Chapitre 20 : Massimo
Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)
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Mia Regina
Arès Kyle Vitale.
La tension dans le bureau était palpable, l'air lourd de non-dits et de ressentiments accumulés. Massimo se tenait devant moi, imposant et dominateur, comme toujours.
Il était l'aîné, celui qui avait toujours cru que sa position lui donnait le droit de me dicter ma conduite. Son regard était dur, chargé de jugement.
— Arès, commença-t-il d'un ton malsain, sa voix grave et autoritaire. Eh bien, tu ne veux pas me laisser voir ma petite sœur, et tu ne veux pas que je fasse connaissance de ta nouvelle recrue dans l'organisation de la famille ? Termina-t-il.
Je serre les poings, tentant de contenir ma colère. Massimo avait toujours eu ce don de s'immiscer là où il n'était pas le bienvenu, prenant plaisir à semer le trouble et à imposer sa présence.
— Tu terrifies notre sœur à lui en faire des cauchemars, répondis-je, les dents serrées. Et pour ce qui est de Cinaphée, elle n'a rien à prouver à quelqu'un comme toi.
Il ricane, un rire froid et méprisant qui me met hors de moi.
— Oh, vraiment, j'ai entendu dire qu'elle t'avait braqué avec ta propre arme ? Tu es vraiment aveugle, Arès. Cette fille te manipule, et tu es trop stupide pour t'en rendre compte.
Oui, cette femme est la seule femme à m'avoir défiée, mais elle est bien plus complexe que Massimo ne peut l'imaginer.
Je sens la colère monter en moi, brûlant comme un feu intérieure. Massimo me poussait toujours à bout, mais il avait franchi une limite en parlant ainsi de Cinaphée, une limite que je ne saurais expliquer.
— Ferme ta gueule, tu ne sais absolument rien d'elle. Elle est forte, intelligente et plus loyale que certains de cette organisation, répliquais-je, ma voix grondante.
Massimo ricane une nouvelle fois, me faisant lever les yeux au ciel. Je sens mon sang bouillir.
Reste calme.
Calme.
Inspire. Expire.
— Loyal ? Vraiment ? Je parie qu'elle te trahira au premier obstacle. Tu es si naïf, Arès. Toujours prêt à croire au meilleur des gens. C'est pour ça que tu ne seras pas un bon leader, cracha-t-il sur un ton méprisant.
Ma mâchoire se serre. Les mots de Massimo me frappent comme des coups-de-poing, mais je refuse de montrer la moindre faiblesse. Pas devant lui.
— Peut-être que je suis prêt à voir le meilleur des gens parce que je crois en quelque chose de plus grand. Tu penses que tu peux me contrôler par la force comme quand nous étions petits, mais ça ne fonctionne plus, ça ne fonctionne pas, Massimo.
Il s'approche, son regard dur et pénétrant.
— Écoute-moi bien, polpetta. Tant que tu continueras à jouer à ce petit jeu, tu mettras en danger cette famille. Tu es un poids mort, et un jour, tu finiras par tout détruire.
Ma patience atteint sa limite.
— Et toi Massimo ? Qu'as-tu fait de bien pour cette famille ? À part semer la peur, de la discorde et des morts !? Peut-être que c'est toi le véritable poids mort ici. Rétorquais-je, d'un ton glaçant.
Il lève les mains, comme pour me calmer, mais je vois la colère dans ses yeux.
— Tu es vraiment pathétique, Arès. Un jour, tu comprendras à quel point tu es insignifiant. Et ce jour-là, je ne serai pas là pour te rattraper. Répondit-il, sa voix ferme et sèche.
Tu n'as jamais été là, connard.
Je le regarde quitter la pièce, d'un pas assuré. Chaque muscle de mon corps est tendu de frustration. Une fois sûr qu'il soit parti de la villa, je ferme la porte du bureau.
Les mots de Massimo résonnent, il m'abat plus que je ne le voudrais. Mon sang bouillonne dans mes veines.
Je m'approche du bureau avec une colère sourde. Les objets fragiles volent et se brisent sous mes mains. La rage m'envahit, chaque éclat de verre qui tombe résonne comme une symphonie de ma propre frustration.
« Tu n'es pas digne de ce pouvoir, Arès. Tu ne fais que semer le chaos. »
Ses paroles résonnaient comme des lames dans mon esprit, déchirant toute confiance restante.
Cinaphée Héra Tarantino.
Les autres étaient rentrés, j'avais laissé Anita partir jouer avec Noor dans le jardin. Pendant ce temps, je déambulais tranquillement dans les couloirs de la villa, après avoir pris une douche, mais les échos de la colère d'Arès résonnaient à travers eux.
Intrigué et inquiète, je me dirigeai vers son bureau comme attiré par les bruits de verre brisé et les jurons qui s'en suivaient.
La porte de son bureau, et tant, entrebâillait, j'aperçus Arès en train de détruire rageusement des documents et des objets. Le bureau était dans un état de chaos, reflétant son tumulte intérieur. Il semblait tellement absorbé par sa colère qu'il ne remarqua pas ma présence immédiate.
Mais qu'est-ce qu'il s'est passé avec ce Massimo...?
— Arès...? L'appelais-je doucement, essayant d'attirer son attention sans déclencher une nouvelle explosion.
Il se retourna brusquement, si ses yeux étaient des fusils, je serais déjà morte.
— Qu'est-ce que tu veux ? Répondit-il, sa voix chargée de frustration et de fatigue.
Je me mis instinctivement sur la défensive, mais je savais qu'il a besoin de soutien ! Je le sens.
— Je voulais m'assurer que tout allait bien...
Il ricana, son regard dur et froid poser sur moi, ses cheveux ébouriffés.
— T'assurer que tout allait bien ? Tout va bien comme tu peux le constater.
— Oh oui... Je vois ça... Chuchotais-je en observant les débris qui jonchaient le sol d'un mauvais oeil.
Je me mordis la lèvre intérieure, consciente que le provoquer en ce moment même n'ai sûrement pas la meilleure idée, mais peut-être que l'éloigner de ses démons qui sont en train de l'engouffrer pourrait l'aider à se calmer.
— Arès... Commençais-je, mais il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase.
— Est-ce que ça a vraiment de l'importance pour toi ? Demanda-t-il d'une voix sèche.
Je fronce les sourcils ne comprenant pas sa question.
Mais où est passé l'homme qui est toujours sûr de lui ?
— Bien sûr que ça a de l'importance, Arès ! Répliquais-je, ma voix tremblante d'indignation.
Il ricana une nouvelle fois, son rire sans joie résonnant dans la pièce. Il s'approcha de moi, ses yeux brûlants de colère et de frustration, m'obligeant à reculer contre la porte, la refermant en même temps.
— Qu'est-ce qui se passe... demandais-je avide de comprendre ce qui se passe dans sa tête.
Arès me lance un regard noir, sa respiration rapide et irrégulière.
— Rien qui ne te concerne. Répliqua-t-il, plaquant sa main contre la porte.
Je sens la colère commencer à monter, mais je la repousse.
— Rien qui ne me concerne ? Ta petite sœur avait peur de vous deux pas seulement de lui. Putain, Arès ce n'est pas en détruisant tout autour de toi que ça va changer miraculeusement quelque chose à ta cause. Répondis-je, essayant de garder mon calme malgré la tension qui régnait dans la pièce.
— Dit celle qui a défoncé sa chambre. Dit-il calmement, un sourire narquois sur les lèvres.
Contre son camps, j'avoue...
Je serrai les poings, essayant de contrôler la vague de colère qui montait en moi.
— D'accord... Répondis-je les dents serrées. Mais au moins, je ne fais pas semblant que tout va bien quand ça ne l'est pas.
— Et tu crois que je fais semblant ? Siffla-t-il, sa voix montant d'un cran. Tu penses que c'est facile d'être dans ce monde ?
— Je n'ai jamais dit ça ! Je te dis juste que tu dois apprendre à faire confiance aux autres, à nous faire confiance !
Il rit amèrement, secouant la tête.
— Confiance ? Et tu penses que je peux te faire confiance à toi ? Après que tu aies volontairement menacé avec mon arme ?
— J'ai fait ça parce que j'étais en colère, parce que je ne savais pas comment te faire comprendre ce que je ressentais, que j'avais besoin de réponse ! M'exclamais-je, sentant les larmes monter.
Il me regarda, son expression changeant légèrement, la colère laissant place à quelque chose de plus doux, de plus vulnérable.
— Cinaphée... Murmura-t-il, son regard plongeant dans le mien.
Je sentis ma propre colère s'atténuer en voyant sa vulnérabilité.
— Arès... Je veux juste... essayer de comprendre, dis-je doucement, ma voix tremblotante.
Il se rapproche davantage.
— Pourquoi tu ne me fais pas confiance...? Pourquoi continues de me traiter comme une menace ?
Il me fixe de ses yeux brûlant d'émotion, et pendant un instant, je vois au-delà de la colère. Je vois la douleur, la confusion, et peut-être même de la peur.
— Parce que je ne sais pas comment faire autrement, avoua-t-il enfin, sa voix se brisant légèrement.
Il resta silencieux un moment, son regard plongé dans le mien. Puis lentement, il s'approcha à nouveau, mais cette fois, il n'y avait plus de colère dans ses yeux, seulement une intensité brûlante.
— Le problème, Мой сладкий, c'est que tu me fais ressentir des choses que je ne veux pas ressentir. Murmura-t-il.
Je fus prise de court par sa confession. La colère se dissipa légèrement.
— Arès... Chuchotais-je, ma voix plus douce.
— Cinaphée... Susurra-t-il en retour, sa voix particulièrement plus douce.
Il me regarde avec une intensité qui faisait battre mon cœur encore plus fort, tellement fors que je l'entendai résonner dans mes tympans. Lentement, de sa main qui n'est pas contre la porte, il caressa ma joue, son pouce effleurant doucement ma peau.
Je fermai les yeux un instant, savourant ce contact, avant de les rouvrir et de plonger à nouveau dans ses iris grise.
Le silence entre nous était chargé de tension, une tension qui menaçait de nous consumer à tout moment. Je pouvais sentir son souffle chaud contre mes lèvres, et chaque fibre de mon être criait de désir.
— Мой сладкий... murmura-t-il, sa voix grave et rauque.
Avant que je ne puisse répondre, ses lèvres capturèrent les miennes avec une passion dévorante, ses mains se glissèrent dans mes cheveux, me rapprochant encore plus de lui, tandis que mes bras enlacèrent son cou, tentant de suivre le rythme frénétique de ses mouvements.
Je sentais la chaleur de son corps contre le mien, la force de ses bras autour de moi, et cela m'enflammait encore plus. Il me plaqua contre le mur, faisant attention de ne pas me blesser, son corps pressé contre le mien, je pouvais sentir les muscles de son corps se tendre, chaque battement de son cœur. Il m'embrassa avec une telle intensité que je perdis presque le souffle.
Sauvage.
Je ne voulais pas qu'il s'arrête, j'avais besoin de lui, de cette connexion brute et sauvage.
— Putain... souffla-t-il entre deux baisers, sa voix pleine de désir.
Je répondis en approfondissant encore plus notre baiser, mes doigts s'enfonçant dans ses cheveux. Nous étions comme deux animaux enragés, pris dans une danse de passion et de colère, incapable de nous arrêter.
Enfin, il recula légèrement, ses lèvres toujours proches des miennes, nos respirations haletantes se mêlant dans l'air chargé de désir.
— Tu me rends fou, murmura-t-il, son front contre le mien.
— Et toi, tu me consumes, répondis-je, le regardant dans les yeux.
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Arès Kyle Vitale.
Je la regarde, son visage si près du mien que je peux sentir son souffle sur ma peau. Ce petit bout de femme qui a bouleversé ma vie, est la source de toutes mes contradictions. Chaque fibre de mon être est en conflit, tiraillée entre l'envie de la repousser et celle de la posséder.
Quand je la vois, mon cœur s'emballe comme il ne l'a jamais fait, mon esprit s'embrume. Sa présence est à la fois apaisante et dévastatrice. Elle me défie d'une manière que personne n'a jamais osée, me pousse à remettre en question tout ce que je pensais savoir sur moi-même.
Je l'observe, son souffle rapide, ses yeux brillants d'une intensité qui me coupe le souffle.
Si elle continue à me regarder de cette façon, je ne répondrai plus de moi.
Comment est-il possible qu'une seule personne puisse susciter en moi une telle gamme de sentiments contradictoires ?
Elle m'attire irrésistiblement, comme un papillon attiré par la flamme, je ne peux m'empêcher de revenir vers elle, même si cela signifie me brûler encore et encore.
Cette femme est un paradoxe vivant : à la fois mon ancre et la tempête qui menace de toute emporter. Je suis incapable de comprendre comme une personne peut-être à la fois mon salut et ma perdition.
Je suis un homme habitué à maîtriser chaque aspect de sa vie, à dicter les règles du jeu. Mais avec elle, je perds pied, elle ne le sait pas encore, mais c'est elle qui a le contrôle. Elle me pousse à bout, ébranle toutes mes certitudes sur son passage, elle a fait voler en éclats les barrières que j'ai patiemment érigées autour de mon cœur.
Elle voit mes faiblesses, mes peurs, et pourtant, elle ne recule pas. Au contraire, elle me défie, m'oblige à affronter ces démons que j'ai toujours enfouis.
Elle est la lumière dans mon obscurité.
Je ne peux me passer d'elle.
— Мой сладкий... Soufflais-je, contre ses lèvres.
— Tu es calmé...? Demanda-t-elle hésitante.
Je prends une profonde inspiration, essayant de reprendre le contrôle de mes émotions. Son regard anxieux, sa question hésitante me ramènent à la réalité.
— Oui... répondis-je finalement, ma voix plus douce, plus posée. Je... Cette situation avec Massimo, tu n'aurais jamais dû être là à ce moment.
Elle hoche la tête, comprenant la difficulté de ce que je traverse.
— Je peux comprendre, Arès. Mais tu dois apprendre à gérer ça sans tout détruire autour de toi... murmura-t-elle, sa voix se faisant plus ferme.
Je la regarde intensément, un sourire narquois naissant sur mes lèvres, dit-elle alors que bien plus, tôt elle défonçait sa chambre à cause de sa colère.
Ses beau yeux vert sapin et bleu océan dans les miens me ramène dans une réalité plus douce, une où je peux trouver un semblant de paix.
Mes mains glissent doucement le long de ses bras. Elle frissonne, mais ne recule pas, Мой сладкий tu es bien la seule à accepter mes démons.
Son regard se détourna vers la fenêtre, je tourne la tête pour voir ce qui l'intéresse plus que ce moment paisible que nous passons.
— Il pleut... Dit-elle, un sourire accroché à ses lèvres et ses yeux pétillants.
Je la regarde attentivement, observant chacun de ses gestes, elle s'approche de la vitre et presse ses douces mains sur la vitre.
— Pourquoi tu aimes tant la pluie ? Demandais-je, curieux d'en savoir plus sur celle qui me fascine autant qu'elle me terrifie.
Elle prend un petit temps avant de me répondre.
— Avec mon grand frère, Eden, quand nous étions petits, nous adorions la pluie, nous dansions, jouions, chantions, c'était notre havre de paix. Commença-t-elle à m'expliquer.
Je l'écoute attentivement, ne quittant pas son corps des yeux. Elle se retourne vers moi, ses yeux plein d'excitation, puis reprend la parole.
— Lorsque trop d'émotion me submergeait, mon grand frère avait pour habitude de me ramener sous la pluie pour que nous dansions sur des musiques aléatoires sur son téléphone, nous le faisions même la nuit... Il venait me réveiller, en faite même quand tout va bien, c'était devenu une tradition. M'expliqua-t-elle d'une voix douce et calme.
Je reste silencieux un moment, absorbant ses paroles. Cette image d'elle dansant sous la pluie avec son frère, trouvant du réconfort et de la joie dans les moments les plus simples.
— Viens, dis-je en lui prenant la main.
Elle me suit hésitante. Nous sortons à l'extérieur, sous la pluie battante. Les gouttes d'eau glissent sur nos visages, mais elle rit, un rire clair et libérateur. Je l'observe, fasciné par sa capacité à trouver de la paix dans les choses les plus simples.
— Je n'ai jamais vraiment pris le temps d'apprécier la pluie, dis-je en élevant la voix pour couvrir le bruit de l'averse. En faite... Je n'ai jamais aimé ça.
— Peut-être que tu devrais commencer maintenant, répondit-elle en éclatant de rire.
Je la tire doucement vers moi, nos corps se rapprochant sous la pluie. À travers la fenêtre, le groupe nous observe, probablement perplexe devant notre soudaine proximité.
Ses cheveux collent à son visage, ses vêtements sont trempés, les miens aussi par ailleurs, mais elle, la pluie la rend encore plus magnifique qu'elle ne l'ai déjà, son visage lever vers le ciel, laissant les gouttes caresser sa peau.
Un éclair illumine brièvement le ciel assombri, suivi par un grondement lointain. Malgré la tempête qui gronde autour de nous, il y a un calme étrange entre nous, comme si le monde extérieur s'était estompé dans l'arrière-plan.
Son regard vient se plonger dans le mien qui ne l'avait toujours pas quitté, ses yeux brillants d'une intensité que je n'avais jamais remarquée auparavant. Mais mains glissent doucement le long de ses bras humides, s'arrêtant sur ses hanches.
Je la regarde, avant qu'une idée me traverse l'esprit. Je prends mon téléphone dans ma poche d'une main et mis une musique aléatoire dans ma playlist avant de le remettre au fond de ma poche.
Les premières notes résonnent doucement dans l'air, créant une ambiance légère et enjouée entre nous.
Elle me regarde avec curiosité, se demandant probablement ce que je fais. Même moi je n'en sais rien, Мой сладкий, La chanson choisie est : « ... Ready For It ? » de Taylor swift. La chanson choisie n'est ni trop rapide, ni trop lente, juste parfaite pour ce moment imprévu sous la pluie.
— Tu m'as parlé de danse sous la pluie ? Montre-moi comment tu te débrouilles. Lui demandais-je avec un sourire taquin.
Elle soulève un sourcil, un mélange de surprise et d'amusement dans le regard. Sans attendre, je lui tends la main, elle hésite un instant, puis prend ma main avec un sourire complice.
Nos pas s'accordent mutuellement au rythme de la musique, créant une petite bulle d'intimité au milieu de la pluie qui continue de tomber autour de nous.
Les autres nous observent à travers la fenêtre, mais nous sommes absorbés dans notre petit moment à deux. Sa grâce et son naturel dansent en harmonie avec ma maladresse assumée, créant un tableau qui semble presque magique sous les éclairs fugaces et le grondement lointain du tonnerre... Le temps comme au ralenti, nous rions ensemble, sous cette pluie.
Son rire est la plus douce mélodie qui m'est était donné d'entendre.
Nos pas devenaient de plus en plus synchronisés, comme si nous avions dansé ensemble toute notre vie. Je la regardais comme hypnotisé, captivé par la manière dont elle se laissait aller au rythme de la musique, son sourire éclatant illuminant son visage mouillé par la pluie. Chaque mouvement semblait naturel, chaque pas révélant une part de sa personnalité vibrante et pleine de vie.
Les minutes semblaient s'étirer comme des heures, mais à la fois trop courtes pour tout ce que je voulais encore vivre avec elle. Chaque instant de notre danse était comme une bulle hors du temps, où seuls comptait le présent.
Finalement, la chanson prit fin, laissant derrière elle un silence paisible. Nous nous regardons un instant, nos respirations s'accordant au rythme apaisant de la pluie qui continuait de tomber doucement autour de nous.
— Merci... murmura-t-elle, ses yeux brillants d'une lueur chaleureuse.
Je lui rendis un sourire sincère, soudain notre moment de tranquillité éclata lorsque la voix d'Alva retentit à l'intérieur.
— Non mais ce n'est pas possible, et c'est qui qui va ranger tout ça hein !!? hurla Alva, sa voie colérique résonnant à travers la maison depuis la porte d'entrée encore ouverte.
Le ton qu'à prix Alva me fit grimacer, mais ma réaction fit rire Cinaphée davantage. Elle secoua la tête, un sourire taquin aux lèvres, comme si elle trouvait la situation amusante.
— Tu vas te faire gronder... Pouffa-t-elle.
Alva apparus sur le pas de la porte, ses yeux nous fusillant du regard, les bras croisés, elle nous observe tour à tour, toujours sous le porche pour se protéger de la pluie.
— Je peux savoir qui à défoncer le bureau et la chambre de Cinaphée !? Cria Alva.
— Toi aussi... Murmurais-je à son oreille.
Un silence gêné s'installa alors que nous échangions des regards complices, sachant tous les deux que la responsabilité nous incombait.
Je pris une profonde inspiration, prêt à endosser la responsabilité.
— C'est moi, Alva... Grimaçais-je.
— Bon sang, Arès, tu as une salle de boxe pour tes excès de colère ! Répondit Alva fatigué de ma colère ravageante. Elle n'a pas été installée pour que tu te défoule dans ton bureau.
— En faite... Il a détruit que le bureau, j'ai détruit ma chambre... Prononça Cinaphée, assumant sa part de responsabilité.
Alva soupira, ses traits se détendant légèrement.
— Vous deux, vous êtes incorrigibles. Confia-t-elle, un léger sourire malgré elle. Vous vous ressemblez bien plus que vous ne pensez.
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Bonjour bonsoir mes petites lunes.
Comment allez vous aujourd'hui ?
Moi en tout cas ça va très bien ! Juste énormément fatigué mais je m'investis le plus possible dans mon histoire.
Le peuple a enfin donc gagné...
Que penser vous de ce chapitre ?
Vous a-t-il plus ?
En tout cas moi j'ai adoré l'écrire car l'histoire se met en place petit à petit....
Bon allez, je vous laisse je dois écrire le chapitre 31, je poste le prochain chapitre demain !
Loove mes lunes.
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