était à la charge de ce marché et mon grand-père aussi, on a une tradition à tenir, qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ?, déclara son père en fronçant les sourcils. On t'offre un emploi stable et payé, en plus de ton argent de poche ! Ce n'est pas assez pour toi ?

- Mais je m'en fiche de cet argent ! Je peux jamais rien décider avec vous, je veux pas que ma vie se résume à vos choix ! Mon avis compte aussi, répondit Jisung d'une voix tremblante.

C'était rare qu'il essaye d'affronter l'autorité de ses parents, mais cela faisait trop longtemps qu'il se retenait de le faire. Il commençait vraiment à en avoir marre de tout ça. Il avait l'impression qu'il arrivait à se mettre ses parents sur le dos quoi qu'il fasse et cela devenait de plus en plus pesant.

- Tu as toujours en truc à redire, on fait jamais les choses comme il faut, si on t'écoutes parler ! lui reprocha son père.

Jisung commença à se sentir mal à l'aise, détestant quand les gens haussaient le ton avec lui. Il haïssait les confrontations et les disputes de tout son cœur.

- Mais vous m'écoutez jamais ! Vous essayez à peine de comprendre quand je vous parle, c'est toujours comme ça avec vous, se plaignit-il et son ton sonnait terriblement fluet. Vous me laissez même pas faire d'études, alors que je gagnerai sûrement bien mieux ma vie qu'en traînant dans la misère du marché aux poissons, ajouta-t-il en marmonnant.

Il sût qu'il avait fait une erreur en prononçant ses derniers mots, puisqu'il venait vraisemblablement d'heurter la fierté de son père.

- On a toujours tout fait pour toi, arrête de dire des bêtises, maintenant, siffla-t-il et Jisung sentit la crainte engourdir ses jambes. Tu ne penses vraiment qu'à toi-même, hein ? Je ne pensais pas avoir un fils si égoïste.

Ce fut la goutte de trop pour Jisung qui lança un dernier regard noir à son père, avant de quitter la pièce d'un pas rageur. Il enfila sa paire de tongs qui traînait à l'entrée sans réfléchir et quitta l'appartement.

- Jisung, tu ne pars pas quand je te parles !, cria son père depuis la salle à manger, alors que le jeune homme était déjà en train de claquer la pore d'entrée.

Il dévala les escaliers de son immeuble, sans se soucier du vacarme que faisaient ses pas et une fois dehors, il soupira longuement pour éviter de crier sa colère de toutes ses forces. D'un pas hasardeux, il tourna le dos à son bâtiment sans trop réfléchir, il voulait juste s'éloigner un peu de chez lui. Le noiraud se remercia mentalement d'avoir eu le réflexe d'attraper ses clés accrochées à côté de la porte, avant de sortir. Au moins, il ne passerait pas la nuit dehors.
L'air frais de la nuit faisait courir la chair de poule sur ses bras, mais il ne s'y attarda pas et vagabonda un moment, ruminant tout seul ses pensées.
Il réfléchissait toujours trop. Et quand quelque chose qui le mettait en colère ou qui l'attristait arrivait, c'était encore pire. Jisung ne pouvait pas s'en empêcher, son cerveau était une ruche bourdonnante où des essaims de pensées s'emmêlaient constamment. Ses émotions prenaient toujours les commandes de son cerveau et c'était tellement désagréable.

Bien qu'il connaisse les environs comme sa poche, Jisung finit par presque s'égarer en arpentant une ruelle éclairée d'une lumière douce où il ne s'était jamais rendu auparavant. Celle-ci débouchait sur une petite place, trônant au centre de petits bâtiments. Un véhicule attira particulièrement l'œil de Jisung. C'était une moto qui comportait une sorte de remorque aux couleurs claires, sur laquelle était accroché un panneau de bois. Un food truck. Un homme se tenait derrière le comptoir et semblait préparer des takoyakis, à en juger les mots inscrits sur la pancarte au-dessus de sa tête.

Une douce odeur parvint alors aux narines de Jisung et réveilla son ventre peu rempli. Il avait quitté la table en laissant son dîner a peine entamé dans son assiette et la faim le rattrapait. Mais il rendit bien vite compte qu'il n'avait aucun argent sur lui et se déplaça d'un pas mou pour s'assoir sur un banc non loin de là.
Il resta là de longues minutes, à contempler le peu de clients qui s'arrêtaient pour acheter le snack fumant.

Il était déjà assez tard et les rues se vidaient peu à peu, ne laissant plus que Jisung et le propriétaire du food truck, qui avait remarqué sa présence depuis un certain temps. Le noiraud se surprit à se dire qu'il aurait bien aimé fumer une cigarette, à ce moment-là, sans trop savoir pourquoi. Peut-être était-ce l'image de Minho qui venait de germer dans son esprit qui le faisait penser ainsi. Minho, un mégot entre les doigts, accroupi à côté du food truck.

Il divaguait encore.

- Eh petit !, dit soudainement celui-ci, lui faisant relever la tête de Jisung. Viens par là !

Le noiraud aurait voulu réagir au surnom et lui dire qu'il avait déjà dix-huit ans et qu'il n'était plus un enfant, mais s'approcha du petit véhicule sans rien dire.

- Je te vois m'observer depuis toute à l'heure, t'as faim ?, demanda le vendeur.

Jisung rougit d'embarras, pris de court et haussa les épaules d'un geste timide. L'homme lui tendit alors une barquette en carton remplie de petits beignets au poulpe.

- Hum, mais j'ai pas d'argent sur moi, monsieur. Désolé, dit-il en se frottant la nuque.
- C'est pas grave, je te l'offre, insista le vendeur en lui prenant la main pour y déposer l'objet. Le noiraud fixa sa paume quelques secondes avant de relever la tête, un air surpris peint sur le visage.
- Merci, c'est gentil, souffla Jisung en esquissant un sourire et l'homme secoua la main en guise de réponse, l'air de dire qu'il n'avait pas à le remercier.

Jisung attendit quelques instants, pensant que le vendeur voulait peut-être continuer leur discussion, mais celui-ci commença à ranger ses ustensiles, dans l'optique de plier bagage. Le noiraud emporta alors son maigre repas avec lui et retourna sur son banc pour le déguster.
Il savoura la texture chaude qui fondait sur sa langue, assis en tailleur sur son siège de bois. Il commençait vraiment à faire frais, maintenant que la nuit était tombée et il était vraiment reconnaissant envers l'homme qui l'avait servi de bon cœur.

Après son repas frugal, Jisung rebroussa son chemin pour rentrer chez lui, ouvrant le plus discrètement possible sa porte d'entrée avant de foncer dans sa chambre pour ne croiser personne. Il pleura un peu, une fois dans son lit. Il fallait sûrement que ça sorte, qu'il évacue le fouillis d'émotions qui l'avait traversé et c'est les yeux lourds de fatigue qu'il finit par s'endormir, les joues striées de larmes sèches.

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parents can be really shitty sometimes ig lol voilà mon pauvre petit jiji s'en prend un peu plein la gueule😾

Trop mon rêve de goûter des takoyakis ça a l'air délicieux pirée

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