Charlie 5 : L'Ordre du Phoenix
Cela faisait quelques mois que la première tâche eu lieu. Charlie et Angèlys était assis sur le canapé du jeune homme, dans les bras l'un de l'autre.
-Tu as des nouvelles de ta famille ? Lui demanda Angèlys.
-Non, lui répondit Charlie en fronçant les sourcils. Ce n'est pas normal, ils auraient déjà répondu à l'heure qu'il est. La dernière tâche a eu lieu, il y a une semaine.
-J'espère que ça s'est bien passé pour Harry. Je ne comprends toujours pourquoi son nom est sorti. Pourtant, il n'avait pas l'âge.
-Je sais, je me pose des questions aussi.
-Tu te souviens de l'attaque qui a eu lieu lors de la Coupe du Monde ? Et ce que tu m'as raconté sur l'histoire d'Harry ?
-Oui ! Où veux-tu en venir ?
-Cette attaque n'était pas une coïncidence et le nom d'Harry qui sort de cette coupe est lié, j'en suis sûr.
-Tu crois ?
-Oui ! Ça ne peut pas être une simple coïncidence. Et puis, tu m'as dit qu'il y avait eu un mort récemment à Poudlard. Tout ça est lié. Quelque chose de grave se passe mais dans l'ombre.
Charlie la regarda, ne sachant quoi dire. Il avait appris à connaître sa petite amie depuis le temps. C'était une femme intelligente qui comprenait les choses très vite. Il la prit dans ses bras pour la rassurer. Un coup frappé à la porte les fit sursauter. Charlie se hâta d'aller ouvrir et revint avec le professeur Dumbledore.
-Bonjour, salua poliment Angèlys. On peut faire quelque chose pour vous ?
-Je l'espère Miss Jones, répondit Dumbledore d'une voix grave.
-Asseyez-vous, proposa Charlie. Je vais faire du thé.
Dumbledore skassit. Angèlys fit de même en face de lui. Charlie revint avec le thé, servit tout le monde et s'assit à coter de sa petite amie.
-Que se passe-t-il Albus ? Demanda Charlie.
-Quelque chose de grave c'est produit lors de la troisième tâche. Harry et Cedric Digorry ont été transporté dans un cimetière par le trophée qui était un portoloin. De là, le jeune Diggory mourut et Harry a été témoin du retour de Lord Voldemort. Il a réussi, une fois de plus, à en réchapper.
-Qui est Lord Voldemort ? Questionna Angèlys.
-Tu te souviens quand je t'ai raconté l'histoire d'Harry et de la nuit où ses parents sont morts ?
-Oui.
-Et ben c'est le nom du mage noir.
-Donc, le mage noir qui a essayé de tuer Harry quand il été bébé s'appelle Lord Voldemort. Mais pourquoi personne ne veut prononcer ce nom ? Ce n'est qu'un nom après tout.
-Il faut que vous sachiez Miss Jones, reprit Dumbledore. C'est que Lord Voldemort est très puissant et beaucoup de monde le craint. Les personnes qui prononcent son prénom son rare.
-D'accord ! Mais où est-il ? Que fait-il ?
-Nous avons du temps devant nous. Harry n'aurait pas dû en réchapper, ce qui fait qu'il a raté son retour. A l'époque de sa puissance, j'ai créé un réseau de résistance que j'ai nommé l'Ordre du Phoenix. Et j'aimerais vous demandez si vous voulez en faire partie. Votre aide sera la bienvenue.
-Bien sûr, approuva immédiatement Charlie. Je suis sûr que toute ma famille en fait partie.
-C'est exact. Miss Jones ? Sachez que si vous ne voulez pas, je ne vous en voudrai pas. Après tout, je n'ai pas le droit de vous demander de mettre votre vie en jeu comme ça.
-Je n'abandonnerais pas Charlie. Je sais que je risque ma vie mais je vous aiderai. Je n'ai pas peur.
-Je vous remercie de votre aide Miss. Nous avons un autre problème. Cornélius Fudge, le ministre de la Magie britannique, ne veux pas croire au retour de Voldemort.
-Pourquoi ? Coupa Angèlys.
-Aucune idée mais je pense qu'il a peur de faire face au problème que cela engendrerai. C'est pourquoi j'ai besoin de vous deux. Charlie, vous avez de bon contacte en Roumanie. Pouvez-vous nous mettre en relation avec les plus hauts représentant du ministère Roumain ?
-Je vais essayer Monsieur le Directeur.
-Il serait sage d'avoir des relations internationale. Miss Jones, je connais la Directrice dIlvermony, Madame Rogers. Et il me semble que vous avez de bonne relation avec elle.
-Oui Monsieur. Je peux aller lui parler le week-end prochain si vous le désiré.
-Bien, je vous enverrais une lettre avant de partir. Mais moindre fait et geste sont surveillé. Dites-lui tout, nomettez rien. Et si elle peut vous mettre en relation avec le Président du MACUSA, pour savoir ce qu'il en pense. Je doute que Fudge n'ai pas déjà fait son discours aux autres représentant du monde magique.
-Je peux faire ça Monsieur.
-Je vous remercie de votre aide à tous les deux.
Il finit son thé et prit congé. Charlie et Angèlys le raccompagnèrent à la porte. Ils se regardèrent ensuite, la peur au ventre. Charlie connaissait l'époque de terreur que les sorciers avaient vécut la dernière fois même si c'était un enfant. Il n'était pas près d'oublier ce qu'il avait entendu à l'époque. Angèlys ne connaissait pas ce moment de terreur et il avait peur pour elle. Il la pris dans ses bras et la tenait fortement comme si c'était la dernière fois qu'il la voyait. Elle si lova, cherchant le réconfort qu'il lui procuré. Il se décala un peu pour la regarder dans les yeux et lui avoua.
-Je taime ma belle.
-Moi aussi je taime.
Il plongea brusquement sur ses lèvres et l'embrassa comme jamais il ne l'avait embrassé.
.......
Angèlys arriva devant les portes d'Ilvermony et attendis que la directrice vienne lui ouvrir. Elle repensa à ses souvenirs d'enfance. Il n'avait pas été heureux mais elle n'avait pas eu trop à se plaindre non plus. Bien qu'elle ne sache qui était ses parents et ayant dû travailler tôt, elle n'avait jamais été maltraité ou autre. La Directrice lui ouvrit, elles se saluèrent et montèrent dans son bureau. Le cœur d'Angèlys battait fort et un flot de souvenir refit surface quand elle traversa les couloir en granit d'Ilvermony. Elle avait aimé traverser ces couloirs pour se rendre dans ses salles de classes, à la bibliothèque et où elle passait la plupart de son temps libre, dans sa salle commune au couleur bleu confortable, dans le grand parc où elle travaillé pendant les beaux jours. Elle aurait aimé ne jamais quitter cette école. Aujourd'hui, elle ne savait pas comment elle se sentait au plus profond de son âme. Elle était heureuse avec Charlie, c'était l'homme de sa vie. Mais elle s'était engagée dans une guerre, dans un monde encore inconnu pour elle et elle se demandait si elle avait bien fait. Certes, elle voulait combattre pour sa liberté mais que se passerait-il ? En ressortirait-elle vivante ? Et Charlie, sa famille, Harry ? Si elle était honnête, elle avait peur. Peur de perdre le peu de personne qu'elle connaissait et qu'elle appréciait. Une grande nostalgie envahit tout son être !
-Vous allez bien Miss Jones ? S'inquiéta la Directrice.
-Ça va aller ! Bredouilla-t-elle d'une voix étranglé.
-Entrer, nous allons boire un thé.
Elles rentrèrent et s'installèrent dans le bureau. Madame Rogers appela un elfe et lui demanda de leur apporter le thé.
-Que me vaut l'honneur de votre visite ?
-Je viens de la part du Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore. Il ma demandé de vous donner ceci.
Elle lui tendit la lettre que Dumbledore lui avait envoyé la veille. Madame Rogers la saisit et la lut attentivement, son expression devenant grave au fur et à mesure de la lecture. L'elfe apporta un plateau de thé avec des petits gâteaux. La Directrice posa la lettre, servit le thé et donna une tasse à Angèlys.
-Pour vous dire la vérité, Miss Jones, je savais qu'il y avait des rumeurs sur le retour de ce mage noir. Le ministre anglais est venu au MACUSA, rassurant tout le monde et discréditant Albus. Mais je connais le Directeur de Poudlard depuis longtemps et ma loyauté à toujours été du coter de Dumbledore. Vous pouvez lui dire que je le soutiens. Mais le problème, c'est qu'il y en a beaucoup au MACUSA qui se sont rangé du coter de Fudge et surveille les déplacement envers l'Angleterre. Il va falloir être discret.
-Pourquoi font-ils ça ?
-Vous savez, certains pensent qu'ils ont du pouvoir parce qu'ils sont haut placés dans le gouvernement. Je soupçonne, également, que certains savent très bien que le mage noir est revenu et sont de son coter.
-Ce mage noir va faire beaucoup de mal au monde de la magie. Il faut le combattre.
-Oui, je sais. Nous le combattrons, mais tant qu'il ne se montre pas, il va falloir rester discret.
-Et le président du MACUSA ?
-Il essaie d'apaiser les choses mais ne peut dire publiquement de qu'elle coter il est. Il doit se faire discret aussi s'il ne veut pas perdre sa place.
-Je comprends.
-Mais ne vous en fait pas, le Président Burton sait ce qu'il se passe et à qui faire confiance.
-Et à qui il fait confiance ?
-Dites simplement à Dumbledore que je me charge du Président Burton et qu'il a tout mon soutiens.
-Merci Madame Rogers.
Elles se turent un moment, buvant leur thé. Quand Madame Rogers lui avait parlé du Président du MACUSA, Angèlys avait vu son regard amusé et avait compris que la Directrice était en contact discrètement avec lui.
-Maintenant, reprit doucement la Directrice. Dîtes moi ce qui vous tracasse.
-J'ai fait des rencontre super ses dernières années. Surtout une ! Et ils sont tous engagé dans cette guerre alors... je me suis engagé sans réfléchir mais... j'ai peur. Peur pour ceux que j'aime. Je ne savais pas ce que voulait dire le mot « aimé » avant et maintenant que je le ressens, j'ai peur. Je n'avais jamais vraiment ressenti la peur comme ça, finit-elle les larmes aux yeux.
-Miss Jones ! La peur est un des sentiments le plus humain qui existe. La ressentir est tout à fait normal. Une guerre approche et elle ne sera pas sans séquelle. Mais faites confiance à vos proches et surtout faites-vous confiance. Vous étiez la meilleure élèves d'Ilvermony, vous êtes capable de vous sortir de toute situation. Vous n'êtes pas irréfléchi comme me disait certains de vos professeurs, vous avez juste la capacité à réfléchir très vite. Et ça, peut de personne l'ont. Profitez de vos proches tant que vous pouvez. Ayez confiance.
Les mots de Madame Rogers firent du bien à Angèlys. Elle s'essuya les yeux et la remercia d'un grand sourire. Elles continuèrent à parler du travail d'Angèlys ou autre n'ayant aucun rapport avec la guerre. Angèlys prit congés et rentra en Roumanie, plus détendu.
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