Cela faisait un an qu'Angèlys était arrivé en Roumanie. Après son stage satisfaisant, elle avait été engagée dans la réserve en tant que soigneuse de dragon et était même devenu la meilleure. Elle s'entendait bien avec ses collègues et le directeur de la réserve ne tarifiait pas d'éloge à son égard. Elle était devenue très proche de Charlie, passant du stade collègue à stade très bons amis. Charlie était une personne douce, compréhensive. Personne n'avait jamais été aussi gentil avec elle et ne l'avait aidé comme il l'avait aidé. Quelques semaines après son entré à la réserve, Charlie avait découvert où elle habitait. Elle lui avait révélé ses maigres revenus depuis son jeune âge ayant dû travailler dès ses 11 ans pour pouvoir sacheter ses fournitures scolaires. Dès qu'elle eut touchée son premier salaire de stagiaire, Charlie l'avait aidé à chercher un appartement. Ils en avaient trouvé un petit pas trop cher, lumineux aux couleurs vive, où la cuisine, salle à manger, salon était dans la même pièce et où le salon faisait office de chambre également. Mais cela ne dérangeait pas Angèlys, elle qui n'avait connu que les lits à son orphelinat et à l'internat d'Ilvermony. Pour une fois, elle pouvait se chauffer correctement et avoir de l'intimité. Charlie lui avait trouvé un canapé lit qu'un de ses amis lui avait donné. Le tissu n'était pas en très bon état mais le canapé restait très résistant. Charlie avait demandé à ses parents s'ils n'avaient pas un vieux meuble pour qu'elle ai du rangement et elle se retrouva avec deux petits meubles vieillot et une table basse en bois un peu défraichis. Sa collègue secrétaire lui avait donné une jolie petite table ronde en verre avec deux chaises assortit. La seule chose neuf dans son appartement était le petit frigo qu'elle avait pu acheter. Ce n'était pas grand-chose, comme disait Charlie, mais cela représentait beaucoup pour Angèlys.

Charlie était tendre, attentionné avec Angèlys, toujours là quand elle avait besoin. Elle était vite tombée amoureuse de lui mais cela ne devait pas être réciproque. Quand elle connut Charlie, au début, il était souvent avec ses collègues masculins à faire la fête et partir de soirée avec de jolie fille. Plus les mois passaient, plus Charlie se calmé mais ne montré le moindre signe d'amour envers la jeune femme se comportant comme le meilleur ami. Angèlys l'aimait et souffrait en silence, n'osant rien dire, ayant peur du rejet.

Aujourd'hui, Angèlys était un peu excité. Elle allait se rendre pour la première fois de sa vie à la Coupe du Monde de Quidditch. C'était une grande fan de ce sport. Elle avait économisé avec son petit salaire de stagiaire pour pouvoir se payer un billet. C'est la première fois qu'elle put s'offrir autre chose que des manuelles scolaires ou des uniformes. Même quand elle se rendait au village voisin d'Ilvermony pour se promener, elle ne pouvait s'acheter de bonbon par rapport à ses camarades qui achetaient, limite, tout le magasin. Elle s'était souvent mise à l'écart, n'osant aller vers les autres et ayant mal au cœur de ne pas pouvoir s'acheter tout ce qu'elle désirée. Même les habits elle en avait peu. Enfin, sa collègue secrétaire, lui avait donné de vieux habits qu'elle ne mettait plus par pur bonté. Angèlys avait de quoi se mettre plus sur le dos depuis quelques temps.

Elle s'habilla d'un pantalon un peu large et d'un tee-shirt un peu grand pour sa fine taille. Mais elle faisait avec ce qu'elle avait et ne se plaignait pas. Elle transplana dans un coin isolé et se dirigea vers le camping ou elle trouva une petite place pour sa vieille petite tente qui commencé à se déchirer à quelques endroits. Elle monta sa tente et s'installa tranquillement quand une voix l'appela.

-Angèlys !

Elle se retourna et vit Charlie. Un immense sourire étira ses lèvres et son cœur se mit à battre plus vite.

-Je ne savais pas que tu serais ici ! Scanda Charlie joyeux.

-Oh oui ! C'est la première fois que je peux assister à un match et je m'étais toujours promis qu'un jour, je m'achèterais un billet.

-Viens, ne reste pas toute seule. Ma famille est juste là-bas.

-Je ne voudrais pas déranger...

-Mais non, pas du tout.

Il lui prit la main et l'emmena vers sa famille.

-Eh tout le monde, dit Charlie à l'attention de sa famille. Je vous présente une amie et collègue de travail, Angèlys Jones. Angèlys, je te présente mon père, Arthur, mes frères, Bill, Percy, Fred et George, Ron, ma petite sœur Ginny et deux amis de Ron, Harry Potter et Hermione Granger.

-Ravie de vous connaitre, sourit-elle en serrant la main de tout le monde.

Harry était stupéfait. C'était bien la première fois qu'une personne ne sursauté pas à l'entente de son nom. Angèlys n'eut pas la moindre réaction et cela plu beaucoup à Harry. Il avait l'impression d'être un inconnu à ses yeux et que pour la première fois, il allait faire une rencontre normal.

-Nous sommes également ravies de te connaitre, dit le père d'un ton chaleureux. Tu te joindras bien à nous pour déjeuner ?

-Oh, je ne voudrais pas vous déranger, répondit Angèlys un peu mal à laise.

-Mais tu ne nous dérange pas du tout, commença l'un des deux jumeaux un grand sourire satisfait.

-C'est la première fois que Charlie nous présente une fille, termina l'autre jumeaux.

-Fred, George, avertit Arthur en fronçant les sourcils.

Les jumeaux jetèrent un regard innocent à leur père.

-Tu ne nous dérange pas du tout, lui dit gentiment Bill. Tiens, installe-toi.

Elle s'assit entre Charlie et une jeune fille aux cheveux brun ébouriffé qui lui semblé être Hermione. Elle prit l'assiette que lui tendait Percy et le remercia timidement.

-Alors, Angèlys, demanda Arthur. Tu viens d'où ?

-Je suis américaine. J'ai fait mes études à Ilvermony.

-C'est vrai ? Dit une Hermione surexcité. C'est comment là-bas ? Jai lu que le château était fait de granit ?

-Oui c'est vrai. Cest un grand château qui se trouve sur le mont Greylock dans le Massachussetts.

-Et comment vous y entrée ? Comment ça se passe là-bas ? Il y a des maisons ? Demanda Bill très intéressé.

-Une personne est venue me voir pour me dire que j'avais une place dans l'école de magie et m'a tout expliqué. Il y a quatre maison : Le Serpent-cornu, le Puckwoodgenie, l'Oiseaux Tonnerre et le Womatou. Quand on arrive pour la première fois, on reste dans le hall ou on attend notre répartitions. Quand on nous appelle, on se met au centre de la pièce où on attend que l'une des statuts, qui représente les maisons, se manifeste.

-Et tu étais dans qu'elle maison ? Demanda à son tour Percy.

-Dans la maison de l'Oiseaux Tonnerre.

-Et la maison à une signification ou autre ? Questionna Ron.

-La maison représente l'âme et les élèves favorisés sont les aventuriers.

-Et tes parents ? Interrogea Ginny. Ils étaient aussi à Ilvermony ?

-Euh... Je ne sais pas... Je ne les ai pas connus. Je ne sais pas qui ils sont.

-Personne ne ta rien dit sur eux ? Demanda innocemment Ron avant de se prendre un coup sur la tête par Bill et un regard noir d'Hermione.

-Ben... Non... Personne ne les connaissait. Je ne sais même pas à quoi il ressemble.

-Je suis désolé, dit Ginny d'une petite voix contris. Je ne savais pas.

-Ne ten fais pas ! Ce n'est pas grave.

Charlie avait passé un bras par-dessus son épaule pour la rassurer. Il savait que c'était un sujet houleux par la jeune soigneuse. Harry, de son coter, eut un moment d'empathie pour elle. Il comprenait très bien ce qu'elle ressentait.

-Potter c'est ça ? Détourna Angèlys. Tu ne serais pas un descendant d'Abraham Potter, par hasard ?

-Heu... Je ne sais pas, s'étonna Harry. Pourquoi ?

-Non comme ça. Pendant mes recherche pour un devoir d'histoire, je suis tombé sur ce nom. Abraham Potter faisait partie des douze premiers Auror des Etats-Unis. Alors, vu que tu as le même nom que lui, je me demandais c'est tout.

Harry était encore plus stupéfait. Il pensé qu'elle allait lui demander certaines choses sur son histoire mais non. Elle n'avait pas l'air de connaître le « Survivant ». Bien qu'il ne sût pas ce qu'était un Auror, il ne demanda rien, toujours abasourdit.

.......

Le match était fini avec une belle victoire de l'Irlande. Charlie raccompagna Angèlys à sa tente sous l'œil curieux de sa famille.

-Merci Charlie ! J'ai passé un bon moment et tu as une chouette famille.

-Oui, ils sont cool. Juste un peu trop curieux.

Ils tournèrent la tête où Fred, George et Ginny regardaient « discrètement » ce qu'ils faisaient.

-Bon... Je te dis bonne nuit. On se reverra à la réserve.

-Bonne nuit Angèlys.

Elle lui fit un immense sourire et entra dans sa tente. Elle se coucha dans son sac de couchage et pensa à Charlie. Il était vraiment gentil avec elle. Ayant mis toutes ses économie dans son billet, elle n'avait pas pu s'acheter un souvenir et Charlie lui avait offerte une rosette de l'Irlande. Elle la regarda, épinglé sur son tee-shirt et la caressa du doigt un sourire niai aux lèvres. Cette rosette était précieuse pour elle.

Mais soudain elle entendit des bruits étranges, des cris. Quelque chose se passait dehors. Fronçant les sourcils, elle se leva et alla voir ce qu'il se passait. Des gens courraient, paniquaient, vers le bois. Quelqu'un hurla.

-Sauvez-vous ! Ce sont des mangemorts !

Bien qu'elle se demandât ce qu'étaient des mangemorts, elle se dirigea dans le sens inverse des gens. Ce qu'elle vit l'horrifia. Un groupe de personne habillé de noir, une cagoule sur la tête, brulait les tentes et jetait des sorts. Au centre, quatre de ces personnes avait leurs baguettes levés où une famille était pendue par les chevilles. Sans réfléchir, Angèlys dégaina sa baguette et se lança contre ses hommes en noir. Elle vit au loin Arthur, Bill, Charlie et Percy se battre. Elle jetait des sortilèges, se protégeait comme elle pouvait. Angèlys réfléchissait très vite et contrait les sorts à la dernière minute. Tout à coup les hommes en noir hurlèrent de peur en regardant le ciel et transplanèrent. Elle leva la tête à son tour et eut un sursaut de peur. Dans le ciel, s'élevait une tête de mort avec un serpent qui sortait de sa bouche. Elle ne savait pas ce que cette marque signifiait mais elle savait que ce n'était pas quelque chose de bien. Les larmes aux yeux, l'adrénaline redescendant et s'en entendre Charlie qui l'appelait, elle retourna vers sa tente qui avait brûlé. Elle chercha son sac mais tout ce quelle trouva, fut un tas de cendre. Elle transplana directement chez elle en Roumanie. Elle se jeta dans son lit et se mit à pleurer à chaude larme.