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Chapitre 23 : jeudi

Le réveil est dure, je n'ai pas dormi de la nuit. Ma dernière conversation avec Maxime Ford revient en boucle dans ma tête. Il est mon inconnu...

C'est tellement logique en fin de compte... Ce que je ne comprends pas c'est : comment je n'ai pas pu m'en rendre compte avant ? Tous les signes étaient là pourtant... Je suis juste conne.

Je soupire en me levant de mon lit. Je me sens étrangement vide. Je n'ai pas envie d'aller au lycée. Je n'ai pas envie de tout raconter à Christelle. Et, par-dessus tout, je n'ai pas envie de croiser Maxime...

Une boule se forme dans ma gorge. Je me sens tellement trahit...

Je réfléchis quelques instants. Aujourd'hui, je n'ai pas beaucoup de cours... Je pourrais faire semblant d'être malade...

La voix de ma mère me vient du salon :

— Marion, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas être en retard...

Je sers les dents. C'est décidé, aujourd'hui, je ne vais pas en cours.

— Maman, je ne me sens pas bien du tout...

Ma mère entre dans ma chambre précipitamment et fonce sur moi qui suis assise sur mon lit. Elle pose une main sur mon front pour estimer ma température.

Elle pince ses lèvres avant de déclarer :

— C'est vrai que tu es plutôt chaude... Et tu as l'air vraiment fatiguée... J'accepte que tu restes te reposer ma chérie.

Mon cœur bondit de joie dans ma poitrine.

Elle me dépose un bisou sur le front en me caressant la joue de sa main. Elle murmure :

— Repose-toi.

Puis, elle quitte ma chambre. Je soupire en m'allongeant dans mon lit.

Je m'empare de mon téléphone posé sur la table de nuit. Je n'arrête pas de recevoir des messages depuis tout à l'heure... C'est Christelle :

Marion t ou ?

Puis :

Marion tu ne viens pas ajd ?

Et :

T'aurais pu me prévenir meuf...

Enfin :

Tu pourrais répondre à mes messages... Enfin bref, je viendrais t'apporter les cours ce soir ! Tu me raconteras ce fameux repas !

Je grimace. Je n'ai aucune envie de raconter le désastre d'hier à Christelle... Mais bon, elle est mon amie que je le veuille ou non, elle a le droit de savoir.

Je lui réponds donc :

Je ne me sens pas très bien... D'acc je te raconte ça ce soir...

Et je reçois tout de suite une réponse :

J'espère que ce sera croustillant 😏

Elle ne croit pas si bien dire... Mais elle ne s'attendra sûrement pas à ce genre de croustillance...

Je vais ensuite sur Facebook. Je veux voir si Ford a respecté sa promesse. J'essaie d'aller sur le compte du Terminal mais, impossible. Je comprends qu'il m'a bloqué. Je soupire, c'est sûrement mieux comme ça...

Je pose mon téléphone sur ma table de nuit et ferme les yeux.

Quand je les rouvre, quatre heures se sont écoulées. Il est 14h et je meurs de fin. Je me redresse en position assise et remarque un plateau repas déposé sur mon bureau. Je souris. Ma mère n'a pas osé me réveiller pour manger.

Je m'empare du plateau et déguste toute la nourriture qui y est posé avec appétit.

Une fois mon repas terminé, je me pose à mon bureau et commence un nouveau dessin. Je jette un coup d'œil vers ma poubelle. Les miettes de mon ancien dessin, déchiré par le Terminal reposent dans le bocal. Mon cœur se sert. Mais quel connard !

Je secoue la tête et reporte mon attention sur mon nouveau dessin.

Bientôt, quelqu'un toque à la porte de la maison et j'entends ma mère m'appeler :

— Marion, il y a Christelle qui est là pour te donner tes cours !

Quoi, déjà ? Ah oui, on est jeudi, on fini à 15h !

Peu de temps après, Christelle arrive dans ma chambre telle une tornade. Elle balance des feuilles volantes sur mon bureau et se jette sur mon lit.

— Bordel, meuf, tu m'as manqué aujourd'hui !

Je réplique :

— Tu comprends maintenant ce que je vis les jours où tu sèches...

— Je ne t'abandonnerai plus jamais, je te le promets !

Je ris devant son air théâtrale.

— Enfin bref, racontes moi tout !

Je grimace. Elle plisse les yeux.

— Déjà, pourquoi t'étais pas là ? Parce que, franchement, tu ne m'as pas l'air malade du tout...

Je soupire.

— Je ne me sentais pas de LE croiser...

Mon amie écarquille les yeux.

— Alors il s'est vraiment passé quelque chose entre vous ?!

— Oui... Et c'est vraiment pas ce que tu crois...

— Racontes !!

Je prends mon courage à deux mains et me lance dans mon récit :

— Déjà, quand il est arrivé, il a commencé à draguer ma mère...

Je vois Christelle essayer d'étouffer un rire avec sa main. Elle reste silencieuse et me laisse continuer :

— Ensuite, pour je ne sais quelle raison, après le repas, ma mère a absolument voulu que je lui fasse visiter notre maison. Quand il est entré dans ma chambre, il a commencé à toucher à tout. Ça m'a énervé.

Christelle hoche la tête. Elle sait très bien comment je suis avec mes affaires. C'est pour ça que je déteste quand des inconnus entre dans ma chambre. Ma chambre, c'est MON espace, point. Je continue :

— Alors, comme j'étais énervé, j'ai commencé à lui dire ses quatre vérités. Je lui ai dis que depuis que je l'avais rencontré toute ma vie avait été mise sans dessus dessous et que j'aimerai qu'il disparaisse de ma vie pour que tout redevienne comme avant.

Je m'arrête et reprends mon souffle. Christelle me fixe, attendant impatiemment la suite de mon histoire.

— Il s'est énervé et a réagit comme un gamin en déchirant mon dessin.

Comme preuve, je montre du doigt ma poubelle de bureau où sont jetés les morceaux de papiers colorés de mon ancien dessin. Christelle écarquille les yeux et grimace.

— Enfin bref, après je lui ai foutu une baffe et je lui ai dis de partir de chez moi. Et là...

Je sens les larmes me monter aux yeux et je déteste ça. Je ne veux pas verser de larmes pour ce stupide être humain !

Je prends mon courage à deux mains, prends une grande bouffée d'air et lance avec rage :

— Et là, il m'a avoué qu'il était Croquette !

Ma voix est partie dans les aiguës à la fin de ma phrase. Christelle me regarde avec incompréhension :

— Croquette ?

Je précise :

— L'inconnu avec qui je discutais sur le bureau en cours d'anglais.

— Oh putain de merde !

Je vois, dans les yeux de Christelle, qu'elle hésite entre éclater de rire ou me prendre dans ses bras.

Finalement, elle choisi la deuxième option mais, au bout d'un certain temps, je l'entends essayer de se retenir de rire. Son souffle me chatouille l'oreille...

Je l'écarte de moi brusquement et plonge un regard mécontent dans le sien. Alors, elle ne peut plus s'en empêcher, elle éclate de rire.

Je croise les bras contre ma poitrine et attends qu'elle se calme avant de répliquer :

— Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?

Elle secoue la tête, fait semblant d'essuyer des larmes imaginaires et me réponds :

— Je... Je suis désolée... Mais c'est quand même vachement drôle ce genre de coïncidence !

— Ah ouais ?

— Tu étais en train de tomber amoureuse d'un inconnu qui écrivait des messages mais en fait cet inconnu est le gars que tu hais le plus au monde ! On dirait qu'on est dans une histoire Wattpad hyper clichée !

— Si ça avait été le cas, je serais tombé éperdument amoureuse de ce connard à la fin... Là, ce n'est absolument pas le cas !

— Tu en es sûre ?

Je réponds du tac-au-tac :

— Absolument.

Christelle hausse ses épaules en soupirant. Elle ne rit plus du tout. Elle me pose une main sur l'épaule et dit d'un ton fataliste :

— Ma pauvre... Je crois qu'on est aussi nulle en amour l'une que l'autre...

Je souris :

— C'est bien vrai et, tu sais quoi ?

Elle fait non de la tête.

— J'emmerde l'amour. Je vais me concentrer sur mes études, en l'occurrence, réussir mon bac de français ! L'amour, on verra plus tard. Pour l'instant, c'est trop tôt. On l'a bien vu ces dernières semaines...

Christelle hoche la tête, une nouvelle lueur brillant dans ses yeux. Elle se met à crier en levant son point en l'air :

— Ouais, t'as raison ! Fuck l'amour, vive les études !

Elle a crier tellement fort que ma mère s'inquiète :

— Les filles, tout va bien ?

— Oui, maman, ne t'inquiète pas !

Puis, je me tourne vers Christelle :

— Faisons un pacte ! On ne tombe pas amoureuse tant qu'on a pas réussi notre bac de français !

Je tends ma main. Christelle n'attend pas une seconde pour la serrer en répétant :

— Pas de bac de français, pas de mec.

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