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Chapitre 93

— Et voilà. Enfin à la maison !

Scott déposa son sac dans l'entrée de la maison McCall et regarda autour de lui.

— Scott ! s'exclama alors un enfant.
— Tim !

Le jeune loup se baissa et l'enfant lui sauta au cou. L'autre se releva ensuite en le calant sur sa hanche.

— Je suis trop content de revoir ! s'exclama le garçonnet. J'aime pas quand tu es à l'hôpital !
— Moi non plus je n'aime pas l'hôpital répondit Scott. Mais ne t'en fais pas, je suis tout réparé et je n'irais plus jamais !
— Tant mieux ! Pose-moi, maintenant !
— D'accord, d'accord ! rigola Scott.

L'enfant détala ensuite au salon et Scott regarda Chris.

— Je suis content que tu sois rentré, dit celui-ci en posant une main sur son épaule. Anise ne devrait plus tarder.
— Je vais ranger mes affaires, je la sentirais bien arriver. Merci d'être venu me chercher.
— C'est normal, fiston.

Scott sourit doucement. Aussi étrange que cela paraissait, il n'avait eu aucun mal à considérer Christopher Argent comme son père. Il n'avait pas vraiment connu son père biologique de toute manière ; il avait toujours vécu seul avec sa mère, donc prendre la place du père n'avait pas été bien compliqué pour l'ancien chasseur de loups-garous...

.

En ville, Stiles était dans son bureau du DPCS, à écouter des rapports de ses agents. Trois jours plus tôt, les dix premiers avaient été envoyés en immersion totale au milieu de la meute de Scott et les retours étaient bien au-delà de ce qu'il avait espéré.

— Monsieur, c'est tout simplement fabuleux... dit une femme, les yeux pétillants. Ces créatures propagent une aura si impressionnante que les gens, même les plus agités, savent qu'il est temps de redescendre en pression d'un simple regard...
— Racontez-moi la scène, demanda Stiles.
— J'étais en binôme avec une jeune femme dénommée Star. Sans doute un surnom mais peu importe, dit-elle. Monsieur Hale nous avait envoyées dans un quartier un peu isolé où il y avait eu de l'agitation la veille. Ils ne sont pas beaucoup alors ils ne peuvent pas couvrir toute la banlieue...
— Je sais, répondit Stiles. C'est aussi pour ça que vous êtes là, pour les soutenir et faire partie de la meute, en tant qu'humains, et ce jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de loups pour couvrir toute la région.
— Ce ne sera pas avant des années...
— C'est vrai. Mais continuez votre rapport.

La femme hocha la tête.

— Star et moi, on s'est tout de suite bien entendues, et on a papoté tout du long du chemin jusqu'au quartier où nous étions assignées pour la nuit. En passant devant une rue, cependant, on a entendu ce qui semblait être une dispute entre des hommes. Il n'y avait rien ici, pas de bars, rien, donc on a pensé à un règlement de comptes. Star voulait aller voir, mais pas moi. Je suis armée et je sais me battre, mais contre des hommes qui font d'eux fois ma taille... Bref. Elle a fini par y aller tout seule et j'ai été obligée de la suivre ; on avait pas fait dix pas dans la rue qu'on a étendu le chien d'un pistolet. J'ai aussi braqué le mien sur la personne et là... J'ai cru que j'étais en train de rêver.

Tous les agents dans la pièce étaient pendus aux paroles de Sasha. Elle balaya la foule du regard.

— Ils étaient six ou sept, tous des colosses, pas musclés, mais gras, hauts et larges, des motards, je crois. Et pas commodes surtout. Ils se disputaient pas en fait, mais ils avaient quelques coups dans le pif et quand ils ont vu deux jolis petits bouts de femmes, ils ont eu envie de s'amuser...

Stiles esquissa un sourire. Pour avoir déjà vu la magie de loups opérer, il connaissait déjà la suite...

— Monsieur, j'avais mon arme prête à servir, mais quand Star s'est retournée et que ses yeux jaunes ont brillé dans le noir, ça a été comme si on avait ôté tout le courage de ces hommes... Celui qui pointait son arme sur moi l'a aussitôt baissée et les autres hommes ont levé les mains, soudain parfaitement sobres. Star a alors demandé s'ils avaient toujours envie de s'amuser, elle n'a pas crié, rien... Les gars n'ont pas demandé leur reste, ils ont enfourché leurs motos et sont partis en trombe... J'ai mis plusieurs secondes à réaliser et c'est quand Star a posé sa main sur son épaule que j'ai pris conscience que la violence ne règle jamais les problèmes...

Stiles sourit.

— Vous voyez ? dit-il alors en se levant. Voilà pourquoi j'ai créée cette branche du DPCS ici, dans l'antre du Vrai Alpha. Les loups ne se battent pas ici, ils n'imposent pas leur lois, ils sont au-delà de ça, ils font régner le calme par la crainte, oui, mais aussi par la confiance. Toutes ces familles qui partent en vacances avec l'esprit léger parce qu'ils savent qu'un loup-garou va veiller sur leur maison pendant leur absence... C'est comme ça que les créatures surnaturelles devraient être "utilisées" si j'ose dire, et pas combattue, chassées, tuées...
— Allez dire ça au père de l'Alpha, Monsieur... dit un homme.
— Christopher Argent n'était un chasseur que parce que c'était la tradition dans leur famille, répondit Stiles, les sourcils froncés. Quand sa fille a été tuée par un Oni, il a décidé qu'il ne chasserait plus jamais. Et il a tenu parole. Déjà après la mort de sa femme, il avait commencé à douter... C'est quand son propre père a essayé de tuer sa sœur transformée en guépard-garou que Chris a compris... Alors oui, il nous aide encore de temps en temps, mais désormais, il est de notre côté.

Stiles observa le grand blason du DPCS pendu au mur au-dessus de lui. Une tête de loup stylisée trônait fièrement au centre, avec plusieurs symboles tout autour, représentant les autres races de créatures surnaturelles que ce département du gouvernement se devait de répertorier et de protéger.

— Soyez fiers de ce blason, dit-il en regardant à nouveau ses agents. Quand vous rentrerez dans vos états respectifs, tâchez de vous souvenir des histoires que vous allez entendre ou voir au cours des prochaines semaines. Il n'y a que des loups-garous ici, à Beacon Hills, pour le moment, et j'aurais aimé pouvoir vous présenter Gustave, un vampire millénaire, ou encore mon ex femme, une Banshee, mais j'ignore où est Gustave et Lydia est occupée à la même chose que moi, à Washington. Sachez cependant que dans le reste du territoire, il y a d'autres créatures, d'autres races de garous, et que la majorité est terrorisée par les humains, parce qu'ils ont subi des atrocités de notre part. Les autres tentent simplement de survivre et ce sont eux que nous devons protéger, ce couple de loups avec leurs deux enfants, ou ce vampire avec sa famille centenaire, ou encore cette Banshee qui voudrait juste que les voix dans sa tête cessent un moment...

Le jeune homme se tut. Une pendule sonna alors au même moment et il regarda sa montre.

— Allez, dit-il. Il est l'heure de rejoindre vos binômes. Bonne journée à vous tous.
— Merci, Monsieur, à vous aussi !

La dizaine d'hommes et de femmes quitta alors la pièce et Stiles resta seul. Il soupira et se pencha pour se rasseoir, mais il sentit une présence et releva la tête. Lorsqu'il avisa une silhouette, il fronça les sourcils avant de reconnaître le visiteur.

— Jared ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Je... J'aurais voulu te parler, répondit la Panthère. Si tu n'es pas occupé...

Les mains dans les poches de son jean, il n'était apparement pas de service à l'hôpital aujourd'hui.

— Ça ne pouvait pas attendre ce soir ?
— Hm, sans doute que si, mais je passais par là alors...
— Bon. Je t'écoute dans ce cas...

Jared se mordit la lèvre et s'approcha.

— Je vais partir, dit-il alors.

Stiles se redressa brusquement.

— Partir ? Comment ça ?
— Je... Je rentre à Oshawa... J'ai déjà pris mon billet d'avion et il part demain à midi.

Stiles se leva, surpris.

— Mais pourquoi si soudainement ? Tu n'es pas heureux avec nous ?
— Si, bien sûr que si, mais...

Jared souffla.

— Bon, je vais être franc, dit-il alors. Tourner autour de pot ne sert à rien.
— Je t'en prie...
— Je ne peux plus rester ici, dans l'appartement, parce que je... Je... Et merde.
— Tu es amoureux de Derek, n'est-ce pas ?

Jared ferma les yeux en serrant les paupières. Il se détourna alors et renifla.

— Je suis désolé, Stiles... Je pensais pouvoir le supporter, en guérir peut-être mais c'est impossible... Plus les semaines passent et plus je m'enlise dans ces sentiments à sens unique... Au début, je pensais que ça irait, j'étais avec mon meilleur ami et son mec, tout allait bien, mais même en travaillant loin de la savonnerie, en faisant des heures pas possibles, vivre auprès de Derek est devenu un calvaire... Partir est la seule option que j'ai si je ne veux pas te briser le cœur et détruire tout ce que tu as avec Derek...

Stiles haussa les sourcils, surpris. Il se mordit la lèvre et posa ses mains sur le bureau.

— Derek est au courant ?
— Non. Je ne pensais pas le lui dire, juste à toi, et tu lui aurais dit une fois que je serais dans l'avion... Je sais, c'est horriblement lâche de faire ça comme ça, mais je n'ai pas d'autre choix... Par respect pour toi.

Stiles souffla par le nez. Il se rassit alors et observa les rapports de mission sur son bureau.

— Je vais sans doute travailler très tard, dit-il alors. Passe la soirée avec Derek, je ne veux pas savoir ce qu'il se passera, mais je ne peux pas te laisser partir comme ça.

Il leva les yeux sur la Panthère.

— Vous avez un lien très fort tous les deux, et je sais que si tu pars sans le lui dire, il va aller te chercher par le fondement.
— Stiles, je...
— Jared, Derek est mon âme sœur, je suis son ancre humaine et peu importe ce qu'il se passera ou pas entre toi et lui, je sais qu'il me reviendra toujours parce que c'est comme ça. Je ne peux pas te laisser partir comme un voleur, alors profite que je vais rentrer tard pour tout mettre à plat avec Derek. Pars en étant ami avec lui, parce que si jamais il devient ton ennemi, je ne me mettais pas entre vous deux le jour où il te retrouvera...

Jared releva le menton. Sans un mot, il inclina la tête et quitta le bureau. Stiles soupira. Saisissant son téléphone, il sélectionna le nom de Derek mais son pouce resta en suspend au-dessus du bouton vert. Soudain, l'appareil sonna et le jeune homme sursauta avant de répondre.

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