Chapitre 3 : La soirée.
Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)
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Mia Regina.
— Sinon, je peux l'ouvrir sans que l'un de vous ne dise de la merde ? demanda Ivan.
— Dis ce que tu as à demander, espèce de... se retient Arès.
— Qu'il est grognon, ce con, chuchotais-je pour moi-même dans ma chambre.
Je me demande si à chaque fois qu'il ouvre la bouche, c'est pour dire une critique ou une insulte ou alors, ce gorille ne sait faire que ça ?
Il ne sait faire que ça.
Après tout, il n'a aucun respect. Il suffit de regarder comment il vient de me traiter.
Ma sœur, tu es en pyjama, le Grinch, il n'y a rien à respecter chez toi.
Oh, ta gueule, toi.
Ceci dit, ma belle, tu n'es pas la reine d'Angleterre, et pourtant, chérie, ils n'attendent plus que toi.
Juste encore une petite seconde, j'aimerais connaître la suite.
Curiosité malsaine.
Je levai les yeux au ciel en écoutant ma petite voix me faire des reproches. J'ai toujours eu une curiosité déroutante depuis toute petite.
— Bon, l'autre guignol qui ressemble au frère Bogdanoff, on en fait quoi ? Elio nous a gentiment demandé de lui couper les couilles pour avoir osé toucher à sa sœur, dit Ivan.
— Il a aussi dit qu'il fallait qu'il s'étouffe avec et qu'il se vide de son sang, dans la douleur et la plus grande souffrance possible, continua Lev en hochant la tête. J'ai déjà si mal pour lui, grimaça Lev, tout en appuyant son entre-jambes.
— Le passage où il balance son verre contre le mur, c'était excellent quand même, rigola Ivan.
Pauvre verre ou pauvre homme qui s'est attiré la foudre de cet homme inconnu au bataillon.
Et là, je vais rencontrer un homme violent?
Ils ne vont pas réellement faire ça à cet homme. Hein ?
Ils ne vont pas lui couper les couilles ?
Tu ne connais rien d'eux.
Je suis persuadée que ce sont de gros psychopathes dans le fond.
— Mais quel con. Non, sérieusement, c'est possible d'être aussi con ? gueula Arès sur Ivan.
— Quoi ? Qu'est-ce que j'ai encore fait pour mériter cette violence dans les dents ? demanda innocemment Ivan.
— On va retrouver cet abruti d'Ambroise, et tu sais ce que je compte lui faire à ce vieux salopard ? commença Arès d'une voix grave et sèche. Je lui briserai les os un à un, je lui arracherai les dents juste pour le plaisir de l'entendre geindre comme la petite pute qu'il est, dit-il sèchement.
Un silence de plomb pesait dans la pièce où se trouvaient les trois hommes.
— Je compte bel et bien lui arracher les couilles pour lui les faire avaler. Je le laisserai sans soins dans cette cave jusqu'à ce qu'il rende son dernier souffle. Elio veut qu'il pourrisse en enfer alors cette sale merde va pourrir, lâcha le gorille d'un ton sec et froid. Après, vous deux, comme les bons soldats que vous êtes, vous vous chargerez de faire disparaître son corps, grinça-t-il entre ses dents.
C'est ce que je disais, des psychopathes.
Dans un mouvement de recul, je fermai la porte dans un claquement bruyant, les coupant dans leurs terribles conversations.
Cet homme n'est pas un psychopathe, il a une rage en lui, c'est une bête.
Silence.
Il n'y avait plus que le silence, un silence pesant qui résonnait entre les deux pièces.
Il venait de parler d'enlever la vie d'un homme et j'avais tout entendu.
Merde, merde, merde... ET MERDE !!
Fuis, ils savent que tu les as entendus.
Fuir n'est pas une solution... Fuir n'est pas une solution...
Tu te crois ou tu te persuades que ce n'est pas une solution ?
Tu vas plonger... Et tu vas sombrer.
Ton penchant pour les détraqués, tu devrais te faire soigner.
Mais je t'emmerde, toi.
Je grimaçai en pensant à ce que ma voix venait de dire. Oui, j'aime les hommes de caractère, mais il ne faut pas abuser...
J'aime les psychopathes de mes bouquins...
Du style Asher Scott ou Kai Lakestone? Ma belle, tu n'as rien d'un personnage de Sarah Rivens, alors arrête de rêvasser.
— Tu crois qu'elle nous a entendus ?
demanda Lev, soucieux.
OOOOOH merde... Ça ne sent pas bon...
— Non, je ne pense pas, répondit Ivan.
Sissi ? Tu es prête ? Elio n'est pas très patient et il est très ponctuel, me dit Ivan.
— Je... Non, je ne suis pas encore prête, je me dépêche, je fais au plus vite, dis-je en bégayant.
Cet Elio va me détester, je ne le connais pas, mais il me terrifie déjà... Il est ponctuel, je suis toujours en retard.
Bah, prépare-toi, sale conne.
OUI OUl, je pense mettre une robe longue en satin élégante, de couleur bleu marine, avec le dos nu et une fente sur le côté qui m'arrive mi-cuisse, elle est magnifique. Le haut de la robe a de fines bretelles, avec un col drapé.
Cinaphée en mode sex-appeal. Allez, la coiffure et le maquillage, ma belle.
J'ai retravaillé mes boucles pour que ma chevelure ait plus de volume. Je compte mettre aussi le collier avec un serpent en argent. Pour le maquillage, je compte rester soft : un peu de mascara, un peu de rouge à lèvres mat et le tour est joué.
RROAAARR.
Je souffle d'exaspération tellement, ma voix peut être fatigante.
— Et maintenant tu es prête ? Arès commence à s'impatienter, j'ai bien peur qu'il vienne défoncer ta porte, dit Ivan de l'autre côté de celle-ci. Je ne pense pas qu'il puisse attendre une heure de plus, finit-il.
— Je suis prête, dis-je en ouvrant la porte, lui faisant face.
— Ouah... Tu es... Ouah... Sissi... Depuis quand tu caches ce corps magnifique ? dit Ivan.
Ivan se tient devant moi, cachant la vue aux garçons dans le salon. Je pouvais entendre Lev chuchoter dans le salon et, deux minutes après, le gorille grogna telle la bête qu'il est.
Ivan s'écarta tout en souriant, me proposant son bras pour rejoindre les deux hommes. À l'occasion, j'ai mis de beaux talons que je ne sors jamais, c'est Alessia qui me les a offerts.
Pour être honnête, je ne sais vraiment pas comment marcher avec ce genre de chaussures. Je les ai enfilées, il n'y a même pas cinq minutes que j'ai les pieds qui me font déjà atrocement, mal.
Le regard du gorille glissa sur moi, puis il se retourna si brusquement que je n'eus le temps de saisir l'expression de ses yeux.
Tu lui fais de l'effet, je crois.
Non, je rigole, bouffonne.
— Nous allons être en retard, lança Arès d'un ton grave en sortant de l'appartement.
Après m'avoir vue, il semblait troublé. L'aurais-je déstabilisé ?
Pour qui te prends-tu, chérie, tu n'es personne. Un homme tel que lui ne te remarquera jamais, si ce n'est pour ton cul.
Sympa, soufflai-je pour moi. Toujours aussi aimable, comme c'est adorable.
— Dites-moi, jolie créature tombée du ciel, commença Lev en présentant son bras. Me feriez-vous l'honneur de vous accompagner jusqu'à votre carrosse ? finit-il d'un ton charmeur.
— Avec joie que je vous accorde, cet honneur, dis-je en rigolant, tout en attrapant son bras et en lâchant celui de mon meilleur ami.
L'autre gorille étant déjà sorti, je suivis Lev à l'extérieur. Une fois, dehors, je réalisai qu'une simple robe ne tenait pas chaud du tout.
Mais non, jure la vie de ta mère ?
Je râlai un instant, attirant l'attention des deux hommes autour de moi.
— Tu as froid ? demanda Ivan gentiment.
— Ce n'est rien, dis-je en tremblant.
— Arès devrait revenir avec la voiture, dit Lev calmement.
Ivan mit sa veste sur mes épaules, calmant un peu mes frissons en attendant que le gorille daigne revenir avec la voiture. Un bruit assourdissant résonna dans la rue.
Et quand on parle du loup, le voilà : une Chevrolet Camaro SS s'arrêta devant nous. La vitre se baissa, dévoilant le visage d'un Arès aux sourcils toujours froncés. Il faut croire qu'il ne les desserre jamais.
Encore et comme toujours, il va finir par avoir des rides.
— Rappelle-moi, Lev, pourquoi avons-nous garé la voiture à 20 minutes de l'appartement ? demanda-t-il d'un ton grave.
— Pour que tu gardes la ligne, mon mignon, sourit Lev.
— Vous montez ou vous campez sur le trottoir, bande de clochards ? questionna le gorille.
— Plus une clocharde ! dit Lev en m'ouvrant la portière arrière. Après vous, gente dame, finit-il en souriant.
Je lui souris en retour avant de monter dans la voiture. C'était la première fois que je montais dans une voiture aussi belle et aussi confortable. La mienne est une petite Citroën C2.
L'ambiance dans la voiture me semblait pesante, je dirais même dérangeante. En même temps, lorsque Arès est présent, l'ambiance est toujours dérangeante.
Oui, mais tu aimes ce qui est dérangeant.
Non, je ne me sens pas à ma place.
J'aimerais sauter de la voiture en marche. Bien que Lev essaie de me détendre en disant n'importe quoi, et qu'Ivan, à côté d'Arès, fasse le DJ.
Sauvez-moi.
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Tout au long du voyage, j'ai eu le plaisir d'écouter les récits d'enfance de Lev. Bien qu'on ne puisse difficilement qualifier son enfance de "tendre", étant donné que ses parents sont décédés dans un accident d'avion quand il avait 10 ans, il a été élevé par sa tante en Pologne pendant deux ans avant de déménager en Russie.
C'est là qu'il a rencontré Arès et sa famille, qui étaient plus aisés que la sienne. Malgré leur différence d'âge d'un an, ils ont grandi ensemble. Lev a 24 ans et Arès en a 25.
Après le décès de ses parents, Lev a dû faire face à un grand chamboulement dans sa vie. Il m'en a parlé avec un sourire éclatant, alors que j'aurais déjà été submergée par l'émotion et les larmes.
Sa tante l'a accueilli en Pologne pendant deux ans, et il m'a confié qu'il était devenu très solitaire, cessant de s'exprimer et négligeant son alimentation.
Durant cette période, il était un petit garçon rempli de haine et de tristesse, un enfant malheureux qui rendait la vie de sa tante infernale, alors qu'elle se battait pour qu'il ait tout ce qu'il fallait et qu'il ne manque de rien.
Lorsque sa tante aborda le sujet de sa mutation, cela évoquait pour lui un souffle nouveau, une vie différente. Elle avait été recrutée par les parents d'Arès comme employée de maison, s'acquittant des tâches ménagères et, à l'occasion, de la cuisine.
Les parents d'Arès ont traité Lev comme leur propre fils, offrant à sa tante la tranquillité d'esprit de savoir qu'il serait pris en charge de manière adéquate, avec une alimentation, un logement et une éducation similaires à ceux des autres enfants, éliminant ainsi toute préoccupation quant à son manque de ressources.
L'entente entre lui et l'autre gorille avait été immédiate.
C'est dans ce contexte que leur amitié s'est construit. Sa tante continue de travailler pour eux, bien que les Vitale lui aient exprimé qu'elle n'était plus dans l'obligation de le faire, car leur relation s'est consolidée, mais cela lui procure de la joie de continuer.
Lev m'a révélé qu'il regrettait sincèrement de lui avoir infligé une telle épreuve, alors qu'elle a toujours été si aimante et attentionnée envers lui.
Il est prêt à mettre tout en œuvre pour se faire pardonner, il l'aime d'un amour véritable et réconfortant. Il aimerait qu'elle puisse enfin se reposer et qu'il puisse s'occuper d'elle, comme elle l'a fait pour lui depuis qu'il a 10 ans.
Il a plus de respect pour elle que pour quiconque. J'ai bien compris que ce qui me manque le plus, c'est ma famille.
— Mis à part cela, j'avais été un petit garçon comblé de bonheur, finit Lev.
Arès émit un grognement habituel.
— Quoi ? demanda Ivan.
— Elle parle trop, sa voix m'agace, lâcha-t-il.
Je n'ai pas articulé un seul mot depuis notre départ, mais si tu insistes, mec.
Quelques minutes, après qu'il ait manifesté son mécontentement, il se gara sur le parking, me permettant d'apercevoir l'enseigne du night-club "La Luna Rossa", de couleur rouge et orné d'une rose, qui était la seule source de lumière éclairant le parking.
Pas une seconde après l'extinction de la voiture, Arès était déjà dehors, nous contemplant tranquillement, une cigarette allumée entre les doigts.
— Dis donc, tu es pressé, mon ami, dit Ivan en rigolant.
— Je suis tenu de m'entretenir avec Elio et une personne méprisable, répondit nonchalamment Arès.
— Tu t'occupes de gérer une entreprise ? demandais-je innocemment.
Pendant une fraction de seconde, le regard d'Arès se posa sur moi, et je perçus une once de jugement. Qu'ai-je dit de mal pour mériter ce jugement ?
Naïve.
— Ouais, ça doit être sa gamine, lança-t-il d'un ton prétentieux.
J'ai fixé Ivan, espérant qu'il me réponde, mais la réponse que je voulais n'est jamais arrivée.
— Il vaut mieux pour toi, princesse, que tu t'abstiennes de poser des questions, car moins tu en sauras, mieux ce sera pour ta sécurité, dit Ivan avant de se diriger vers l'entrée de la boîte.
J'ai eu des difficultés à les suivre avec ses talons détestables. J'aurais dû prévoir des chaussures de sport pour la suite de la soirée. Je suis stupide, on ne peut pas me blâmer.
Heureusement que Lev a eu la patience de s'adapter à mon pas. Dans le cas contraire, je me serais retrouvée à errer dehors comme une sans-abri, sans savoir où ils se trouvaient.
Ben oui, c'est évident, tu es tellement distraite que tu pourrais confondre un poireau avec un micro !
— Ne sois pas surprise de nous voir dans un espace VIP, isolé du tumulte de la foule, c'est là que nous serons installés, me dit Lev calmement.
Je suis concentrée sur ses paroles alors qu'il m'explique comment la soirée pourrait se dérouler, et je tiens compte de son avertissement de ne pas quitter le groupe, compte tenu du fait que cette boîte de nuit est régulièrement fréquentée par des jeunes de notre âge, ainsi que par des individus peu recommandables.
— Peu recommandables du style ? questionnais-je, incertaine de vouloir connaître la réponse.
— Du style, te promener trop loin pourrait te coûter cher, car tu pourrais te retrouver coincée dans une cave sinistre, avec pour seule compagnie tes peurs et tes angoisses ! Trouves-tu du réconfort à dormir sur un sol gelé dans un endroit morbide et angoissant ? demanda-t-il calmement.
Je secouai la tête. Il est manifestement sérieux. Je préfère ne pas prendre ce sujet à la légère, compte tenu de la quantité de psychopathes qui errent dans les rues de nos jours.
— Est-ce que tu as mal aux pieds ? Lev lança un regard à mes pieds en m'interrogeant.
— Je dois admettre que je suis plutôt mal à l'aise, car c'est vraiment pénible pour moi, dis-je en grimaçant.
— Monte sur mon dos, on avancera plus rapidement, dit Lev.
Je me mis à rire, ce qui le laissa perplexe.
— Qu'est-ce qui te fait rire ? bougonna-t-il.
— Pourquoi ? Tu m'invites à grimper sur ton dos alors que je suis habillée d'une robe qui me colle à la peau, rigolais-je.
Il fit une grimace en s'apercevant de la stupidité de sa demande, mais il me prit par surprise en me portant comme une princesse. Nous avons ri jusqu'à l'entrée du night-club.
À peine y étions-nous que je pouvais sentir une grande bouffée de chaleur envahir mon visage. Les basses de la musique qui résonnaient dans l'établissement faisaient vibrer tout mon corps.
Avec Lev à mes côtés, qui me guidait dans la foule, nous atteignions un escalier menant à un étage où les tables étaient déjà occupées. Il me désigna le coin VIP, dissimulé derrière un rideau.
Les éclairages de la boîte de nuit variaient entre le rouge et le bleu, créant une lumière tamisée et rendant le lieu assez sombre. Arès et Ivan avaient déjà pris place à une table, nous avons donc décidé de nous asseoir avec eux ; j'ai pris place à côté d'Ivan, et Lev s'est installé à côté de moi.
— Où est passé Elio ? demanda Lev.
— En train de baiser, dit Arès d'un ton détaché en ne me lâchant pas du regard.
Je sentais la gêne monter à mes joues, la chaleur était étouffante, et le fait qu'Arès ne me quitte pas du regard n'arrangeait en rien la situation.
Pourquoi me dévisageait-il sans cesse ?
Est-il possible que quelque chose de particulier orne mon visage, ou mon imagination, me joue-t-elle des tours ?
Laisse-le te manger du regard.
Non.
Si.
Il a quand même avoué que son copain était en train de coucher avec quelqu'un en te regardant.
Je faillis m'étouffer en me remémorant cela, ce qui fit sourire l'autre abruti. Ça l'amuse de me mettre dans l'embarras.
Bouffon ?
OUI.
— Est-ce qu'il est vraiment sérieux ?
demanda Lev.
— Sérieusement, quel est votre problème ? Bien sûr qu'Elio ne couche pas ! cracha Arès en me lâchant enfin du regard.
— Quel dommage ! Une petite dose de bien-être lui aurait sûrement fait le plus grand bien, dit Lev sagement.
— Tu devrais savoir qu'il ne peut pas s'approcher d'une femme si ce n'est pas sa femme légitime, alors à quoi bon s'en soucier ? répondit Ivan.
Ils parlaient de leur ami avec désinvolture, comme si c'était une habitude courante chez eux. J'ignorais toujours comment il était ; ainsi, je me limitais à prêter l'oreille à leurs échanges insipides et à observer notre environnement.
Nous nous trouvions dans une pièce, dissimulée derrière des rideaux. Derrière ceux-ci, il y avait un mur et une porte. Nous avions vu sur la piste, mais les gens qui s'y trouvaient semblaient ignorer qu'on les observait.
La musique ici était moins assourdissante, ce qui laissait penser que la pièce était insonorisée. Toujours à proximité de la porte, on pouvait apercevoir une personne qui se tenait droite et immobile, vêtue comme un employé de bureau.
— EH ! cria Arès. Nous avons besoin de quelque chose à boire. Pourrais-tu apporter de l'alcool et des boissons non alcoolisées ? Lança-t-il au serveur.
— Est-il possible d'avoir un cocktail sans alcool ? demandais-je timidement.
— La gamine à parler, ramène-lui la carte, dit Arès.
— La gamine, elle t'emmerde, crachais-je.
— Fais en sorte de lui amener de l'eau, dit-il calmement en me provoquant du regard.
Ainsi, je décidais de suivre le serveur jusqu'au bar du rez-de-chaussée pour passer ma commande. J'en avais carrément marre d'Arès, il me poussait à bout sans raison. J'aurais dû écouter Ivan qui m'avait déconseillé de venir.
— Pourrais-je avoir un bleu lagon, s'il vous plaît ? dis-je au barman.
Je contemplais le barman en train de concocter mon cocktail. Lorsqu'il eut terminé, il me le servit.
— Mets sur la note d'Arès Vitale, dis-je avant de partir.
Le prix d'une place VIP étant si élevé, cela ne le mènera pas à la pauvreté.
Avant de retourner à notre point de départ, je pris mon cocktail.
— Le bébé a son cocktail, c'est bon, elle ne va plus nous casser les couilles, cracha Arès de la manière la plus arrogante.
— Pas besoin d'être grognon, ma vie ! Lui dis-je. J'ai mis sur ta note, lui avouai-je en sirotant mon cocktail.
Tu penses vraiment que c'est un problème pour lui ?
Le fait de garder espoir permet de continuer à vivre.
L'espoir, c'est en l'Europe que je le place.
— Woh, je suis pris de panique. Ton cocktail de 8 roubles-là, dit Arès en relevant
son sourcil droit.
— Bonjour mes chères petites coquines préférées. Quelle entrée remarquée !
Un homme s'invita dans la pièce en poussant un cri de victoire. La porte claqua contre le mur, je sursautai, mais je ne pus m'empêcher de rire devant tant d'exubérance !
— Merde alors, où étais-tu pendant tout ce temps, sale crétin ? gueula Arès sur cet homme.
— Eh oh, ne déconne pas avec moi. Je t'ai dit que j'étais avec ma mère. Ton pote, il est un peu dans la lune, non ? dit-il avant de me remarquer. Quelle belle créature se tient devant moi, finit-il en m'observant.
Une femme aux cheveux blonds, mais magnifiquement belle, s'approcha de lui par-derrière et le frappa à l'arrière de la tête.
— C'est comme ça que tu parles des femmes ? Tu m'étonnes que tu ne sois pas encore marié, bouffon, dit-elle.
Je l'aime. Je ne sais pas qui elle est, mais je l'aime déjà.
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Bonjour bonsoir mes petites lunes.
Et voilà un nouveau chapitre, je n'ai pas finis de corriger les chapitres, sa va encore me prendre toute là nuit sa j'en suis sûre.
Mais je suis déterminée à faire en sorte que cette histoire fonctionne même si, je l'avoue sa mange la moitié de mon temps, même si doit me faire passer des journées enfermé dans ma chambre, j'ai envie de dire que sa ne change pas grand choses à mes journées.
J'ai corrigé les fautes d'orthographe, du moins je l'espère, j'ai fais de mon mieux pour les fautes de conjugaison mais je pense que sa sera à revoir encore.🤭
Loove mes petites lunes.
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