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TW: aggression, aggression sexuelle

Dans ce chapitre, je rentre pas mal dans la peau du personnage touché, alors même si je n'entre pas trop dans les détails, une partie (mise en évidence par des traits noirs) est très explicite. Je n'aimerais pas raviver quoi que ce soit chez les potentielles victimes qui me lisent, c'est pourquoi je déconseille aux lecteurs sensibles de lire ce chapitre (on y fait allusion un dans une bonne grosse partie du chapitre).

c. <3




"T'inquiète Nina, on arrive ! répétait Félix pour ce qui devait être la centième fois.

- Félix, roule moins vite... grimaça Minho. La pluie était forte dehors, il ne manquerait plus qu'ils aient un accident."

À l'autre bout du combiné, Nina était silencieuse, hormis quelques sanglots qui faisaient accélérer le conducteur. Félix avait tenu à l'appeler durant le trajet, "au cas où" avait-il dit. La jeune italienne, elle, était déjà rentrée chez elle depuis longtemps.

Minho avait l'impression que le trajet retour avait été mille fois plus long que le trajet aller. Ils avaient directement conduit jusqu'au petit appartement de Nina, un peu excentré du centre ville, presque à l'extérieur du village. Il raccrocha lorsque Félix tapa le code de l'immeuble. Évidemment qu'il connaissait le code.

Félix courait dans les escaliers, Minho, un peu moins rapide, le suivait de près. Au deuxième étage, Félix rentra sans toquer et s'écroula sur le sol de la cuisine aux côtés de Nina. Quand le rouquin arriva dans la cuisine, il sentit sa gorge et son cœur se serrer. Elle était dans un état déplorable. Félix pleurait avec elle. Il n'osait pas la toucher. Minho était planté à l'entrée de la cuisine.



┌──────═━┈━═──────┐

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ? finit-il par réussir à articuler, la boule dans sa gorge grossissant encore et encore.

- Je sais pas, j'allais me chercher une glace et je suis passée devant la petite ruelle pas loin de l'Arte, un mec m'a attrapé par le bras... elle sanglota, le regard fixé sur le sol. Minho n'osait pas la regarder, elle était défigurée. J'ai même pas eu le temps de crier qu'il a commencé à frapper ma tête avec un gros truc..."

Félix se mordit la lèvre pour ne pas envahir la pièce de ses sanglots, à lui. Minho su qu'il envisageait le pire.

"Quand j'ai repris connaissance j'étais toute seule, derrière la poubelle dans la ruelle, elle articula, et sa phrase se finit en sanglots de plus en plus violents.

- Est-ce qu'il t'a touché ? demanda Félix. Devant le silence de Nina, il la prit par les épaules et fit pivoter son petit corps frêle pour qu'elle le regarde. Qu'est-ce qu'il t'a fait, bon sang... sa voix se brisa.

- Je sais pas ce qu'il a fait, j'étais inconsciente, mais... Nina prit un certain temps avant d'articuler la suite d'une petite voix. Mais ma culotte était déchirée..."

└──────═━┈━═──────┘



Le front de Félix vient rencontrer doucement l'épaule de Nina, ses sanglots reprirent de plus belle. Tous, dans cette pièce, savaient ce qu'il lui était arrivé. Le pire crime que l'Humain puisse connaître. Minho retrouva alors la mobilité, venant se poser près d'eux, lui aussi, et les entoura tous les deux de ses bras, doucement. La boule dans sa gorge ne voulait pas partir, malgré les larmes coulant sur ses joues. On avait touché à sa famille. Et c'est là qu'il comprit vraiment que non, ça n'arrivait pas qu'aux autres. Même dans une petite ville calme comme La Spezia, les enflures existaient.


Minho et Félix attendaient en silence, assis dans le salon. Il était environ dix-huit heures trente. Nina prenait sa douche. Sa sixième douche, d'après les oreilles de Minho. C'était sûrement une saleté dont elle ne parviendrait pas à se débarrasser. Le blondinet secouait la jambe sans arrêt. Minho n'arrivait juste pas à fixer son esprit sur quelque chose.

"Félix...

- Je vais le retrouver, cet enfoiré, je te jure... Je vais le retrouver et je vais lui péter les deux jambes... dit-il rapidement, frottant sa mâchoire.

- Arrête, c'est pas comme ça que ça va régler quoi que ce so-

- Elle s'est fait violer par un bâtard d'ici, Minho ! cria-t-il, furieux. Puis il reprit, plus calmement : Alors crois moi que je vais le retrouver, ce fils de pute.

- D'abord, on va porter plainte."

Minho tentait de rester le plus calme possible. Ce n'était pas sous la colère qu'il allait agir correctement. Même si Félix avait raison, et qu'on aurait toujours voulu faire justice soi-même, il valait mieux rester raisonnable. La porte de la salle de bains s'ouvrit, et Nina en ressortit, en gros sweat et jogging malgré la chaleur estivale. Cette vision brisa le cœur des deux garçons. Elle vint se nicher entre eux sur le canapé. Minho remarqua son œil droit gonflé et les égratignures dans son cou.

"Je me sens super sale... renifla-t-elle, elle ne pleurait plus trop, mais elle était absente. Pas trop là.

- On s'était dit avec Félix qu'on ferait mieux d'aller porter plainte, demain, fit Minho d'une petite voix."

Elle hocha la tête et ils restèrent comme ça un long moment.


Nina s'était endormie dans les bras de Félix, qui la serrait fort, après que Minho ait désinfecté ses blessures Elle n'avait pas voulu aller à l'hôpital. Les garçons avaient allumé la télé, le film du soir commençait bientôt. Personne n'avait eu le besoin, ni l'envie, de manger un morceau. Alors qu'Arthur et les minimoys se lançait sur le petit écran de la blonde, Minho chercha son téléphone dans sa poche de jean, comme un automatisme. En voyant la bonne dizaine d'appels manqués de son père, les messages de sa mère, il se souvient avoir dit à celle-ci qu'il rentrerait, bien plus tôt. Connaissant ses parents, ils étaient à deux doigts d'appeler la police pour signaler une disparition inquiétante. Il se releva d'une vitesse, et se dirigea vers le balcon. Il prit soin de refermer la porte fenêtre derrière lui. L'air était doux et agréable. Il fit le choix de rappeler sa mère.

"Allo ? tenta-t-il d'une petite voix.

- Bon sang, Minho, où es-tu encore passé ? La voix de son père résonna dans le combiné. Tu avais dit à ta mère que tu rentrerais il y a des heures de ça ! Il le gronda, furieux.

- Je sais, désolé... On a eu un souci avec Félix. Nina... elle a eu des problèmes. Il décida de ne pas trop en dire. Connaissant ses parents, ils s'empresseraient d'aller le raconter à toute la ville, et pas sûr que la principale concernée le souhaite. Je suis chez elle, là."

Il y eut un silence. Un grésillement, puis Minho entendit la douce voix de sa mère le rassurer. Il lui expliqua qu'il rentrerait sûrement pour la nuit, d'ici quelques heures. Sa mère le rassura encore, et malgré tout, cela l'apaisa. Rester toute la soirée près de Félix, boule tendue de chagrin et de colère, n'était pas très apaisant. Lui aussi avait besoin d'un peu de réconfort ; sa meilleure amie souffrait, alors par conséquent, lui aussi.


Minho voulut attendre que Félix s'endorme aussi pour partir, mais il comprit bien que celui-ci ne dormirait pas avant un petit bout de temps. Il lui signifia juste son départ, ajoutant qu'il repasserait le lendemain avant de ramasser ses affaires et de prendre la porte. Une fois hors de l'immeuble, il prit une grande inspiration, ferma les yeux. Tout s'était passé si vite.

Il avait besoin de respirer. Il se mit à marcher, et s'il avait un peu peur de se promener seul dans la nuit à présent, il essaya de ne pas y penser. Il atteignit vite le centre-ville, la plage de San Vito Lo Capo à sa gauche, l'étendue d'eau si grande qu'on perdait de vue l'horizon, la faible lumière des lampadaires. Ses pieds le dirigèrent lentement vers le port de la ville, ses longues rangées de bateaux et le reflet de la lune scintillant sur l'eau. Tout était si calme. Il s'assit sur la bordure, les pieds pendus dans le vide, l'eau tout près de lui et pourtant si loin à la fois.

Il pensa que ce genre de lumière, la lumière de la lune, était l'une des plus dures à peindre. On pourrait croire qu'il ne suffisait que d'une simple peinture blanche pour recréer les reflets de l'astre. Mais non, c'était beaucoup plus compliqué que cela. C'était en effet une vraie illusion qu'il fallait créer. Aucune touche de blanc, et pourtant, un reflet si puissant, qui racontait une histoire profonde et importante. Il avait toujours du mal à peindre la lune et ses reflets. Ce soir, il comprit pourquoi. Il avait toujours bêtement utilisé du blanc.

Il pensa aussi que Jisung aurait adoré filmer cette lune-ci. Peut-être même est-il en train de le faire actuellement, à quelques rues d'ici. C'était une jolie image qui méritait d'être immortalisée. Il se promit de se réessayer à la peindre, cette lune, le lendemain.

Là, il fondit en larmes, au bord de l'eau, seul. La pression de toute cette histoire, de ses parents trop protecteurs, de tous les malheurs du monde qu'il portait sur ses épaules depuis quelques heures, retombait enfin. De chaudes et grosses larmes coulaient sur ses joues, mais il restait calme. Seul le son de ses plaintes silencieuses remplissaient la douceur estivale de la nuit taciturne.




j'espère avoir été assez prévenante. je sais à quel point c'est un sujet important et sensible et j'espère m'être expliquée assez clairement dessus. le moindre propos insultant, irrespectueux sera supprimé et vous serez bloqué.
nous sommes tous de tout cœur avec nina <3 pas d'inquiétude, ce genre de sujet ne sera plus trop abordé dans l'histoire, peut-être par-ci par-là, mais édulcoré, je le promets.

si vous avez besoin d'aide, vous n'êtes pas seul.e, parlez en à quelqu'un, mais ne restez pas dans le silence. mon insta est dans ma bio, si jamais.

merci de lire midmem ! jvm
c. <3

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