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Chapitre 22 : Lac gelé.

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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Mia Regina



















Cinaphée Héra Tarantino.

Je suis restée alitée un mois entier, chaque jour sentant la lente guérison de mon corps. Les premières semaines furent les plus difficiles, la douleur incessante de ma blessure me rappelant constamment la confrontation avec Massimo.

La colère et la peur étaient mes compagnons constants, même dans mes rêves.

Je passais des heures à contempler le plafond de cette chambre blanche, essayant de comprendre le tumulte de mes émotions. Arès venait souvent me voir, ses visites étaient une source de réconfort et d'irritation à la fois. Sa présence m'apaisait, mais elle ravivait aussi la tempête intérieure que je ressentais.

Anita venait également me rendre visite, apportant avec elle un peu de joie et d'innocence dans cette période sombre. Ses sourires et ses rires me rappelaient pourquoi je m'étais battue, pourquoi j'avais pris ce risque insensé. Elle méritait d'être protégée, de grandir sans la peur constante de la violence.

Anton entra dans ma chambre pour ma dernière séance de rééducation, un sourire malicieux aux lèvres. Je m'étais habituée à sa présence, à son humour qui, malgré tout, réussissait à alléger l'atmosphère lourde de cette maison.

— Prête pour notre dernière danse ? demanda-t-il en posant son sac de médecin près du lit.

Je roulai des yeux, mais un sourire étira mes lèvres.

— Si par "danse" tu entends ces tortures déguisées en exercices, alors oui, je suis prête, répondis-je en me redressant avec précaution.

— Ah, tu vas me manquer, Cinaphée. Je n'aurai plus personne à martyriser, plaisanta-t-il en m'aidant à me lever.

Nous avions développé une sorte de routine. Chaque jour, il venait avec son sac de médecin, prêt à me pousser à mes limites. Mais il le faisait toujours avec une telle légèreté, une telle bienveillance, que je ne pouvais m'empêcher de l'apprécier.

— Tu trouveras une autre victime, j'en suis sûre, dis-je en me dirigeant vers la petite salle de rééducation installée dans ma chambre. Puis avec la chance que j'ai en ce moment tu risques de me revoir.

Il rigola.

— Oh, je ne suis pas sûr que quelqu'un puisse remplacer ton charme et ton sarcasme, répondit-il en ajustant les équipements.

Je laissai échapper un rire en réponse à son compliment. Anton avait une manière de me faire sentir spéciale, même dans les moments les plus difficiles.

— Tu sais, Anton, je me demande parfois comment un type comme toi a fini au milieu de cette bande de mafieux, dis-je en me plaçant pour le prochain exercice.

Il haussa les épaules, un sourire en coin.

— Les mystères de la vie, Cinaphée. Les mystères de la vie.

Alors qu'il ajustait les équipements, je l'observai discrètement. Anton était plus qu'un simple médecin pour moi. Il était devenu un ami, un confident.

Quelqu'un qui voyait au-delà de mes blessures et de ma colère. Sa présence avait été un phare dans l'obscurité de ma rééducation.

Je ne savais pas grand-chose de son passé, seulement qu'il était compétent et qu'il avait trouvé sa place dans cette maison chaotique.

Peut-être qu'il avait ses propres démons, des raisons personnelles de rester dans l'ombre d'Arès et de sa famille. Mais quoi qu'il en soit, il avait choisi de me soutenir, et pour cela, je lui étais infiniment reconnaissante.

— Parfois, j'ai l'impression que tu es le seul ici à comprendre ce que je traverse, admis-je en me redressant après un exercice difficile.

Anton me regarda, son sourire s'adoucissant.

— Tu sais, Cinaphée, je suis content d'avoir pu t'aider. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre quelqu'un avec autant de détermination et de courage, dit-il en se levant.

Je baissai les yeux, touchée par ses mots.

— Bon, parlons de ta mémoire, à tu retrouvé certain souvenirs ? demanda-t-il.

Je pris une profonde inspiration, cherchant au fond de moi des fragments de ma vie passée.

— Quelques bribes, répondis-je finalement. Des images floues, des sensations, mais rien de vraiment concret. C'est comme essayer de saisir de la fumée.

Anton hocha la tête, ça fait déjà quelques mois que je tante de retrouver ma mémoire. Je commence à perdre espoir.

— Nous tenterons l'hypnose.

Anton et moi avions à peine commencé les exercices de rééducation. Je sentais mes muscles protester à chaque mouvement, mais je m'efforçais de suivre ses instructions.

Il était patient et méthodique, ajustant mes positions et m'encourageant d'un sourire ou d'un mot gentil chaque fois que je montrais des signes de découragement.

— Tu fais du bon travail, Cinaphée, dit-il en ajustant la hauteur du support que je devais utiliser pour mon prochain exercice. Prends ton temps et souviens-toi de respirer profondément.

Je hochai la tête, essayant de me concentrer sur sa voix plutôt que sur la douleur qui irradiait de ma blessure. Chaque étirement, chaque flexion était un rappel brutal de ma fragilité actuelle, mais je refusais de me laisser abattre.

— Un médecin avec la patience d'un saint, plaisantais-je.

Il sourit en retour, ajustant un autre appareil.

— Merci, j'apprécie le compliment, répondit-il en ajustant les équipements.

Nous continuons ainsi pendant une bonne heure, travaillant sur différents muscles et mouvements. Je pouvais sentir une légère amélioration, même si la douleur persistait.

Anton était encouragé par mes progrès, ce qui m'aidait à persévérer malgré tout.

Soudain, la porte s'ouvrit brusquement et Noor entra, son visage affichant une expression d'excitation et de préoccupation.

— Cinaphée, Anton, il faut que vous veniez voir ça, dit-elle rapidement, ses yeux brillants d'urgence.

Anton et moi échangions un regard, interrompus dans notre routine. Il m'aida à me relever doucement, s'assurant que je pouvais marcher sans trop de difficulté.

— Qu'est-ce qui se passe, Noor ? demandais-je, sentant mon cœur accélérer légèrement à l'idée de ce qui pouvait nous attendre.

Noor fit un geste pour que nous la suivions.

— C'est Anita, Anton elle a du mal à respirer.

Mon sang se glaça à l'entente de ces mots. Je suivis Anton et Noor précipitamment vers le salon. En entrant, je vis Arès, le visage déformé par l'inquiétude, tenant Anita dans ses bras.

Elle était pâle, ses petites mains agrippant désespérément le col de la chemise de son frère, ses respirations courtes et saccadées.

— Anita, ma chérie, calme-toi, tout va bien, murmura Arès, essayant de la rassurer.

Anton se précipita à leurs côtés, posant une main douce sur le dos d'Anita tout en vérifiant ses signes vitaux.

— Respire avec moi, Anita, doucement... Inspire... Expire... murmura-t-il d'une voix apaisante.

Je m'approchai lentement, mon cœur battant à tout rompre.

— Anita, tu es en sécurité ici, tout va bien se passer, ajoutai-je, essayant d'ajouter ma propre voix rassurante à celle d'Anton.

Ses yeux se tournèrent vers moi, remplis de peur.

— Je... Je vais rejoindre... rejoindre les anges.. anges... ? sanglota-t-elle.

Les mots d'Anita, bien que faiblement prononcés, résonnèrent dans la pièce comme un coup de tonnerre. Arès se crispa, son visage montrant un mélange de terreur et de désespoir.

— Non mon petit ange tu ne vas aller nulle part, prononçais-je faiblement.

Si tu pars maintenant ma princesse tu nous tuera tous.

Je m'accroupis près d'eux, prenant la main froide et tremblante d'Anita dans la mienne.

Les sanglots d'Anita se firent plus faibles, mais elle continuait de lutter pour respirer. Anton posa une main rassurante sur son front pour savoir si elle avait de la fièvre.

— Elle a de la température, elle est seulement malade et ce que tu nous fais là ma jolie beauté c'est de l'angoisse, articula Anton, d'une voix calme. Ton grand frère va te porter dans la chambre et je vais venir te soigner d'accord ?

Les mots rassurants d'Anton firent l'effet d'un baume, apaisant quelque peu l'atmosphère tendue. Arès, qui semblait prêt à s'effondrer, hocha la tête, ses yeux brillant de soulagement mêlé à une profonde inquiétude.

— D'accord, Anita, tu as entendu Anton. Tu vas te reposer et il va prendre soin de toi, dit Arès en caressant tendrement le front de sa petite sœur.

Je sentis une vague de soulagement, mais aussi une fatigue écrasante, envahir mon corps. Les émotions contradictoires qui m'avaient traversé pendant ces moments de panique me laissaient épuisée.

La peur, la colère, la tristesse et maintenant, un peu d'espoir, se mélangeaient en un tourbillon chaotique.

Arès souleva doucement Anita dans ses bras, son visage montrant une détermination farouche à la protéger coûte que coûte. Elle s'accrocha à lui, ses petits bras autour de son cou, cherchant le réconfort dans sa présence.

Une fois qu'ils disparurent avec Noor, nous nous laissons tomber sur le canapé, épuisés mais soulagés. Le silence régnait dans la pièce, interrompu seulement par nos respirations lourdes.

— Quelle journée, murmurais-je en passant une main sur mon front, essayant de chasser la fatigue accumulée.

— Tu l'as dit, répondit Noor en s'affalant sur le canapé à côté de moi. Je n'ai jamais vu Arès aussi inquiet.

Je hochai la tête, repensant à l'expression de terreur sur le visage d'Arès lorsqu'il tenait Anita. C'était comme si toute sa façade de dureté s'était effondrée en un instant, révélant un frère protecteur et aimant.

— Il cache bien son jeu, dis-je doucement. On oublie parfois qu'il est humain, avec des sentiments et des peurs.

Noor acquiesça, un léger sourire sur les lèvres.

— Oui, il a ses moments. Mais c'est pour ça qu'on l'aime, non ? Malgré tout, il est là pour nous.

Un silence confortable s'installa entre nous, chacun perdu dans ses pensées. Mes yeux parcoururent la pièce, remarquant les petites touches de vie qui témoignaient de notre présence ici : des jouets d'Anita éparpillés, un livre oublié sur une table basse, des vêtements jetés sur une chaise.

— Tu penses qu'Anita ira mieux rapidement ? demandais-je, cherchant à briser le silence.

Noor haussa les épaules.

— Anton sait ce qu'il fait. Elle a juste besoin de repos et de beaucoup d'amour. Elle est forte, comme son frère.

Un sourire se dessina sur mes lèvres à cette pensée. Oui, Anita était forte. Malgré son jeune âge, elle faisait face à ce monde chaotique avec un courage admirable.

Juste à ce moment-là, la porte s'ouvrit en grand et Lev et Ivan firent leur entrée dans la pièce, les bras chargés de bouteilles d'alcool et de nourriture.

Ivan tenait également quelques bouteilles non alcoolisées, probablement pour moi. Leur arrivée bruyante et joyeuse contrastait fortement avec l'atmosphère tendue qui régnait quelques instants plus tôt.

— Se soir sa picole ! lança Lev avec un grand sourire.

— Cinaphée, j'ai pris des bouteilles sans alcool pour toi, ajouta Ivan en déposant le tout sur la table basse devant nous. Je sais que tu en auras besoin après cette journée.

Leur prévenance me fit chaud au cœur, et je ne pus m'empêcher de sourire.

— Il faut faire le ménage alors, dis-je un sourire au lèvre.  Au moins ranger ce qui traine.

Lev et Ivan échangèrent un regard complice, avant de ce lancer dans le rangement du salon.

Pendant que les gars s'affairaient à ranger les cousins et tout, je me penchai pour ramasser les jouets d'Anita éparpillés sur le sol. Les petites poupées Monster High, les peluches et les crayons de couleur jonchaient le tapis.

Je les rassemblai soigneusement, un sourire nostalgique aux lèvres en imaginant Anita en train de jouer innocemment. Une fois les jouets ramassés, je me dirigeai vers la chambre d'Anita, les bras chargés de ses trésors.

La chambre d'Anita était un véritable sanctuaire d'innocence et de couleurs. Les murs étaient peints d'un rose doux, parsemés de stickers de papillons et de fleurs.

Une grande bibliothèque remplie de livres pour enfants et de jouets en tout genre occupait un coin de la pièce. Un lit à baldaquin avec des rideaux roses pâles se trouvait contre le mur, surmonté d'une montagne de peluches.

Une petite table avec des chaises assorties était couverte de dessins colorés et de fournitures artistiques. Chaque détail de la chambre reflétait l'âme pure et joyeuse d'Anita.

Lorsque j'entrai dans la chambre, je trouvai Anton, Arès et Anita ensemble. Anton était assis sur une chaise, discutant calmement avec Arès, tandis qu'Anita, blottie contre son frère, jouait avec une peluche.

Je posai les jouets sur une étagère et m'assis sur le bord du lit, observant la scène. Anita semblait plus détendue, ses yeux brillant d'une lueur d'espoir en voyant ses jouets familiers.

— Comment te sens-tu, Anita ? demandais-je doucement.

— Un peu mieux, répondit-elle timidement. Merci d'avoir ramené mes jouets.

— De rien, mon petit ange, ajoutais-je en lui caressant doucement les cheveux.

Arès me lança un regard reconnaissant, ses traits adoucis par un rare sourire.

— Comment va-t-elle ? demandais-je à Anton.

— Elle va mieux. C'était une grosse crise d'angoisse, mais on a réussi à la calmer, expliqua-t-il.

Je hochai la tête, soulagée.

— Bon, je vais vous laisser un peu de tranquillité, dis-je en me levant.

— Reste, Cinaphée, dit Arès, sa voix plus douce que d'habitude. Anita aime bien ta compagnie.

Je souris, touchée par ses mots, et me rassis près d'Anita.

— Ce n'est pas tout, moi je vais vous laisser. Dit Anton, en commençant à se lever.

— Lev veut faire une soirée tu ne veux pas rester ? demandais-je.

Anton sourit, visiblement tenté par l'idée, mais il secoua la tête.

— J'aimerais bien, mais j'ai encore quelques consultations à faire ce soir. Vous vous amuserez pour moi, répondit-il en se dirigeant vers la porte.

— Dommage, rétorquais-je en riant doucement. Une prochaine fois alors.

— Oui, une prochaine fois, promis, ajouta Anton avant de quitter la chambre.

Je me retournai vers Arès et Anita, mon petit ange était en train de s'endormir dans les bras de son grand frère. Une douce expression adoucissait les traits habituellement durs d'Arès, et je ne pus m'empêcher de sourire en voyant cette scène attendrissante.

— Elle est épuisée, chuchotais-je en m'approchant.

— Oui, c'est une longue journée pour elle, répondit-il doucement, caressant les cheveux de la petite.

— On devrait la laisser se reposer, dis-je, d'une voix douce.

Arès hocha la tête et se leva avec précaution, il la déposa délicatement sur son lit, la couvrant avec une couverture moelleuse.

Elle murmura quelque chose dans son sommeil, un sourire innocent flottant sur ses lèvres. Je m'accroupis à côté du lit, prenant sa petite main dans la mienne.

— Bonne nuit, mon petit ange, murmurais-je avant de déposer un baiser sur son front.

Arès me regarda, une gratitude silencieuse dans ses yeux. Nous quittâmes la chambre sur la pointe des pieds, fermant doucement la porte derrière nous.

De retour dans le salon, l'atmosphère était toujours animée, mais je sentais le poids de la journée se faire sentir.

— Tu veux rester un peu dehors ? proposa Arès, indiquant la terrasse.

J'acquiesçai, et nous nous dirigeons vers l'extérieur. L'air frais de la nuit nous enveloppa, et je pris une profonde inspiration, appréciant la tranquillité du moment. Les étoiles brillaient dans le ciel, et la lueur douce de la lune éclairait notre chemin.

— C'est rare d'avoir des moments comme celui-ci, dit Arès en s'adossant à la balustrade. Des moments de calme.

— Oui, répondis-je en m'appuyant à côté de lui.

Nous restons là, côte à côte, en silence pendant un moment. Je sentais la chaleur de sa présence à mes côtés, une sensation réconfortante et rassurante à la fois.

Ce silence fut de courte durée lorsque Elio arriva, la soirée pouvait commencer.

— T'es parents ne sont pas là ? demandais-je à Arès en le suivant à l'intérieur.

Son regard se posa sur moi.

— Non mes parents ne sont pas là, Мой сладкий.

— Et Alva ?

— Elle est partie avec mes parents. répondit-il, d'une voix rauque.

Je l'observais un instant avant que je ne pose la question qui me brûle temps.

— Pourquoi m'appelle tu toujours Мой сладкий ? questionnais-je, curieuse d'entendre sa réponse.

Arès me regarda avec une intensité qui fit battre mon cœur encore plus fort.

— Parce que, tu es la douceur dans ce monde de brutalité. Quand je t'appelle Мой сладкий, c'est ma manière de te dire que tu es la seule chose qui nous retient tous de ne pas sombrer totalement dans l'obscurité.

Je restai silencieuse, touchée par ses paroles. Ses yeux brillaient d'une intensité que je n'avais jamais vue auparavant.

— Arès... soufflais-je, incapable de trouver les mots pour répondre à une telle déclaration.

— Tu campe dehors ou tu viens profiter de la soirée ? demanda-t-il, en tenant la porte pour me laisser rentrer.

Je lui souris avant de lui passer devant, pénétrant dans la chaleur de la maison. Lev et Ivan avaient déjà sorti les boissons et la nourriture, et l'atmosphère était légère, presque festive. C'était un contraste saisissant avec les tensions et les drames des jours précédents.

— Alors, qu'est-ce qu'on fête ? demandais-je en prenant une bouteille de soda qu'Ivan m'avait gentiment apportée.

— La vie, ma chère, simplement la vie, répondit Lev en riant.

Je m'installai sur le canapé, observant Arès qui s'occupait de finir de ranger quelques affaires. Il était étrange de le voir ainsi, dans un cadre aussi détendu, après tout ce que nous avions traversé.

Mais quelque chose dans son regard, la manière dont il jetait des coups d'œil dans ma direction, me faisait comprendre que cette soirée avait une importance particulière pour lui aussi.

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La soirée se déroulait calmement, les conversations devenaient de plus en plus désordonnées à mesure que l'alcool coulait à flots. Lev, en particulier, buvait beaucoup plus que les autres, riant bruyamment et racontant des anecdotes invraisemblables de son passé. Je le regardais avec amusement, me demandant jusqu'où il irait.

— Hé, Cinaphée ! s'écria-t-il soudainement, titubant légèrement. J'ai une idée géniale !

— Oh, vraiment ? Et qu'est-ce que c'est, Lev ? répondis-je, un sourire moqueur sur les lèvres.

— Tonds-moi les cheveux ! déclara-t-il avec un enthousiasme déconcertant.

— Quoi ?! m'exclamais-je, surprise. Tu es sûr de ce que tu dis ?

Arès éclata de rire à côté de moi, visiblement amusé par la tournure des événements.

— Allez, pourquoi pas ? Ça pourrait être drôle, ajouta-t-il, encourageant Lev dans son idée farfelue.

Lev hocha vigoureusement la tête, vacillant un peu.

— Oui, je suis sérieux ! Tonds-moi les cheveux, mon sucre. Fais de moi un homme nouveau !

Je jetai un coup d'œil à Ivan et Elio, cherchant leur approbation. Ivan haussa les épaules, un sourire amusé sur le visage, tandis qu'Elio se contentait de lever son verre en signe d'encouragement.

— Très bien, Lev, si tu insistes, dis-je en me levant pour aller chercher une tondeuse dans la salle de bain.

Lorsque je revins avec l'appareil, Lev s'était déjà installé sur une chaise, prêt à subir sa transformation. Arès et les autres regardaient la scène avec un mélange d'amusement et de curiosité.

— Tu es sûr de ça, Lev ? demandais-je une dernière fois.

— Absolument ! Fais ce que tu veux, répondit-il en riant.

Je pris une profonde inspiration et allumai la tondeuse. À mesure que je passais l'appareil sur sa tête, des touffes de cheveux tombaient sur le sol, et Lev continuait de rire et de plaisanter.

Demain il va regretter...

— Eh bien, c'est fait, annonçais-je finalement, éteignant la tondeuse. Lev, tu es un homme nouveau.

Lev se leva, titubant un peu, et se dirigea vers un miroir pour admirer son nouveau look. Son expression passa de la surprise à l'amusement, puis à une satisfaction totale.

Soudain, une idée farfelue lui traversa l'esprit. Il s'écria avec un enthousiasme incontrôlé.

— Je vais me baigner dans le lac !

Avant que quiconque puisse réagir, il se dirigea vers la porte, ses mouvements désordonnés prouvant à quel point il était en état d'ébriété.

Il ouvrit la porte avec fracas et s'élança à l'extérieur, un sourire large sur le visage, ignorant complètement la fraîcheur de l'air et le fait que nous étions en fin d'automne.

Le froid mordant s'engouffra dans la villa, mais il était déjà trop tard pour revenir en arrière.

Je me précipitai après lui, suivi de près par le groupe. L'extérieur était sombre, les premières étoiles commençant à percer le ciel nocturne, mais le froid était bien présent. Le vent glacial fouettait notre visage tandis que nous courions vers le lac.

Lev avait déjà atteint le bord du lac gelé. Le lac, en partie recouvert de glace, semblait presque irréel sous la lueur des étoiles. Lev, dans son état d'excitation, n'hésita pas à avancer vers l'eau.

Il trébucha sur la glace mais se releva, continuant sa course avec une détermination stupide.

— Lev, arrête ! hurlais-je, tout en m'approchant, la voix chargée d'inquiétude, c'est dangereux, elle est stupide ton idée.

Il se retourna vers nous, ses yeux brillants d'un éclat téméraire.

— Pourquoi ? Il y a quoi de dangereux ? Ce n'est que de la glace, répondit-il, en riant.

Son rire était déconcertant, presque enfantin dans son inconscience. La glace craquait sous ses pieds, et je sentais la panique montante dans ma poitrine. La tension était palpable entre nous, chacun de nous essayant de contenir à la fois son inquiétude et sa frustration.

Elio, qui était resté plus en retrait, se fraya un chemin à travers la glace, le visage tendu.

— Lev, tu ne comprends pas. La glace n'est pas assez solide pour supporter ton poids. Si elle cède, tu vas tomber dans l'eau glaciale.

Lev secoua la tête, toujours aussi insouciant.

— Mais c'est risible ! On fait juste un petit plongeon. On n'est pas des enfants !

Lev lança ces mots en riant, mais son rire fut interrompu par un craquement sinistre sous ses pieds. La glace se fissura soudainement, et avant que nous puissions réagir, elle se brisa complètement, le faisant tomber dans l'eau glaciale.

— Lev ! cria Elio, le visage blême, tandis qu'il se précipitait vers le bord du lac.

Le cri de Lev se transforma en un hurlement aigu lorsqu'il plongea dans l'eau glaciale. Il lutta pour sortir, ses bras battant frénétiquement. La vue de sa silhouette se débattant dans l'eau sombre était terrifiante.

Arès réagit instantanément. Il se jeta en avant, glissant sur la glace brisée mais parvenant à maintenir son équilibre. Il tendit une main ferme vers Lev, essayant de l'attraper.

— Accroche-toi à moi ! ordonna Arès, d'un ton ferme.

Lev attrapa désespérément la main tendue par Arès, ses doigts glacés se crispant autour de la prise. Arès, bien que glissant légèrement sur la glace fragile, réussit à maintenir sa prise.

Ivan, réagissant avec une rapidité remarquable, se pencha pour saisir l'autre bras de Lev, aidant Arès à le tirer hors de l'eau.

Avec un dernier effort, nous parvins à tirer Lev hors de l'eau, le traînant sur la terre ferme. Il était trempé, ses lèvres bleues, et il grelottait violemment.

La nuit fraîche contrastait encore plus fortement avec la chaleur de la villa que nous avions laissée derrière nous.

— C'ét.. C'était... drôle... Non...? balbutia Lev, sa voix encore tremblante à cause du froid.

Il essayait de plaisanter, mais la situation était trop sérieuse pour que cela ait le moindre effet.

Je sentis une colère monter en moi, ma frustration éclatant en une exclamation.

— Non ce n'était pas drôle abrutis et c'est fou que tu n'es pas dessoûler ! hurlais-je, à plein poumons, exaspérés.

Noor, ayant entendu nos cris et le tumulte, se précipita vers nous, une couverture enroulée autour d'elle.

En voyant Lev tremblant, elle s'arrêta un instant, les yeux écarquillés de panique, puis se précipita pour lui apporter de la chaleur.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-elle, sa voix tremblante, tandis qu'elle enveloppait Lev avec la couverture.

— Ce crétin est tombé dans le lac ! dit Ivan.

Je grelottais, malgré les couches de vêtements que j'avais sur moi. La peur et le froid avaient laissé leurs marques, et mes dents continuaient de claquer malgré les efforts pour me réchauffer.

En entrant dans le hall, je sentis la chaleur du foyer se répandre doucement, mais il fallait encore que je me détende après cette frayeur.

Noor, toujours inquiète, se dirigea directement vers la cuisine pour préparer quelque chose de chaud. Elle se débattait avec des casseroles et des tasses, essayant de nous offrir un peu de réconfort.

Arès, Ivan et Elio étaient déjà autour du feu, surveillant Lev qui était assis sur un fauteuil, toujours tremblant mais maintenant enveloppé dans plusieurs couvertures.

— Tu devrais allez prendre une douche Lev, et nous devrions tous aller nous coucher.

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Bonjour, Bonsoir mes petites lunes.

Comment allez vous aujourd'hui ? Personnellement je ne sais pas trop.

Comme je l'ai dis sur insta je compte faire une pause des résaux. M'éloigner un certain temps, pour pouvoir me reposer.

Je pense, continuer à poster des chapitres toutes les semaines, et je continuerai à lire vos histoires et de vous donner mes avis mais je serais beaucoup moins active sur les réseaux...

Loove mes lunes.

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