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Chapitre 28 : Obscurité.

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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Mia Regina






















Cinaphée Héra Tarantino.

La vérité me frappe comme une déflagration. Je reste figée, incapable de bouger, de respirer. Les mots de Vladimir résonnent encore dans ma tête, déchirant tout ce que je croyais connaître, tout ce que je pensais être réel.

Arès... Un monstre. Un meurtrier.
J'ai eux tendance à oublier que ce n'était qu'un mafieux et qu'il ne connaissait pas les émotions, seulement la colère l'habitait.

L'homme que j'avais commencé à comprendre, à défendre, était en réalité coupable de crimes atroces.

Je sens une vague de nausée monter en moi, et je dois me retenir pour ne pas vomir. Comment ai-je pu être si aveugle ? Comment ai-je pu laisser cet homme entrer dans ma vie, dans mon esprit, alors qu'il était capable de telles horreurs ? Mon cœur bat à tout rompre, ma respiration se fait saccadée, et je lutte pour ne pas céder à la panique.

Je repense à tout ce que nous avons traversé ensemble, à ces moments où j'ai cru voir en lui une étincelle d'humanité, quelque chose de bon, de vrai. Mais maintenant, tout cela me semble faux, comme un rêve qui se transforme en cauchemar.

Était-il toujours en train de mentir ? De manipuler ? Est-ce que tout ce que nous avons vécu n'était qu'une façade pour cacher la véritable noirceur de son âme ?

Mes pensées s'embrouillent, et je sens la terreur s'insinuer en moi, froide et implacable. Je veux crier, hurler pour évacuer cette angoisse qui me ronge de l'intérieur, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis pétrifiée, prise au piège dans ce tourbillon d'émotions contradictoires.

La peur me paralyse. La peur de ce qu'il est, de ce qu'il pourrait encore faire. Je me rends compte que je ne le connais pas vraiment, que je ne l'ai jamais connu. Tout ce temps, je me suis accrochée à une illusion, à un espoir vain que derrière ce masque de violence, il y avait quelque chose de plus. Mais il n'y a rien. Rien d'autre que des ténèbres.

L'incompréhension me submerge.

Pourquoi a-t-il fait ça ?

Pourquoi m'a-t-il menti ?

Pourquoi m'a-t-il entraînée dans cette spirale de douleur et de trahison ?

Je cherche des réponses, mais je n'en trouve aucune. Rien ne fait sens. Rien n'explique cette monstruosité, cette cruauté sans nom.

Je tremble de tous mes membres, mon esprit tentant de recoller les morceaux épars de cette réalité brisée. Mais tout ce que je trouve, c'est un vide glacé, une peur qui me prend aux tripes et refuse de me lâcher.

— Cinaphée, chuchota-t-il, ils mentent, crois moi...

Je pouvais sentir son regard sur moi, brûlant, insistant, cherchant désespérément à capter le mien. Mais je n'osais pas lever les yeux. J'avais peur de ce que j'allais y trouver. Peur de voir cette lueur que j'avais toujours crue sincère et découvrir qu'elle n'était qu'un mirage.

Mes pensées tournaient en boucle, se mélangeaient, se heurtaient. La voix de Vladimir résonnait encore dans ma tête, ses mots cruels s'enroulant autour de mon cœur comme des chaînes.

Arès était-il vraiment capable de telles horreurs ?

Était-il réellement ce monstre qu'on me décrivait ?

Mais pourquoi voudraient-ils me mentir ?

Pourquoi iraient-ils jusqu'à inventer de telles histoires ?

Je me sentais piégée, prise entre deux feux, incapable de discerner la vérité dans ce tourbillon de tromperies et de manipulations.

— Regarde-moi, Cinaphée, murmura Arès, sa voix brisée par une détresse que je ne lui avais jamais vue.

Je fermai les yeux un instant, tentant de rassembler le peu de forces qu'il me restait. Puis, lentement, je levai le regard vers lui. Ses yeux, ceux que j'avais appris à déchiffrer au fil du temps, étaient remplis d'une douleur si profonde qu'elle me coupa le souffle.

Mais en même temps, il y avait autre chose, quelque chose qui ressemblait à de la peur. Pas la peur de ce qu'ils allaient lui faire, mais la peur de me perdre, moi.

— Ils m'ont déjà fait passer pour un monstre, dit-il d'une voix tremblante. Ils essayent de m'atteindre, en t'atteignant toi...

Ces mots, pourtant pleins de supplication, me frappèrent de plein fouet.

Je me sentais tiraillée entre la loyauté que je ressentais envers lui et cette nouvelle réalité qui me déchirait de l'intérieur. Je ne savais plus qui croire, ni en qui avoir confiance. L'image d'Arès, cet homme que je pensais avoir compris, se brouillait, se fragmentait, laissant place à quelque chose de plus sombre, de plus inquiétant.

Je pris une profonde inspiration, tentant de calmer le chaos dans ma tête. Une caméra dans le coin de la pièce nous surveillait, son œil froid braqué sur nous, impassible. Mon regard se posa sur la petite boîte métallique, et je ne pus m'empêcher de me demander qui se trouvait de l'autre côté, à observer notre détresse.

Comme si ce simple geste, ce contact visuel, avait déclenché quelque chose, la porte de la pièce s'ouvrit brusquement. Je sursautai, le cœur battant à tout rompre, et me retournai pour voir une silhouette se découper dans l'encadrement. Mon corps se figea, incapable de réagir, de comprendre ce qui se passait.

L'homme qui entra était grand, vêtu de noir, avec un regard dur et impénétrable. Il s'avança vers moi sans un mot, ses pas résonnant dans la pièce, faisant écho à mes propres battements de cœur affolés. Je n'avais nulle part où fuir, aucune échappatoire.

Arès se tendit à côté de moi, prêt à se jeter sur lui, mais l'homme leva une main en signe d'avertissement, et Arès s'arrêta net, les muscles bandés, le regard furieux. Je sentais sa colère bouillonner à côté de moi, mais il se maîtrisa, comprenant sans doute que toute tentative de résistance serait vaine.

L'homme s'approcha de moi, me saisissant fermement par le bras. Son toucher était froid, mécanique, comme celui d'un robot exécutant une tâche sans se soucier des conséquences. Il me tira vers la porte, et je n'eus d'autre choix que de le suivre, mes jambes faibles peinant à me porter. Je lançai un dernier regard à Arès, mais son expression était illisible, comme s'il était déjà en train de se refermer sur lui-même.

L'inconnu

Je regardais l'écran, suivant chacun de ses mouvements, chacun de ses regards. Elle avait enfin vu la caméra, une simple boîte noire dissimulée dans l'ombre, mais dont la présence était inévitable. Cette prise de conscience avait été le signal que j'attendais.

— Elle l'a vu, dis-je calmement, sans détourner les yeux de l'écran.

À côté de moi, Vladimir sourit, satisfait. Il se leva lentement de son siège, ajustant la veste de son costume, puis se tourna vers moi.

— C'est le moment, fit-il simplement, avant de quitter la pièce.

Je restai un instant, observant l'homme en noir emmener Cinaphée. Ses yeux cherchaient désespérément une échappatoire, mais il n'y en avait aucune. Pas cette fois.

Elle était piégée, et bientôt, elle verrait la vérité, celle que je m'efforçais de lui montrer depuis le début. Arès n'était pas celui qu'elle pensait, et une fois qu'elle aurait compris, qu'elle aurait accepté cette réalité, tout pourrait enfin commencer.

Je coupai la caméra d'un geste rapide, éteignant l'écran qui affichait la pièce désormais vide. Le jeu était en marche, et chaque pièce se mettait en place, une à une.

— Prépare-toi, Cinaphée, murmurai-je, un sourire en coin. Le vrai cauchemar ne fait que commencer.

Mon homme traîna Cinaphée hors de la pièce, et je l'observai disparaître dans le couloir sombre. L'idée qu'elle serait bientôt plongée dans un abîme de terreur me fit frémir d'excitation.

Chaque étape était soigneusement planifiée, chaque détail conçu pour la pousser au-delà de ses limites.

La porte se referma dans un claquement sec, et le silence retomba. Je m'adossai à la table derrière moi, fixant l'endroit où elle se tenait quelques instants plus tôt. La transformation avait déjà commencé, mais elle ne faisait que débuter.

Je me dirigeai lentement vers une autre pièce, cette fois une pièce que je pouvais observer à travers une vitre teintée. C'était là qu'elle serait emmenée, plongée dans une obscurité totale, sans aucun repère, sans aucune notion du temps qui passe. Juste elle, son esprit, et les horreurs que je comptais y semer.

Une autre de mes créations se tenait à l'intérieur, immobile dans l'ombre, prête à jouer son rôle. Il avait été brisé, reconstruit, et reconditionné pour être un instrument de peur, un rappel constant de ce qu'elle pourrait devenir.

— Elle sera parfaite, murmurai-je pour moi-même, mon sourire s'élargissant. Folle, peut-être, mais indestructible. La folie n'est qu'un outil, une arme dans les mains de ceux qui savent la manier.

Mes yeux se posèrent sur les écrans de surveillance qui diffusaient des images en temps réel de ses déplacements dans ce labyrinthe de couloirs. Bientôt, elle serait enfermée dans cette pièce noire, seule avec ses pires cauchemars.

Le noir était plus qu'une absence de lumière ; c'était une toile vierge sur laquelle je pouvais peindre ses peurs, une toile où je pouvais redéfinir qui elle était.

Le processus de déconstruction était déjà en marche. Elle était vulnérable, déstabilisée par la trahison apparente d'Arès. Mais ce n'était que le début.

Je devais la briser pour la remodeler, pour l'amener à un point où elle ne serait plus que le reflet de ce que j'avais conçu.

Je jetai un coup d'œil à l'homme à mes côtés, un autre des miens, formé pour suivre mes ordres sans question. Il avait appris à lire en moi sans que j'aie besoin de parler.

— Amène-la à la pièce, ordonnai-je calmement. Qu'elle commence à comprendre la profondeur de son désespoir.

Il s'exécuta sans un mot, quittant la pièce pour préparer l'arrivée de Cinaphée. Je restai là, seul avec mes pensées, savourant chaque instant.

Je voulais la pousser à l'extrême, au bord du gouffre, pour voir si elle avait la force de se relever ou si elle se laisserait engloutir. Si elle choisissait la deuxième option, elle serait une autre âme brisée, un échec dans mon expérience.

Mais si elle se relevait, si elle survivait à ce cauchemar, elle deviendrait exactement ce que je voulais : une arme implacable, prête à détruire tout ce qui se dresserait sur son chemin, même ceux qu'elle aimait autrefois.

— Bientôt, soufflai-je, tournant lentement sur moi-même pour observer l'ensemble de la salle. Bientôt, elle verra le monde comme il est vraiment, et elle comprendra que la seule façon de survivre est de devenir le monstre qu'elle redoute tant être.

La transformation serait douloureuse, mais nécessaire. Je m'en délectais d'avance, impatient de voir ce que cette obscurité révélerait en elle.

Cinaphée Héra Tarantino.

On m'avait traînée sans ménagement à travers des couloirs sombres et étroits, où l'air semblait s'épaissir à chaque pas. Les mains qui me tenaient étaient fermes, inhumaines, et le silence autour de nous était seulement perturbé par le cliquetis de mes chaînes. Chaque cliquetis me rappelait que j'étais leur prisonnière, leur jouet.

Ils m'ont jetée dans une pièce sombre, une obscurité absolue qui m'enveloppait comme une couverture suffocante. J'entendis la porte se refermer derrière moi, un bruit sourd qui résonna longtemps après dans ma tête.

Je restai immobile, mes yeux s'habituant péniblement à l'absence totale de lumière. Mais il n'y avait rien à voir, seulement ce vide écrasant.

Le silence était étouffant, pesant sur ma poitrine comme un poids mort. Je tentai de me calmer, de respirer lentement, de faire le vide dans mon esprit. Mais à chaque respiration, les pensées revenaient en rafales, chacune plus terrifiante que la précédente.

Arès... Sa voix, son visage, tout se mélangeait dans ma tête. Les mots de Vladimir résonnaient encore en moi, chaque syllabe s'enfonçant comme un poignard dans mon esprit. Est-ce qu'il avait dit la vérité ? Est-ce que j'avais été si aveugle, si naïve, tout ce temps ?

Je refusais de le croire.

Mais maintenant, une part de moi commençait à douter, à remettre en question tout ce que je pensais savoir. Le visage de Vladimir me hantait, ses yeux brûlant de haine alors qu'il parlait de vengeance, d'une douleur si profonde que chaque mot semblait tremblant de ressentiment.

Non, ce n'est pas possible. Il a menti.

Mais une petite voix au fond de moi murmurait autre chose, une crainte insidieuse que peut-être, juste peut-être, il y avait une part de vérité dans ce qu'il disait.

Je fis un pas en avant, mes bras tendus devant moi pour sentir le mur, mais il n'y avait rien. Seulement cette obscurité suffocante, cette impression d'être seule au milieu de nulle part, flottant dans un vide sans fin.

Les murs semblaient se rapprocher de moi, me comprimant dans cet espace de plus en plus réduit. L'air était lourd, presque irrespirable. Je sentais la panique monter en moi, mes jambes tremblant sous le poids de cette angoisse grandissante.

Soudain, un bruit sec déchira le silence, me faisant sursauter. Un claquement, comme un interrupteur qu'on actionne. Et puis une voix. Faible d'abord, un murmure à peine audible, mais qui se renforça jusqu'à remplir la pièce.

— Cinaphée...

Je reconnus cette voix. L'inconnu. Celui qui semblait tirer les ficelles. Ses mots étaient doux, presque rassurants, mais je savais que derrière chaque syllabe se cachait une intention perverse.

— Il est temps d'affronter la vérité, continua-t-il, sa voix se déplaçant autour de moi comme un spectre. De voir le monde pour ce qu'il est réellement. Un endroit cruel, où seuls les plus forts survivent. Et toi, Cinaphée, es-tu prête à devenir forte ? À te libérer de tes illusions ?

Je restai silencieuse, mon cœur battant à tout rompre. Les paroles de l'inconnu semblaient se frayer un chemin dans mon esprit, comme un poison lent qui se diffusait dans mes veines.

— La douleur fait partie de la transformation, dit-il, sa voix se rapprochant, plus intime, comme un murmure contre ma peau. Tu dois l'accepter, l'embrasser, si tu veux survivre.

Je serrai les poings, refusant de céder à la peur qui menaçait de m'engloutir. Je devais rester forte. Mais l'obscurité, les murmures, tout cela me donnait l'impression de perdre pied, de glisser dans un gouffre dont je ne voyais pas le fond.

— Nous allons voir ce dont tu es vraiment capable, susurra-t-il, et la voix disparut aussi soudainement qu'elle était apparue, me laissant seule avec mes peurs, mes doutes, et cette obscurité qui semblait vouloir m'engloutir toute entière.

Je me recroquevillai, luttant pour ne pas sombrer, pour garder un peu de cette lumière en moi. Mais plus le temps passait, plus l'obscurité semblait m'envelopper, comme un linceul.

L'inconnu.

Je restai devant l'écran, observant chaque mouvement, chaque respiration saccadée de Cinaphée. Elle était forte, je devais lui reconnaître cela.

Peu d'âmes auraient tenu aussi longtemps dans ce noir absolu, isolées de tout, confrontées à leurs propres démons intérieurs.

Je savais qu'elle lutterait, qu'elle se battrait contre cette obscurité comme un animal pris au piège. C'était précisément ce que je voulais voir.

La pièce était froide, le seul bruit perceptible étant celui de l'air vicié sortant des bouches d'aération. Je me penchai légèrement en avant, scrutant l'écran pour ne rien manquer des nuances subtiles de son expression.

Ses lèvres se tordaient dans une tentative de retenir ses larmes, ses mains tremblaient à peine alors qu'elle essayait de se convaincre de ne pas céder à la panique.

Un sourire étira mes lèvres. Elle avait du potentiel. Arès lui avait peut-être transmis ce côté indomptable, cette capacité à résister malgré tout. Mais ce n'était pas suffisant. Pas encore. Pour qu'elle devienne ce que je voulais, pour qu'elle réalise enfin sa véritable nature, il fallait la briser d'abord.

— Elle est presque prête, dis-je à voix basse, plus pour moi-même que pour Vladimir, qui se tenait non loin derrière moi.

Il ne répondit pas, son regard aussi fixé sur l'écran. Je pouvais sentir sa haine pour Arès bouillonner à chaque instant, mais il savait que notre victoire ne viendrait pas par la simple vengeance. Non, cela devait aller bien plus loin.

Je laissai mon regard glisser vers Vladimir. Il avait souffert, bien sûr. Perdre sa femme de cette manière, c'était une blessure que même le temps ne pourrait cicatriser.

Après tout, Arès n'a pas provoqué la mort de la femme de Vladimir.

Mais sa souffrance était devenue mon outil. Je l'avais modelée, transformée en une arme affûtée qui se retournerait contre ceux qui l'avaient provoquée. Et Cinaphée serait le catalyseur de tout cela.

— Elle saura, murmurai-je encore, plus pour moi-même que pour lui. Elle comprendra ce que signifie véritablement le mot "puissance".

Je me détournai de l'écran, me dirigeant vers la porte de la salle d'observation. Chaque pas résonnait dans l'espace clos, l'écho de mes bottes sur le sol en béton rappelant que tout ici était calculé, froid, inhumain.

— Prépare-toi, dis-je en me tournant légèrement vers Vladimir. Je veux que tu sois là quand elle brisera ses chaînes.

Il hocha la tête, sa mâchoire crispée par la tension. Il ne doutait pas de la réussite du plan. Pour lui, c'était inévitable. Il n'y avait qu'un seul dénouement possible : Arès serait détruit, et Cinaphée deviendrait l'instrument de cette destruction.

Je sortis de la pièce, laissant derrière moi l'aura glaciale de la salle d'observation. Le couloir était tout aussi froid, tout aussi impitoyable que l'obscurité dans laquelle Cinaphée était plongée. Mais ici, dans cet endroit conçu pour briser les esprits, je sentais que tout était sous contrôle. Le mien.

Je fis un signe à l'un de mes hommes de main en passant. Il me suivit en silence, habitué à mes exigences tacites. J'avais besoin de préparer la prochaine étape, de m'assurer que chaque pièce du puzzle était en place.

Elle se battrait, bien sûr. Mais la beauté de cette lutte résidait dans son inévitable conclusion. Chaque résistance, chaque tentative de survie ne faisait que renforcer la profondeur de sa chute. Et quand elle toucherait enfin le fond, il n'y aurait plus rien pour la retenir.

Je souriais à cette pensée, sentant l'adrénaline courir dans mes veines. Le jeu avait commencé, et les règles étaient les miennes. Cinaphée ne le savait pas encore, mais elle n'avait jamais eu de véritable choix. Elle était destinée à devenir l'arme que je façonnerais, l'instrument de la chute d'Arès et de sa propre renaissance.

Alors que je pénétrai dans la pièce suivante, mon regard s'assombrit, chargé d'une détermination implacable. Le véritable cauchemar venait tout juste de commencer.

L'obscurité m'enveloppe comme un linceul, pesant sur ma poitrine jusqu'à rendre chaque respiration difficile. Le silence est total, oppressant. Il n'y a rien pour me guider, rien pour me raccrocher à la réalité. Juste cette noirceur absolue, ce vide.

Je serre les poings, mes ongles s'enfonçant dans la paume de mes mains pour me rappeler que je suis toujours là, vivante.

Mais pour combien de temps encore ?

Mon esprit vacille entre la peur et la colère.

Pourquoi suis-je ici ?

Pourquoi m'ont-ils isolée de cette manière ?

Je tente de me concentrer, de trouver un sens à ce chaos, mais mes pensées se perdent, tournant en rond comme des papillons pris dans une tempête.

Je me souviens des derniers instants avant qu'on ne m'abandonne dans cette pièce. Les voix, les promesses de souffrance, la certitude que tout cela n'est qu'un jeu cruel pour eux. Je me suis promis de ne pas leur donner la satisfaction de voir ma peur. Mais maintenant, seule face à l'obscurité, cette peur semble vouloir me dévorer toute entière.

Je repense à Arès, à ses mots avant que tout ne bascule. « Ils mentent. »

Mais comment savoir ce qui est vrai dans ce monde où tout semble tordu, où chaque vérité semble cacher un piège ?

La rage monte en moi, brûlante, irrationnelle. Si tout ce qu'ils ont dit sur Arès est vrai... non, je ne peux pas y croire. Je refuse de croire qu'il est ce monstre qu'ils décrivent. Mais une part de moi, infime et insidieuse, doute. Et ce doute me ronge.

Je me force à respirer profondément, à calmer le tumulte dans mon esprit. Je ne peux pas me permettre de perdre pied, pas ici, pas maintenant. Il y a une raison à tout cela, il doit y en avoir une. Je dois comprendre, je dois trouver un moyen de sortir de ce piège.

Je commence à bouger, à tâtonner autour de moi, cherchant une issue, un mur, quelque chose qui puisse me donner une indication de l'endroit où je suis. Mes mains rencontrent le béton froid et rugueux, et je m'appuie contre lui, m'efforçant de ne pas laisser la panique prendre le dessus.

Le temps passe, ou peut-être ne passe-t-il pas du tout. Je n'en sais rien. L'absence de repères rend tout flou, irréel. Je m'agenouille, épuisée, la tête appuyée contre le mur.

C'est alors que j'entends un bruit. Un grincement léger, presque imperceptible, mais suffisant pour me faire sursauter. Mon cœur bat à tout rompre, et je me redresse, tendue, prête à réagir. Quelqu'un est là. Quelqu'un me surveille.

— Qui est là ? murmurai-je, ma voix se brisant dans le silence.

Pas de réponse, juste ce bruit qui se rapproche, lentement, comme un prédateur s'approchant de sa proie. La terreur me saisit, mais je me force à rester immobile, à ne pas céder à la panique.

— Je sais que vous êtes là, continuai-je, tentant de garder un ton ferme.

Un autre grincement, plus proche cette fois. Mes muscles se crispent, et je serre les poings, prête à me défendre, même si je sais que je ne suis pas de taille face à ce qui m'attend.

La lumière jaillit soudain, crue et aveuglante. Je cligne des yeux, désorientée, tentant de m'adapter à ce changement brutal. Devant moi, une silhouette se dessine, floue d'abord, puis de plus en plus nette.

C'est lui. L'inconnu.

Il s'avance, son visage dissimulé par l'ombre, mais je peux sentir son regard sur moi, pesant, scrutateur. Il semble se délecter de ma confusion, de ma faiblesse apparente.

— Jolie poupée, murmura-t-il, sa voix douce, presque caressante. Ton cauchemar ne fait que commencer, arrête de trembler.

Ses mots me frappent comme un coup de poing, résonnant dans mon esprit déjà fragile. Un frisson glacé parcourt mon échine, et je me recule instinctivement, mais le mur me retient, m'empêchant de fuir.

— Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ? demandai-je, ma voix tremblante d'une peur que je ne peux plus dissimuler.

Il sourit, un sourire froid et dénué de toute humanité.

— Parce que, jolie poupée, tu dois comprendre ce que signifie vraiment la souffrance. Ce n'est qu'en étant brisée que tu pourras devenir ce que tu es destinée à être.

Je secoue la tête, refusant d'accepter ses paroles. Mais au fond de moi, la terreur grandit, se mêlant à une colère sourde, prête à exploser.

— Tu te trompes... je ne serai jamais ce que vous voulez que je sois, dis-je, tentant de garder ma voix stable.

Son sourire s'élargit, et il fait un pas de plus vers moi, comblant la distance entre nous. Je peux sentir son souffle sur mon visage, et l'odeur âcre de son parfum me donne la nausée.

— Nous verrons bien, murmura-t-il, avant de se détourner, me laissant seule à nouveau, plongée dans l'obscurité, mais cette fois, avec une nouvelle lumière d'angoisse brûlant en moi.

Je tombe à genoux, submergée par l'émotion. Je dois me battre, je le sais.

Mais comment combattre un ennemi que je ne comprends pas ?

Un ennemi qui semble déterminé à m'arracher chaque parcelle de mon âme jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de moi ?






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Bonjour, bonsoir mes petites lunes.

Comment allez-vous aujourd'hui ? (Pour ceux qui ont le chapitre dans la matinée : Comment ses passer votre réveille ?)

Personnellement je vais bien, j'avance petit à petit dans les mes projets et sa fait du bien, même si il y a des moments de doute, même si parfois je l'admet j'ai envie de tout arrêter, je persiste. Car sans persister nous n'irons pas loins dans la vie. (C'est la fatigue qui parle laisser tomber.)

Je devais vous poster se chapitre hier soir... Bon j'ai oublié alors je vous le poste aujourd'hui, allez remercier moi... non ?

En espérant qu'il vous ai plus.

Loove mes lunes.

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