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56; Sawyer

Booooooonjour !

Comment allez-vous ?

Bon en tout cas, si vous recevez une notification à 7h du mat sachez que j'ai été tellement inspirée que ça m'a trop perturbée de devoir aller dormir alors que j'étais en pleine inspiration...

Je suis tarée, je sais !

Mais vu l'heure, pardonnez-moi, si je n'aie pas réussie à éliminer le maximum de faute. (et non, je ne le publie pas demain bc j'ai un partiel à réviser + le chapitre de ma fic sur Louis à commencer à écrire xD).

Bonne lecture !

_________

Un mois plus tard. 

Janvier 2017.

- à l'écoute - My favorite Highway - Dreamer. 

"Je suis ravi de vous retrouver pour un nouveau semestre." M'annonce mon chargé de travaux dirigées dans un sourire colgate. "Je vois que le stage a été bénéfique pour certains d'entre vous." Annonce-t-il, en balayant d'un regard la classe. "Tout comme il a pu être catastrophique pour d'autres."

Ses orbes se verrouillent aux miens, l'air menaçant.

Honteuse, je baisse la tête, trouvant soudainement les touches de mon clavier d'ordinateur portable très intéressant.

Il est vrai que le stage dont nous avons pu bénéficier a été fructueux pour nous. Nous avons acquis de l'expérience, avons connus de bonnes personnes tout comme des mauvais. De plus ? Cela nous a permis d'avoir un bref aperçu de ce que notre futur nous réservent juste après l'obtention de nos diplômes. 

Tout comme mon professeur l'a annoncé...

Ce stage n'a pas été avantageux pour tous.

En effet, après mon échec dans ma 'mission Michael Clifford', ma formidable et généralissime rédactrice en chef, Victoria, a pris un malin plaisir de pourrir mon dossier. Elle n'a pas hésitée a changer certains fait : tel que le fait que j'arrivais fréquemment en retard, que je m'adressais mal aux artistes et ne me plier pas à leurs conditions, que les quelques papiers que j'ai rendue sur certains rubriques de son magasine étaient bâclés, sans vie et sans spontanéité et enfin, que j'agissais souvent en fan hystérique...

Non, mais sérieusement !?

C'est arriver qu'une seule fois et qu'avec les All Time Low, quel personne sans coeur réagirait de marbre avec eux ?

C'est tout simplement impossible !

Un mois.

Ça fait déjà plus d'un mois que les MTV Video music awards est passé.

Je n'aie plus eu de nouvelles des membres des 5 seconds of summer. Que ce soit de Luke, ou encore d'Ashton, de Calum et de Michael. Enfin, excepté dans les tabloïds, où Michael est devenu la cible principale des journalistes avec son manager, Jordan. Et je crois bien que durant toute ma vie d'étudiante en journaliste, je n'aie jamais vu ou bien lu autant d'âneries dans les médias. Chaque enseigne avait leur propre version soit :

'Le vrai visage de Michael Clifford a été démasqué par la pression de son manager.' 

'Michael Clifford a besoin d'attention et donc s'en prend à son manager !'

'Le manager de Michael Clifford le maltraite.'

Et je crois bien que la meilleure a été 'Michael Clifford et son manager ont décidés de faire le buzz avant de repartir en tournée !'

Je lâche un long et indéterminable soupir.

Vous ne pouvez pas savoir le nombre de fois où j'ai voulue réagir à cela...

Sauf que le problème, c'est qu'au risque de voir mon rêve de devenir journaliste se briser, j'ai dû garder le silence.

"On dirait bien que le prof ne te porte pas dans son coeur !" Ricane mon camarade et ennemi dans ces heures perdus, Alan.

"Ha-ha-ha." Je roule des yeux.

"Tu veux savoir pourquoi ?" Il me chuchote, en me gratifiant d'un mini coup de coude.

"Pourquoi?" Râlai-je, en me tournant vers lui.

"Parce qu'il travaille pour Rock's magazine, voyons." Il répond sur un ton faussement outré. "Mais forcément, t'étais tellement occupée à profiter de la notoriété du groupe australien pour le remarquer." Alan m'accuse, avant de rabattre l'écran de son ordinateur qu'il range dans une housse.

Non, c'est ridicule !

Je ne profitais pas de la notoriété des 5 seconds of summer !

J'essayai juste de percer le secret de Michael Clifford !

Sauf que pour une raison inconnue, je ne me défends pas. Un peu comme si, j'avais l'impression de mériter tous le venin qu'il me crache au visage. Alan se lève de sa chaise et se dirige jusqu'à la sortie. C'est les lèvres légèrement entrouverte, que je le regarde bêtement partir. Il m'a fallu trente secondes pour réaliser que le cours été terminé et qu'une note se trouve à quelques millimètres de mon ordi. Dans un froncement de sourcil, je l'ouvre.


'12h sur le toit du Bananas blue's coffee, seule.'


Quoi ?

C'est quel genre de blague 'ça' encore ?

"Hé, Carlson ! Tu m'expliques ?"

Je l'interpelle dans l'incompréhension totale, dans l'espoir qu'il me donnerait plus d'information sur cette note. À mon tour, je rassemble rapidement mes affaires, avant de sortir de classe. Une fois dans les couloirs, je pivote ma tête de gauche à droite, repérant au loin sa chemise bleu nuit parmi la foule d'étudiant. Je les esquivent en zigzaguant, mais le perd finalement de vue une fois franchie le seuil du couloir des escaliers.

Et merde !

Je n'aie vraiment pas le temps pour ça.



12h15.

Je suis en retard.

Mais vraiment, vraiment, vraiment en retard.

- à l'écoute - Marianas Trench - This means war.

Sans même prendre le temps de me changer, j'accours jusqu'au café Bananas blue, juste après mon service en tant que caissière à McDonald's. Évidemment, il a fallu que ce crétin choisisse le café qui se trouve presque à l'extérieur de la ville. Ce qui, je pense, doit représenter exactement une bonne quinzaine de minutes de trajet à pied. C'est essoufflée et avec une fréquence cardiaque irrégulière, que j'arrive à destination. J'ignore les regards des gens qui sirotent leurs boissons, cachant une partie de mon visage sous ma casquette. Dans un petit raclement de gorge, je monte à l'étage jusqu'au toit. 

"T'es en retard." On m'annonce à la seconde où j'ai entrouvert la porte.

"Je sa..." Je me congédie sous le choc sur place, sans même réaliser que je viens de la laisser claquer derrière moi. "Oh mon dieu." Me soufflai-je tout bas, les paupières grandes entrouvertes.

"Bordel, Schtroumpfette!" Le jeune homme hurle, accourant jusqu'à la porte qu'il essaie d'ouvrir.

Schtroumpfette, il a dit.

Oui, c'est ça, il a bien dit Schtroumpfette.

"Maintenant, explique-moi comment on va sortir d'ici ?" Je ne bouge pas d'une semelle, laissant uniquement le son du poignet de la porte régner dans l'atmosphère. "À croire que ton QI s'est encore plus dégradé depuis la dernière fois qu'on s'est vu!" Il crache sèchement, balançant un coup de pied contre la porte métallique. "Putain!" Il râle, plongeant ses doigts dans ces cheveux bruns. "Mais comment on peut être aussi bê..."

"Michael, c'est bien toi ?" Réussis-je enfin à prononcer, trouvant ma gorge soudainement sèche.

Il se tut à mi-syllabe, comme s'il venait de réaliser à son tour nos retrouvailles. Dos à moi, ses doigts empoignent doucement ses mèches chocolat. Un silence lourd et pesant s'installe sans tarder. Réussissant à ravaler la bille coincée à ma gorge, je fixe longuement son dos. Je ne sais pas vraiment ce que j'attends de lui ou inversement, mais ce que je sais ? C'est que je suis restée assez longtemps dans cette position pour sentir mes jambes tremblaient. Portant sa paume gauche à plat contre la porte et la seconde sur le poignet, Michael souffle dans un murmure suffisamment audible pour que j'entende.

"J'ai besoin de ton aide."

Et là, j'ignore pourquoi, mais je me mets à rire.

Ce n'était pas un éclat de rire sincère, non, mais un rire jaune, amer, voir complètement nerveuse en fait.

Et Dieu seul le sait, qu'il a dû s'en mordre les doigts, d'avoir réussi à mettre sa fierté de côté pour admettre cela.

"C-c'est une blague, j'espère ?" Je jette mes mains en l'air, furieuse. "Ça fait des semaines qu'on ne se parle pas!" Je le pointe du doigt. "Tu m'as fait clairement comprendre qu'on ne se reverra plus et que si jamais, par malheur, l'envie me prend de t'exposer ton groupe et toi, tu me collerais un procès au cul!" Il se tourne pour me faire face. "Tu m'as craché des méchancetés à la figure, a supposé tous et n'importe quoi sans chercher à connaître la vérité! Et surtout ? Tu n'as jamais pris le temps d'écouter ma version des faits!" Commençai-je à énumérer en lui désignant un doigt après l'autre. "Et tu voudrais que je t'aide ?"

"Je ne vois vraiment pas pourquoi tu es aussi furieuse." Dit-il sur un ton nonchalant. "Tu ne crois pas que de nous deux ? C'est moi qui devrait l'être après le coup bas que tu m'as fait, mh ?" Il passe sa main contre sa nuque. "D'ailleurs, je ne te demande pas de m'aider. Je l'exige, en fait." Il se corrige et je pousse un nouveau rire.

"Sérieusement ?! Et tu crois que juste parce que 'Monsieur Clifford' a magiquement réussi à me retrouver, je vais me plier à ces quatre volontés ?" Je croise mes bras contre ma poitrine, penchant légèrement ma tête sur le côté. "D'ailleurs, comment tu m'as retrouvée ? C'est Carlson qui t'a aidé ? Étant donné qu'il - je suppose - t'a servi de facteur pour entrer en communication avec moi ?"

"Ça ne te regarde pas."

"Très bien." Je hausse mes épaules. "Puisque tu sembles bien t'entendre avec lui, tu n'as qu'à aller lui demander son ai..."

"Je ne pense pas que tu ne réalises l'ampleur de la situation là." Il s'avance dangereusement jusqu'à moi.

Honnêtement, j'aurais bien aimée m'enfuir, sauf que nous étions non seulement sur le toit, mais de plus ? Mes jambes sont cloués au sol. Je ravale discrètement ma salive, une fois que nous nous retrouvons l'un en face de l'autre. Même si sa taille surpasse largement la mienne, je garde tout de même la tête haute, fière. Il agrippe mon menton entre ses doigts et guide mon minois à sa guise, faisant en sorte à ce que nos orbes aux couleurs contrastes soient plongés l'un dans l'autre.

"Tu es celle qui m'a blessé." Il me pointe d'un doigt accusateur. "Tu me dois donc une faveur que tu ne peux pas refuser." Je repousse sa main, la tête baissée.

"Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?" Le son de ma voix est faible.

Ça y est,

Je culpabilise maintenant.

"Faire ce que tu sais faire de mieux : interviewer les artistes."



**

20h12.

"J'ai appris que vous étiez en pause." J'essaie de débuter aimablement une conversation.

"Mh."

Sauf que Michael m'ignore complètement.

Pour seule réponse, il se coiffe et re-coiffe face au miroir. N'ayant pas le matériel adéquate chez moi, Michael, Alan et moi avons attendue la fin des cours dans une salle de la faculté. Ayant l'habitude d'utiliser le matériel de l'école - qui sont, nous sommes d'accord, beaucoup plus efficace que ceux que j'ai actuellement - j'avais fais les doubles des clés de la salle de cinéma juste au cas où. Et au vu des circonstances, j'ai bien fais. Je jette un regard sur la vitre, observant les étudiants rejoindre leurs bâtiments universitaires peu à peu. Alan étant parti faire le guet, nous l'attendons patiemment.

"Alors comme ça tu travailles à McDo maintenant ?" Il me questionne sur un ton presque moqueur.

"Et alors?" Je me tourne pour lui faire face, croisant mes bras contre ma poitrine.

"Rien." Il hausse ses épaules. "T'aurais pu m'apporter un big mac."

"Je ne suis plus ton assistante." Il claque ses doigts, pointant son index vers ma direction.

"Mais admet tout de même que m'obéir est mille fois mieux que ce travail, mh?" Je roule des yeux.

"T'obéir et ce travail, c'est exactement la même chose!" Il m'interroge du regard, un sourcil levé.

"Mon patron est aussi un tyran." Lui fis-je comprendre, il se tut.

"Soit, l'uniforme te va bien en tout cas." Il change soudainement de sujet. "J'ai même parfois l'impression que quoi que tu portes tout te va bien." 

C'était quoi ça ?

Une - sorte - de compliment ?

Et venant de Michael Clifford en plus ?

Nan, impossible !

"Qu-quo..."

"La voie est libre, les gars !"

Nous rapportent Alan qui vient de vérifier, que les locaux du bâtiment est bien complètement vide. Trouvant étrange qu'Alan ne s'est pas précipité pour balancer dans son blog, que Michael Clifford se trouve actuellement dans la faculté, je l'ai questionné cet après-midi. Et bien entendu, sans réellement me détailler 'la chose' il m'a fait indirectement comprendre, que Michael lui a promis une récompense en échange de son aide. Et va savoir pourquoi, je n'aie même pas eu l'envie de chercher à en savoir plus. À croire que l'expérience de la 'mission Clifford', m'a apprise à m'imposer des limites sans m'en rendre compte.

Nous traversons tous les trois silencieusement le couloir sombre, nous dirigeant ainsi jusqu'à la salle cinéma. Le silence est lourd et pesant. Chose qui ne me choque pas le moindre du monde, puisque nous nous portions pas spécialement dans nos coeurs. Pourquoi parler pour ne rien dire dans ce cas ? De temps à autre, mes prunelles divaguent sur le minois de Michael, qu'est complètement relaxé et impassible. En même temps, des interviews ? Il en a l'habitude. Alors que moi ? Ça sera une première. Enfin, une première qui ne sera pas diffusé via une radio, mais dans lequel où je serais carrément diffusé à l'écran.

Oh seigneur !

Ça y est,

Je commence à stresser.

Je stresse tellement, que je n'aie même pas osée lui demander pourquoi il a pratiquement crié 'Schtroumpfette' en pleine cérémonie des awards.

Non,

Lui poser cette question me mettrais vraiment mal à l'aise.

"Une idée du fond que tu veux?" Questionne Alan à Michael.

"Je m'en fiche, faite quelque chose de sobre." Il acquiesce.

"Tu as une idée de l'endroit où tu souhaites diffuser la vidéo ?"

"Sur le compte youtube officiel du groupe."

"Les autres gars sont-ils au courant que tu souhaites dévoiler la vérité au monde entier ?" Je m'empresse de l'interroger. "Que tu es ici ? D'ailleurs, pourquoi ils ne t'ont pas accompagné ? Et Jordan ? Il est au cour..."

"L'expérience que t'a vécue avec moi ne t'a pas suffit pour te faire comprendre, qu'il faut que tu te mêle de tes affaires et pas celle des autres ?" Il me coupe froidement dans mon élan.

Oh.

Il a raison,

Je deviens un peu trop curieuse.

Je me mords la joue et laisse passer une nouvelle fois sa mauvaise attitude. Je suis consciente de ma trahison et accepte fièrement ces piques. Si en étant comme ça, le permet d'aller mieux, alors qu'il le soit ainsi. Je déverrouille la salle de cinéma et entre à l'intérieur la première. J'actionne l'interrupteur et jette un oeil autour de moi : la salle est un véritable foutoir. La classe précédente - où l'envie de partir a été plus forte que le rangement - a laissé leurs brouillons s'empiler sur les tables et au sol. Pendant qu'Alan ramasse et nettoie la salle, Michael et moi déplaçons les tables des cinq premières rangées pour dégager de la place.

"Sawyer, refais-toi une beauté! Je peux voir à cette distance ton visage graisseux dégouliner de sueur." M'informe Alan et je lève les yeux au ciel.

"Tu sais, il y a plusieurs manières de dire subtilement..." J'insiste sur le dernier mot, en prenant soin d'accentuer sur chaque syllabe. "À une fille qu'elle brille." Je me dirige jusqu'à mon sac, que j'ai pris soin de poser sur une table.

Je sors de ce dernier une poudre libre et tapote avec la houpette, la totalité de mon visage pour être sûre que je ne brille plus. J'en profite pour me re-coiffer et me teinter de nouveau mes lèvres avec un rouge à lèvre bordeaux. Lorsque je reviens auprès des garçons, je remarque qu'ils ont choisi de se servir du mur blanc de la salle comme fond. Alors qu'Alan est en train d'installer deux tabourets à proximité l'un de l'autre, avant de poser plusieurs mètres plus loin au centre la caméra et deux micros, Michael, est assis sur le bureau du professeur, s'amusant à faire jongler d'une main à l'autre une balle.

"Tout est prêt, installez-vous." Michael et moi, allons nous asseoir l'un en face de l'autre sur un tabouret.

"Quatre..." Alan commence le décompte et je pris soudainement une profonde inspiration. "Trois..." J'expire doucement. "Deux..." Je rejette mes cheveux bruns derrière mes épaules. "Un..." Je me tourne vers la caméra. "Ça tourne!" Un sourire anime mes lèvres au moment, où la caméra est rivée sur moi.

"Bonsoir à tous ! Mon nom est Delilah S., et ce soir ? Je suis en compagnie d'un invité très spécial..." La caméra se tourne vers Michael. "Michael Clifford, membre des 5 seconds of summer, qui fait énormément le buzz ces derniers temps, suite à la petite 'engueulade' qu'il a eu avec son manager, Jordan, lors des MTV video music awards." Michael salue d'un mouvement de la main la caméra. "Aujourd'hui..." L'objectif revient face à moi. "Il souhaite mettre un terme une bonne fois pour toute les rumeurs en dévoilant sa propre vérité. Sachez qu'aucun montage ne sera effectuer, puisque nous sommes actuellement en direct. Restez connectés, nous sommes de retour dans une dizaine de petites minutes." Je lance un clin d'oeil amical et Alan coupe la caméra.

Ma pression relâche.

J'expire bruyamment, portant ma main à ma poitrine.

"Il faut vraiment que tu apprennes à gérer ton stresse." Michael se moque et je l'ignore.

"La ferme." Je marmonne.

"C'est fou ce que le pouvoir des réseaux sociaux est incroyable !" S'exclame Alan, le regard captivé par l'écran de son ordinateur. "Delilah S. et Michael Clifford sont déjà en tweet tendance." Je descends du tabouret et accours jusqu'à l'ordi.

@Good_moonlight : Delilah S. c'était pas l'ex-assistante de Michael ?

@i_loveClifford : WoW trop les feels!!!! Je ne savais pas que l'ex-assistante de Michael a changée de voie (1/2)

@i_loveClifford : Elle passe d'esclave au sommet, elle gère !!! (2/2)

@callmeLuke : gros foutage de gueule !!!!! si une assistante de merde arrive à interviewer les stars en si peu de temps

@callmeLuke : alors autant que je fasse balayeuse comme ça dans quelques semaines je serais patronne !

"Bon, on reprend?" S'impatiente Michael, m'interrompant dans ma lecture.

"O-oui..." Je reviens m'asseoir sur le tabouret. "On reprend." J'essaye du mieux que je peux d'adapter une expression impassible.

"C'est parti!" Alan re-place l'objectif sur moi, me lance le signal et je souris.

"Nous sommes de retour en live, avec Michael Clifford, ici, présent et..." Je me force à émettre une expression ébahie. "Wow ! Le nombre de vue à considérable doublé, voir triplé!" Je ris légèrement. "Merci à tous et à toutes d'être connectés aussi tard en tout cas. Revenons à Michael." La caméra est dirigée vers Michael. "Bonsoir, Michael, comment vas-tu ?"

"Très bien, merci."

Il répond poliment.

J'entends le son de la caméra dé-zoomer pour avoir un grand plan sur nous deux. 

"Alors, d'après ce que j'ai pu entendre, tu as complètement disparu de la circulation depuis que la dispute de Jordan et toi a été diffusé en live, sur le grand écran de l'une des plus grandes cérémonie d'Amérique ?" Je résume rapidement la situation, il acquiesce.

"En effet, oui."

"Et si j'ai bien compris ? Les 5 seconds of summer sont en pause depuis ?" Il acquiesce de nouveau. "Dis-moi, est-ce que la dispute de Jordan et toi a à voir avec cette pause précipitée ?" Ses lèvres s'entrouvrent doucement. "Ah!" Son regard se pose sur moi, interrogateur. "Fais attention! Nous sommes actuellement en live, donc ne réfléchis pas trop longtemps ou tes fans et moi-même seront que tu mens!" Il rit, fronçant le bout de son nez.

"Notre dispute fait, en effet, partie de cette pause précipitée." Il fait valser sa main en l'air. "Mais il y a tellement de choses qui entrent en compte à vrai dire."

L'expression de son visage a changé...

Et je crois bien, que ça doit être la première fois de ma vie que je le vois sincèrement aussi sérieux.

"Si j'ai accepté de mettre un terme aux rumeurs, c'est parce que j'aime mes fans et que je leur dois la vérité." Il prend une profonde inspiration. "Modest management n'est pas ce que vous pensez. Ce n'est pas un excellent label qui chouchoute leur artiste et les encourage à donner le meilleur d'eux-même, non. Ils sont très sélectifs. Ils font même tous pour monter les artistes l'un contre l'autre, en échange d'amélioration de leur contrat et j'en passe. Chaque artiste est classé par le nombre de profit que son album fait, si c'est un 'ancien' artiste, ou par le nombre de profit que son single fait, si c'est un 'nouveau', mais..." Il pince sa lèvre. "Je ne vais pas m'attarder là-dessus, ce qui vous intéresse, c'est mon histoire."

"Et quel est ton histoire?" Il joue nerveusement avec ses doigts, expirant doucement.

"Ce n'est un secret pour personne que Modest management nous a découvert grâce au One Direction, qui eux nous ont découvert, grâce à l'un de nos nombreux covers publiés sur youtube." Je hoche la tête. "Je ne crache pas sur le fait que le groupe et moi-même étions plus que ravi d'avoir été repéré par une aussi grosse boite, non, au contraire. Je les remercie. Aujourd'hui, nous mangeons tous à notre faim. Certains d'entre nous ont pu aider nos parents à effacer leur dette, mais surtout ? On a été sélectionné parmi d'autres artistes pour faire leur première partie, vous vous rendez compte !? Enfin, je ne pense pas, mais en tout cas, ça été un tremplin pour nous, qui venons à peine de débarquer dans l'industrie de la musique. Et honnêtement, c'était..." Il marque une pause. "Wow."

"Ce management vous a énormément aidé jusque-là, alors ? Pourquoi aujourd'hui 'cracher' sur eux ?" Il me regarde quelques laps de secondes avant de répondre.

"Au fur et à mesure, nos agents marketings, on constatait que les 'chouchous' du public sont Ashton, Calum et Luke. C'était eux seuls qui faisaient le plus réagir les fans via les réseaux sociaux. Pour ma part ? Il ne m'aimait pas vraiment à cause de ma personnalité 'renfermée', mais également à cause de mon look atypique. Je ne leur en veux pas, hein, chacun à le droit de penser comme il le souhaite. Mon look n'a jamais été un complexe pour moi, bien au contraire, il est une force." Il justifie sur un ton posé. "Ils ont donc décidés d'exploiter au maximum l'image des gars et leur voix et ont chargés à notre manageur, Jordan, de me faire 'taire' sous n'importe quel moyen et quel prix." Il tapote vivement ses doigts contre ses genoux, une réaction qui je sais est nerveuse.

Michael est nerveux ?

Pourquoi ?

"Malgré que je ne correspondais pas à leur critère d'un artiste 'vedette', ils..."

"Est-ce possible que tu cites quelques noms ou..."

"Je risque déjà assez ma peau et celui de mon groupe en racontant ça, donc je pense que tous le monde peut se passer de leur nom, tu ne crois pas ?" Nous échangeons brièvement un regard et j'acquiesce.

"En effet, oui."

"Donc, je disais que : malgré que je ne correspondais pas à leur critère d'un artiste 'vedette', ils ont aimés ma voix. Ils savent que dans le futur, ma voix leur servira à quelque chose. Au début, ils souhaitaient la 'prêter' à une personne charismatique, incapable de chanter en réalité. Sauf que ça ? Ça les importe peu, tant qu'il était séduisant et que ma voix lui 'allait bien' ils s'en fiche. Forcément, j'ai refusé, ils ont eu donc recours à une autre solution : je ne chante pas durant x temps, en échange d'une certaine somme, j'ai encore refusé. Ils sont revenus à la charge : je ne chante pas, je gagne le double de la somme qu'ils m'ont proposés, en plus d'une faveur : je peux leur demander absolument n'importe quoi, j'ai encore refusé."

"Et qu'est-ce qui t'a convaincu finalement?"

"Le fait qu'ils touchent aux autres membres du groupe." Admit-il. "Ils m'ont indirectement menacé de tout arrêter. Et sachant que nous étions à peine nocif dans ce monde et que nous avons pas eu le temps de nous affirmer en tant que groupe pop/rock, auquel s'ajoute à nos problèmes personnels, que je ne dévoilerai pas pour préserver l'intimité de chacun d'entre nous, bien sûr, j'ai fini par accepter."

"Tu as accepté de ne pas chanter pour les membres de ton groupe?" Il hoche la tête. "Et comment ils ont réagis?" Il rit nerveusement.

"Ils ont tous acceptés sans le moindre protestation! Donc, de mon côté, je n'ai eu aucun remord d'accepter les précédents avantages qu'ils m'ont dictés : soit une énorme somme d'argent qui m'a été finalement versé le triple et leur faveur, où j'ai demandé qu'ils m'engagent une assistante personnelle, où je pourrais faire d'elle absolument tous ce que je voulais et ensuite virer à ma guise." Il regarde droit vers la caméra. "J'aimerais m'excuser, d'ailleurs, envers toutes mes assistantes : sachez que ce n'était pas contre vous. J'ai fais ça pour emmerder et me venger de mes supérieurs. Sans rancune, hein?" Je suis impressionnée par la manière dont-il a balancé son 'sans rancune'.

Mais quel culot !

C'est comme s'il se rendait dans une boulangerie, acheter le mauvais pain mais en mange tout de même la moitié, puis se rend dans cette même boulangerie pour demander le remboursement ou l'échanger.

Sauf que, nous sommes bien d'accord, hein ?

Il n'a pas acheté de pain là.

"E-et... Qu'est-ce qui t'a fait garder aussi longtemps le silence ?" Son attention se reporte sur moi.

"Un contrat papier, signer de ma main, évidemment!" Il rétorque, camouflant son dégoût par une pointe d'humour.

"Les garçons et moi avons signés un contrat de confidentialité."

"Et qu'est-ce qui t'a poussé à briser les termes de ce contrat?" Il lève les yeux au plafond, l'air pensif.

"Une jeune étudiante en journaliste avec les rêves pleins les yeux, qui a eu le courage de postuler pour le rôle de mon assistante et qu'a fait de ma vie un enfer, tout en me divertissant à la fois. Ajoutant à ça, à d'autres péripéties de ma vie professionnelle, qui s'est déroulé bien avant son arrivée. Plutôt étrange, non?"

"Plutôt, oui." Je souris, hochant la tête.

"Merci pour tous, Schtroumpfette."

Michael poursuit sincèrement, ses orbes figés dans les miens. J'ai l'impression qu'au long de l'interview sa froideur et son caractère, habituellement 'ciglé' s'est évaporé en un claquement de doigt.

Un peu comme s'il n'a jamais existé.

Un peu, comme si...

Comme s'il a fini par me pardonner.

Sans ciller, je garde les miennes plongés également droit dans les siens. Mon coeur palpite lorsqu'il prononce mon surnom, suivi par un court frisson qui traverse mon échine, émue par ces mots. Un nouveau sourire fend le coin de mes lèvres, qui s'entrouvrent doucement, prêtent à le remercier. Sauf que Michael a été plus rapide que moi.

"Je profite d'être en live avec vous toutes et vous tous pour vous annoncer que, désormais ? Je ne ferais plus partie du groupe des 5 seconds of summer. S'il y a bien une personne que vous devez poursuivre, pour avoir brisé le secret professionnel c'est moi et pas les autres. Je vous remercie pour tous, en particulier vous, mes frères, Calum, Luke et Ashton de m'avoir autant soutenu durant mon combat contre cette entreprise maléfique. Il est temps pour moi de me retirer du showbiz, qui n'a fait qu'empoisonner ma vie et m'a corrompu au point de modifier ma véritable personnalité. Ne vous attendez pas à des excuses, je ne le ferais pas. En fait, je m'en branle complètement. Adieu et à jamais." Il marque une courte pause. "Et Schtroumpfette?"

Bien trop choquée,

Mon corps ne réagit même pas

"Je te pardonne."

__________

J'espère que le chapitre vous a plu !

En tout cas, vos impressions sont la bienvenue ;)

Va savoir pourquoi, je sais pas ce que mon cerveau a mais je ne pouvais imaginer les retrouvailles de Delilah/Michael que comme ça...

C'est normal que les garçons ne sont pas présents sur ce chapitre puisque le groupe est en pause et puis souvenez-vous ! Ashton a clairement fait comprendre à Michael que c'est SON histoire, pas le leur, donc par logique j'ai trouvé ça normal de mettre en avant principalement Mike.

Je vous fais des supers bisous,

Passez un bon week-end !

Alexia. ♥

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