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Chapitre 18 : samedi

Je me prépare pour la fête de Paul. Je déteste aller aux soirées mais je lui ai donné mon accord alors me voilà obligé d'y aller...

Je mets une mini-jupe avec un chemisier blanc. Ça fera l'affaire. Je rajoute une touche de maquillage très légère. C'est parfait. Je laisse mes cheveux lâchés et les secoue pour mettre un peu de volume. Voilà. Je suis prête.

Je soupire. Je me demande pourquoi je me suis donné autant de mal alors que je n'ai même pas envie d'y aller...

Je sors de ma chambre, le pas traînant.

— Maman j'y vais ! dis-je avant d'ouvrir la porte d'entrée.

— Amuses toi bien ma chérie !

Je sors de la maison et marche dans la rue. Un léger vent vient me chatouiller les jambes. J'espère que je ne vais pas avoir froid...

J'arrive devant chez Paul au bout de 15 minutes de marche. Il n'habite pas trop loin de chez moi, c'est bien. Au pire, si je m'ennuie trop, je pourrais rentrer.

La musique s'entend de l'extérieur et de nombreuses personnes fument dehors. Mon cœur ratte un battement quand je croise le regard de Élodie. Elle fait les gros yeux, écrase sa cigarette dans un cendrier et rentre dans la maison.

Oh non... C'est pas vrai... Pourvu que Paul n'est pas invité Ford... Mais, maintenant que j'ai vu Élodie, je suis sûre que je vais croiser le Terminal à cette soirée minable. J'aurais vraiment du rester chez moi. Je regarde autour de moi, je peux encore faire demi-tour !

— Ah ! Marion ! Tu es enfin la !

Christelle accourt vers moi. Oh non... Ma tentative d'évasion est un échec total...

Elle me prend la main et m'embarque dans la maison sans me demander mon avis. Elle m'entraîne sur la piste de danse et se met à se déhancher. Je reste planté devant elle les bras ballants tel une plante verte.

— Aller Marion ! Éclate toi ! On est là pour ça !

Je fais un sourire faux et cri :

— Je préfère aller du côté du buffet si ça ne te dérange pas !

Elle lève les yeux au ciel et continue de danser, m'ignorant complètement. Je me fraie donc un passage entre tous les corps qui danse. Quelle horreur cette fête ! J'aurais vraiment du rester chez moi...

— Hey Marion !

Je me retourne. Paul. Il ne manquait plus que lu.... Je lui fais un sourire faux comme j'ai l'habitude de le faire.

— Hey Paul ça va ?

— Super ! Tu t'amuses bien ?

Je hoche vivement la tête agrandissant mon sourire.

— Tu veux danser ?

Je fais les gros yeux. Mais je n'ai pas le temps de réagir qu'il me prend déjà la main et m'entraîne sur la piste de danse.

Il commence à se déhancher en me collant d'un peu trop prêt. Je ne peux pas faire ça à Christelle. Elle reste ma meilleure amie malgré tout...

Je l'écarte de moi.

— Tu devrais plutôt aller voir comment va Christelle...

Il se met à ricaner. C'est alors que je remarque qu'il n'est pas dans son état normal. Il a du trop boire ou pire fumer un joint...

— J'en ai marre de Christelle... Elle est trop collante... Toi, t'es parfaite.

Mon cœur bat la chamade. Mon crush de toujours vient de me dire que je suis parfaite... Il repart à l'attaque mais je reprends mes esprits et le repousse à nouveau.

— Aller Marion, je suis sûr que t'en meurs d'envie !

Alors qu'il revient vers moi avec son regard pervers, j'aperçois Christelle me fixer avec un regard noir. Je ne veux pas la perdre pour un connard...

Alors, je fais la première chose qui me vient à l'esprit. Je lui met la plus grosse claque que j'ai jamais mis à personne pour lui remettre les idées en place. Et, pour être sûre qu'il ne me suive pas, je lui envoie mon genoux dans ses bijoux de famille. Il s'écroule au sol en hurlant et je m'enfui.

Je quitte la piste de danse pour aller je ne sais où. Je cherche la porte de sortie mais il y a tellement de monde et la maison est tellement grande que je n'arrive pas à la trouver.

Je sens que je vais péter un plomb si je ne sors pas tout de suite de cette baraque !

— Marion !

Je me raidis. Évidemment, ma soirée n'était pas déjà assez pourrie pour qu'en plus je croise ce connard de Ford... Je me retourne prête à en découdre :

— Quoi ?! Qu'est-ce que tu veux !? Tu ne vois pas que je suis énervée ?!

Il a un énorme sourire sur les lèvres. Il se moque de moi...

— J'ai remarqué que tu étais énervé ! Tu vas devenir championne des coups de genoux dans les boules si ça continue !

Je secoue la tête. Est-ce qu'il va un jour comprendre qu'il me saoule !?

Je me détourne et fais mine de repartir trouver la sortie.

— Où tu vas ?

— Je ne reste pas une minute de plus à cette fête pourrie ! Je rentre chez moi !

Je regarde autour de moi. Mais elle est où cette putain de sortie ?!

— Je t'accompagne.

Il me prend par le bras et me tire comme si j'étais une simple poupée. Mais c'est quoi cette nouvelle habitude ?!

Malgré tout, je me laisse faire. Il me guide parmi les adolescents jusqu'à la porte de sortie.

Nous sortons dehors. Je prends une grande bouffée d'air. Enfin de l'air frais !

— Merci qui ?

Je jette un œil au Terminal. Il a les bras croisés et toujours son immense sourire sur les lèvres. Je hausse les épaules :

— J'en sais rien, je ne connais même pas ton prénom...

Je le vois se figer. Il semble tout à coup affreusement gêné. Son prénom doit être bien nul si il réagit comme ça... Je souris. Je crois avoir la situation à mon avantage.

— Tu t'appelles comment, en fait ? Georges ? Henri ? Bernard ? Jean-Bernard ? Jean-Pierre ? Jean-Paul ? Gilles ?

Il me coupe dans mon délire :

— Non rien de tout ça... Je m'appelle Maxime.

Je fronce les sourcils.

— Ah... Je ne vois pas pourquoi tu as fais une tête pareil...

— Je n'ai pas fais de tête, tu dois te faire des idées... Bon ! Je retourne à l'intérieur...

Il se détourne et me laisse en plan. Je ne comprends pas son comportement... Je hausse les épaules. De toute façon, je m'en fiche. Il peut agir comme il veut ce n'est pas mon problème.

Je prends le chemin vers chez moi en soupirant.

Quelle soirée de merde.

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