Une semaine plus tôt...

"Michael Clifford cherche une nouvelle assistante." Commence la rédactrice en chef de Rock's magazine, Victoria.

"QUOI ? Encore ?!" S'exclamèrent surpris les journalistes situaient à mes côtés.

Étant uniquement que stagiaire dans cette boîte, j'essayai au mieux que je pouvais de trier tous ces flux d'informations qui arrivaient de tous les côtés. Mon bloc note en main, je notai tous qui me paraissais évident pour moi être de bonnes annonces telles que...

Qui était en charge d'un tel ou tel rubrique, quelle est la star en vogue de la semaine...

"On raconte qu'il est horrible avec ces assistantes...." Souffla Katia à mes côtés à un de ces collègues.

"J'ai une amie qui a travaillé pour lui il y a quatre mois, elle est partie en tournée avec durant deux mois et quand elle est revenue, elle a démissionné et arrivée en larme chez moi." Lui souffla Tristan, alors que Katia acquiesçait les yeux grands entrouverts ébahis. "Quand je lui ai demandé ce qu'il a bien pu lui faire, elle a juste voulue rien me dir..."

"Hum, hum." Tristan se tut et reporta son attention sur la rédactrice en chef.

Il a gratifia d'un petit sourire désolé, passant nerveusement ces doigts contre sa nuque.

Et il avait de quoi être nerveux.

Victoria détestait plus que tout qu'on l'interrompt durant son monologue sur une star en particulier. La semaine dernière, lorsqu'un de ces employés l'avait accidentellement interrompu sur son - très - long discours sur le batiste de Good Charlotte, elle avait envoyé toutes les articles qu'il lui a proposés sur les roses, prétextant qu'ils n'étaient pas à la hauteur du magasine.

Et aujourd'hui ? Elle semble faire une fixette sur Michael Clifford, membre du nouveau groupe phénomène les 5 seconds of summer.

"Comme je le disais, j'ai besoin d'une journaliste sans attache et mobile pour s'infiltrer dans ce groupe pour me récolter les informations qu'il faut sur ce Michael Clifford." Expliqua-t-elle en nous regardant à tour de rôle. "Près d'une trentaine d'assistantes ont démissionné au cours de ces deux dernières années et je suis bien intéressée de savoir dans les moindres détails ce qu'il leur fait subir. Et surtout pourquoi." Elle se frotta doucement le bout de son menton, l'air réfléchi. "Des volontaires pour ce projet ?"

Silence.

J'observai tous mes "collègues" de travail déglutir difficilement face à sa question. Ils décidèrent tous de baisser à tour de rôle la tête, l'un d'entre eux avait même osé aller plus loin en simulant un mal de gorge en toussotant exagérément.

Michael Clifford ne pouvait pas être aussi horrible que ça, si ?

"Personne ?" S'étonna Victoria en poussant amèrement un petit rire. "Sérieusement, personne ne veut ce documenter pour moi pour cet article ?"

C'était là ma seule chance.

Ma seule et unique chance de pouvoir mettre un pied dans le monde du journalisme.

Victoria Renolds peut m'ouvrir les portes de n'importe quel magasine ou journal que je souhaite en un seul claquement de doigt. Je pris une grande et profonde inspiration, portant mes mains au bord de la grande table et me levai lentement de mon siège, gagnant de la part de tous mes collègues des gros yeux emplis de choc.

"Je veux bien postuler, moi." Dis-je courageusement, la tête haute. "J-Je.. Je sais que je ne suis qu'en deuxième année de journalisme, mais je pense qu'être directement sur le terrain m'aiderait énormément à..."

"Vous êtes engagée, miss...." Me coupa Victoria.

"Sawyer." Dis-je spontannément, elle m'offra un grand sourire.

"J'appellerais votre école pour les prévenir de.." Elle marqua une pause, cherchant ces mots, remuant ces mains dans les airs. "De votre absence."

Je hochai doucement la tête en gratifiant timidement d'un sourire mes collègues de travail qui n'ont pas arrêté de me défigurer avec de grands yeux. Et c'est en m'asseyant de nouveau dans mon siège, que la réalité me frappa...

J'étais complètement nulle pour les entretiens de travail.

Aujourd'hui.

"Il n'y a vu que du feu." Affirmai-je à Victoria, qui avait croisé ces bras contre sa poitrine.

"Alors ? Comment est-il ?" Me demanda-t-elle, curieusement en se penchant sur son bureau. "Quelles sont vos premières impressions sur lui ?"

Bonne question.

Et je ne vous cache pas que la première image qui me vient, lorsque mes pensées dévient sur cet ho... Energumène est celle où ces lèvres m'a prise au dépourvue en se plaquant brusquement contre les miennes.

Je grimace aussitôt à ce souvenir que j'aurais tant souhaitée être un cauchemar, répondant à ma patronne.

"Arrogant, vaniteux, coloré et non-professionnel." Les mots tombèrent de mes lèvres sans vraiment me rendre compte des représailles qu'ils pourraient avoir.

"Non-professionnel ?" Et les voici, les représailles. "Que voulez-vous dire par là ?" Et j'étais sûre et certaine que mes pommettes ont dû furieusement rougir à cet instant.

"Et bien, il..." Elle leva sa main pour m'arrêter, pouffant.

"Non, ne me dîtes rien." Elle se leva de son siège et fit quelques pas. "Gardez-moi la surprise, je suis sûre que ça en vaudra la peine que j'attende un peu."

Je refermai doucement mes lèvres encore entrouvertes en hochant la tête.

Ça pour de la surprise, elle va en avoir !

"Je me demandais..." Elle leva un sourcil, plongeant son regard dans les miennes. "Après cette 'expérience' est-ce que j'aurais la possibilité d'écrire moi-même cet article et l'honneur d'avoir mon nom inscrit en bas de la page ?" La questionnai-je bêtement et Victoria éclata de rire.

"Bien sûr, chérie!" S'exclama-t-elle en agitant sa main en l'air. "Tu l'auras bien méritée car après tout ?" Elle se tortille malicieusement les sourcils. "Tu as été la seule courageuse a vouloir affronter LE Michael Clifford." Elle m'offre un sourire colgate. "Quand débutes-tu ?"

"Cet après-midi." Répondis-je simplement.

"Essaie de me faire un rapport chaque semaine par mail, par contre si tu ne peux pas ou que les garçons deviennent trop suspicieux, ne fais rien. Compris, Delilah ?" J'agitai tel un robot ma tête et saisis les feuilles qu'elle me tend.

Je jetai un rapide coup d'oeil sur celle-ci avec curiosité : c'était ma permission d'absence longue durée pour la fac. Un document obligatoire pour les personnes boursières tel que moi.

Après avoir vérifié que Victoria a signé tous les papiers là où il faut, je les glissai dans une grande enveloppe que je confierai au coursier de la boîte pour qu'il me la poste. Connaissant ma nouvelle "situation" ça ne dérangerai pas du tout Matt de le faire pour moi.


Deux heures plus tard...

D'après tous les papiers que j'avais reçus lors de mon admission dans ce nouveau travail, les 5 seconds of summer logeait au Pennsylvania hotel, qui était un hôtel plutôt discret, mais au décor chaleureux et qu'auxquelles aucune fan ou groupie ne pourraient un jour imaginer que leur idole prendraient refuges ici.

Je passai les portes tournantes sans réellement prendre le temps d'admirer mes alentours.

Les instructions de monsieur Clifford ont été clair, je devais me présenter à sa porte à quinze heures précise.

Pas une de plus, ni une de moins.

J'entrai dans l'ascenseur et pressai sur le bouton sept, où était située la plus grande suite de l'hôtel. J'ai entendu dire qu'il devait au moins avoir sept chambres à l'intérieur, ce qui était tout simplement énorme !

Dans mon propre appartement, je n'avais même pas trois chambres...

J'inspirai un grand bol d'air frais, puis expirai doucement, levant mon poing droit en l'air, prête à toquet, mais la porte s'ouvrit instantanément sur une tarte - qui m'a semblait être à la pomme - qui s'écrasa brutalement sur mon visage. Prise par surprise, je lâchai mon sac à main au sol, perdis mon équilibre et tombai sur mon postérieur.

Et je fus la seule chose qui me traversa l'esprit à cet instant...

J'ai hurlé.

____________________

Haha oui comme vous pouvez le constater ça commence fort :p Je vous laisse bien entendu deviner qui a bien pu lui lancer une tarte à la figure ! J'admets que la mise à jour a été beaucoup plus rapide que d'habitude, il faut dire que... J'ai été inspirée dirons-nous :D

Laissez-moi comme d'habitude vos impressions & n'oubliez pas de voter ;)

Je vous fais des poutoux ♥

Ps : Vive les 7 années (oui, déjà :O) de Hemmo1996 mon dieu notre petit blondinet a tellement fait du chemin.... ♥