« Non Michael ! » tu cries. « Plus d'excuses ! »

Tu te tournes vers la porte quand il t'arrête en te saisissant le bras.

« Tu ne peux pas partir. » plaide-il.

« Je peux faire ce que je veux, » pointes-tu, essayant de desserrer son emprise sur ton bras.

« Dis que tu restera. »

« Michael, tu me fais mal ! » tu cries. Tu te tortilles, arrachant ton bras de sa main. Tu te tourne une fois de plus vers la porte, mais il la claque et la referme.

« Michael, tu ne peux pas me faire rester ici » dis-tu, en essayant de garder la panique hors de ta voix.

« Si je peux ! » crie-il.

« C'est exactement là où je veux en venir, Michael ! » tu hurles en retour. « Tu penses que je vais suivre tout tes ordres ! Je ne suis pas une esclave ! Tu ne m'a jamais traitée justement ! »

Michael te gifle la joue et tu clignes des yeux, surprise. Puis, il recule soudainement, comme s'il venait de se rendre compte de ce qu'il a fait. Il secoue la tête, te regardant avec incrédulité.

Avant qu'il n'ait une chance de parler, tu te rue vers la porte et sors, sprintant jusqu'à ce que l'obscurité t'entoure complètement.

« Y/N ! » hurle Michael, courant jusqu'à la porte.

Il descend dans l'allée, mais s'arrête à la route, ne sachant pas de quel coté tu était partie.

« Y/N ! » il crie dans l'air de la nuit, mais aucune réponse. Il t'appelle encore et encore, montant et descendant la rue à ta recherche.

Enfin, acceptant que tu ne reviendrait pas, il se traîne de retour à la maison.

Il tombe sur le lit encore fait dans ses vêtements et pleurs jusqu'à s'endormir, l'autre côté du lit plus froid que jamais.