Stoïcisme - (L'étranger)
Poème inspiré de L'étranger d'Albert Camus, le "Je" est celui d'un personnage fictif et non le mien.
Je marchai tranquillement dans la rue
Quand une personne louche apparut.
Il était fort et tenait un poignard.
Il l'a planté dans un petit gaillard.
Mais sûrement l'avait-il mérité,
Sinon, il ne serait pas décédé.
L'assassin s'est retourné droit vers moi :
"Si tu te fais, je te tuerai pas."
Au fond, je m'en fichais donc j'ai dis "Oui".
ça lui a suffit et il est parti.
J'ai continué à marcher longtemps.
Puis, je me suis allongé sur un banc.
Je suis rentré. Mes enfants étaient là,
Ils attendaient quelque chose de moi.
Ne sachant quoi, j'ai été m'allonger.
Alors, j'ai repensé à ma journée.
J'ai eu une bonne réaction.
Si j'avais gardé les émotions,
Le meurtre m'aurait alors révolté.
J'aurai pu ainsi me faire tuer.
Les sentiments m'apportent pas grand chose.
Mon corps et mon esprit sont en osmose.
Et tout deux déconnectés de mon cœur,
Je tue ainsi l'handicapante peur.
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