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Chapitre 9

Lorsque Noah Stilinski émergea du coma forcé dans lequel les médecins l'avaient plongé à son arrivée à l'hôpital, il se demanda d'abord où il était avant de reconnaître la déco plus que spartiate. Les souvenirs étaient confus, tout se mélangeait, mais il savait qu'il était en sécurité. Lorsqu'il voulu lever la main pour se frotter le visage, cependant, il en fut empêché par une menotte attachée au lit.
Le bruit métallique tira Parrish de son sommeil et le chien de l'enfer sursauta.

— Eh boss ! s'exclama-t-il à voix basse. Vous émergez enfin ? Vous nous avez fait peur, vous savez ?
— Parrish... ? Qu'est-ce que je fais ici ?
— Vous ne vous souvenez pas ?
— Je... Je ne sais pas, c'est confus...
— Écoutez, je ne pense pas que c'est à moi de vous raconter l'histoire, je vais aller chercher qui de droit, ok ? Vous ne bougez pas de là ?

Stilinski agita la menotte à son poignet et Parrish opina. Il quitta sa chaise, ouvrit la baie vitrée et regarda dans le couloir à droite puis à gauche, avant d'agiter le bras. Aussitôt, des bruits de pas se firent entendre et Stilinski reconnut sa femme, Beth, et ses deux filles qui se jetèrent sur lui en pleurant.

— Doucement les filles, dit Beth en s'approchant. Doucement...
— Mes chéries... sourit Noah en leur caressant le dos à chacune, affalées qu'elles étaient de chaque côté de lui. Beth, mon amour...

La femme se mordit les lèvres et deux larmes glissèrent sur ses joues. Elle caressa les courts cheveux du Shérif et sourit doucement.

— Tu nous as fait tellement peur... dit-elle.

Il leva sa main libre et Beth la prit en s'asseyant sur le tabouret de Parrish qui se tenait à l'entrée de la chambre, dos à eux, en position de surveillance.

— Est-ce que tu te souviens de quelque chose ? demanda alors Beth. Les filles, allez dans le couloir un moment, d'accord ?
— Maman, on est grandes, on a le droit de savoir maintenant, répondit Marian.
— Pas tout de suite, d'accord ?

La fillette fit la moue puis prit sa sœur par la main et elles sortirent. Une infirmière s'approcha d'elles et leur parla avant de les emmener, sous le regard vigilant de Parrish.

— Beth, dis-moi, qu'est-ce qui s'est passé ? demanda alors le Shérif.
— Tu ne te souviens vraiment de rien ?
— C'est confus, je... Ça fait combien de temps que je suis là ?
— Demain midi, ça fera deux jours, mais avant ça, tu as disparu pendant une semaine, personne ne te trouvait, ni tes collègues, ni les loups...

Noah fronça les sourcils.

— Je... Je me rappelle que j'étais dans ma voiture de police, je patrouillais... On nous avait signalé des chiens errants qui détruisaient des poubelles le soir, alors je suis allé voir, mais je n'ai rien vu...
— Je me souviens, c'était il y a neuf jours, répondit Beth. Tu m'as appelée pour me dire que tu allais rentrer après le dîner, alors j'ai gardé ton plat au chaud et j'ai attendu, mais à minuit, tu n'étais toujours pas rentré, alors j'ai appelé le Dispatch et ils m'ont dit que ton SUV n'était pas là et que tu ne répondais pas sur ta radio. Ils m'ont dit d'attendre le lendemain, au cas où tu sois avec quelqu'un pour une infraction, ou un truc du genre, mais quand je me suis réveillée le lendemain, tu n'étais toujours pas rentré. Parrish a alors commencé à envoyer des unités dans les rues de la ville pour essayer de te retrouver, mais personne ne t'avait vu.
— Je n'ai aucun souvenir à partir du moment où je m'arrête à un feu rouge alors que je rentrais à la maison, répondit Stilinski en secouant la tête.
— Les policiers t'ont cherché partout, dans les bois, dans la montagne, avec des chiens pisteurs, ils n'ont rien trouvé. Au bout de deux jours, j'ai demandé à Scott d'envoyer ses loups, mais ils n'ont rien trouvé non plus. J'ai alors appelé Stiles pour le prévenir que tu avais disparu.

Le Shérif haussa les sourcils.

— Il est ici ? demanda-t-il.
— À la maison, il est un peu esquinté, il doit se reposer, mais je vais y venir.

L'homme opina et Beth lui tendit un gobelet d'eau avec une paille souple avant de reprendre. Elle expliqua ensuite que lorsque Stiles était arrivé, il s'était joint aux recherches avec Scott et ses loups, mais qu'ils n'avaient rien trouvé de plus.

— Il a alors pensé que s'il arrivait à contacter les Hale, ils viendraient aider à te chercher, continua Beth. Ça ne s'est pas passé comme prévu.
— C'est-à-dire ?

Beth inspira et raconta alors ce que Scott lui avait dit.

— Dans la Zone 51 ?! siffla Stilinski. Mais qu'est-ce qu'il faisait là-bas ?
— Stiles a découvert par hasard qu'un mandat d'arrêt international avait été émis contre Derek pour assassinat, expliqua la femme. Il y a six mois, en Ontario, un jeune homme a été découvert mort chez lui et les fédéraux ont découvert les papiers de Derek dans l'appartement.
— Notre ronchon de service vivait avec un homme ?
— En colocation seulement, répondit Beth. Il... Oh, Seigneur, il...

Beth regarda le plafond un instant puis entreprit de raconter l'histoire que Stiles lui avait dite, la veille, alors qu'il avait enfin daigné sortir de sa chambre pour dîner avec la famille.

— Des panthères-garous ?
— Oui... Des jeunes défoncés à l'herbe, ils ont vu deux gars qui se baladaient tard le soir tous seuls, ils s'en sont pris à eux et Derek s'est battu avec eux, mais Jared a été mordu. Derek l'a alors ramené à l'appartement et l'a regardé agoniser toute la nuit. Au matin, il lui a brisé le cou à sa demande puis il est resté avec lui un moment, anéanti parce qu'il avait fait, avant d'appeler les secours et de filer ventre à terre. Il a erré pendant trois mois avant de revenir à Beacon Hills. Il savait qu'il serait en sécurité sur le territoire de Scott, mais il était à peine arrivé qu'une nuit, le SWAT a défoncé la porte du manoir et ils l'ont emmené...

Beth se mordit les lèvres et serra la main de son mari dans les siennes.

— Chéri, je crois que Stiles est amoureux de Derek...
— Amoureux ? Comment...
— Il... Quand il a découvert le mandat d'arrêt, il a été très surpris, mais quand son amie, Léna Kennan, lui a annoncé après recherches qu'il était retenu dans la Zone 51, je l'ai vu s'effondrer. Il... J'étais dans le vestibule, il ne pouvait pas me voir, mais je l'ai vu fondre en larmes, il s'est délité sous mes yeux et mon cœur a explosé en morceaux, Noah... Si tu savais à quel point j'ai eu mal de voir mon fils dans cet état... !

Stilinski serra les lèvres et renifla. Dès le début, Stiles avait adopté Beth, mais l'inverse s'était également produit et en quelques mois seulement, elle en était venue à le considérer comme son fils et ça avait fait chaud au cœur du Shérif qui avait alors eu des remords à avoir privé son unique enfant de l'amour d'une mère pendant plus de dix ans.

— Continue, dit-il soudain.

Beth opina et reprit son histoire. Elle raconta comment, laissant tout en plan pour le retrouver lui, Stiles, Scott et Léna, une agent du FBI amie avec Stiles, étaient partis pour la base militaire de Nellis, dans le Nevada. Lorsqu'ils y avaient trouvé Derek, enchaîné à un mur, servant de cobaye vivant pour tout un tas de tests, Scott était entré en fureur.

— Le Colonel qui dirigeait cette horreur a eut la peur de sa vie, je pense, quand il a compris ce qu'était Scott... Si j'ai bien compris, il est en attente d'un procès pour actes de torture prolongés sur un humain. Il risque la prison et d'être disgracié de l'armée.
— Tant mieux, gronda Stilinski. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? On en est rendus où là ?
— Toujours pas de souvenirs ?

Noah secoua la tête. Beth passa sa langue sur ses lèvres sèches et but un peu d'eau à la paille de son mari avant de reprendre.

— Derek a été transféré à l'hôpital militaire de la base ou un médecin l'a réparé sous l'œil acéré de ton fils, dit-elle. Scott lui avait demandé de ne pas le lâcher des yeux, il a pris l'ordre à la lettre. Ils ont ensuite veillé sur lui toute la nuit à tour de rôle et au matin, Derek s'est réveillé, totalement guéri. Ils sont alors rentrés à Beacon Hills, mais entre-temps, les jumeaux avaient trouvé ta piste, ténue, lavée par la pluie, mais elle était là. Derek y est alors allé et il a fini par te suivre jusqu'à la limite du territoire de Scott et il n'a pas osé aller plus loin.

Stilinski fronça les sourcils et regarda les couvertures du lit en remuant les lèvres.

— La pluie... Je me souviens m'être réveillé dans les bois, dit-il alors. J'étais trempé et boueux, j'avais visiblement dormi dans une flaque d'eau et... Oui j'avais très mal au bras, je pensais qu'il était cassé, je ne pouvais pas le bouger, je... J'avais l'esprit très confus aussi, j'entendais des voix dans ma tête, je sentais que quelque chose se passait en moi...

Il se tut alors et déglutit en regardant sa femme. Ses narines s'agrandirent et ses yeux se remplirent de larmes.

— Ne me dis pas... commença-t-il.
— Oh, chéri, je suis désolée... répondit aussitôt Beth en portant ses mains à son visage.

Elle renifla et cligna rapidement des yeux.

— Qui ? demanda Noah. Qui m'a... Qui m'a mordu ?

Beth inspira et secoua la tête. Soudain, Parrish remua et se décala d'un pas pour ouvrir la baie vitrée. Scott entra ensuite dans la chambre, suivi de Liam et Isaac. Tous les trois se postèrent au pied du lit et Beth déglutit en reculant, une main tremblante sur la bouche. Elle retint un cri quand les yeux des trois loups luisirent, qui de rouge, qui de jaune, puis elle regarda son mari et lorsque ses yeux se parèrent de jaune avant qu'il ne baisse la tête, elle fondit en larmes et se mit à sangloter bruyamment. Isaac la rejoignit et elle se serra contre lui. Il la fit ensuite lever et quitter la chambre sur un signe de Scott.

— C'est impossible, Scott, dit alors le Shérif. Je ne peux pas...
— Si, c'est la vérité, vous êtes un loup-garou à présent, Shérif et...

Scott soupira et s'appuya sur le pied du lit.

— Ça va être dur, d'accord ? Vous allez avoir du mal à vous y habituer, mais on sera tous là pour vous aider, ok ? On répondra à la moindre question, on vous aidera à passer le cap, et une fois ça, vous pourrez reprendre votre vie normalement, comme avant.
— Alors la menotte... ?

Scott opina.

— Est-ce que vous vous sentez suffisamment lucide pour que je la retire ? Vous étiez plutôt enragé quand Derek et Stiles vous ont trouvé et...
— Enragé ?

Un flash mémoriel revint au Shérif qui plaqua sa paume contre son front en gémissant.

— Stiles... Oh, Seigneur... Mais qu'est-ce que j'ai fait ?!

Liam s'approcha de l'homme et posa une main sur son épaule. Noah le regarda et Liam serra ses doigts.

— Il va bien, dit-il. Il est secoué, mais il va bien, vous ne lui avez rien fait qui ne soit irréversible.
— Je...

Choqué, Stilinski se passa les mains sur le visage et Liam sortit de la chambre sur un signe de Scott. Celui-ci prit ensuite place sur le tabouret abandonné et entreprit de donner sa première leçon de loup-garou nouveau-né au père de son meilleur ami.

.

Affalé devant la télévision, Stiles venait de recevoir un message de Beth lui disant que son père était réveillé et que Scott était avec lui. Il était entrain de lui répondre quand on toqua contre la porte d'entrée et il envoya le message avant d'aller ouvrir.

— Salut... On peut discuter ?

Nez à nez avec Derek, Stiles releva le menton et déglutit. Il baissa ensuite le nez et se détourna en laissant la porte ouverte. Derek entra et la ferma après lui avant de rejoindre Stiles et de le saisit par le coude. Il le fit pivoter en prenant soin de ne pas lui faire mal et Stiles lui fit face, yeux fermés et mâchoire serrée.

— Ça fait deux jours que je rumine chez moi, alors avant de devenir fou et de partir à nouveau loin d'ici, je devais te parler, dit alors le loup.
— Derek, j'ai compris, tu sais ? Ce n'était pas la peine de venir, je sais que tu vas repartir courir le monde et qu'on te reverra dans deux ou trois ans, quand tu reviendras comme une fleur parce que tu auras besoin d'une protection quelconque.

Derek serra les lèvres puis secoua la tête.

— Pas cette fois, Stiles, répondit-il en effleurant la mâchoire saillante du jeune homme devant lui. Je ne repartirai plus à moins que tu ne me le demandes.

Stiles laissa échapper un bruit nasal en baissant la tête. Il se détourna ensuite et se rassit dans le canapé en grimaçant de douleur. Derek l'observa. Il avait passé deux jours à tourner en rond chez lui, son esprit avait imaginé des choses, il avait revécu des moments du passé, quand il vivait ici, à l'époque, dans le manoir détruit de sa famille. Il avait revu ce moment quand Stiles l'avait sauvé du Kanima en le maintenant dans l'eau de la piscine du lycée de Beacon Hills alors qu'il manquait boire la tasse à chaque brasse ; il avait revu ce moment chez le docteur Deaton, le vétérinaire, quand il lui avait demandé de lui couper le bras, alors percé d'une balle d'aconit bleue en train de le tuer lentement mais sûrement...

— Stiles...

Derek s'approcha et s'agenouilla devant son ami qui garda un moment son regard rivé sur la télévision avant de le tourner vers le loup.

— Tu as raison, je n'ai pas changé, dit celui-ci. Je suis toujours le Derek que tu as connu il y a sept ans et je resterai ainsi jusqu'à ma mort.
— Dans ce cas, qu'est-ce que tu fais là ?
— Je suis là où je dois être, répondit le loup. Je suis avec la personne avec qui je dois être... même si j'entends Peter me hurler dans les oreilles que ce n'est pas comme ça que les Hale auront des héritiers.

Un instant surpris, Stiles serra les lèvres puis laissa échapper un rire en plaquant sa main sur sa bouche. Il plaqua son autre main sur ses côtes en se mettant à rire et à pleurnicher de douleur en même temps et Derek se redressa aussitôt en posant une main sur la sienne, sur son côté. Stiles haleta alors de soulagement et releva la tête.

— Tu es sûr de toi ? demanda-t-il. Parce que cette fois, je ne te laisserai pas repartir sans me battre, Derek...

Le brun opina avec un sourire.

— J'appartiens à cette ville, à cette meute... Je t'appartiens, Stiles Stilinski, dit-il.

Celui-ci se mordit les lèvres et deux larmes glissèrent sur ses joues avant qu'il ne s'empare des lèvres du loup dans un baiser passionné que le brun brisa rapidement, mais pour mieux enlacer son compagnon qui couina de douleur avant de se serrer contre lui en sanglotant.

.

Assis dans le canapé, Derek regardait la télévision sans la voir. Allongé à côté de lui, sa tête sur sa cuisse, Stiles s'était endormi. Le bruit des clefs dans la porte d'entrée fit tourner la tête à Derek qui leva l'index devant son visage en voyant entrer les sœurs adoptives de son compagnon, suivies de leur mère.

— Monsieur Hale ? Que faites-vous ici ?
— Je suis venu voir comment allait Stiles, mais il s'est endormi...

Beth esquissa un sourire en jetant un œil dans le canapé puis elle envoya ses filles dans leur chambre et Derek se leva alors lentement en remplaçant sa cuisse par un coussin. Stiles ne remua même pas.

— Madame Stilinski, je sais que vous connaissez la véritable raison de ma présence ici, dit-il en s'approchant de la cuisine, les mains dans les poches.
— Je le sais, du moins, je m'en doute, et sachez que je ne m'interposerai pas entre vous deux, parce que je sais que Stiles a la tête sur les épaules et qu'il sait ce qu'il fait.
— La majeure partie du temps, oui, sourit Derek en dodelinant de la tête. Le reste, il improvise et ça marche souvent.

Beth esquissa un sourire en retour.

— Et... Est-ce qu'il improvise, avec vous ?
— Totalement. Je le connais depuis bientôt dix ans maintenant, c'était un gosse quand je l'ai rencontré et m, pour Stiles Stilinski, peu importe la manière, c'est le résultat qui compte.
— J'ai peur de ne pas le connaître aussi bien que vous, Monsieur Hale, mais sachez qu'il reste mon fils, bien que je ne sois pas sa véritable mère, et que si vous vous avisez une seule fois de lui faire du mal, tout loup alpha ou Dieu sait quoi que vous soyez, mon rouleau à pâtisserie ne vous loupera pas.

Derek haussa un sourcil puis opina, tâchant de demeurer sérieux alors qu'il avait plutôt envie de rire. Un soupir dans le salon lui fit tourner la tête et il s'approcha pour aider Stiles à s'asseoir. Celui-ci lui sourit puis aperçut Beth et rougit aussitôt. La femme lui sourit et demanda ensuite si quelqu'un voulait boire chaud et Stiles opina vivement.

— Moi, je vais vous laisser, déclina Derek. Je dois allez voir Scott pour lui indiquer que je vais demeurer sur son territoire quelques temps.
— Entendu. Passez une bonne fin de journée, Derek.

Le loup sourit, opina, puis quitta la maison, non sans un regard pour Stiles agrémenté d'un clin d'œil. Quand la porte se fut refermée, le jeune comme regarda Beth qui sourit.

— Tu es un adulte, maintenant, se contenta-t-elle de réponse. Tu fais ce que tu veux, avec qui tu veux, mais Derek est déjà prévenu que s'il te fait du mal, il passera un mauvais moment.

Stiles haussa les sourcils puis se mit à rire doucement et rejoignit la femme dans la cuisine au moment où Marian et Emmy apparaissaient. Avec prudence, elles se serrèrent contre leur frère, soulagé de le voir debout, et tout le monde s'attabla ensuite autour de l'îlot central.

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