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3.Initiation, jour 1

En ce beau matin d'une nouvelle journée en tant qu' « apprentie cupidon », je terminais de me préparer avant de rejoindre Marc au Grand Dôme, la pièce la plus grande de la ville et des alentours, je dirai-même de la planète entière.

En chemin, je croisai ma meilleure amie Jade et on discuta quelques minutes avant qu'elle ne doive me quitter pour rejoindre les shells.

D'après ce que me racontait Jade, son apprentissage se passait à merveille. Son groupe était constitué de sept personnes -elle comprise- et leur directrice, était géniale comme elle aimait me le répéter. J'étais vraiment heureuse pour elle, savoir qu'elle avait réussi ce pourquoi elle avait toujours travaillé si dur me rendait si fière d'elle.

Je continuai mon chemin et croisai bon nombre de têtes familières telles que celles de quelques amis et anciens professeurs.

Alors que j'allai arriver au niveau de l'allée principale menant au Grand Dôme, Dame Fleur me rejoignit et continua le chemin avec moi, tout en m'adressant gentiment la parole :

—Alors Mia comment vas-tu ?

—Bien et vous madame ?

—Appelle-moi Fleur, veux-tu ? Je me sens vieille sinon, du moins plus que je ne le suis déjà, plaisanta-t-elle. Et oui je me porte bien.

Elle fit une pause et poursuivit :

—Comment se passe ton initiation ?

—Je commence aujourd'hui avec deux épreuves, Marc me donnera les détails d'ici quelques minutes. Je dois d'ailleurs y aller ! Au revoir Mada-... Fleur !

—Passe une bonne journée et réfléchis bien avant chaque épreuve !

—Merci à vous aussi ! Je n'y manquerais pas ! lançais-je en tournant à droite tandis qu'elle continuait tout droit.

Marc m'attendait comme prévu assis sur le sofa de la pièce et sirotait une boisson dont je ne connaissais pas le nom.

—Mia ! Je t'attendais justement. Viens ici, dit-il, je vais t'expliquer comment va se dérouler la journée. Tu vas commencer par une épreuve de patience. Ensuite tu auras une pause d'une quarantaine de minutes pour te ressourcer et on enchaînera avec l'épreuve de contact.

—Comment ça de contact ? demandai-je.

—Je t'expliquerai.

Il se leva en me faisant signe de le suivre. La porte qui se trouvait au fond de la salle -et que je n'avais jamais vu jusqu'à présent- s'ouvrit quand il la poussa. On débarqua dans un jardin immense, plus comme une grande étendue d'herbe qui semblait sans fin, ou une immense clairière. Il s'arrêta enfin et se tourna vers moi :

—C'est ici que tout commence. Je te laisse avec Lucas, il te dira tout ce que tu as besoin de savoir puis te laissera te débrouiller seule. Je serais en train de t'observer, pour voir ce que tu fais. Puis quand la cloche sonnera, ça sera terminé. Tu as compris ?

—Oui c'est bon je crois.

—Non tu ne crois pas, tu en es sûre. Alors es-tu sûre d'avoir compris ?

—Oui j'en suis sûre.

—Bien. Je te laisse. À plus tard et bonne chance.

Il s'éloigna et le dénommé Lucas s'approcha avant de me donner un morceau de papier. « Tout est inscrit ici. À toi de réfléchir et de suivre les instructions notés dessus. » me dit-il sans laisser passer aucun sentiments à travers sa voix.

Après ces mots, il me laissa seule pour mon épreuve... de patience comme j'avais pu comprendre tout à l'heure.

Je dépliai le bout de papier et me mit à le lire. Seules deux petites phrases étaient inscrites à l'encre d'un bleu foncé : « Ta patience sera ton plus grand atout, sers-en toi pour que tout te réussisse. Maintenant laisse-toi guider par la lumière de ton esprit. »

La lumière de mon esprit ? C'est quoi ces bêtises encore ?

Je soufflai et me mit à réfléchir tranquillement.

Ma patience sera mon plus grand atout. Théoriquement ça me servira pour plus tard. Sûrement pour mes missions. Oui c'est cela, pour mes missions.

Mais pour quoi allait-elle me servir là, maintenant ?

Des arbres, il n'y avait que des arbres dans cet endroit. Je marchais depuis un bon bout de temps déjà. Les buissons et beaux arbres se faisaient rares.

Soudain au loin, une vision d'une beauté à en couper le souffle m'apparue. Un lac, gelé et d'un bleu turquoise virant au vert d'eau, se dressait face à moi. C'est à cet instant que j'entendis des cris. Non des pleurs. Les pleurs d'un enfant. Une alarme se déclencha dans mon cerveau et je ne pus m'empêcher de regarder tout autour de moi, inquiète.

Je l'aperçus enfin. Cet enfant paniqué et seul au monde. Un jeune nourrisson d'à peine quelques mois. Qui laisserait son enfant ainsi au beau milieu d'un lac, dans un berceau ?

Et je compris. C'était pour mon épreuve. Bien entendu, Marc n'aurait jamais laissé un enfant en bas âge ici, et qui plus est, seul sur un lac qui devait être d'une froideur à en couper le souffle.

Comment allais-je le sortir de là ? C'était une bonne question. Le lac étant gelé je devrais pouvoir marcher dessus pour aller récupérer le berceau et l'enfant par la même occasion.

Persuadée que mon plan allait fonctionner, je n'avais pas prévu en marchant, que la glace n'allait pas supporter mon poids... Tout se compliquait. Il me fallait une autre solution.

Rhaaa !!

Je ne trouvais rien et ça m'énervait !

Me calmer. Je devais me calmer et réfléchir.

J'observais ce qui se trouvait autour de moi : de l'herbe, de l'herbe, toujours de l'herbe, encore et encore de l'herbe et de l'her.. une corde ! Et une balle avec un trou au milieu. J'ai trouvé ! Je vais passer la corde dans la balle et faire rouler la balle jusqu'au bébé en essayant de la faire passer autour de berceau jusqu'à ce que la balle revienne vers moi ! Comme ça je n'aurais plus qu'à tirer doucement pour que le petit arrive jusqu'à moi sans que je ne risque de le faire dériver en brisant la glace autour de lui.

Je mis mon plan à exécution et le petit garçon m'arriva enfin entre les mains. Il était tout mignon avec ses petites joues rougies par le froid. Mais il pleurait. Je le pris dans mes bras et le berçait. Les pleurs s'intensifièrent si bien que je ne sus quoi faire. Je lui fis un gros câlin pour le réchauffer et lui montrer que j'étais là. Le pauvre, il devait être terrifié. Il s'était retrouvé dans un environnement désert et il ne me connaissait pas. Je lui fis un gros bisous sur la joue et comme par miracle, il s'arrêta de pleurer. Je lui souris, sourire qu'il me rendit avant de rigoler, enfin de sourire et agiter ses petites mains tout en faisant de petits bruits avec sa petite bouche rosée toute mignonne.

Des applaudissements parvinrent à mes oreilles. Je me tournai dans leur direction et découvris Marc devant moi.

—Bravo Mia ! Tu as réussi l'épreuve avec succès. Et point positif pour toi comme pour moi, l'épreuve de cette après-midi, celle de contact, est comptée dans cette matinée.

—Quoi ? Comment c'est possible ?

—Tu as réussit à prendre contact avec Ted.

—Ted ?

—Le petit, m'expliqua Marc. Tu l'as sorti de l'endroit où il se trouvait. À ce moment tu as validé ton épreuve de patience car tu as su attendre, réfléchir et ne pas te précipiter. Puis en t'occupant de lui, en le prenant dans tes bras pour le réconforter, tu m'as montrée que tu savais entrer en contact avec les humains et..

—Cet enfant est un humain ?! le coupais-je.

—Oui, rit-il.

—Mais il nous ressemble ! m'exclamai-je.

—Ils ne sont pas différents de nous. Seulement, ils ne possèdent pas certains atouts que nous avons si tu vois ce que je veux dire, me dit-il en souriant. Pour continuer ce que j'allais te dire...

—Oups désolé je t'ai coupé, continu !

Il me regarda d'un air exaspéré; je venais encore de lui couper la parole. Décidément je n'étais pas très dégourdie aujourd'hui !

—Comme je disais, tu as passé les deux épreuves de la journée. Cet après-midi je te parlerais un peu de ton ancêtre si tu le veux, ou alors tu pourras aller te reposer chez toi, comme tu préfères.

—Non non, je veux en savoir plus sur cette « première cupidon ».

—Bien. Je te reconduis à l'extérieur de cet endroit, puis je t'attendrais à quatorze heure à la salle des livres dans l'aile du bâtiment qui nous est réservés.

—Très bien, je t'y retrouverais !


***


—Je vais commencer par te raconter le jour où elle a découvert qu'elle avait des pouvoirs, me conta mon professeur.

Je l'écoutai attentivement, étant avide de découvrir ce qu'il allait me raconter. Car d'après lui j'étais reliée à elle.

—C'était un matin d'automne, les feuilles tombaient déjà des arbres et coloraient les parterres des jardins. Ce jour-ci, une petite dénommée Elya a vu le jour. Ses parents, deux personnes ordinaires, un scientifique et une infirmière, faisant partis des premières générations d'habitants de Focus, lui ont choisit ce joli prénom. Elle a grandit et au fil des semaines, les focusiens se sont rendus compte qu'elle avait de beaux pouvoirs, mais inconnus des leurs ; semblables mais différents. Ils l'ont donc tous accompagnée dans sa croissance jusqu'à ce qu'elle soit assez grande pour tenter elle même de contrôler ses pouvoirs et apprendre à vivre avec sans jamais faire de mal à personne. Elle a réussit ce défi que lui avait lancée le conseil de l'époque. Puis un jour elle a comprit comment faire pour aller sur la planète Terre. Si bien qu'elle construisit tout un projet qu'elle voulait faire valider par les anciens avant de le mettre à exécution. Malgré tout cela, le conseil refusa et elle fut bien obligée de travailler encore dessus durant de nombreuses années. À cette époque elle avait à peine ton âge, une quinzaine d'années, peut-être un peu plus, personne n'a jamais vraiment su. Cinq ans plus tard, elle savait de quoi elle était réellement capable, ce qui lui permit de se faire une vraie place dans la société focusienne, qui jusqu'à présent n'avait jamais réussi à qualifier ce dont elle était capable. Elle avait le pouvoir de rendre deux personnes de son choix follement amoureux l'un de l'autre. Elle avait fait cette découverte en tirant une flèche dans le coeur de ses deux meilleurs amis, Luna et Cléo, deux personnes qu'elle imaginait bien ensemble. Nul ne sait d'où lui est venue cette idée de flèches et de tirer tout ça dans le cœur des gens. Mais son projet a finit par aboutir, si bien que cinq ans plus tard, aux alentours de ses vingts ans, elle partie sur Terre en « mission » pour mettre en œuvre son projet du « petit cupidon ». Les résultats furent concluant et elle mit en place un vrai réseau, pensant déjà au prochain cupidon qu'elle formerait.

—Mais c'est fou cette histoire !

—En effet, me répondit Marc.

—Mais comment Dame Fleur et toi vous savez que j'ai les mêmes capacités qu'elle ?

—Tout d'abord, tu n'avais pas ta place dans la société focusienne, je veux dire par là que tu n'aurais convenu dans aucune catégorie le jour de la cérémonie.

—Comme elle, lançai-je. Elle aussi n'était pas catégorisée comme tu me l'as dit.

—C'est cela. Pour continuer, tu as des dons dont tu ne doutes même pas encore leur existence.

—Lesquels ?

—Si je te le disais, cela fausserait tes test, rit-il joyeusement. Mais je te promets de tous te les lister dès la fin de tes épreuves.

—Je comprends oui !

—D'autres questions ? me demanda-t-il.

—Les prochaines épreuves ce sera quoi ?

—Demain matin, épreuve de pensée et l'après-midi, épreuve de contact avec les éléments.

—Wow ça promet d'être chargé !

—Oui, c'est certain ! Je te propose de te raccompagner chez toi pour parler un peu avec tes parents, et on se reverra demain matin, un peu plus tard en revanche. Vers dix heures ça te conviendrait ?

—C'est toi qui choisit, c'est toi le chef ! dis-je en imitant un soldat au garde à vous, comme me l'a montré mon frère.

—Cesse de faire l'enfant, me fit-il en tentant de garder son sérieux face à mes bêtises. On se met en route ?

—Je te suis !


***


—Ah Mia te revoilà... et Monsieur Zenfield est avec toi ! Entrez donc je vous pris, lança ma mère sans oublier les politesses.

1, 2, 3, et...

—Ne m'appeler pas monsieur, cela me vieillit plus que je ne le suis déjà, appelez-moi par mon prénom !

J'en était sûre ! Je commence à le connaître mon petit Marc !

—Bien, alors Marc, ma fille a fait quelque chose qu'il ne fallait pas ?

—Non non bien au contraire, son apprentissage excelle jusqu'à présent. Je suis venu vous parler d'autre chose... Mia tu voudrais me laisser avec tes parents deux petites minutes ? dit-il en s'adressant à moi, restée un peu en retrait depuis le début de leur conversation.

—Pas de soucis !

Je montais les escaliers qui menaient à l'étage en faisant le moins de bruit possible puis je m'arrêtai sur l'avant dernière marche avant de m'y asseoir pour pouvoir entendre leur conversation, qui allait porter -je m'en doutais bien- sur moi.

—Alors que se passe-t-il Marc ? fit mon père.

—Mia devra très prochainement partir en mission sur la Terre, comme une sorte de récompense de ses épreuves. Mais il me faut avoir votre avis sur la question avant tout cela. Car n'oublions pas qu'elle est encore jeune.

—De quand date votre première mission sur Terre ?

—J'avais à peu près le même âge que votre fille.

—En quoi consisterait sa mission ?

—Désolé mais je ne peux pas vous en parler, secret professionnel, répondit Marc à mon père.

—Je comprends tout à fait. Mais vous pensez que Mia va réussir ses épreuves ?

—Si elle va les réussir ? Bien sûr ! Elle est faite pour cette vie. Depuis sa naissance elle n'a pas cessée de nous montrer à Dame Fleur et moi-même qu'elle possède toutes les capacités requises pour les responsabilités qui vont lui être confiée. Alors je ne me ferais pas de soucis à votre place, votre fille va s'en sortir à merveille.

—Ce n'est pas un peu rapide tout cela ? demanda maman qui n'avait pas parlé depuis de longues minutes. Je veux dire qu'elle est encore jeune et elle risque d'être livrée à elle-même...

—Je comprends votre inquiétude, mes parents avaient ressentis la même chose à la vue de ma nomination à ce poste. Mais nous avons été entrainés ainsi et puis l'instinct est le meilleur moyen de s'en sortir si besoin est. Et Mia n'est pas seule, je suis là, ainsi que Dame Fleur et le conseil des ancêtres. Tous feront ce qu'ils faut pour qu'elle puisse réussir et s'en sortir.

La discussion continua encore longtemps mais ce n'était plus aussi passionnant, du moins ça ne me concernait plus tellement.

—Qu'est-ce que tu fais là toi ?

Cette voix je la reconnaîtrais entre mille.

—Je te promets que je n'écoutais pas ce que les parents disaient à Marc, tentai-je de m'en sortir.

—Je vais te croire bien entendu, rit gentiment mon frère Hugo, d'un air moqueur.

—Tu pourrais au moins faire semblant ? fis-je avec un sourire d'ange comme je savais si bien le faire.

—Allez suis-moi, on va dans la salle au grenier.


La salle du grenier était une pièce exclusivement réservée à Hugo et moi. Les parents n'y étaient jamais montés. On le leur avait formellement interdit. Pourquoi ? Car c'était comme ça. On avait réquisitionné cette pièce pour y installer un écran, des manettes de jeu, un canapé, un télescope et deux poufs. C'était en quelques sortes notre coin refuge. Dès que l'on se donnait rendez-vous le soir en cachette, c'était toujours ici que l'on allait. Et puis c'était plutôt pratique pour les caches-caches avec les parents quand ils n'avaient pas le droit de monter ! Bon c'était peut-être de la triche à l'époque, mais on ne s'en souciait pas, du moment que l'on s'amusait. On avait régulièrement l'envie d'observer les étoiles. L'ayant compris bien rapidement, nos grands-parents paternels nous avaient offert un télescope. Si bien que les soirs où l'on avait le temps -soit presque tous- on montait observer les étoiles et les planètes depuis la fenêtre du grenier. Ce qui nous passionnait le plus c'était la Terre. Cette planète bleue constituée essentiellement d'eau, comme nous l'avait apprit l'école, était une beauté du système solaire. Mais ce qui était encore plus passionnant, c'était de savoir que personne ne pouvait connaître notre existence depuis là-bas, car notre planète, Focus, était entourée d'un voile comme qui dirait « magique ». Pour faire court, elle était invisible.

Arrivés sous les toits, après avoir grimpé l'échelle, mon frère ne tarda pas à me tirer de mes pensées d'enfance.

—Tu m'expliques ce que tu faisais à les espionner ?

Connaissant Hugo, je me devais de lui dire la vérité et ne pas passer par quatre chemins, il était aussi têtu que moi et n'abandonnait jamais quand il avait une idée en tête.

—J'écoutais simplement leur discussion.

—C'est bien ce que je dis, sourit-il, mais pourquoi tu les espionnais au juste ?

Qu'est-ce que je disais, mon frère sait tout !

—Ils parlaient de moi.

—Et qu'est-ce qu'il disaient ?

—Ils parlaient de mes épreuves et de mes missions. Les parents ont l'air d'avoir super peur à l'idée que je ne sois pas en sécurité.

—Et il ne sont pas les seuls, chuchota-t-il en pensant que je n'avais pas entendu.

Feignant celle qui n'avait pas compris, je continuai :

—Qu'est-ce que tu as dit ?

—Non non rien, ne t'inquiète pas.

Quelques secondes s'écoulèrent et il me dit :

—Que je ne t'y reprenne plus d'accord ? Ou alors tu m'appelles, que je vienne écouter avec toi, fit-il malicieusement.

Je reconnaissais bien là mon frère, nous étions toujours sur la même longueur d'onde.

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