Monter dans les tours
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L'éclat du soleil claquait sur l'immense baie vitrée, surchauffant toute la surface de l'immense salon d'Izuku Midoriya. En temps normal, la vitre était teintée, protégeant de la température ainsi que le large canapé en cuir véritable et surtout hors de prix qui occupait la moitié de l'espace. Il était d'ailleurs si grand, que l'on pouvait totalement y dormir dedans, à trois même, sans que cela ne pose un souci. Le propriétaire avait terriblement flashé dessus, surtout quand il avait vu le prix s'affichait. Mais il n'en avait pas démordu, le meuble irait parfaitement dans son intérieur ! Alors évidemment, il l'avait eu... Comme tout ce qu'il voulait de toute façon !
Mais cette fois-là, un banal jour de semaine comme les autres, il s'était endormi durant sa lecture, emportée par l'odeur du pull qui ne lui appartenait pas et qu'il avait enfilé, ainsi que la douceur du plaid qui lui tenait chaud les jambes. Et sans doute qu'il aurait pu s'amuser avec Morphée un moment encore, mais justement, lui qui n'avait pas bougé les options de son intérieur, se retrouvait ébloui par les rayons du soleil qui, malgré les paupières closes, l'empêchait totalement de poursuivre sa sieste improvisée. Alors il soupira, mécontent, se laissant surprendre par la terrible odeur du parfum du vêtement qui le fit alors directement sourire.
Kacchan !
Vaseux, il poussa une plainte, cherchant sans doute à attirer l'attention bien qu'il était totalement seul, se trémoussant sur le cuir avant de se redresser. Remettant ses idées en place alors qu'il était toujours soutenu par la fragrance du parfum hors de prix qu'il avait lui-même offert à Kacchan. Savoir que la veille, moment où il avait porté ce pull justement, il s'était badigeonné de l'odeur qu'il avait choisie pour lui, l'aurait presque fait ricaner. Dans sa vision des choses un peu particulière, cela revenait à hurler haut et fort que l'homme lui appartenait et Izuku adorait justement ça.
Du haut de son mètre soixante-dix, honorable sans doute, mais de sa carrure fine et muselée, il donnait souvent une allure chétive qui pouvait l'agaçait. C'était sans doute l'une des raisons qui l'avaient poussé à se montrer, fier de lui, dévoilant alors terriblement facilement aux yeux de tous, son corps si dessiné. Il n'y avait rien de fluet sitôt les vêtements oubliés, c'était un homme aux épaules larges et marquées, qui présentait d'ailleurs ses bras tout aussi travaillés. Et si l'on pouvait y décrocher le regard, on ne pouvait alors que s'oublier sur la galaxie dessinée sur sa peau lisse, laissant bien souvent son épiderme se jouer, dans un geste aux allures désinvolte, mais pourtant bien calculé, la série d'abdominaux qui se devinait, encadrée si finement par sa chute de rein qui ravissait horriblement les regards gourmands. Mais il avait conscience de ce qui le rendait si "adorable" aux yeux de tous, qu'importe tous les efforts qu'il pourrait faire pour entretenir les ombres de ses muscles ! C'était sans aucun doute ses prunelles, grandes et ouvertes sur le monde, qu'il semblait pouvoir dévorer d'un seul clin d'oeil ! Personne ne pouvait prêter attention à ces atouts plus qu'athlétiques s'il avait pu le regarder dans les yeux, se morfondant presque de les voir se détourner. D'ailleurs, tout dans son visage semblait les mettre en valeur ! De cette bouche aguicheuse dont il savait laisser en coeur pour susurrer ses idées acidulées, aux taches pigmentées qui approuvaient ses pommettes saillantes, protégeant le trésor sacré qu'étaient ses pupilles nuancées d'émeraude. Izuku était beau, à tous les points de vue, et c'était une chose qu'il savait.
Même à cet instant, alors qu'il s'éveillait, la mine clairement ébouriffée par des songes qui s'éclipsaient encore de son crâne, il l'était.
Il n'oubliait jamais de se cambrer fortement, accentuant le haut de ses fesses, même si personne n'était présent pour s'en rendre compte. Il le faisait pour lui, juste parce qu'il se sentait sexy comme ça, le dos arqué, balançant des invitations indécentes qu'il laissait briller dans ses yeux. C'était comme ça d'ailleurs qu'il avait toujours gardé le contrôle de la situation, assujettissant quiconque pouvait avoir un compte en banque assez renflouée pour s'offrir un peu de sa présence.
Son intérieur en était d'ailleurs la preuve ! Là où tout brillait d'objet hors de prix, ne se refusant rien puisqu'il suffisait de minauder son souhait pour se voir l'offrir. Il avisa alors son salon du regard, ignorant pourtant tout ce qu'il avait accumulé ; des tableaux signés à sa collection de livres anciens entièrement manuscrit, détournant la tête de la cheminée d'ambiance, à la recherche de cette petite télécommande qui contrôlait l'opacité de ses fenêtres. Il l'avait vu de ce côté, il en était certain...
Et coincé entre les pages du magazine boursier qu'il regardait avant de sombrer, il la trouva enfin, pouvant finalement jouer les stores, assombrissant l'espace d'un coup. À cette heure-ci justement, le reflet était rude.
Izuku se laissa retomber dans son canapé, grimaçant un peu d'avoir été arraché de sa sieste si stupidement, mais se releva tout de même pour apprécier la vue qu'il avait la chance d'avoir...
Son luxueux appartement était situé aux derniers étages de l'une des plus grandes tours de la capitale, et cela lui offrait un panorama totalement hallucinant. Et ça le rendait totalement fier, conquérant.
Il ne pouvait s'empêcher d'admirer tout ce qui baignait dans la lumière qui ne l'atteignait plus à présent, se l'appropriant presque du regard. Pouvant presque se permettre d'approuver ou de désapprouver tout ce qu'il voyait. Il s'en donnait de toute façon le droit ! Il savait qu'il était terriblement riche et avec la richesse, venait évidemment la puissance. Et il avait juste l'impression de pouvoir s'approprier tout ce qu'il voyait juste si l'envie lui prenait...
Il aimait cette vie !
Il l'avait choisi d'ailleurs voilà des années !
Il avait toujours su conquérir les gens, pouvant se jouer de ses charmes terriblement simplement. De sa mère qui, petit, ne résistait pas à le gâter autant qu'elle pouvait se le permettre s'il faisait sa bouche en coeur, à sa prof de Math du lycée, qu'il a bien largement amadouer, la laissant scander son prénom alors qu'il la prenait contre le tableau. Izuku savait quoi faire pour arriver à ses fins. Parfois trop, peut-être ! Après tout, il lui était si facile d'appuyer son regard, saturant les reflets de jade de ses iris d'une sommation muette, mais indécemment alléchante. Il aimait capter les regards, conquis par l'idée que justement ils étaient tous braqués sur lui ! Et c'était ainsi qu'il avait décidé de dicter sa vie...
Juste en se jouant de son minois innocent, alors qu'il s'assurait bien de sentir naitre sous ses fesses, ondulant sur les cuisses de ceux qui portaient des montres hors de prix. Il aimait soupçonner ces gourmandises bien prometteuses que bien souvent, il laissait pourtant en plan. Juste parce que ça l'amusait finalement !
Il était après tout une récompense, un joyeux rare qu'il fallait amplement mérité, courtisé... Et évidemment, cela ne passait pas sans alléger son portefeuille. Et le message s'entendait si facilement, juste par son sourire désolé, boitant de cette fossette adorable amorçant alors qu'au contraire, il s'amusait.
C'était comme ça qu'il avait vécu toute sa vingtaine ! Profitant sans égard de sa propre jeunesse et de son regard sucré...
Bien sûr il avait toujours su, effrontément d'ailleurs, qu'il ne pourrait pas jouer tout son avenir là-dessus, il restait conscient que même s'il tentait férocement de s'entretenir, un jour, il n'attiserait plus les mêmes tensions. Il savait terriblement qu'il était une fleur qui finirait bien sûr par se faner !
Le plan était donc simple... Il devrait en choisir un ! Un qui pourrait donc le satisfaire et à qui il appartiendrait... Et c'était ce qu'il avait fait...
L'homme de la trentaine maintenant, bailla longuement, levant haut les bras au ciel, faisant remonter son pull pour prouver à la vue qu'il était nu dessous. Mais après tout, il s'en fichait bien ! Lui qui s'était toujours assumé, aimait justement suggérer ses atouts, mimant de les découvrir dans un mouvement désinvolte. Mais pourtant ce n'était pas le cas ! Même si, ici, si haut dans le ciel, personne ne le voyait !
Et dans sa solitude, il pouvait bien se laisser aller. Un peu. il inspira donc soudainement son pull, grognant de satisfaction face à cette odeur qu'il adorait, se laissant submerger par le souvenir de ce souffle volcanique s'écrasant dans son dos.
- Kacchan ! répéta-t-il une seconde fois, cette fois, à voix haute.
Après tout, il venait juste de se souvenir d'une chose qui le frustrait brutalement. Kacchan travaillait à l'étage du dessous, et n'était pas venu cette nuit !
Fallait-il devoir le rappeler à l'ordre ? Cet homme à qui il avait décidé d'appartenir et qui l'avait délaissé ? Après tout, les lignes du contrat étaient claires ! Il était à lui, pour le restant de sa vie, mais il s'engageait à répondre à tous ses caprices !
Or il avait terriblement envie d'en faire un...
Ne pas avoir le regard de Katsuki sur lui était un écrou à ses yeux, obsédé par l'idée qu'un jour, cet homme si sexy, à qui il était maintenant marié, allait se lasser de lui ! Il prendrait, sans doute, une maitresse pour s'amuser, comme tous les puissants finalement, l'oubliant alors, seul dans sa tour dorée aux murs bien trop chargés...
Alors oui ! Évidemment qu'il allait s'assurer de fixer sur lui, les yeux rubis si colériques de son mari ! Et Izuku le connaissait ! Sachant pertinemment ce qui rappellerait à "Kacchan" qu'il était lui aussi à son service.
Il fila directement dans sa chambre pour se préparer à descendre, après tout, il ne pouvait dignement se balader à moitié nu parmi les employés... Il y avait bien sûr l'ascenseur privé qui le mènerait directement au bureau de son mec, mais qu'y avait-il de mal à rappeler à tous qui était réellement aux commandes ?
Il s'empressa alors d'enfiler quelque chose, sortant finalement de son confort pour rappeler à l'ordre le plus intéressant de tout ses jouets...
Et encore une fois il savait ! Il n'avait pas encore perdu de son charme, il pouvait encore se permettre de jouer de ses hanches pour attirer le regard sur ses fesses, laissant ce petit sourire graveleux inviter les gens à s'imaginer lui chatouiller le creux des reins. Et il n'hésita même pas à faire un clin d'oeil au secrétaire de son époux, approuvant l'espièglerie du regard dorée de Denki, avant d'entrer dans son bureau sans prendre la peine d'être attendue.
Qu'importe que Kacchan soit en pleine réunion ou pas, si Izuku le décidait, alors il arrêterait ! Tous, au bureau, le savaient ! La plupart restant surpris de ce pouvoir sur ce patron aux allures si glaciales. Mais c'était un défilé auquel ils assistaient souvent, voyant le mari du boss parader dans les couloirs de l'entreprise. Jusqu'ici d'ailleurs, Izuku ne s'était jamais empêché de venir réclamer le porte-carte de son homme, ayant soudainement décidé qu'il méritait une après-midi shopping...
Alors il s'avança dans son antre, la démarche féline. Il soupira d'aise en le voyant, cet homme si beau qui était sien, s'attardant sur son air concentré et sévère. Il se morfondrait presque de ne pas voir les prunelles sanguines, à présent cachées par ses cheveux blonds en bataille. Il les connaissait pourtant parfaitement, chaque pigment différent et brulant de colère qui se jouait toujours dans ses iris d'hémoglobine. Mais il adorait aussi quand Kacchan le soumettait du regard, les paupières plissées, commandant si brutalement tous ses désirs cachés qu'il ne réservait qu'à lui. Alors, se faire à présent ignorer, ça le frustrait ! Accentuant fortement son sentiment d'insécurité...
Il marcha vers l'homme toujours trop absorbé à sa tâche, admirant ses longs doigts qui martelaient le clavier.
- Ce n'est pas la peine de venir me dire de faire une pause ! grogna-t-il, sévère
Il était visiblement bien plus qu'occupé ! À n'en point douter, s'il n'avait même pas pris la peine de remonter pour dormir, c'était que le contrat devait être juteux... C'était trés bien, ajoutant sans doute des zéros à leurs comptes communs tout en laissant ce gout victorieux si précieux pour son mari. Et s'il y avait bien une chose qui animait Katsuki, c'était de remporter ces contrats, se montrant tellement féroce qu'il n'hésitait pas à écraser tous ceux qui tentaient de marcher devant lui, les poussant sans égards ni pitié... Il ne laissait personne lui risquer une victoire, sauf sans doute, son petit coffret de saveurs, à qui il avait finalement passé la bague au doigt. Laisser Izuku s'amuser de lui était divinement plus gratifiant...
- Kacchan ! Tu ne me regardes pas ! Bouda doucement le plus petit, se penchant juste un peu sur le bureau en bois vernis.
Et à nouveau le blond grogna, plus fort même, collant une vague de frisson qui aurait pu le faire jouir sur place s'il n'y était pas déjà tant habitué. L'air dans la pièce se raréfia, d'un seul coup devant l'imposante et parfois terrifiante ombre que pouvait laisser Katsuki Bakugo.
Si Izuku pouvait largement représenter l'image de la luxure, laissant un sourire angelot, lancé par-dessus son épaule, conquérir bien des esprits, le directeur général de la Banque de Tokyo était celui de la puissance. Lui à qui rien ne résistait, clamant d'un seul geste désinvolte, ce qui méritait d'attirer son attention ou pas. Il avait, semble-t-il, tout pour lui ! De sa glorieuse mâchoire saillante surmontée de ses odes rubis sévères qui s'intensifiait sans mal selon la situation, réduisant bien souvent les malheureux au silence. C'était terriblement ce qui pouvait en effrayer plus d'un d'ailleurs ! Mais pour l'homme aux cheveux vert, voir ce mec taper son poing sur son bureau tout en enflammant son regard, ça l'excitait grandement !
Lui adorait quand Katsuki posait ses larges mains sur lui, s'invitant dans ses cuisses avec toute la brutalité dont il pouvait faire preuve au lit, alors qu'il le maintenait immobile, l'autre main le tenant à la gorge, poussant invariablement pour le faire se cambrer encore et encore alors que son souffle parfois s'étouffait sous ses doigts...
- Qu'est-ce que tu veux Izuku ?
- Je veux une chose...
Un léger ricanement amusé se détacha du fier, et s'attendrit un peu de l'image si angélique de cet homme qu'il avait presque acheté, éludant les images de lui en train de le sucer. Katsuki se redressa alors, sortant son chéquier de sa poche et le tendit à son mari dans une geste désinvolte. C'était quelque chose qui arrivait tellement souvent, que son mari si dépensier est déjà tout consumé, venant alors réclamer un rabais auprès de lui...
- Prends-toi ce que tu veux, mais reviens manger à la maison ce soir, je finirais tôt ! Annonça-t-il
Après tout, lui aussi avait bien envie de se rattraper ! Et quelque part, Izuku devait bien mériter les dépenses supplémentaires qu'il allait encore engendrer.
Et évidemment Izuku fit exprès ! Touchant largement les doigts sans rien annoncer dans son regard, attrapant le livret bancaire de cuir noir gravé des initiales du banquier. Il lança un sourire presque niais, dessinant fougueusement cette légère fossette qui coloriait si fort son côté mutin, penchant la tête sur le côté pour accentuer sa clavicule de nouveau blanche et non marquée.
- Merci Kacchan.
Pour autant, Izuku n'en avait que faire en cet instant ! Il lança un léger sourire face à l'air narquois de son homme, se trémoussant un peu avant de jeter le chéquier derrière lui. Félin au possible, laissant gronder son bas ventre de cette folle envie qui le tenaillait, il poussa la lourde chaise directoriale en arrière, se frayant une place sur les genoux de son mari.
- J'ai terriblement faim... Kacchan ~
L'ordinateur sur le bureau bipa son mécontentement, devant sans doute attirer de nouveau l'attention du blond sur ses pixels, mais à présent il s'en fichait bien, sa large main remontée doucement vers ses fesses pour lourdement y claquer ses phalanges, obnubilée par l'idée d'y imprimer sa marque. Et alors Izuku poussa un cri de surprise, se cambrant sur cet homme qui avait réussi à l'avoir, dans tous les sens du terme.
- Je suis désolé messiers, comme vous le voyez, je dois m'occuper de quelque chose. On reprendra cette conversation plus tard...
Katsuki sourit, appuyant sans égard sur son oreillette pour la désactiver avant de la poser, se délestant aussi de ses lunettes de vue. Il n'avait pas lâché les émeraudes, ne pouvant dignement se priver lui-même de cette fragrance nuancée de bien des friandises qui se lisait dans ce regard enivrant ! Son mari était une perle pour laquelle il s'était battu, clouant le bec à bien des abrutis qui parfois, semblait pourtant bien plus riche et puissant que lui. Mais finalement, c'était lui qui l'avait emporté ! Et la plus belle des victoires était sans conteste de le voir gémir sous lui quand il le rejoignait dans leurs draps.
- Tu n'as aucune patience... Deku !
Alors que ses phalanges étaient toujours plaquées sur sa fesse, il le sentit tressaillir, semblant simplement suivre le timbre grave de sa voix, alors qu'il prononçait ce surnom qu'il utilisait quand il s'apprêtait à le soumettre à lui. Habituellement, Izuku ne montrait pas quand un homme ou une femme lui plaisait. Mais c'était impossible à cacher avec Kacchan, d'autant plus que le blond adorait se savoir à son gout. Cela jouait même un rôle primordial dans ce jeu de rôle. Son Kacchan aimait le voir ployer face à lui, se laissant totalement aller dès qu'il parcourait son corps de ses doigts et bien souvent en le laissant avoir une emprise totale sur lui. Après tout, Izuku avait toujours joué la carte de la liberté frivole, un peu comme un papillon fragile dont personne n'arrivait à se saisir.
Sauf avec lui...
- Tu n'es pas venu ! Murmura alors le vert, d'un ton plaintif bourré d'envie
Et le volage prit la peine de bien se placer sur son homme, le coupant de tout, sauf de lui. Assis à califourchon, se dandinant doucement pour se jouer de sa semi-érection sur sa consoeur, tentant de s'attirer des caresses de cette satanée main qui restait immobile sur son cul.
- Tu m'as laissé seul cette nuit !
Il savait pertinemment que sa prochaine réplique ferait mouche et que Katsuki ne laisserait pas cela impuni. Il pouvait tout aussi bien fondre d'avance tellement il se sentait excité par cette simple perspective d'ailleurs. Aussi il ne put réfréner un sourire lutin lui manger les lèvres, se les mordillant doucement devant son homme qui bouillonnait en le regardant. Il s'appuya alors totalement sur lui, s'approchant presque dramatiquement de son oreille pour assurer son effet, son pantalon trop serré montrant toute sa détermination.
- À ton avis ? Combien de fois j'ai eu envie d'aller me faire sauter auprès d'un homme qui aurait le temps de me faire crier ?
Et exactement comme il l'avait pressenti, son mari réagit instantanément ! Sa respiration se coupa d'un coup, se bloquant net dans sa gorge, et il plaqua d'un coup presque violent, sa main au creux de ses reins, se relevant brusquement tout en tenant le vert contre lui. Il le laissa ensuite tomber sur ses fesses sur le bois de son bureau, Katsuki se surplombant totalement alors qu'il s'était assuré de se caler entre ses jambes.
Izuku le regardait, les yeux fiévreux, clairement exciter à l'idée d'être malmené par cet homme en qui il avait une totale confiance. Ils adoraient ce jeu-là après tout, assaisonnant bien souvent leurs ébats d'une touche plus brutale, bien plus physique, mais qui finalement leur rassembler parfaitement ! Ils aimaient le contraste, se montrant si bestial au lit pour ensuite se retrouver amoureusement dans leur cuisine ! Ils avaient tous deux conscience du regard que l'on pouvait porter sur leur relation, mais ils s'en fichaient bien.
Izuku aimait Katsuki et Katsuki aimait Izuku. C'était sincère et c'était comme ça qu'ils avaient toujours envisagé leur relation. C'était pour ça que le vert l'avait choisi lui d'ailleurs. Son mari était unique, et qu'importent toutes les interactions qu'ils avaient pu avoir, ce fut bien le seul à le traiter en tant que personne, jouant avec lui, sur un même pied d'égalité, plutôt que de le voir comme un employé.
Alors aujourd'hui, il pouvait bien lui mettre la fessée et le montrer fièrement comme un trophée, il savait qu'il l'aimait sincèrement. Il n'en avait d'ailleurs jamais douté, même s'il aimait être rassuré. Étrangement, Katsuki prenait toujours la peine de se montrer tendre avec lui, lui caressant les cheveux quand ils regardaient un film ou parfois, au détour d'un couloir, l'embrassant chastement tout en caressant son nez avec le sien.
Oui, c'était un fait ! Izuku a longtemps pensé que l'amour était une chose bien trop arbitraire et qu'il était plus prudent de ne pas compter là- dessus, se jouant alors complètement de ses charmes que de son cœur. Mais c'était évidemment sans compter sur cet homme qui lui avait montré qu'il pouvait tout avoir de lui et aussi tout lui donner...
- Tu veux donc te faire sauter par un autre. Va falloir que je te remette les idées en place et que je te montre à qui tu appartiens !
- Je meurs d'envie que tu le fasses, Kacchan ! Alors, vas-y, montre-le-moi...
- Tch !
Katsuki lui attrapa alors les cuisses, ramenant le bassin de son homme à cogner contre le sien. Il savait évidemment qu' il était pile à la bonne hauteur, ce n'était pas la première fois qu'il le prenait sur le bureau après tout.
Il s'amusa alors de voir son pull remonter doucement, laissant un aperçu plus qu' appréciable sur ses abdos et les quelques grains de beauté qui l'habillait tout autant. Il se délecta alors de remonter le vêtement de son pouce, le faisant grogner si fort devant ses pectoraux étoilés qu'il avait déjà tellement aimé de plein de façons.
Il passa le bout de son doigt sur l'un de ses tétons, provoquant un léger gémissement plein d'impatience chez cet homme qui s'arc-bouta, sans doute pour l'inviter plutôt à s'apitoyer d'une autre partie de son anatomie ! Mais ce n'était pas dans l'idée de Kacchan, qui n'hésita pas à se pencher plus fort pour attraper du bout des lèvres, son bouton de chaire, l'embrassant doucement avant de l'affliger d'un coup de dent, le sentant gonfler en parfaite harmonie avec son membre pulsant contre le sien.
C'était une chose qu'il adorait ! Sentir le souffle d'Izuku perdre son calme, doucement, bien souvent sans qu'il ne puisse le contrôler. Il aimait savoir que le vert brulait d'impatience, mais se retenait si fort pour ne pas perdre la face, sachant tellement à quel point il en jouerait. Alors il l'admirait, lisant cette frustration indécente dans le vert de son regard lui souriant à son tour sa victoire.
Izuku laissa alors ses doigts s'égayer dans les cheveux cendrés, fourrageant pour le rapprocher de lui, appuyant fort, brulant d'envie de ne plus ressentir cette abominable séparation. Alors le blond raillait, ravi de cette marque d'abandon, le mordant en guise de réponse, un peu plus fort, juste à côté de son pectoral, ricanant presque du cri que Deku échappa, surpris autant par le froid soudain du pull abruptement retiré que de ses dents sur sa peau.
Il se redressa un peu, hypnotisé par sa propre marque qui commençait à rougir sur son mari tandis qu'il enlevait sa propre cravate. Sans l'ombre d'une hésitation, il lui noua les mains ensemble, se laissant assez de pendants pour lui permettre de tirer dessus, forçant Izuku à finalement s'asseoir. Puis finalement même descendre, à genoux, face à son homme qui s'affairait déjà à défaire sa ceinture, laissant son pantalon lui tomber sur les chaussures qu'il retira rapidement pour se dégager de son emprise.
- Sans les mains, Deku ! Darda-t-il presque durement, laissant un sourire graveleux sur ces lèvres pulpeuses qu'il rêvait de revoir autour de son sexe.
Évidemment Izuku ne se fit pas prier, léchant d'abord le prépuce que son mari venait de découvrir face à lui, adorant doucement d'y sentir une goutte de plaisir échappé qu'il mélangea bien vite avec sa salive. Serrant finalement ses lèvres juste autour de son gland, aspirant si fort alors qu'il continuait d'y laisser jouer sa langue. Il s'assura d'abord longuement d'apporter une certaine attention, adorant l'extrémité de l'urètre, la délaissant finalement pour parcourir cette veine si saillante qui se dessinait tout le long de son membre, qu'il humidifia à son tour. Ce n'est qu'une fois arrivé plus bas qu'il attrapa ses testicules de ses mains liées, les massant doucement entre ses doigts alors qu'il remontait vers son prépuce. Calmement, n'hésitant pas a renouvelé ses gestes avec une ardeur des plus aguichante.
- Oh bordel...
Katsuki adorait le sentir sur lui ! Cette sensation incroyable de se sentir chaudement accueillis, regardant Izuku le ménager de sa fougueuse attention alors que son sexe semblait prendre de plus en plus d'ampleur dans sa bouche. Le banquier remonta sa chemise, la collant sous son menton, incapable de se passer de ce spectacle hallucinant qu'était Deku en train de le sucer, les lèvres terriblement serrées autour de lui. Et alors il lui sourit d'un air conquérant dès qu'il rencontra l'émeraude embué, bien concentré à sa tâche alors qu'il enfonçait soudainement son membre au plus profond de sa gorge.
- Putain ouais...
Le blond tenait encore le bout de sa cravate dans une main, preuve ultime de son pouvoir sur son homme, et il n'hésita pas à caler la deuxième dans les mèches vertes, forçant son mec à complètement l'avaler une fois encore, son égo totalement gonflé sous les larmes qui commençait à perler aux abords de son regard brillant d'une nuance supplémentaire. Pour autant Izuku gérait parfaitement la situation, comme toujours ou presque, sachant que la simple idée de le soumettre lui cramait la tête. Alors il jouait ! Aspirant fort en laissant sa langue, à chaque va-et-vient, sa bave dégoulinant de sa bouche, maculant ses bourses qu'il continuait à masser.
C'était certain que le dominant ne s'en rendait pas compte, mais en cet instant, Izuku ne se sentait nullement asservie, c'était même le contraire. Il se sentait si fort au contraire, terriblement plus intelligent, graduant cet homme de son attention alors que c'était de son odeur à lui dont il était en train de le tartiner !
Katsuki était à lui !
Et il le savait ! À chaque passage un peu plus férocement même, parfois le laissant deviner ses dents, juste pour rappeler à cet orgueil qu'il avait lui aussi son répondant.
- Avale !
Alors Izuku se dégagea, la bouche grande ouverte alors que sa respiration entrecoupée laissait réchauffer l'endroit de son impudeur, sa langue en passerelle entre sa queue et le fond de sa gorge. Et il le fixa, les yeux suppliants, braqués dans ses rubis, terriblement conscients de l'attraction qu'il suscitait en cet instant. Il était impatient de recevoir son offrande qui vint bien vite lui éclabousser le palais en quelques caresses du bout de la langue sur ce point si sensible caché sous le gland, enjoué par ce long râle de plaisir que son mari poussait sans s'en rendre compte, alors que sa joue se fit, elle aussi, maculée d'un jet de sperme.
Il poussa à son tour un geignement satisfait avant d'administrer une dernière attention sur sa longueur, beaucoup plus doux maintenant, l'imprégnant finalement d'eux deux. Sa semence, qu'il gardait encore, à présent homogène à sa salive. Il remonta ensuite doucement, le lâchant finalement, avalant théâtralement tout ce qu'il contenait dans sa bouche, les joues finalement barbouillées de tout, allant jusqu'à s'en lécher le coin des lèvres.
- Alors toi !
C'était certain maintenant, après un tel spectacle, Izuku pouvait être certain qu'il allait adorer sa sentence !
D'un coup sec sur ses liens, Katsuki l'intima à remonter, surprenant clairement Izuku par cette soudaine brutalité qu'il connaissait pourtant si bien. Rapidement, le blond lui défit le noeud de ses mains, étonnant en premier lieu Izuku qui échappa un rire quand son mari le retourna, le rattachant finalement par-derrière. Il se disait aussi ! Ça ne lui ressemblait pas...
Il ne tarda pas à lui retirer son pantalon et son caleçon, le laissant à présent entièrement nu sous son regard corallin, couchant son ventre sur le bois bien trop froid sur lui, prenant le temps sans doute d'admirer la vue du creux que dessinait son dos pour présenter ses fesses. Il prit le temps d'appuyer, ci et là, sur chacune, des taches de rousseur qui se devinait., les reliant entres pour former des constellations. Puis il attrapa cette fesse bien trop tentatrice, claquant fort alors qu'il se montrait presque doux une seconde avant, l'écartant doucement pour enfin voir l'objet de ses désirs.
- Deku... s'amusa alors Katsuki, surpris et excité, t'est vraiment...
Il n'aurait pu trouver les mots, restant éberlué face à ce fascinant spectacle, poussant un long râle brulant sa patience.
De son côté, totalement plaqué sur le meuble, le regard encore vitreux fixant la porte d'accès à son bureau qu'il savait déverrouillé, Izuku s'amusait alors de l'idée de se faire surprendre dans une pareille position. En réalité, il adorerait ça, suppliant presque la porte de s'ouvrir sur Denki qui tenterait d'apporter du café, ou sur Kirishima et une excuse bidon, qui l'avait vu passer et qui ne pouvait s'empêcher de le regarder. Il ne pouvait que sourire face aux réactions colorées qu'il imaginait, alors qu'il s'offrait ainsi face à leur patron. L'insolent se tourna cependant au maximum pour voir son mari, lui lançant un regard terriblement joueur alors qu'il agitait ses jambes, dans une affolante invitation auquel il n'allait clairement pas résister.
Izuku avait toujours le contrôle de la situation...
- Tu m'as laissé tout seul Kacchan ~ minauda-t-il, son sourcil se levant en signe de provocation
En réalité, s'il avait droit à ça à chaque fois qu'il l'abandonnerait une nuit, il était presque certain que Katsuki recommencerait.
Difficilement il lâcha le regard vert bien trop séditieux, appuyant directement sur le plug anal qu'Izuku portait, le faisant geindre d'une façon terriblement érotique achevant de cramer le peu de retenu qu'il possédait encore miraculeusement. Et dans un flash plus que délicieux, il se rappela à quel point il avait réagi quand il lui avait donné une fessée un peu plus tôt. C'était donc pour ça...
Bien. Trop. Tentant.
Et Katsuki se délecta si fort de pouvoir le punir à sa façon, de son audace, s'assurant de tourner l'objet entre ses doigts, appuyant ci et là, se nourrissant des sons palpitants que son homme ne pouvait plus retenir ! Il le sortait parfois, admirant son mec geindre et l'appeler en miaulant presque, le voyant pousser sur ses orteils pour se relever un peu, suppliant Katsuki de s'occuper de lui alors qu'il se soulevait au maximum pour juste espérer sentir contre son entrée, le jouet qui lui laissait une sensation affreusement vide.
C'était bien plus qu'une vue aguichante, il n'y avait rien de mieux que son mari qui représentait tous ces fantasmes dans un seul sourire plein de vice.
- Alors, Deku, dis-moi... Qu'est-ce que tu veux ?
Du bout du plug noir pailleté qu'il tenait, il le fit glisser le long des reins, un peu comme un murmure sur sa peau, s'approchant inexorablement vers les mains liées dans son dos que le blond tenait fermement. C'était une torture affriolante auquel Izuku ne pouvait que répondre en ondulant, se contentant de sentir la surface dure sur ses tétons en guise de seul lot de consolation.
- Tu vas crier pour moi n'est-ce pas ?
Déposant le jouet dans ses mains avant de tirer sauvagement sur la cravate, faisant, sans aucun doute, plier tous les muscles de son homme alors qu'il s'arquait juste devant lui, ses fesses luisantes de lubrifiant rêvant de se frottait à l'érection, fraichement revenue, du blond. Mais ce n'était pas assez, Izuku avait encore trop de marge de manoeuvre ! Alors Katsuki attrapa l'une de ses cuisses pour la remonter elle aussi sur le bureau, laissant Izuku dans un équilibre précaire, totalement incapable de bouger. Mais la vue était incroyablement éprouvante, digne des plus délicieuses scènes que l'on pouvait imaginer et le banquier était au paroxysme de l'excitation à le voir dans cette outrageuse position. Son mec était obligé de se tendre au maximum, suppliant sur la pointe de son pied qui menaçait de céder à chaque instant, le bois dur frottant parfois douloureusement contre son érection, les yeux toujours ancrés dans les siens, le tarabustant d'agir au plus vite. Il était divin...
Soumis !
Il adorait ça ! Si fort d'ailleurs, Izuku le suppliant encore, offrant la vue délicieuse de ses chaires se contractant d'envie pour lui.
Du bout du pouce, il redessina son cercle à l'intérieur de ses fesses, le faisant trembler, alors qu'il s'imprégnait du liquide à l'odeur de cerise. Puis, toujours en le soumettant de ses prunelles sanguines, il poussa doucement son doigt, massant son muscle, le faisant languir alors qu'Izuku commençait enfin à se plaindre.
- Kacchan ! ~
- Je t'ai dit de crier pour moi.
Mais Izuku ne répondit pas, laissant au contraire une mimique amusée lui paraitre sur les lèvres, faisant jouer le reflet de la lampe sur ses joues toujours indécemment barbouillées de tout, défiant terriblement son mari alors qu'il lui enfonçait ses quatre autres doigts sur sa peau si fragile, le pouce s'arrêtant cependant.
C'était un jeu, rien de plus...
Alors Katsuki plongea, sans un mot, juste tirant fort sur son doigt, sans aucun égard pour ce muscle si intime qu'il lécha pourtant directement, faisant directement réagir le vert qui tonna si fort sa surprise ravie. C'était affreusement délicieux ! Presque chouchouté par l'audace de sa bouche alors qu'il se sentait presque sur le point de céder sous la force de son pouce.
Izuku adorait recevoir ce genre d'attention, c'était même une évidence... Lui qui peinait en ce moment à se maintenir en position, le corps tiraillant de presque partout, sentir la douceur de sa langue, l'humidifiant un peu plus à chaque attention était un fantasme dont l'affublait bien souvent son mari. C'était terriblement intime, même s'il se retrouvait presque sans défense, c'était pourtant bel et bien la langue de cet homme si puissant qui s'invitait dans ses chaires, son souffle erratique et bouillant, lui brossant une pluie de frisson de surprise sur sa peau si tendre juste là. Il le sentait d'une façon horriblement oppressante, les bras malmenés largement maintenus derrière, serrant à s'en faire blanchir les phalanges, le plug qu'il tenait toujours, se mordant les lèvres pour maintenir l'extase alors que Katsuki le marquait si fort de ses ongles.
Et c'était lui qui contrôlait ! À n'en point douter, c'était lui qui permettait à Katsuki de lui offrir ça, juste parce qu'il se sentait clairement dominant dans l'histoire ! Alors oui, le vert s'amusait bien fort de ce contraste, riant presque de penser Katsuki lui léchant l'intérieur des cuisses, s'attelant si fort à lui procurer du plaisir, les joues barbouillées de lubrifiant fruité sentant sa langue s'agitaient alors qu'il tentait de le retenir. Il adorait ça ! C'était une sensation bien plaisante de pouvoir enrobé d'un plaisir intenable et bien souvent foudroyant !
Et le blond s'y prenait très bien...
De la sensation impénétrable du bureau sur son corps meurtri, sentant ses mamelons se durcir si fort contre le bois verni, malmené à chaque fois qu'il tendait le pied, le forçant alors à recommencer. Il sentait aussi son sexe dressé, cognant doucement sur le bord, le faisant sursauter à chaque fois alors que le coin du meuble se maquillait de son liquide pré-éjaculatoire.
Il voulait un peu plus de Kacchan ! C'était ainsi qu'il en avait décidé, et pour avoir ce qu'il voulait, il devait jouer !
Alors il laissa son crâne débordant de sensation s'embrumer, oubliant un peu qu'il souhaitait tout contrôler. Il laissa finalement sa gorge crapahuter l'indécence, cachant derrière ses décibels le bruit si érotique de cette bouche entres ses fesses.
Et quand il en arriva à franchement se laisser aller, sentant si fort la délivrance le terrasser, c'est l'autre main du banquier qui s'invita sur son membre, planquant son index sur son prépuce, comme pour le retenir d'éjaculer.
- J'ai dis : cris Deku ! Dit-il en se redressant.
Et il était plus que certain que tout l'étage restait conscient de ce qui était en train de se passer, laissant Izuku violemment s'exprimer, plus fort encore, cédant à son mari. Alors Katsuki accepta finalement de le laisser se libérer. L'accompagnant dans un brutal va-et-vient, laissant Izuku désarçonné, se tendre si vivement, jouissant si fort dans cette main qu'il estimait presque généreuse.
Alors il se rendait compte de tout ! De sa gorge brulante et assoiffée, incapable de produire un son de plus. De ses yeux piquants qu'il avait oublié de fermer, à cette folle odeur de sexe qui s'imprégnait partout dans l'endroit à présent. Et quand il sentit la chaude main dans laquelle il venait tout juste de jouir, le salir le creux des fesses, lubrifiant encore un peu plus son antre, il ne put que sourire, tapant son front contre le bois comme pour se rappeler à l'ordre.
Il se sentait terriblement endolori et pourtant vibrant de bien des façons, son corps accusant le contrecoup de ce plaisir intense qui l'avait fauché. Et sur son épaule, presque au milieu de son dos finalement, il sentit ses lèvres se poser, aussi doucement qu'il le pouvait sans doute, donnant presque l'impression qu'il ne l'avait même pas fait. Pourtant Katsuki était bien là, aimant si facilement son mari en cet instant, baisant sa peau d'une tendresse presque convenue. Il récupéra le plug de ses doigts à présent mou, laissant à cet homme incroyable offert à lui, le temps de redescendre à son rythme, s'amusant parfois de voir une différente nuance dans ce regard palpitant, si doucement revenir au présent.
- Deku... souffla-t-il comme une supplication presque amoureuse
Presque.
Parce que sitôt ses iris verts replantés sur lui, son attention de nouveau au bon endroit, le blond lui engouffra le jouet dans la bouche, comme pour lui intimer à présent de se taire, décidant soudainement de changer les règles du jeu ! Et ce fut bien un sourire satirique qui s'amusa clairement de sa surprise, s'agrandissant même quand il plaqua son gland face à son muscle, le pénétrant sans mal, d'un coup sec. Il plongea jusqu'à la garde, d'une traite sans le ménager, admirant Deku s'étrangler de surprise, se tendant si fort tout autour de lui, les joues si foutrement pigmentées de rouge que ses taches de rousseur en disparaissaient...
Et il grogna, animal, sentant si fort contre sa longueur, cette prostate gonflée d'inattention, hurlant presque son existence, lui brûlant presque le gland quand il le frôla. Alors il tapa une nouvelle fois, fort, râlant sa gourmandise, comblée par tout cet ensemble que lui offrait Izuku...
Putain qu'il l'aimait !
Et alors Katsuki s'accrocha si fort à ses hanches, regardant le visage glanant son plaisir étrangler, chacun des traits de son mari imprimant une preuve de son plaisir, ses dents grinçant presque sur le jouet noir. Et la seule raison pour laquelle il voulait bien décrocher le regard de ce spectacle enivrant, c'était uniquement pour voir son sexe sortir si lentement, fièrement sans doute, orgueilleux de remarquer cet amas de chairs tressauter autour de lui, le réclamant encore !
Et encore !
Alors évidemment il le lui donnait, les accompagnant dans une bulle suave et bourrée de plaisir, imprégné de leurs deux saveurs, dans laquelle ils pouvaient perdre la tête, se laissant totalement guider par leurs corps et leurs envies.
Et c'était bon ! Terriblement précieux de partager ça à deux...
Ils n'étaient que sensation, Izuku permissif envers cette intrusion particulière, dictée par la boule de nerf qui faisait graduellement grimper son plaisir à mesure qu'elle se faisait cogner, la folle brulure remontant dans tout son corps pour ressortir en cris étouffés, le cerveau brumeux et envahi d'image de son mari en lui. Autant offert à cet homme qui martelait ses vices au plus profond de lui, ses phalanges s'assurant de laisser ses marques sur lui, juste une preuve de plus, les yeux fermés à présent, bien trop fortement happés par l'extase. L'un comme l'autre...
Et puis l'idée vint justement s'implanter dans le crâne du blond, la plus brulante de toutes ! Celle de voir cet homme incroyablement indécent, rempli de lui justement. Et ses yeux andrinople se posèrent de nouveau sur sa queue largement avalée, si profondément gobée par Izuku qui le réclamait terriblement fort, alors qu'il était percuté par l'image de ce même muscle suintant de son sperme.
- Oh ouais...
Il adorait ça ! Cette image de son mari, bourré de lui, pouvait totalement lui faire perdre la raison. C'était le cas d'ailleurs... Et quand il sentit sur ses doigts, ceux de son homme, ce fut bien trop... Tout était bien trop fort et il était juste sur le point d'exploser !
Il dénoua alors rapidement son lien, se retirant brutalement sans doute, provoquant une plainte surprise de la part du vert, qui papillonna des yeux un instant vers lui, tentant de comprendre le fil de ses idées.
- Viens là Izuku. Demanda-t-il en s'asseyant sur son siège
Le blond passa une main sur son visage, reprenant contenance, alors qu'il se sentait terriblement surchargé de tout ! Il grogna en voyant son mec se redresser en grimaçant pour le rejoindre, à califourchon.
Si proche de lui maintenant ! Et c'était tout aussi bon que de se l'approprier.
- Kacchan...
Susurra l'homme aux yeux d'émeraude, ayant abandonné le plug sur le bureau, laissant alors le contour de son regard lentement s'adoucir, dévoilant une chose qu'il ne montrait que rarement. Katsuki avait toujours su que son homme était quelqu'un de doux que la vie avait forgé autrement. Et il adorait être le seul à percevoir cette lueur dans ces yeux enjôleurs.
Il était unique !
Autant qu'Izuku l'était à ses yeux...
Le vert entoura le cou de son amant, accrochant ses bras, frottant son érection contre la sienne alors que leurs iris s'aimaient tout simplement. Leurs nez se caressaient, tellement doucement à présent alors que la pièce puait le sexe. Les larges mains de Katsuki bredouillaient presque dans son dos, composant à l'aveuglette les constellations qu'il connaissait si bien.
- Je t'aime... Murmura Deku, enivré par le moment qui emballait pourtant furieusement son cœur, claquant si fort dans sa poitrine, alors qu'il lisait le même message dans ces rétines cinabre braquées sur lui.
Et uniquement vers lui !
Ils auraient pu se trouver au milieu d'une foule, braquer par des spots et appeler de tous les côtés, il était impensable qu'ils puissent détourner le regard ! Juste terriblement mû par ce besoin inhérent de s'appartenir l'un à l'autre, Izuku s'appropriant sa nuque alors que Katsuki le serrait contre lui. Et à cet instant, le vert et son côté impudique rêvaient de ne jamais être interrompu, bien trop fermement enfermé dans ce besoin de n'être qu'avec Kacchan, totalement possédé par le partage si intime qu'il était en train de vivre, adorant alors chacun des cils, eux-mêmes féroces, qui encadrait si parfaitement son regard d'un rouge effroyablement puissant.
Et d'ailleurs son homme lui sourit, le souffle encore un peu coupé, mais il s'approcha de ses lèvres gourmandes et terriblement abandonnées pour enfin les savourer, les goutant comme s'il ne l'avait jamais fait ! Parce que c'était sans doute un peu vrai, il n'avait pas pris la peine de les savourer, alors qu'il aurait clairement dû s'y abandonner.
Évidemment le vert resserra son étreinte, emporté par tout ce que cette relation était pour lui, sa langue se joignant à la sienne, dans un soupir un peu ému et incontrôlable. Il se redressa doucement invitant son mari à nouveau en lui, laissant Katsuki se guider de sa main, aidant alors Izuku à l'accueillir de nouveau, tellement plus amoureusement maintenant.
Il souffla alors, sans pouvoir briser le baiser, véritablement comblé, comme à chaque fois que cet homme férocement sauvage se montrait incroyablement câlin avec lui. Alors que lui-même se laissait aller à vouloir scander des "je t'aime". Il entendait parfaitement les mêmes mots pourtant muets, justes comme si finalement, il les écrivait du bout des doigts dans son dos. Et Izuku n'avait pas besoin de plus...
Parce que cette étreinte était remplie de force, Katsuki l'entourait complètement, laissant Izuku monter et descendre contre lui alors que ses bras semblaient vouloir le fondre en lui. Au fond, après tout, il en avait besoin, et si c'était possible, nul doute qu'il l'aurait fait ! Mais il ne pouvait que regarder son mari onduler doucement, gémissant contre les lèvres du banquier, alors que leurs hanches se suivaient dans une osmose divinement parfaite. Et pour se prouver qu'il était ancré au plus profond de lui, Katsuki laissa son index glisser entre ses fesses, lâchant un râle profond et satisfait, quand son doigt se posa sur son sexe lentement aspiré dans ses chairs.
Puis leur danse s'intensifia, leurs bouches s'oubliant l'une l'autre alors que le vert accentua lui-même leur ébat, allant chercher son plaisir, vocalisant à nouveau ses sentiments béats sans le moindre doute. Et ce n'était pas les baisers enflammés et souvent marquants que son mari logeait au creux de son oreille ou son épaule, qui l'aidait à ne pas se consumer, le brulant bien au contraire, le peu de décence dont il était encore pourvu.
- Kacchan ! réclama-t-il à nouveau, la voix chevrotante
Et son mari ne pouvait que comprendre son appel, mue par la même force qui grimpait à nouveau en lui. Alors, prenant appui sur ses pieds, il s'attela à accompagner Izuku dans ses coups de reins, leurs peaux claquant l'une contre l'autre, fort et puissant, les amenant enfin vers cette félicité pleine de délivrance qu'ils jugeaient terriblement vitale en cet instant.
Quand la jouissance les foudroya enfin, Izuku se sentit totalement faiblir, les poumons exultant férocement, le souffle cramant ses cordes vocales épuisées. Tandis qu'il semblait perdre pied, à présent totalement soutenu par les bras puissants de son homme, qui le maintenait contre lui, leurs deux ventres maculés de sperme se frottant l'un contre l'autre dans un dernier mouvement fatigué.
Le souffle si rapide du blond semblait lui frapper la peau battant la mesure de cet orgasme terriblement puissant qui l'avait cloué sur place. Mais Katsuki se redressa doucement, voulant tellement apercevoir le visage suffocant de son homme, glissant alors une de ses mains dans les cheveux verts pour l'attirer à lui, s'appropriant ses lèvres dans un dernier baiser enflammé.
C'était un baiser plein de saveur, tremblant férocement de leurs sentiments les plus secrets. Puis ils se lâchèrent un peu, front contre front, silencieux à nouveau alors que leurs regards semblaient discutés.
Et quand Izuku finit par rire, comme s'il avait lu la plus belle des déclarations d'amour dans ses yeux, il posa un simple baiser du bout des lèvres, maintenant rassuré.
Lui qui savait si fort qu'un jour, il plairait moins, alors qu'il avait accepté l'idée de passer après une maudite maîtresse, comme tous les autres maris ou femmes qu'ils fréquentaient au quotidien d'ailleurs. Lui qui avait tant besoin de savoir qu'en réalité, son mari ne pouvait détacher ses yeux de lui, qu'importe d'ailleurs toutes les autres invitations qu'il pourrait recevoir. Lui qui savait qu'il ne verrait que les siennes, car c'était tellement certain, Katsuki était follement amoureux de son homme...
Le banquier n'avait rien à dire ou à faire de plus. Tout se lisait si parfaitement dans chacun de ses gestes et à chacun de leurs ébats. Et c'était une certitude, malgré les rides qui s'imprimaient dans sa peau, peu à peu. Son homme les adorerait autant qu'il adorait déjà tous ses autres défauts ! Alors à nouveau, il se répéta, parce qu'après tout, lui aimait le lui dire et qu'il savait que cet homme en était friand, même s'il n'en avait rien avoué et qu'il ne le ferait sans doute jamais.
- Je t'aime, tu sais...
Et il pouvait alors se noyer dans le fin sourire qu'il laissait apparaitre, juste discret, passant si furtivement peu avant qu'il ne caresse sa joue imberbe, lui embrassant à nouveau les lèvres gonflées de tout, sans le lâcher des yeux, sans doute incapables de se priver de lui de toute façon.
- T'es à moi Deku.
- Tu es à moi Kacchan...
- Je t'aime aussi
Et Izuku fit sa moue émue, surprit sans doute lui qui le disait si peu avec des mots. Il se réfugia dans son cou, cachant les rougeurs qu'il réussissait encore à faire naître malgré le temps. Et Katsuki tressauta, riant doucement alors qu'il était encore terriblement empalé, le rappelant un peu douloureusement à l'ordre.
- Karma ! rit alors Izuku
- Allez, bouge de là ! J'ai encore du boulot...
Et la bulle de savon aux centaines de nuances colorées éclata, et le vert posa un dernier baiser sur la joue du blond, se levant doucement. Et Katsuki ne manqua pas de le voir faire une moue embêtée, frottant avec un mouchoir en papier la preuve de leurs ébats, pestant maintenant de se sentir si sale sans pour autant l'évoquer à haute voix.
Il savait évidemment que son mari n'aimait pas les préservatifs, car justement, ça l'excitait grandement de le savoir souillé, ayant sans doute l'idée de marquer son territoire. Alors le vert acceptait son caprice, se contractant sous le regard incarnat narquois et furieusement fier. Et ces iris brûlants lui donnaient terriblement chaud... Encore, et même s'il était en train d'enfiler ses vêtements !
- Tu finis tôt ce soir ? demanda-t-il, gourmand
- Je pourrais...
- Génial !
À présent rhabillé, Izuku se reprit dans sa démarche féline, satisfait et apte à laisser son mari reprendre son boulot, l'encourageant même à se remettre à la tâche histoire de leur rapporter un peu plus d'argent. En passant, évidemment il se pencha vers le chéquier abandonné il y a un moment, lançant un sourire mutin vers l'homme qui venait de se réinstaller dignement derrière son bureau.
- Je prends quand même ça ! À ce soir Kacchan ! s'amusa-t-il
Katsuki leva un sourcil, souriant malgré tout. Tellement typique de son homme ! Il n'en dit rien alors, bien décidé à conclure ce gros contrat qui ne devait pas lui passer sous le nez. Il allait régler ça très vite, après tout ce soir, il avait à présent des projets foutrement plus intéressants...
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