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Chapitre 5 : Sous une pluie de balle

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol, balle)

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Mia Regina



















Cholera jasna. (Putain de merde.) Gueula un Lev tout énervé dans le salon.

MAIS ARRÊTE DE BOUGER, CHOLERNY DRAN. (Putain de salaud.), répondit Ivan brutalement.

C'EST TOI QUI AS UNE PUTAIN DE BALLE LOGÉE DANS TON ÉPAULE, DUPEK ! Hurla Lev.

Une quoi dans son épaule !?

AlE ! DUPEK, hurla Lev.

NE BOUGE PAS, TROU DU CUL, gueula Arès.

Je dois faire quoi ?

Je dois sortir de ma chambre ?

Je dois faire la morte ?

Comme les deux opossums dans L'Âge de glace.

Je panique, ne pas savoir ce qui se passe dans mon salon de mes propres yeux, alors j'ouvre tout doucement la porte de ma chambre, sans faire aucun mouvement brusque, peu importe ce qui se trouvera dans mon salon.

Ce ne sont pas des animaux sauvages, ils ne vont pas me sauter à la gorge. Du moins, je ne crois pas. Une fois la porte ouverte, c'est une vision d'horreur qui s'offre à moi. Lev, une épaule en sang, affalé sur mon canapé, hurlant et grimaçant de douleur.

Arès et Ivan, tous deux avec le visage en sang et les mains défoncées, s'efforcent tant bien que mal de le tenir en place sur le canapé, tandis qu'un homme essaie de le soigner calmement.

Cet individu ressemble à un médecin. Je ne suis pas sûre que le sang sur le visage d'Arès et d'Ivan est le leur. Ils n'ont pas l'air de souffrir ni de ressentir une quelconque douleur. Cette scène horrifique se déroule devant mes yeux, et je reste tétanisée, cachée derrière ma porte comme une idiote.

Je dois appeler les flics ou simplement faire comme si je n'avais rien vu ?

Je me contente de fermer la porte, ce qui provoque un bruit.

Le déni. C'est la première phase.

C'était quoi ce bruit ? Dit Arès.

J'en sais rien, Sissy n'est pas censée être à la maison de base, répondit Ivan, peu sûr de lui.

Tiens-le. Et toi, donne-lui un putain de calmant pour que cet abruti de merde arrête de brailler dans mes oreilles, lâcha Arès. Je vais aller voir d'où vient ce bruit. Démerde-toi avec ce connard, finit-il.

Oh, merde, il va venir, il va fouiller la maison ! Pourquoi est-ce que je panique ? Je suis chez moi, j'ai le droit d'être dans ma chambre.

Un bruit sourd, comme une porte qui claque contre un mur, me sort de mes pensées. Il est tout proche et il est en train de ravager ma maison.

Quelque chose éclate ma fenêtre en mille morceaux. Avant même de comprendre, une douleur fulgurante traverse mon bras.

Mon pull est déchiré et le sang commence à couler de la plaie. On m'a tiré dessus dans ma propre chambre. Je hurle de douleur, ma main se plaquant instinctivement sur la blessure.

La porte derrière moi s'ouvre brutalement. On me plaque au sol et une rafale de balles siffle au-dessus de nos têtes. La chute m'arrache un cri de douleur.

Ne bouge surtout pas, dit Arès calmement.

Les larmes ruissellent sur mes joues tandis que des tremblements secouent tout mon corps. Mon bras me fait souffrir et la peur me submerge.

Je suis terrifiée, car on nous mitraille, et les murs de ma chambre ressemblent à une passoire.

Bon sang, mais que se passe-t-il ici ?

Pourquoi m'a-t-on tiré dessus ?

Merde. Ces fils de pute, cracha Arès.

Il appuie sur mon bras, me faisant grimacer de douleur.

Qu'est-ce que... chuchota-t-il en regardant sa main.

Je le regarde examiner sa main. Il me jette un coup d'œil avant de fixer ma plaie. Il murmure des mots indistincts dans sa barbe, puis appuie sa main sur la mienne.

ON SE FAIT ATTAQUER, gueula Lev du salon.

NON, JURE FILS DE PUTE. LA GAMINE EST LÀ, cria Arès.

QUOI ? Hurla Ivan. SISSY EST LÀ ?
Continua-t-il à hurler.

Ma langue est pâteuse, la chaleur m'accable et je tremble tellement que chaque respiration est difficile, la douleur dans mon bras est atroce. Ma respiration est saccadée. Impossible de dire à mon ami que ça va, parce que ce n'est pas le cas. J'ai peur. Je veux que tout s'arrête.

Ça va ? Chuchota Arès dans mon oreille.

Non, ça ne va pas du tout.

Mes larmes coulent à flots, suffisantes pour remplir une rivière. Mon bras saigne abondamment, brûlant comme si je l'avais appuyé contre une plaque de cuisson allumée.

Je respire fort, je pleure, je renifle, je pense que c'est assez significatif de mon état, non ?

Ok. On va ramper jusque dans le salon. Tu peux bouger le bras ? demanda-t-il. Je vais t'aider à te déplacer, gamine, dit-il en me prenant le bras encore valide. Reste baissée, ne te relève surtout pas, regarde droit devant, ne regarde rien d'autre que les gars ! finit-il sérieusement.

Quel amour. Je n'avais pas remarqué, mais il tient une arme. Une arme à feu dans sa main gauche. UNE PUTAIN D'ARME À FEU ! Il m'aide à bouger. Les coups de feu se sont estompés, mais par sécurité, on reste près du sol, je suppose pour ne pas nous faire exploser le crâne. Ça ne serait pas mal, j'aimerais la garder intacte.

Mais pourquoi a-t-il une arme à feu ? C'est ma putain de question.

Pourquoi..? Demandais-je fébrilement en regardant son arme.

En plus d'être une gamine, elle est naïve. Tu n'as pas besoin de savoir, pauvre conne, répondit-il sèchement en me faisant avancer devant lui. Rejoins les garçons derrière le canapé, ajouta-t-il.

Sans broncher, je fis ce qu'il dit. Je rejoins les garçons, Ivan et Lev, qui m'examinèrent de tous les côtés pour voir si je n'avais pas d'autres blessures.

Quand Arès m'a plaquée au sol, ma tête a heurté de petits bouts de verre jonchant le sol. Je saigne de l'arcade et j'ai le bras ouvert. Arès prit le temps d'observer chaque fenêtre pour voir s'il y avait encore des tireurs dehors, avec son arme tenue droit devant lui.

L'appartement est sens dessus dessous. Ma chambre est complètement détruite, ainsi que le reste de l'appart, faut-il croire. Le canapé est retourné et troué.

C'est le canapé qui les a protégés. Nous étions visés, ou plutôt les hommes qui se trouvaient dans mon salon étaient visés.

Il est mort, dit Arès. Non, la gamine est blessée et notre médecin est mort, continua Arès au téléphone en haussant légèrement le ton.

L'autre homme qui était là est mort. Je tentai de regarder par-dessus le canapé par curiosité morbide. Je voulais voir de mes propres yeux, je n'y croyais pas. Je ne devrais pas regarder.

C'est malsain de devoir constater de mes propres yeux qu'un individu est mort dans mon salon. Je n'eus pas le temps de voir qu'Arès se posta devant moi.

J'ai dû lever les yeux pour savoir ce qu'il voulait. Son arme longe encore le long de son bras. Il me regardait, le regard noir, je pouvais ressentir sa nervosité.

On bouge, Ivan, prends-la et cache-lui les yeux, finit-il par dire.

Et moi, qui m'aide ? Demanda Lev.

Toi, tu te démerdes. La balle, tu l'as cherchée et méritée. Elle, c'est un dommage collatéral, hurla Arès.

Aïe. Il n'a pas tort après tout, je n'étais pas censée être là. Je devrais être à l'université. Je n'ai rien à faire ici. Ivan écouta les ordres donnés par Arès, il m'aida à me relever en se mettant bien devant moi, m'empêchant ainsi de voir la scène d'horreur qui s'est produite dans mon salon et de voir le corps de leur ami malgré leur indifférence totale.

Je tremble encore, je suis tétanisée, incapable de bouger. Mon bras me lance, ma vue se brouille, je me sens partir en arrière et tout devient noir. Tout ce dont je me rappelle, ce sont les mains d'Ivan me rattrapant lors de ma chute, m'évitant de heurter le sol.

Cinaphée, merde, cria Ivan, paniqué.

Ensuite, trou noir.

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Une lumière blanche m'éblouit. Je suis dans une chambre blanche, mais ce n'est pas un hôpital. Il y a le matériel comme dans les hôpitaux avec ce bip incessant qui indique que je suis encore en vie.

J'ai un mal de gorge qui m'empêche d'émettre un seul son, seulement des grognements. Cette lumière blanche m'éclate les rétines. J'arrive tout juste à distinguer une personne présente dans la chambre.

Ne bouge pas, gamine, tu vas t'arracher les fils, dit Arès d'un ton calme.

J'arrive à percevoir son visage en plissant légèrement les yeux. Je grimace de douleur, des bribes de souvenirs reviennent de la veille. Je me suis fait tirer dessus et il m'a protégée. Sans Arès, je serais probablement la nouvelle passoire de la ville. Je me débats avec les fils branchés à mes bras, il me faut de l'eau, j'ai la gorge tellement sèche.

Eh eh, putain, quelle conne, lâcha Arès à mon égard.

Il plaça ses mains sur mes deux épaules pour me forcer à me recoucher, ce qui me tira une grimace. A-t-il oublié que j'ai une blessure par balle au bras droit ?

Tu n'as pas intérêt à bouger. Ivan m'a dit de te surveiller pendant son absence. Alors, s'il te plaît, rends-moi la tâche facile et rendors-toi, continua-t-il.

Je l'observe parler sans l'écouter réellement. Non, parce que là, ma gorge, c'est le Sahara en lui-même. Même le désert est moins sec que ma gorge actuellement.

Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme si j'étais une bête de foire ? Demanda-t-il.

Je lui montre ma gorge d'un geste de la main, en espérant désespérément qu'il me donne de l'eau dans un acte de gentillesse.

Tu crois que je n'ai que ça à foutre de te donner de l'eau ? Dit-il.

Je hoche la tête de haut en bas. S'il est là pour me surveiller, alors oui, il n'a que ça à foutre de me donner de l'eau. Ou j'irai moi-même. Puis, je suis où ?

Dors, cracha-t-il avant de s'asseoir dans le fauteuil en face du lit.

Si c'est ça, très bien, j'irai me chercher un verre d'eau moi-même. J'arrachai les perfusions de mes bras, ce qui me tira une grimace qui fit rire Arès. J'enlève aussi la canule nasale.

J'ai les jambes tout engourdies, mais je vais y arriver. En me levant, je continuais à grimacer. Je ne sais pas si c'était à cause de la douleur ou du fait que je sois restée couchée un petit moment.

J'ai été prise de vertiges dès que j'ai fait un pas. Je me suis mise à tituber. Je sentis mon corps partir en avant pour embrasser le sol.

Putain, mais quelle conne, pesta Arès avant de me rattraper, arrêtant ma chute avant que je n'embrasse le sol.

De l'eau... Arrivais-je à articuler, la bouche pâteuse, dans ses bras.

Arès me regarde un instant avant de recevoir un appel et de me laisser seule dans la pièce. Me laissant le temps de réfléchir aux tournants qu'a pris ma vie, je n'ai absolument rien compris de ce qui vient de se passer.

J'ai perdu connaissance, je me réveille dans une chambre blanche qui ne se trouve même pas dans un hôpital. Ivan n'est pas là, je n'ai plus de maison, car elle ressemble à une putain de passoire à présent. Et si je me souviens bien, j'ai un putain de mort dans mon salon...

Un mort dans mon salon...

Un cadavre...

Des larmes sillonnent mes joues avant de venir s'écraser sur mon oreiller. Une grande fatigue me submerge, j'ai mal à la poitrine, les machines s'affolent avec un bip incessant qui pourrait alarmer tout le monde si je n'étais pas seule.

Toute seule...

Je suis toute seule. Il n'y a personne, je suis seule, toute seule, personne n'est là. Ma famille est à plus de 6 217 km, ma meilleure amie également, mon meilleur ami est porté disparu, je ne suis qu'avec l'autre psychopathe de merde qui m'a brisé le dos en me plaquant au sol.

La porte s'ouvre brutalement sur Arès, son regard est impassible. Il regarde les machines puis son regard dévie sur moi.

Putain, mais pourquoi on m'a laissé seul avec cette môme de merde ? Dit-il sèchement.

Je manque d'oxygène, il le voit. Je panique, je fais une crise d'angoisse ? Une crise de panique ? Je veux rentrer chez moi... Je veux de l'oxygène, je ne veux plus jamais le revoir. Je ne veux pas rentrer chez moi.

Arès continue de m'observer avant de s'approcher et de s'asseoir sur le bord de mon lit. Je le regarde attentivement alors que l'air me manque.

Il prend ma main et caresse le dos de ma main avec son pouce tout en regardant les moniteurs. Ce petit geste fait descendre ma tension et mon stress.

Je ne suis pas baby-sitter et je ne suis pas médecin non plus. Alors, si tu pouvais éviter de clamser entre mes doigts tant qu'Ivan n'est pas rentré, s'il te plaît, commença-t-il. Ça me ferait un peu chier de brûler ton corps au fond du jardin, finit-il par dire avec un sourire sadique sur le visage.

J'écarquille les yeux à la fin de sa phrase. Il m'a changé les idées, les moniteurs ne sont plus au bout de leurs vies. Il m'a parlé si calmement, tellement que j'en suis troublée. Un rire sort de sa gorge lorsqu'il voit la tête que je tire.

Essaye de rester vivante jusqu'à ce qu'il rentre, prévient Arès en se levant du lit pour retourner sur le petit fauteuil en face.

D'accord... Chuchotais-je plus pour moi que pour lui.

Trois heures plus tard...

Je me suis sans doute rendormie grâce à la morphine qu'on me donne pour ne pas ressentir les douleurs de mes blessures, toujours sous le regard attentif d'Arès.

Il n'est peut-être pas aussi méchant que ce que je pensais. Il m'a sauvé la vie, il a également calmé ma pseudo crise d'angoisse ou de panique, je ne sais quoi.

Il a pris le temps de me parler calmement et de ne pas s'énerver pour me calmer malgré ce qu'il a dit sur le fait de brûler mon corps au fond du jardin.

La belle au bois dormant se réveille enfin, résonna la voix du grand brun en face de mon lit.

Ivan...? Demandais-je faiblement.

Alors, non, je ne suis pas Ivan et je trouve ça offensant d'être comparé à ce fils de pute, répondit le grand brun la mine offensée.

Ar... Arès... Balbutiais-je, faisant rire la personne en face du lit. Connard.

Complètement sonnée par la morphine, j'arrive à peine à distinguer la personne qui me parle. Arès se fout de ma gueule et il ne s'en cache pas.

Oui, gamine, c'est moi, rigola-t-il.

Perdue dans l'espace-temps, je me souviens de ce qui s'est passé la veille. On m'a tiré dessus et Arès m'a protégée. Il m'a plaquée au sol et m'a surveillée sur la demande d'Ivan, alors qu'il ne me supporte pas. QUE C'EST MIGNON.

T'es vraiment moche maintenant que je t'observe bien, lâcha-t-il sans aucune raison, me faisant légèrement froncer les sourcils.

BAM, ça, c'était gratuit. Il est vraiment en train de me critiquer alors que j'ai frôlé la mort.

Tu t'es juste pris une balle dans le bras, cousine, t'es pas morte pour ça, répliqua-t-il.

Il lit dans mes pensées en plus d'être arrogant.

Non, bouffonne, tu parles à voix haute, ricana-t-il.

Tu peux fermer ta gueule maintenant, Ivan arrive dans 5 minutes, gamine, dit-il. Bienvenue dans notre univers, idiot, finit-il par me dire avant de sortir de la pièce.

Il m'a... Il m'a... ARGH.

Ah oui, il t'a... Effectivement.

EH, ABRUTIS DE GORILLE DE MERDE ! J'AI UNE QUESTION ! Hurlais-je enfin réveillée.

TU ME VEUX QUOI, LA CON DE TES MORTS ? Hurla-t-il en rentrant dans la chambre de façon grossière et énervée.

Lunatique, un peu lui, non ?

TU VEUX QUOI, HEIN ? Cria-t-il tout en dégainant son arme pour me pointer le canon sur le front.

AH.

Mais... Ah. Je ne m'attendais pas à ce que monsieur soit bipolaire. Il est complètement fêlé dans son crâne, celui-là. Je préfère rester silencieuse.

Tu vas la poser, ta satanée question idiote ? tonna la voix du grand brun.

Il pousse mon crâne avec le canon de son arme et me fusille d'un regard noir, encore plus noir que son âme apparemment. Je ne savais pas que c'était possible. Ivan nous observe sur le pas de la porte de la chambre. J'en profite donc pour lui poser ma question.

Ivan ?

Oui, princesse ? dit-il, content que je sois réveillée. Baisse ton arme, crétin, grogna mon meilleur ami à son pote le gorille.

Arès fit ce qu'Ivan lui a demandé, mais son regard continue à me fusiller même s'il est allé se poser sur le fauteuil en face du lit. Il ne me lâche pas du regard.

Depuis combien de temps ? demandais-je.

Je vis le gorille hausser un sourcil et Ivan me regarder sans comprendre ma question.

De quoi ? répondit-il.

Hier, on s'est fait mitrailler dans notre appartement. Alors, depuis combien de temps, tu es dans la merde ? répliquais-je.

Arès et Ivan se regardent, ne sachant quoi me répondre. Arès appelle quelqu'un, lui demandant de se ramener le plus vite possible à la chambre blanche. Ivan bidouille un truc sur le moniteur à côté de ma tête. Ils avaient l'air "inquiets".

Oui, je suis là, dit un homme en entrant dans la chambre. Oh, mais la belle au bois dormant s'est réveillée, finit-il en posant ses yeux verts sur moi.

Elle est réveillée depuis un moment déjà, soupira Arès.

Un coma d'une semaine, c'est normal.
Elle a reçu un choc à la tête quand tu l'as plaquée, Arès, et elle a perdu pas mal de sang à cause de sa blessure, finit le rouquin.

Une semaine ?

Pardon ? Non.

Ça s'est passé hier, il est con lui.

Non, non, je ne peux pas avoir dormi pendant une semaine ! Non !

Une semaine ? Soufflais-je, pas sûre de moi.

Oui, une semaine, beauté, dit le pseudo "docteur". Si vous voulez bien, messieurs, je vais lui faire quelques petits contrôles, alors si vous voulez bien sortir de la pièce, poursuit-il en les poussant dehors.

Moi, c'est Anton, dit le rouquin avant de commencer à faire des contrôles pour voir si j'avais bien repris de mon coma d'une semaine.

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Ivan était sur le canapé, regardant The Originals sur l'écran accroché au mur. Je n'ai jamais compris son obsession pour cette série.

Ceci dit, Elijah et Klaus sont si beaux, je fonds devant eux carrément. J'adore ces deux personnages dans la série. Tu adores les tarer dans les livres, les films, jusque dans les séries.

Pourquoi on s'est fait canarder ! hurlais-je en courant vers lui.

Arès est assis sur un siège un peu plus loin de nous. II nous observe et attend lui aussi de voir ce qu'lvan me répondra.

Princesse... souffla mon ami, du moins si c'était mon ami, il m'aurait dit s'il avait des problèmes.

JE NE LE SENTAIS PAS.

Pourquoi notre chez-nous ressemble à un terrain de guerre dans mes souvenirs ! hurlais-je en frappant son torse.

Entre-temps, Ivan s'était relevé du canapé pour se planter devant moi. Je tapais son torse et lui hurlais de me dire et de m'expliquer pourquoi je n'ai plus de maison, pourquoi on s'est fait tirer dessus, et pourquoi on est là, pourquoi je n'étais pas dans un hôpital !? Je tapais son torse tellement je suis énervée contre lui.

POURQUOI ? POURQUOI !? Hurlais-je encore et encore en tapant contre son torse de toutes mes forces.

Ivan prit mes poignets entre ses mains, m'empêchant de faire un quelconque geste à son égard. Son regard était devenu noir comme l'âme de son collègue le gorille.

Tu vas te calmer, princesse, ou je te casse le bras, tonna la voix de ce qui était mon ami.

Je me calme, je tiens à mon bras. Je ne le reconnais pas. Je ne sais plus qui est l'homme qui se tient devant moi.

Bien. Sage décision, princesse. Il faut que je te parle. Il faut que je t'explique certaines choses, dit Ivan. Ce n'était vraiment pas prévu que ça se passe comme ça et j'espère vraiment, sale fils de pute, que ton pote le trou du cul et la blondinette savent ce qu'ils font, parce que sinon je vais les enculer fortement. Surtout ELLE, poursuit-il.

Touche-la et je te tranche la gorge, Ivan, tonna la voix rauque d'un homme plus mature qui trônait à la porte d'entrée de cette magnifique demeure, appuyé contre sa canne.

Qui est-ce ? chuchotais-je à Ivan.

Le père d'Arès, répondit rapidement "mon meilleur ami".

Alexei Vitale, prononça l'homme qui s'était avancé près de nous.

Cinaphée Tarantino, répondis-je en retour.

Le père d'Arès me fit un baise main avant de disparaître dans une sorte de bureau.

Décontenancée, j'observe Ivan et Arès, espérant qu'ils m'expliqueront ce qu'il se passe, car je n'ai plus de chez moi.

Et j'aimais beaucoup mon chez-moi.

Tu dois combien à ces personnes qui sont venues défoncer notre chez-nous à coups de balle ? demandais-je à Ivan.

Les garçons m'observaient, l'air dépités sur leurs visages. Arès se mit à rire, suivi d'Ivan. C'est la première fois que je l'entends rire, Arès. Pour le peu de fois que je l'ai vu, il a toujours été froid et distant.

Ceci dit, je l'ai vu s'inquiéter pour moi tout à l'heure dans la chambre pour une raison que je ne sais toujours pas, et il y a une semaine, du coup, lorsqu'il m'a demandé si ça allait quand il a vu ma plaie.

Je ne dois de l'argent à personne, princesse, dit Ivan calmement.

Tu ne peux rien lui dire, dis-lui juste ce qu'elle a besoin de savoir. Le reste devra attendre, balança Arès avant de rejoindre son père dans le bureau.

Je ne comprenais pas où il voulait en venir, je voulais en savoir plus. Je voulais en connaître plus.

Où sommes-nous ?

Que font-ils réellement ?

Pourquoi nous sommes-nous fait tirer dessus ?

Où vais-je aller à présent ? Je n'ai plus de chez moi.

Et Ivan ?

Où va-t-il aller ?

Quoique... Lui, il a Lev et Arès qui peuvent l'héberger... Moi, je n'ai personne... Sauf lui.

Ivan...?

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Bonjour bonsoir mes lunes.

Encore un chapitre pour vous.
Ça commence à prendre tout doucement du sens qu'en pensez-vous ? 🤭
Que pensez-vous de ce chapitre ? Il vous a plus ? 🙇🏻‍♀️
Ivan ? Dans quoi trempe tu en réalité ? Va t-il lui dire la vérité ?

Loove mes lunes.

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