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Chapitre 86

Accompagnée de Scott, Anise arriva sur les lieux de la prise d'otages quelques minutes plus tard, mais le jeune homme préféra arrêter la voiture une rue plus loin de la maison de luxe construite sur une colline naturelle. Une dizaine de voitures de police sans sirènes ni gyrophares se cachait dans les allées alentours.

— Shérif, souffla la jeune femme en le rejoignant. On en est où ?
— Pour l'instant, personne ne répond à nos sollicitations, ni par téléphone ni au mégaphone. Est-ce que vous avez un moyen magique de voir dans la maison ?

Anise se redressa et hocha la tête. Regardant autour d'elle, elle s'approcha du capot de la voiture du Shérif et passa sa main dessus en marmonnant quelque chose. Le capot ondula alors et une image apparut.

— C'est la maison ? demanda-t-elle.
— Oui, répondit le Shérif. Vous pouvez voir ailleurs ?

La jeune femme inclina le menton et fit coulisser l'image comme si elle passait sa main sur une tablette pour faire pivoter une caméra.

— Là ! dit soudain Noah. Regardez, ils sont là, les otages...
— Le ravisseur est sur le balcon, dit soudain un policier armé d'un fusil à lunette. Il sait que nous sommes là...
— Vous l'avez en ligne de mire ? demanda Noah.
— Non, il y a une vitre de protection autour du balcon pour le vent... Si je tire, elle va éclater et blesser les otages, voire les tuer...

Noah Stilinski grimaça. Anise releva alors le menton.

— Les otages semblent en bonne santé, dit-elle. Et cette fille a senti quelque chose...
— C'est à dire ? demanda Scott.
— Regarde...

Scott se pencha et découvrit l'une des deux femmes assise sur un canapé qui regardait fixement dans leur direction. Soudain, elle tourna la tête et souffla quelque chose à la femme à sa droite.

— Ce sont des créatures surnaturelles, souffla alors Anise avec un sourire en coin. La plus jeune doit être télépathe.
— Tu peux lui parler ?
— Non, je suis une Salem, je ne peux pas me connecter à une simple magicienne...

Stilinski haussa un sourcil. Jordan Parrish s'approcha alors.

— Je peux utiliser la force brute, s'il faut...
— En dernier recours, répondit le Shérif.
— Moi aussi, répondit Scott. En quelques secondes, nous pourrions être dans la maison sans nous faire repérer...
— Et vous risquez d'effrayer les otages qui préviendront leur ravisseur malgré eux...

Anise se mordit la lèvre et croisa le regard de son compagnon. Elle secoua la tête.

— Non, pas question, dit-elle. Il est hors de question que je me connecte mentalement à une sorcière !
— Mais vous en êtes une ! répliqua Parrish.
— J'imagine que vous n'aimez pas qu'on vous traite de chien, n'est-ce pas ? répondit la jeune femme sur un ton sec.

Parrish grogna. En effet, il était un Chien des Enfers, et il avait en horreur qu'on le compare à un simple chien domestique...

— Chérie, je peux te parler en privé ? demanda alors Scott.

Anise plissa les yeux puis le suivit un peu plus loin, mais décida de parler la première.

— Je sais ce que tu vas me dire et je te dis non d'office. Tu ne comprends pas que ce n'est pas une question d'ego ou de je ne sais quoi d'autre ? dit-elle. Je suis une sorcière de Salem, je fais partie du plus puissant et dangereux clan de magiciens au monde, si je tente d'établir un lien mental avec cette femme, elle risque tout simplement de mourir parce que son cerveau n'est pas calibré pour autant de magie d'un coup. C'est un peu comme... comme... Comme brancher une ampoule de voiture sur le courant alternatif, elle va briller un moment puis souffrir et enfin exploser ! Je ne peux décemment pas faire subir ça à ces otages.

Scott demeura silencieux un moment puis hocha la tête.

— J'ai compris. Parrish, on y va, dit-il alors en se détournant.
— Quoi ?! répliqua Stilinski. Non !
— Si. Nous allons monter dans cette maison sans nous faire repérer et régler le problème, comme sur le navire pour aller récupérer Isaac. Anise ne peut pas contacter les otages sans risquer de les tuer, alors c'est ça ou rien.
— Mais...?

Scott grogna ensuite et Noah éprouva une désagréable sensation dans ses entrailles. Il grogna en se détournant et souffla.

— Foutue lycantropie ! siffla-t-il. Laissez-les passer ! ordonna-t-il ensuite en faisant signe à ses hommes qui barraient la route pour empêcher les curieux de venir et risquer de tout faire foirer.

Les voitures reculèrent et les deux jeunes hommes disparurent dans les ombres des arbres entourant la colline. Noah se tourna vers Anise.

— Essayez quand même de contacter ces femmes, dit-il.
— Je risque de...
— C'est un ordre, mademoiselle, et même si Scott dirige la meute de cette région, la ville, c'est moi, alors je vous ordonne de prendre contacte avec l'une de ces femmes, de la manière que vous voulez !
— Si jamais j'en tue une, vous serez responsable, Shérif, assena Anise.

La jeune femme ensuite serra les mâchoires puis inclina la tête. Il avait néanmoins raison. Le contrat passé entre la police de Beacon Hills et la meute stipulait bien que les loups n'avaient autorité qu'en banlieue et dans les zones reculées de la ville. Dans le centre, c'était le Shérif qui avait le dernier mot.
Se détournant, Anise s'approcha du capot du SUV et observa les otages sur le canapé. Il y avait deux femmes d'âge moyen, comme elle, et trois hommes, un vieux et deux jeunes, des adolescents.

— C'est une famille entière, dit-elle.
— Des locataires. Nous ne les connaissons pas, répondit un policier près d'elle. Le propriétaire loue la maison toute l'année à des gens différents...
— Et ils ne viennent pas se signaler au commissariat ?
— Ce n'est pas obligatoire. C'est une propriété privée, ils font ce qu'ils veulent...

Anise plissa le nez. Elle souffla ensuite puis observa les otages. Elle avait remarqué que les femmes l'avaient sentie, mais s'ils étaient de la même famille, alors les trois hommes pourraient également être des êtres magiques, des magiciens ou des sorciers.

— Je vais essayer de créer un très fin lien magique avec chacun d'entre eux et voir celui ou celle qui y réagi, dit-elle alors. Il se peut qu'ils soient perturbés et alertent le cambrioleur...

Le policier agita la main vers des collègues puis saisit sa radio.

— À tous les snipers, tenez-vous prêts a abattre le preneur d'otages, la sorcière va tenter d'entrer en contact avec l'un des otages, il se peut que cela alerte le ravisseur et qu'il réagisse.

Trois personnes acquiescèrent puis l'officier inclina la tête pour Anise qui inspira pour se concentrer. Fermant les yeux, elle approcha une main au-dessus du capot qui servait toujours de fenêtre magique ; le policier s'approcha, intrigué.

— Dites-moi si quelqu'un bouge ou semble perturbé, dit alors la jeune femme.

Le policier hocha la tête et observa les membres de la famille tout en gardant un œil sur le ravisseur qui faisait des aller-retours sur le balcon-terrasse.

— Le vieil homme, dit-il soudain. Il vient de se redresser en regardant autour de lui d'un air hagard.
— Très bien. Je vais essayer de communiquer avec lui. Je lui demande de bouger la jambe droite s'il m'entend.

L'officier observa, yeux plissés, et soudain, sursauta.

— Il a bougé la jambe ! Réessayez !

Anise hocha la tête. Elle demanda au vieil homme de remuer sur son séant pour se remonter dans le canapé. Il obéit et le policier lâcha une exclamation de contentement.

— Est-ce qu'il souffre ? demanda-t-il ensuite en l'observant.
— Très certainement. Je lui ai expliqué que j'étais une Salem, il a répondu qu'ils n'étaient que des Apothicaires, que leur famille n'avait quasiment aucun don magique, juste des impressions. Il est le seul à pouvoir m'entendre. Appelez Scott ou Jordan pour leur dire que je peux coordonner son intervention de l'intérieur.

Il y eut soudain du mouvement chez les policiers, des cris et des appels avant qu'un coup de feu de résonne, puis un second. Anise sentit son sang ne faire qu'un tour.

— Scott... lâcha-t-elle dans un souffle en posant une main sur son estomac.

La seconde suivante, Stilinski se transforma sans prévenir et mit à rugir dans la foulée puis, de tous les environs, des rugissement montèrent, provoquant la panique parmi les policiers. Des lampes s'allumèrent dans les maisons alentours et des gens sortirent, aussitôt refoulés par les policiers. Pire encore quand des personnes jaillirent des buissons et des jardins, escaladant les clôtures et se dirigeant au pas de course vers la villa de luxe.

— Ils vont massacrer le ravisseur ! s'exclama quelqu'un. Shérif, non, vous ne pouvez pas y aller !

Une femme policière retenait Stilinski qui soufflait, les yeux jaunes luisants. Elle le gifla soudain et il sursauta.

— Vous êtes revenu ? demanda-t-elle.
— Je... Aïe ! Officier Samuel, ça fait mal !
— Désolée, monsieur, je n'avais pas le choix.
— Je... Ouais, c'est pas grave. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
— Il y a eu des coups de feu et tous les loups sont en train de se diriger vers la villa, annonça un policier. L'Alpha est blessé...

Il se tourna vers Anise qui scrutait le capot du SUV. Soudain, elle se redressa en jurant, tapant des mains sur la tôle et Stilinski la rejoignit en reprenant forme humaine.

— Vous les voyez ? Où sont Scott et Parrish ?
— Je ne vois plus rien ! Le vieil homme a eut peur et est tombé dans les pommes, j'ai perdu le lien !

Elle regarda d'elle puis se détourna.

— Où comptez-vous aller comme ça ? demanda le Shérif en lui prenant le bras.
— Aider Scott, puisqu'aucun de vos hommes ne semble avoir envie de le faire ! Je suis la seule qui puisse empêcher les loups de déchiqueter votre ravisseur, alors lâchez-moi !

Elle récupéra son bras et quitta la place, passant au travers des policiers immobiles qui semblaient attendre des ordres pour agir.

— Suivez-la ! ordonna soudain Stilinski a trois policiers. Et ne faites rien sans son ordre !

Sortant leurs pistolets, ils obéirent et rejoignirent Anise avant de tous partir en courant jusqu'à la villa. Lorsqu'ils y arrivèrent, Derek et Isaac avaient rassemblé les loups et semblaient donner des ordres.

— Qu'est-ce que tu fais là ? grogna aussitôt Liam en la voyant.
— Pas sur ce ton ! répliqua la jeune femme. Scott est blessé et je vais régler le problème, pas vous !
— Ce gars a tiré sur notre Alpha ! répliqua Isaac. Il doit payer !
— C'est un pauvre humain paumé qui n'a aucune idée de ce qui se passe ici, répondit Anise. Laissez-moi m'en occuper. Vous aurez tout le loisir de vous charger de créatures surnaturelles un autre jour.
— Anise... gronda Derek.

Elle le regarda droit dans les yeux. Elle savait que s'il lui cédait, toute la meute se replierait. Cela ne tarda pas. Il baissa la tête après quelques secondes et recula d'un pas.

— On reste en standby, dit-il.
— Quoi ?! Pas question ! répliqua Liam.

Il se détourna pour faire cavalier seul mais Anise tendit le bras et il trébucha en poussant un cri de surprise. Il tomba lourdement en avant et roula ensuite sur le dos en gémissant.

— Il va falloir apprendre à composer avec moi, Liam, dit la jeune femme en s'approchant. En tant que compagne de l'Alpha, après Scott, c'est moi qui donne les ordres, ensuite c'est Derek. Compris ?

Honteux, le jeune loup se releva.

— Oui, M'dame...

Il s'écarta, le nez baissé, et Anise fit signe aux trois policiers de la suivre comme elle s'engageait dans les escaliers menant à la villa.

— Quelle honte...
— C'est pas grave, on est tous passés par là, répondit Isaac en lui tapotant l'épaule.

Il croisa le regard de Derek qui haussa un sourcil. Il était son père loup, c'était lui qui l'avait transformé, et il avait défié son autorité à de trop nombreuses reprises, poussant Derek à le jeter hors de sa mini-meute. Il était alors devenu un Oméga, un solitaire, avant de prêter allégeance à Scott et de promettre de toujours lui obéir... En plus de devenir légalement son frère.

— Qu'est-ce qu'on fait ? demanda alors une femme en s'approchant.
— Retournez chez vous mais restez en alerte, répondit Derek. Je vais rester ici avec Isaac et Liam. On vous tiendra au courant.
— Mais Scott...
— Anise a donné un ordre, répondit Isaac. On doit obéir.

La femme gronda. Ses yeux luisirent une seconde puis elle tourna les talons en soufflant. Les autres se regardèrent les uns les autres, puis chacun s'en retourna en demandant d'être tenus au courant.

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