J'aime marcher dans la forêt, tranquillement.

Et profiter simplement de l'instant présent,

Pour écouter les oiseaux qui chantent encore.

C'est pour moi un moment simple mais aussi fort.

Mais cet éphémère est destiné à mourir,

Et je dois alors, vers d'autres instants, partir.

Mais même au milieu des briques et du ciment,

Je garde au fond de moi un fragment de ce instant.

Je m'enfonce dans les couloirs du macadam,

J'ai peur des tribulations envers mon âme

Dans cette inanité, cette iniquité.

La masse aveugle, obnubilée est léthargique,

Et cet antagonisme social tragique,

Me complexifie la vie, loin de ma forêt.