Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 2 : Bienvenue en enfer


TW : VIOLENCE

Ne vous infligez pas une lecture susceptible de vous blesser s'il vous plaît.

__________________________________


Alma Herrera
???
???


Mes yeux papillonnent doucement, tandis que mon corps encore endormi se tortille, cherchant une position plus confortable.

Un bruit sourd et régulier bourdonne dans mes oreilles, me tirant peu à peu de mon sommeil. Une odeur de cuir me parvient, piquant mes narines et mettant mes sens en alerte face à cet environnement étrange.

Je me redresse vivement, le souffle court, la tête lourde, et le cœur battant la chamade. Mes yeux clignent encore, tentant de s'adapter à la lumière tamisée qui règne dans la pièce.

Je prends alors conscience de mon environnement, et une montée de panique me serre la gorge.

Installée dans un siège en cuir. Je tourne le regard à ma gauche puis à droite.

Un hublot me fait face, laissant apercevoir un ciel bleu azur parsemé de nuages cotonneux. Des sièges similaires sont alignés par rangées, équipés de tables en bois massif et d'écrans tactiles éteints.

C'est un avion... Un jet privé, peut-être ?

Non... c'est impossible !

Comment suis-je arrivée ici ?

Je ne me souviens de rien...

Ne voyant personne autour de moi, je me décide à me lever pour explorer les lieux mais je retombe directemment assise.

Je cherche ce qui me retient et mes yeux s'agrandissent quant ils se posent sur mes poignets, retenus par des menottes fixées aux accoudoirs. Je tire dessus, tentant de me libérer, mais elles restent fixement accrochées.

Soudainement les images de ces dernières heures défilent dans ma tête, chaque souvenir tel un poison s'inflitre visieusement dans mes veines et envahit mon esprit.

Il n'est pas mort ? N'est ce pas ?

Les souvenirs de son sang, de ses yeux se fermant, de son souffle à peine audible et de sa promesse... Tout ça semble irréel.

Non...

Il m'a promis...

Il est vivant ! Il doit l'être. Il faut qu'il le soit !

Les larmes coulent sur mes joues tandis que ma respiration se fait plus saccadée et irrégulière.

L'air devient rare, et mon cœur tambourine dans ma poitrine.

Une sensation de palpitations m'oppresse dans la poitrine et m'étouffe, tout devient loin.

Je m'ancre sur mon siège comme si ma vie en dépendait alors qu'une vague de sueur froide me submerge.

Je ferme les yeux, inspire profondément, puis expire lentement, cherchant à apaiser les battements affolés de mon cœur.

Le temps passe et je finit par me calmer.

Epuisée, je me laisse retomber sur mon siège, sombrant à nouveau dans l'obscurité du sommeil.

***


- Réveille-toi ! Hurle une voix.

Je me réveille en sursaut, les mains crispées sur les accoudoirs du siège, le cœur battant à toute allure. Mes yeux s'ouvrent brutalement et je fais face à un regard froid, impitoyable.

Cet homme...

- Détache-moi ! Criai-je, la voix étranglée par la haine, la colère et la tristesse. .

- Ta gueule ! Rugit-il en retour, avant de me gifler violemment. Ton père t'attend, alors suis-moi sans faire d'histoires !Ajoute-t-il d'une voix glacée en me libérant des menottes.

Libérée, je porte instinctivement ma main à ma joue brûlante sous la force de la gifle. Je le fixe, stupéfaite, désemparée.

- Où est Alejo ? Et mon père c'est impossible..

À peine ai-je terminé ma phrase qu'il me saisit violemment le visage, me forçant à me taire.

- C'est ton dernier avertissement ! Gronde-t-il.

À ses mots il agrippe mon bras avec une telle force que des marques rouges apparaissent sur ma peau. Il me pousse sans ménagement hors de l'avion, me dirigeant vers une voiture noire imposante, avant de s'installer derrière le volant.

Le voyage se déroule dans un silence oppressant, ponctué par mes plaintes étouffées et mes questions sans réponse. Parfois, il me lance des regards glacials par le rétroviseur. J'essaie de les soutenir, mais chaque seconde me fait frémir davantage.

***


Après des heures qui me semblent interminables, nous arrivons enfin devant un immense portail noir, entouré de forêts sombres et gardé par des hommes en faction.

La voiture s'engage dans l'allée et s'arrête devant une immense demeure, ressemblant davantage à un château qu'à une maison.

Mes yeux s'agrandissent devant la taille imposante du bâtiment, le luxe qui se dégage de chaque pierre, de chaque détail. Je n'arrive même pas à comprendre comment j'ai pu me retrouver ici.

L'homme m'extirpe brutalement de la voiture, me tenant fermement le bras. Je sens ses doigts mordre ma peau, mais je n'ai ni la force ni l'énergie pour riposter. Je suis complètement dépassée.

Nous avançons vers la grande porte en bois sombre, où un homme nous attend.

À chaque pas que je fais, mon regard se pose sur lui. Ses chaussures noires brillent sous la lumière, son costume trois-pièces est parfaitement ajusté, sa chemise blanche impeccable. Mais ce qui me frappe le plus, c'est son visage. Il me semble étrangement familier, comme un mauvais rêve que je n'arrive pas à chasser.

Il a les cheveux bruns, avec quelques mèches grises qui ajoutent à son air menaçant. Et ses yeux... d'un bleu clair, presque translucide comme les miens.
Mais à la diffèrence que les siens reflètent une âme sombre, une malveillance qui me fait frissonner.

- Alma, ravie de rencontrer la vile progéniture de ta mère ! S'exclame t-il avec un sourire qui sonne faux, les bras grands ouverts.

- Vous êtes qui ? Tonnais-je froidement, tenant une posture droite, en essayant de masquer la peur qui commence à s'insinuer en moi.

- C'est comme ça que tu parles à ton père ? Rétorque-t-il, un rictus arrogant déformant ses lèvres.

- Mon... mon père ? Balbutié-je, choquée.

- Oui. Mais allez, ne restons pas sur le pas de la porte. Rentrons ! Dit-il en se retournant, son dos tourné vers moi alors qu'il entre dans l'immense hall.

Je le suis, encore une fois traînée par l'homme qui me tient fermement le bras. Je tente en vain de lui donner des coups de pied, de le pincer, mais rien n'y fait. Ma rébellion est aussi inefficace que douloureuse.

Nous entrons dans un petit salon, aux tons sombres, avec deux grands canapés en cuir noir qui se font face. Une petite table en bois massif les sépare. Trois immenses fenêtres laissent entrer la lumière, mais rien ne réchauffe l'atmosphère froide et sinistre qui m'enserre.

- Tu veux boire quelque chose ? Demande-t-il, posément, comme si nous étions simplement à un rendez-vous trivial.

Mais n'ayant aucune envie de discuter, surtout dans ces conditions. Je vais droit au but.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Pourquoi m'avoir emmenée ici ?

- Eh bien, je t'ai emmenée chez ton nouveau chez-toi, là où tu aurais toujours dû être aux États-Unis, tout simplement. Répond-il, d'un ton calme, comme s'il s'agissait d'une simple formalité. Il fait quelques pas, s'éloigne pour chercher une carafe de liquide ambré dans un buffet.

- Mon nouveau chez-moi ? Aux États-Unis ? Répète-je, incrédule, mes mots résonnant dans la pièce.

- Oui, tu vas vivre ici maintenant, avec moi, aux États-Unis. Rèpond t-il en se redressant, me lançant un regard glacial.

- Mais vous êtes fous ! Ma parole ! Je ne vivrai pas ici ! Vous croyez sincèrement que je vais accepter ça, après ce que vous avez fait ? Après avoir fait débarquer vos hommes pour m'enlever et blesser mon ami ? Mon cœur bat la chamade, l'adrénaline déversant une rage incontrôlable dans mes veines alors que je lui crit ses mots.

- Alma, baisse d'un ton ! Rétorque-t-il avec autorité, sa voix se durcissant. Et en ce qui concerne ton ami... il est mort. Aucun trouble ne traverse son visage.

Je me lève d'un bond, le souffle court, mes jambes vacillant sous la colère et la douleur.

- C'est faux ! Hurlais-je, ma voix brisée par le choc.

- Veux-tu que je te ramène son cadavre ? Pas que l'idée me déplaise, mais administrativement parlant, c'est un peu compliqué, mi hija. Dit-il d'un ton détaché, comme s'il parlait de la météo.

- Baliverne ! Il est vivant ! Crie-je de toutes mes forces, refusant d'y croire.

- Reste dans le déni si tu veux, mais crois-tu qu'après reçut une balle et se vider de son sang, il puisse survivre ?

Ses mots me frappent comme une gifle glacée. Je suis figée, mes pensées en tourmente, mes mains tremblantes.

Non, il est vivant. Il doit l'être.

Mais comment me battre contre ses paroles qui résonnent avec une telle certitude ? Je veux hurler, tout casser. Mais je me sens paralysée.

Je sort de cette stupeur et lance d'une voix légèrement tremblante.

- J'ai toujours voulu te connaître, rencontrer celui qui était mon père. Mais finalement... il ne faut jamais rencontrer ses rêves, surtout quand cette personne est un sombre batard. Tu es horrible, menteur ! Je crie alors qu'un torrent de larmes s'échappe, mon cœur éclatant sous la douleur. J'aurais voulu qu'il montre un peu d'affection, un peu de regret... mais non.

Mes mots sont coupés net par la violence de la gifle qu'il me porte. La douleur m'arrache un cri de surprise et de souffrance. Ma main se pose instinctivement sur ma joue, sous le choc.

- Une langue acérée comme celle de ta salope de mère, mais incapable de voir qui est en position de force ici, Cris t-il froidement, ses yeux brillants de mépris.

Il fait un signe à l'homme qui m'a amenée ici.

- Emmène-la ! Ordonne-t-il, et l'homme s'avance, me saisissant par les cheveux pour me traîner hors de la pièce.

Je tente de me débattre, mais c'est inutile. Je hurle, mes cris résonnant dans les couloirs froids et sans fin, mais personne ne répond.

- Lâchez-moi ! Criée-je.

Nous longeons des couloirs interminables, plongés dans une obscurité oppressante. Une porte en fer apparaît au bout du couloir. L'homme l'ouvre et me pousse dans les escaliers en bois. Je tombe dans un cri de surprise, ma tête et mon ventre heurtant les marches.

Le bruit de la porte qui se ferme derrière moi résonne comme un dernier clou dans mon cercueil. Le verrouillage me fait l'effet d'un couperet.

Je me relève, grognant de douleur,remontant les escaliers, martelant la porte de mes poings.

- Laissez-moi sortir ! Hé, quelqu'un m'entend ?

Je continue mes supplications un certain temps, mais le silence règne, lourd et oppressant.

Je finis par redescendre et m'effondrer dans un coin de la pièce, la tête pleine de pensées désordonnées. Le sol est dur, la lumière crue. Un matelas mince repose sur le sol, avec une couverture fine qui ne me protège en rien. Mes muscles me font souffrir, mon cœur hurle de douleur.

Les sanglots secouent mon corps, je me replie sur moi-même, cherchant un peu de réconfort dans l'obscurité. Ma tête me tourmente, et tout ce que je veux, c'est m'évader. Mais la fatigue me prend, et je sombre à nouveau dans les bras de Morphée.

***


L'agitation s'immisce dans l'air, mes yeux s'ouvrent brusquement pour se poser sur le regard vicieux de mon géniteur.

- Bien dormi ? Me demande-t-il avec une ironie glaciale.

- Très bien, le sol est de meilleure compagnie que la tienne ! Répliquée-je avec sarcasme, ma rancœur se mêlant à chaque mot, avant de me redresser, mon corps encore tremblant de douleur.

Il esquisse un sourire cruel avant de faire un signe à quelqu'un derrière moi.

Je me retourne instinctivement, et la rage déferle en moi comme une tempête.

Les deux hommes qui étaient venus chez moi...

Mais mon regard s'arrête sur un seul d'entre eux, celui qui a blessé mon ami.

Je me précipite sur lui, hurlant, frappant son torse de mes poings. Il se laisse faire quelques instants avant de me saisir d'une seule main, et d'un coup de poing féroce à l'estomac, il m'arrache l'air de mes poumons.

Je m'effondre au sol, mes yeux pleins de larmes et de rage, tandis que mon père ordonne à l'homme de me relever.

Il obéit, me traînant sans ménagement vers un coin de la pièce, où des chaînes pendent du plafond. La panique monte en moi, mes bras se tendent contre les chaînes qui m'agrippent avec une violence implacable. La tête contre le mur, le bruit métallique des chaînes résonne, et je me débats, mais je suis piégée, impuissante.

- Occupez-vous d'elle... Dit-il d'un ton froid, tout en s'approchant de la porte. Avant de s'arrêter pour me fixer, un sourire malsain aux lèvres. Au fait, joyeux anniversaire, Alma... et bienvenue en enfer ! Rit-il avant de disparaître, son rire glacial faisant écho dans la pièce.

Un coup brutal s'abat sur mon dos, me faisant à crier. Du coin de l'œil, je vois les deux hommes derrière moi, leurs ceintures en mains.

- Qu'est-ce que... ?

Un deuxième coup me fait brûler la peau, traversant le tissus de mon haut comme si de rien n'était. Il me coupe la parole, et avant même que je puisse réagir, un troisième coup s'abat sur moi, suivis par d'autres, sans pause, me lacérant la peau, me coupant le souffle.

Chaque impact me fait grimacer, chaque mouvement des lanières me rouvre les plaies. La douleur est intense, je n'arrive plus à respirer, ma tête tourne. Les chaînes continuent de me maintenir, m'empêchant de m'échapper.

Je suis une marionnette dans les mains de ces monstres.

La douleur m'envahit, mes forces s'épuisent. Les coups se succèdent, me broyant, et je perds la notion du temps, chaque seconde étant une éternité d'agonie. Le bruit des coups résonne dans ma tête, un écho terrifiant qui me fait vaciller.

Les minutes semblent interminables, chaque seconde m'étouffant un peu plus. Et puis, soudainement, tout s'arrête.

Ils partent, comme si de rien n'était, comme si je n'étais rien... Une simple poupée de chiffon qu'ils ont jetée de côté.

Je suis là, épuisée, mes jambes me lâchant, mon corps pendu uniquement par les chaînes. Les larmes coulent sans que je ne puisse les arrêter. La douleur, physique et mentale, me déchire. Les souvenirs me submergent, comme une vague glacée.

Alejo... Son corps frappant le sol, le sang, ses yeux qui se fermaient lentement, sa promesse...

La tiendra-t-il ? Mais est-il vraiment mort ? Si c'est le cas... Mon existence n'a plus de sens.

Un cri de douleur, celui du cœur, me déchire de l'intérieur. Chaque battement de mon cœur est une torture, une épée qui s'enfonce un peu plus profondément.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro