Chapitre 14 : Recrutée dans l'ANBU
Après avoir repris l'entraînement ninja et vite retrouvé mes aptitudes, Maître Hokage m'avait faite entrer dans les forces spéciales. D'après lui, voir les facettes les plus sombres du village m'aiderait à relativiser et revoir mes convictions.
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"- Qu'est-ce que je fais ici...?
- Bienvenue au QG de l'ANBU. Maître Hokage t'as recommandée, c'est pourquoi tu es là. Mais honnêtement, Mia, j'aimerais faire de toi plus qu'un membre de l'ANBU. Je perçois en toi un immense potentiel, mais d'abord je dois voir ce que tu vaux. Je te mets en période d'essai pour une semaine. Si tu corresponds à mes attentes, tu seras recrutée et je t'expliquerai quelle unité je veux que tu rejoignes.
- Bien."
A vrai dire, j'avais ressenti quelque chose dès ma première rencontre avec Danzô. Une sorte de mauvais pressentiment, que quelque chose de mal se tramait sous ses ordres.
Ce ne fut qu'une fois recrutée que je me rendis compte de ce que celui-ci faisait. Mais après avoir été recrutée, je ne pouvais que lui prêter allégeance.
"Bien, je vais t'expliquer dans quelle unité tu es placée. Je ne suis pas d'accord avec les idéaux du Troisième du nom, toutes ses actions ne sont que des preuves de lâcheté. La diplomatie ne fonctionne qu'avec les idéalistes ; c'est par la force que l'on bat les réalistes ayant des convictions. Bienvenue dans la racine, nous agissons dans l'ombre, là où personne ne peut nous voir, mais où nos actions ont un poids."
Je frissonnais. Comment Kakashi avait-il pu être enrôlé là-dedans...?
Et bien, de la même façon que moi je présumais. Il n'avait pas eu le choix...
Dânzo s'était tourné vers tout les ninjas présents dans la pièce, qui avaient mis un genou à terre et avaient baissé la tête avant de commencer à parler.
"Dans la Racine, tu n'as pas de nom. Tu n'éprouves aucune émotion. Tu n'as ni passé, ni aucun avenir. Seule la mission importe."
Leurs voix étaient neutres, et parfaitement synchronisées. Pour tout dire, la réalité était que la Racine, était la définition même du mot secte.
C'était comme si Dânzo était un marionnettiste, et les ninjas, ses pantins. J'aurais juré voir des fils invisibles qui les reliaient à lui.
Des marionnettes. Sans émotions, manipulables et remplaçables à volonté. Mais surtout, complètement soumises et supprimables à souhaits.
J'avais déglutis difficilement, alors que l'effroyable personnage me fixait.
"- As-tu compris ?
- Je... Oui...
- Parfait. A partir de maintenant, ton nom de code sera "Assassin doré de Konoha". Utiliser ton prénom est formellement défendu.
- Bien."
(je me suis rendue compte que j'avais oublié les gants quand j'avais déjà screené donc j'ai eu la flemme de les rajouter mdr)
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En ayant grandi dans le monde ninja et ayant vu des choses tellement horribles qu'on ne pourrait les qualifier, je connaissais parfaitement la réalité du monde ninja.
Je savais bien des choses, mais il y en avait une que j'ignorais, et dont je ne me suis rendue compte qu'une fois membre de la Racine.
C'est si facile d'enlever une vie.
La vie d'un individu ne tient qu'à un fil, et la plupart des gens ne se rendent pas compte de la valeur de cette chose extrêmement précieuse.
Il faut neuf longs mois pour offrir la vie, alors qu'il suffit d'une fraction de seconde pour la retirer.
Et même si j'avais perdu des êtres chers, jamais je ne m'étais rendue compte à quel point, cette réalité était encore plus hostile que toutes celles que je connaissais déjà.
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Il n'est pas forcément nécessaire de devenir un monstre pour en comprendre un.
Je ne m'en suis rendue compte qu'en rejoignant la racine.
La plupart des personnes qualifiées comme des monstres étaient en fait des gens ordinaires comme vous et moi, ils avaient des aspirations et des convictions. La seule chose qui les faisait basculer du mauvais côté de la ligne était leurs manières extrêmes de parvenir à leurs fins.
Dans la vie les gens les plus fous sont souvent les plus tristes. Nous n'avons pas tous la même capacité à prendre du recul. Un évènement quelconque n'aura pas les mêmes conséquences en fonction de la personne qui le subit.
C'est de ça dont je me suis rendue compte dans la racine. C'est facile de dire qu'une personne est mauvaise sans chercher à comprendre pourquoi. Bien souvent, même si rien n'excuse les actes que certains peuvent commettre, ils avaient une bonne raison de le faire.
J'en suis venue à me demander si tout cela était vraiment nécessaire.
Ôter la vie à tout nos ennemis et opposants, était-ce là l'unique solution ?
"- Maître Danzô... Je me posais une question...
- Je t'écoute.
- Pourquoi devons-nous absolument tuer tout ceux qui se dressent devant nous ? Je veux dire, nous pourrions très bien les faire enfermer avec une fausse accusation impossible à vérifier à la place, car si quelqu'un découvre que c'est vous qui orchestrez tout ces assassinats, non seulement vous aurez des problèmes mais en plus de ça vous risquez de perdre votre place au conseil du village...
- Mon cher assassin en or, tu sais que tu es ma meurtrière fétiche n'est-ce pas ? Pourtant il me semble que tu n'as toujours pas compris une vérité fondamentale que je tue à faire appliquer ici.
- Quelle est-elle...?
- Des mesures strictes sont nécessaires lorsque l'on veut accomplir quelque chose de significatif. Pour sculpter une statue, il faut jeter au rebus une partie non-négligeable du bloc de pierre. Vois-tu, un parasite reste un parasite. Si tu ne veux pas qu'il te nuise, tu dois t'en débarrasser pour de bon, autrement il finira toujours par revenir."
*****
S'il y a une chose que je devais changer, si c'était à refaire, je pense que je n'aurais jamais rejoint la racine.
J'ai fait des choses horribles sous les ordres de Danzô. Malheureusement lorsque je suis plongée dans le souvenir vivace de mes actes, je peux soit m'en délecter soit les regretter, mais jamais m'en défaire.
Tout ces visages me hanteront pour toujours, ils seront là pour l'éternité, me rappelant sans cesse que je suis une meurtrière.
Alors est-ce que l'on peut vivre en sachant que l'on est un assassin, me demanderez-vous. Oui. Car pour les personnes que nous avons tuées, il nous faut rester en vie pour que quelqu'un continue de se souvenir d'eux. Lorsqu'on nous charge de tuer, on doit être prêt à le faire sans la moindre hésitation et à en subir les conséquences. Et ne pas assumer ces actes... est une preuve de lâcheté.
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heyyyyyyy 👀
cv vous ? votre rentrée c bien passée ? 😊
je voulais vous dire que je commençais déjà à avoir beaucoup de travail donc comme je l'ai déjà dit au chapitre précédent, la publication va ralentir mais jsp vous dire quel rythme je prendrai 😔
je pense que ce sera très irrégulier, mais je vous promets de faire au mieux pour continuer les update tout les dimanches 🤗
kiss kiss 😘
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