Quelle tristesse s'empare de moi !

Probablement dans un lointain endroit,

Ma moitié s'est égaré quelque part,

Mais sans elle, je n'ai aucun d'espoir.

Nous étions tout deux, unis à jamais,

Nous nous ressemblions, c'était parfait...

Qui se servira encore de moi,

S'il n'y a personne pour son pied droit ?

Je suis une chaussette solitaire,

Enfouie dans ma profonde misère.

Nous couvrions des pieds froids de chaleur,

Nous partagions la même puanteur.

Où es-tu désormais, ma bien-aimé ?

Tant de fois, ton retour, j'ai espéré.

Mais je ne suis, maintenant, pour les hommes,

Qu'un rappel d'une chaussette fantôme.

Je pleurerai ta disparition

Par des gouttes de transpiration.

Et je t'attendrai avec confiance ;

Car sans toi, ma vie n'a plus aucun sens.