Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE VINGT ~Nori~

✿ ✿ ❀¸¸¸.•*'¯'❀ ✿ ✿❀ԑ̮̑ঙ¸¸¸.•*'¯'❀💓

✿ ✿ ❀¸¸¸.•*'¯'❀ ✿ ✿❀ԑ̮̑ঙ¸¸¸.•*'¯'❀💓

– Accélère, j'ai l'impression qu'on ne me laissera jamais sortir d'ici !

Eijiro me pressa alors que je poussais le fauteuil roulant dans lequel il était assis. Protocole de l'hôpital, il ne pouvait pas sortir debout ont-ils dit ! C'était ridicule, justement ça voulait dire qu'il était guéri et c'était exactement ce qu'on voulait en venant ici nan ?

– Ne te plains pas comme ça, sinon je fais demi-tour, et je te ramène en chambre

– Tu ne veux pas de moi à la maison ?

Cela faisait une semaine que l'agression s'est déroulée, et tout me semblait affreusement normal alors que ce même hôpital avait été pris en otage !

Rina s'était retrouvée effectivement coincée dehors, c'était même l'une des premières à s'être rendu compte du problème. Mais dans tous les cas, elle n'avait pas été mise en danger, c'était déjà ça de prit ! Quant à moi, je n'avais rien eu d'autre qu'une bonne montée en tension et une peur atroce. Mais nous allions bien tous les deux, bébé et moi et tout était normal, nous avions même appris son sexe...

Eijiro aussi était en forme, même s'il m'avait avoué qu'il avait du mal à dormir, ayant peur de ce qu'il se passerait durant son sommeil.

Il m'avait expliqué qu'il avait juste ouvert un œil, alors qu'il avait mal de partout, et que son cœur battait à tout rompre. La première chose qu'il avait vue c'était donc un homme coincé dans mon nuage. Il n'avait pas compris puis il m'avait entendu. De ma respiration mortifiée et des pleurs qui m'avaient carbonisé la gorge. Et c'est là qu'il avait réagi, il a tout compris, et il s'était levé d'un coup, juste au bon moment...

Et aussi vite que cette horrible situation avait vu le jour, elle s'était terminée...

Red Riot avait été témoin d'une scène importante, et surtout l'implication de quelqu'un de haut placé ; un traitre surtout. Ils l'avaient malheureusement vu, comprenant qu'il avait entendu ce qu'il ne fallait pas, et avait tenté de le faire taire. D'abord en l'achetant, mais la loyauté du héros n'était pas une chose qui avait un prix !

Dans tous les cas, ils étaient responsables de l'effondrement du bâtiment, et ils pensaient Eijiro mort. Les médias n'avaient pas relaté l'incident, une enquête étant en cours ils avaient gardé les infos, même si elles ont finis par fuiter...

Je me souvenais très bien avoir vaguement vu les titres, je n'y avais pas prêté d'attention ni d'importance. C'était sans doute une situation qui allait se produire souvent, et il était surtout inutile d'en faire tout un plat. Au contraire, il fallait m'y habituer.

Quoiqu'il en soit, tout était rentré dans l'ordre...

Enfin au mieux !

Ma mère avait explosé en apprenant ce qu'il s'était passé. Elle avait voulu venir me récupérer, moment douloureux où ce fut Elizabeth et Eijiro qui m'aidèrent à calmer la situation. Mon père aussi, bien que les choses se passaient terriblement mal pour l'instant, ne dormant même plus à la maison pour l'instant...

La culpabilité m'aurait sans doute dévoré, mais mon père ne m'avait pas laissé connaitre les abysses de tout cela. Lorsqu'il m'avait dit que les choses devenaient légèrement compliquées et qu'il avait temporairement déménagé, il avait tout de suite trouvé les mots. Il était certain qu'il était préparé à avoir cette conversation et qu'il avait préféré l'avoir avec moi plutôt que de me laisser apprendre autrement. Dans tous les cas, ils avaient pris rendez-vous auprès d'un conseiller, et mon père avait tenté de convaincre ma mère de voir un médecin. Je ne savais pas si ça aiderait ma mère, mais dans tous les cas, ce n'était pas sans fondement, elle qui vivait toujours si mal la perte de son frère.

Exemplaire, mon père m'avait une nouvelle fois assuré qu'il aimait profondément sa femme, et qu'il n'était pas près de la laisser tomber, bien qu'il avait un devoir envers sa fille et qui passerait avant tout. Il m'avait demandé de vivre ma vie, de faire mes choix en fonction de ce que je souhaitais et non pas en fonction des autres, pas même ma mère.

Ma grand-mère, de son côté, était retournée en centre pour un temps. La situation à la maison n'étant franchement pas des plus sereine, ils avaient discuté de cette possibilité ensemble, cherchant avec le médecin, la meilleure solution. Le tout était d'éviter absolument une quelconque rechute, alors le temps que le foyer puisse retrouver une ambiance normale, mamie vivait là-bas. Il lui avait partiellement dit la vérité, parlant surtout de problème de couple à régler, sans vraiment parler évidemment de mon héroïque petit-ami.

La situation de ma famille m'importait, c'était on ne peut plus normal, mais je suivais les conseils de mon père. Je discutais souvent d'eux avec Eijiro, sachant que je pouvais compter sur lui. Mais je tentais toujours de fermer cette porte pour ouvrir une autre fenêtre, vivant aussi ma nouvelle vie sans la regretter.

J'étais heureuse !

Réellement, je n'avais plus rien devant moi qui semblais lourd à supporter... J'avais passé la semaine d'hospitalisation d'Eijiro avec lui, profitant de son changement de service pour partager sa chambre. Elizabeth venait souvent nous voir, passant à chaque fois qu'elle quittait ou arrivait son poste. Il était évident que nous allions garder contact, et elle était déjà invitée prochainement à venir à la maison.

Ma belle famille restait parfaite à mes yeux, ma belle-mère avait commencé à confectionner une garde-robe sur mesure pour pouvoir accueillir son futur petit enfant. C'était adorable, bien qu'elle s'était évidemment contentée d'acheter dans des couleurs très parlantes, certaine que l'enfant serait de ce genre, ne voulant surtout pas entendre qu'elle s'était lourdement trompée...

Ce n'était pas bien grave, et j'avais l'intention de les utiliser malgré tout. Après tout, qui pouvait savoir ? Un poupon pouvait avoir l'air de tout !

L'idée ne dérangeait qu'Eijiro, qui avait proposé une tout autre solution pour ne pas gaspiller ces vêtements : faire un autre enfant !

Rina et sa mère l'avaient évidemment applaudi tandis que j'en avais recraché le malheureux morceau de pomme que j'étais en train de manger. Ils avaient ri, et j'avais répondu qu'il faudrait déjà s'occuper de celui-ci avant de penser à en faire d'autres, et nos pères avaient approuvé. Cependant mon propre paternel avait laissé entendre qu'il pouvait accepté un accident, mais que les prochains ne pouvaient dignement pas se faire sans clarifier notre relation.

En clair, mon père forçait la main pour qu'Eijiro ne me demande la mienne !

Une seconde fois, tout le monde avait approuvé avec enthousiasme, même Eijiro, qui avait promis de résoudre très vite ce problème.

Le tout sans mon consentement, bien évidemment !

– Tu es certain de ne pas vouloir monter un peu papa ?

– Non merci, ma fille, vous avez besoin d'être un peu seul, je préfère rentrer. Reposez-vous ! Eijiro, je te laisse mon bébé !

– Bien msieur !

C'était mon père qui nous avait raccompagné jusqu'à notre immeuble, nous laissant au pied du bâtiment.

– Rien que là, ça fait un bien fou !

Je ris doucement, n'en doutant pas. J'avais hâte moi aussi de rentrer, mais contrairement à lui, je n'étais pas tenue de rester à l'hôpital...

On monta alors, le cœur gonflé par la sensation qui nous étreignait tous les deux, celle de rentrer pour la première fois chez nous. Ensemble !

On ne s'était jamais retrouvé comme ça, et j'avais hâte de pouvoir vivre tous ces moments du quotidien avec lui ! Il était certain que j'allais très vite avoir l'envie de lui faire dévorer la moindre chaussette puante qui trainerait, surtout le connaissant. Mais pour autant, j'aimais complètement la perspective de pouvoir m'endormir auprès de lui tous les soirs ou presque...

– Attends, tu permets ?

Je le vis devant la porte de nos voisins, son meilleur ami. Je ris une nouvelle fois, et acquiesce le laissant donc tambouriner lourdement sur la porte. Une tête furibonde apparut sur le pas de la porte, l'air de vouloir massacrer toute personne devant lui, à savoir mon héro fraichement remis sur pied.

Les amis d'Eijiro étaient aussi venus nous voir à l'hôpital, s'excusant de leurs comportements envers moi, principalement Denki. Je ne leur en tenais pas rigueur, plutôt contente que mon amoureux ait des amis aussi loyaux. Ce fut loin d'être un avis partagé, Eijiro lançant un regard furieux vers son ami, quand Mina laissa entendre qu'il m'avait plutôt mal accueilli. Mais ce fut vite passé quand je l'avais au contraire remercié de son dévouement.

Bakugo et Izuku de leur côté passaient tous les jours. Bakugo pour grogner de vite s'en remettre sous peine d'être remplacé sans remord. Izuku pour venir récupérer son petit-ami qui semblait être prêt-à le porter lui-même sur le dos pour aller travailler...

Dynamight était en stand-by durant le rétablissement de son duo, ne lui permettant donc pas d'être actif sur le terrain. Je savais qu'il aurait pu momentanément faire équipe avec quelqu'un d'autre, mais apparemment le gars au caractère explosif refusait systématiquement toutes propositions à ce sujet. Eijiro m'avait expliqué qu'il pouvait accepter de faire équipe avec Izu, mais que ce dernier faisait partie d'une autre agence avec son propre duo, alias Shoutou, qui avait refusé d'entrer dans l'agence de son père. Sinon Katsuki pouvait toléré Denki, Hanta ou Mina, mais ces derniers avaient poliment simulé une toux incroyablement virulente, ne pouvant dignement pas rendre leur si bon ami, si calme d'ailleurs, malade !

– Putain d'enfoiré ! C'est bon là, tu reviens quand ?

– Le médecin a parlé, Bakugo, j'ai l'honneur de te dire que je reprends... Mardi !

– Pourquoi pas lundi ?

– Parce que le monsieur a dit mardi... Allez, courage plus que...

Il n'eut pas le loisir de finir sa phrase que le héros explosif referma la porte, me laissant cette fois exploser de rire. Décidément, il avait un sacré caractère, à se demander comment un homme si calme comme Izuku pouvait bien le sup... En réalité c'était sans doute parce qu'il avait un tel tempérament que cela pouvait coller entre eux !

– Après vous...

Galant, mon amoureux me laissa entrer en première, et nous pouvions alors prendre une grande bouffée d'air renfermé, mais de chez nous...

– À la maison...

Et tout aussi paisiblement, ce dont je rêvais depuis quelque temps devint réalité...

C'était tout nouveau, mais tellement bon ! Je pouvais me satisfaire de tout ces minuscules moments de plénitude. Eijiro avait rapidement rangé les bagages, lançant même une machine, pendant que je préparais rapidement de quoi manger. Nous avions ouvert un peu les fenêtres histoire d'aérer, laissant quelques tchip tchip d'oiseau se faire entendre parmi les bruits de la ville.

Chaque fois que l'on se croisait, un baiser se perdait, et à chaque fois je pouvais lire dans son regard tout l'amour du monde. Je ne pourrais sans doute jamais me lasser de ce sentiment complètement fou de pouvoir combler un homme tel que lui.

C'était bizarre et grisant, se retrouver dans cet appartement qui était le nôtre, là où nous allions vivre un moment.

Nous trois !

Et le soir, alors qu'on était juste installé dans notre canapé, la télévision passant un film qu'Eijiro affectionnait tant sans qu'il n'y pose les yeux, nous étions heureux. Il était allongé de tout son long dans le fauteuil, la tête sur mes genoux. Il s'intéressait si peu à l'écran, lui tournant à présent le dos, relevant mon pyjama pour poser ses mains sur mon ventre.

On ne pouvait plus le nier, ça se voyait bel et bien, et ça semblait le combler d'une certaine fierté.

– Hanori ?

– Oh c'est joli, dans la liste des possibles...

Une de mes mains s'était perdue dans ses cheveux fraichement lavés et lâchés, laissant les mèches filer entre mes doigts. La deuxième reposait sur sa propre main, comme pour nous lier toutes les trois alors que nous discutions doucement de ce qui pourrait être le prénom de notre fils...

Savoir que c'était un petit garçon qui grandissait dans mon ventre avait eu l'art de faire gonfler la poitrine de mon héros, le laissant affirmer qu'il n'en avait jamais douté. C'était vrai ! Il avait toujours dit que ce serait un mec, je ne pouvais pas le contredire...

Personnellement je m'en fichais un peu. Je voulais juste qu'il soit bien, même si c'était terriblement cliché de dire ça.

– Hajime ?

– Mmmh... moue...

– C'est le début Hajime, ça veut bien dire qu'il est le premier d'une longue suite de...

– Définitivement non !

Il rit doucement, peu surpris de ma réaction, mais reprid très vite un ton très sérieux.

– Tu ne voudras pas d'autres enfants ?

Surpris, nos yeux se rencontrèrent sans trop savoir ce qu'il en était vraiment. Une chose le troubla soudainement, lui faisant complètement oublier sa question. Ma main quitta la sienne, venant lui caresser la joue, laissant une note encourageante alors que je souris doucement.

– Dis-moi le fond de ta pensée...

– Est-ce que tu es là parce que tu es enceinte ?

– Je ne suis pas certaine de suivre la réelle question.

– Tu aurais accepté de vivre avec moi si il.. Bah il n'y avait pas eu tout ça ? Enfin tu vois, je me demande si...

– C'est bon je comprends.

– Ne te fâche pas, juste à chaque fois qu'on parle de... « tout ça » tu n'as pas l'air de vouloir plus.

– Je suis désolée de t'avoir donné cette impression. Ne t'inquiète pas en tout cas, je ne regrette absolument pas ce qu'il se passe et puis... Même s'il n'était pas là dans mon ventre, je t'aurais choisi sans hésiter... Je connaissais déjà mes sentiments pour toi avant d'apprendre que j'étais enceinte.

Il ne dit rien, un sourire léger planant sur les lèvres. Il me fixa, s'approchant cependant de ma bedaine proéminente pour embrasser ma peau.

– Moi aussi tu sais, je t'aurais choisis.

Je rougis doucement, non pas parce que je me sentais intimidé, plus parce que j'avais l'impression de percevoir une force invisible dans cette affirmation.

– Ça veut dire que tu voudrais d'autres enfants ?

– C'était ça alors ! Oui, pourquoi pas, je n'ai jamais vraiment réfléchis à combien j'en voulais.. Je crois que je me suis toujours dit que ça se ferait naturellement.

À nouveau il embrassa mon ventre, comme s'il approuvait ma réponse. Mais il finit par se redresse, d'abord sur son coude, puis sur sa main, se retrouvant alors à ma hauteur. Il avait encore une main sur mon ventre, mais son touché était bien distrait, juste posé comme si de rien n'était sans y penser.

Son regard par contre pouvait m'engloutir d'un seul coup. Il était tellement sérieux, me troublant terriblement. Nos visages étaient proches et je sentais son souffle chaud me balayer les cheveux, me faisant frissonner.

– Et de m'épouser, tu serais d'accord ?

L'émotion grimpa à une vitesse vertigineuse tout le long de mon œsophage, laissant un hoquet surpris et ému me surprendre.

– Oui, évidemment... Je... Je ne pensais pas que tu me demanderais si vite...

– Tu portes mon enfant, c'est plutôt moi qui m'y prends tard, ce qui n'êtes pas très viril...

– Je...

– Je voudrais que ce soit officiel avant qu'il arrive !

– Quoi ?

– Je veux qu'on soit marié qu'il vienne au monde. Je sais que ça implique de devoir aller vite et de ne pas pouvoir faire une grande fête. De plu, s ils vont tous penser qu'on fait ça pour le bébé, mais nous on sait. S'il m'arrive quelque chose, vous serez pris en charge aussi, c'est quand même une chose à laquelle il faut penser ! Mais vraiment, je veux qu'on porte le même nom...

– Eiji...

Il sembla surpris que je l'interpelle, mais toutes les émotions m'avaient envahi d'un coup, et je pleurais sans pouvoir me retenir, chose qu'il n'avait pas remarquée. Il posa alors son front contre le mien, silencieux alors que mes légers sanglots semblaient bien plus fort que la télé.

– Je t'aime, tu sais ! C'est d'accord, ne t'inquiète pas ! Je suis d'accord pour tout ça...

Ce fut moi qui franchis les derniers centimètres qui nous séparaient l'un de l'autre, l'embrassant doucement, alors qu'il finit par sortir une bague de sa poche. Il n'y avait pas d'écrin, juste le bijou comme ça, comme s'il l'avait glissé au fond de son vêtement au cas où il aurait l'occasion de faire sa demande.

– C'est à ma grand-mère !

Il me la passa alors au doigt, surpris qu'elle m'aille si bien, bien que je n'osais pas lui avouer que j'avais les doigts fortement boudinés depuis quelque temps. En autre temps, sans doute que la bague flotterait tout autant, manquant de tomber au moindre geste brusque. Mais ce n'était pas grave, rien ne l'était. De toute façon on ne faisait rien de la même façon que les autres alors pourquoi s'en préoccuper !

– Ryota aussi c'est joli comme prénom !

Il avait sans doute dit ça pour ramener la conversation initiale sur le devant, me souriant doucement pour tenter de me calmer alors que je sanglotais toujours comme une idiot trop émue. Mais soudain on se paralysa tous les deux.

Juste là, sous ses doigts, le bébé venait de bouger...

C'est la première fois qu'il le sentait, et il fixa mon ventre comme s'il était merveilleusement magique, ce qui était sans doute le cas à ses yeux en cet instant.

– Ryota... murmurai-je à mon tour

À nouveau, notre fils donna un coup là où se trouvait la main de son père, et l'émotion devint complètement invivable pour moi, me transformant en véritable fontaine.

– Merde... échappa mon fiancé

Les larmes envahissaient ses joues alors que tout le submergeait autant que moi, et le voir ainsi ne me ménagea pas le moins du monde. Les hormones en folie, me laissant rire et pleurer en même temps. Mais ce n'était pas grave si on pleurait comme des madeleines, après tout, c'était juste le plus parfait des moments pour nous deux... 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro