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Chapitre 85

Liam était assis dans l'un des canapés défoncés de la savonnerie. Silencieux, il observait son compagnon faire ses adieux à la meute. Étrangement, tous les loups étaient venus pour lui dire au revoir et il y avait foule dans le hangar, tellement qu'il donnait l'impression d'avoir été réduit de moitié.

— Hey ! Ça va, tu gères ?

Liam leva les yeux vers Isaac qui s'assit à côté de lui.

— Votre lien est costaud, ça risque d'être dur au début... ajouta-t-il.
— Ouais, Gustave m'a dit que je risquais d'éprouver une sensation de manque, comme les drogués quand ils sont sevrés .
— Ça va jouer sur ton humeur et tes sautes de colère ?
— Normalement non, parque je me suis habitué à rester calme quand quelque chose m'énerve, mais il n'en n'est pas sûr... Il aurait préféré rester, mais Katarin a raison, il n'a pas revu les siens depuis deux siècles, et même si leur vraie famille est plutôt restreinte, il reste à l'origine de la majorité des vampires d'Europe.

Isaac observa le vampire et plissa le nez. Il se leva quand il s'excusa auprès du groupe pour rejoindre le salon.

— Vous prendrez soin de lui, Isaac, je vous fais confiance, dit-il en levant une main.
— C'est mon petit frère, Gustave, je n'ai pas besoin que vous le demandiez.

Liam esquissa un sourire et se leva ; les deux amants s'enlacèrent un instant puis Gustave posa son front contre celui du jeune loup.

— J'ai tout laissé dans la chambre, dit-il. Tu trouveras tous les papiers nécessaires pour l'hôtel.
— Je vous ai déjà dit que ce n'était pas nécessaire, je serais venu habiter ici en attendant...
— Et nous avons déjà eu cette discussion, acheva le vampire. Il est inutile de discuter avec moi et tu le sais.

Liam baissa le nez. Des grognements se firent alors entendre dans la salle et Katarin apparut par une baie du quai de chargement.

— Es-tu prêt, Père ?
— Oui. Nous pouvons partir.

Scott et Anise s'approchèrent.

— Encore merci pour l'accueil, Alpha, dit Gustave.
— C'était la moindre des choses pour une personne de votre envergure, même si vous êtes un danger mortel pour nous autres.
— Et vous pour moi. Pourtant, vous avez suffisamment eut confiance en moi pour me laisser votre fils. Je ne l'oublierai pas.

Gustave s'inclina et Scott baissa brièvement la tête. Katarin sembla alors être pressée et Gustave lui jeta un regard avant de hocher la tête.

— Faites bon voyage, dit Scott.
— Oui. Je ne doute pas que sur un de ces nouveaux navires, ce sera plus confortable que sur le Nadejda... Cette coque de noix n'était pas franchement confortable...
— Je veux bien vous croire, sourit Scott.

Katarin se racla alors la gorge et Gustave souffla par le nez. Après un dernier salut, les deux vampires disparurent dans un éclair. Aussitôt le silence se fit, presque pesant.

— Allez, tout le monde retourne à sa journée ! dit alors Scott. Vous deux y compris.

Isaac et Liam acquiescèrent ; la savonnerie se vida ensuite, ne restant plus qu'Anise et Scott ainsi que Derek.

— Où est Stiles? demanda alors Scott, surpris de ne plus le voir.
— Il a reçu un appel et il est sortit. Je crois que c'était son patron.
— Oh, j'avais complètement oublié qu'il était là pour recenser les creatures surnaturelles à l'origine ! répondit Scott, surpris.
— J'ai aussi tendance à l'oublier, et il me le rappelle en restant travailler sur son ordinateur jusqu'à point d'heure le soir au lieu de venir se coucher.

Scott pinça la bouche ; Derek annonça alors rejoindre son compagnon et Anise elle, remarqua qu'il était l'heure qu'elle se rende au travail. Après un baiser, elle héla Derek pour qu'il la dépose à la Pharmacie et Scott se retrouva seul en moins de temps qu'il en faille pour le dire. Il soupira.

Contrairement aux membres de sa meute, il n'avait pas de travail, il se consacrait entièrement à elle depuis dix ans et il ne se voyait pas faire autre chose. Il se rendit donc à son bureau, se fit couler une grande tasse de café et entreprit de lire les rapports de surveillance nocturne de ses soixante-dix loups et louves qui étaient presque tous mis à contribution la nuit venue pour couvrir la totalité de la banlieue de Beacon Hills. Aucun quartier n'était sans surveillance la nuit, encore moins les quartiers avec des enfants ou des maisons inhabitées. Certains propriétaires confiaient même leur clefs aux loups en leur demandant de s'installer dans leurs maisons si possible afin de ne pas avoir à s'inquiéter et de passer de bonnes vacances...

.

Derek retrouva Stiles chez eux. Jared était à l'hôpital, il n'avait que faire des réunions de la meute quand bien même il en fasse partie à titre honorifique, comme Gustave, et n'ayant aucune affinité avec le vampire, il n'avait pas jugé utile d'aller lui dire au revoir. Stiles avait donc l'appartement pour lui et quand Derek entra, il lui fit signe de ne pas faire de bruit.

— Oui, Monsieur le Directeur. Il est parti pour l'Europe. Avec sa fille, oui. Oui, il a une fille, naturelle, née d'une femme humaine.

Stiles ferma les yeux une seconde et grimaça.

— Non, Monsieur, je ne lui ai pas demandé comment il s'y étais prit pour la concevoir... Est-ce que si quelqu'un vous demandait comme vous avez conçu vos enfants, vous seriez content de répondre ? Non, donc voilà. Écoutez, je travaille pour vous, d'accord, mais je demeure le chef de cette section du DPCS et je suis le plus à même de savoir quand une créature risque de causer des problèmes ou pas.

Stiles serra les mâchoire.

— Je ne suis pas insolent, je dis juste que vous ne savez pas de quoi vous parlez en... Non, Monsieur, vous êtes le patron, je sais. Oui. C'est ça...

Derek agita soudain la main sous sa gorge.

— Ah, Monsieur ne vais devoir vous laisser, on me dit que la réunion du jour est prête. Oui, c'est ça. D'accord. À bientôt. Oui. Au revoir.

Stiles arracha l'oreillette qu'il avait et la jeta sur la table. Il ferma l'ordinateur dans la foulée et soupira bruyamment.

— Tu devrais le faire venir ici, qu'il passe une semaine en immersion, dit alors Derek. Apparement, comme tous les bureaucrates qui ne sont pas sur le terrain, il n'a aucune idée de ce qu'il s'y passe.
— Non seulement ça, mais il demande que des tests soient faits sur Gustave et sa fille... C'est trop tard maintenant, ils sont partis et ils reviendront pas avant des mois, mais des tests ! Des tests de quoi, sanguins ?
— Sans doute. Les vampires sont une branche nouvelles des créatures surnaturelles de notre monde, chéri, c'est la première fois que nous en voyons et que nous pouvons les côtoyer sans risquer notre vie. Et Gustave n'est pas n'importe qui non plus, c'est LE vampire...

Stiles souffla par le nez.

— Quoi qu'il en soit, ils sont partis et mon boss n'a qu'une envie, que je lui fasse des tests...
— Trouvons un autre vampire, dans ce cas...
— Ça ne sera pas Dracula...

Derek grimaça. Il plissa soudain les yeux.

— Minute, quand on était au Nevada, Anise l'a soigné des blessures infligées par la louve Alpha, si ça se trouve, elle a pris des échantillons de sang ?
— Oh, ce serait tellement parfait ! Elle est à la savonnerie ?
— Non, je l'ai déposée au travail en partant. Mais à midi, elle rentre manger avec Chris, on peut peut-être s'inviter ?

Stiles haussa un sourcil et saisit son téléphone. Il le porta devant son visage, à l'horizontale et une sonnerie retentit en haut parleur.

Oui, Stiles, qu'est-ce qu'il y a ? demanda une femme.
— Je te dérange pas longtemps, Anise. Je viens d'avoir mon boss et il m'a demandé de lui fournir des analyses poussées sur Gustave. Comme il vient de partir, Derek m'a suggéré que tu avais peut-être prélevé du sang sur lui quand tu l'as soigné ?

Un silence répondit. Anise souhaita ensuite bonne journée à quelqu'un qui reprit le téléphone.

Effectivement, je lui ai prélevé du sang, mais cela remonte à plusieurs semaines maintenant, je doute qu'il soit encore viable même si je l'ai conservé au congélateur.
— Tu rentres manger avec Chris à midi ?
Comme tous les midi, répondit la jeune femme. Je prend le petit à l'école et je rentre, pourquoi ?
— On apporte ce qu'il faut pour déjeuner et on discutera de Gustave, dit alors Stiles en opinant pour Derek qui s'éloigna vers la cuisine. Si je ne fournis pas ces analyses à mon patron rapidement, il pourrait fermer cette branche du DPCS alors que c'est celle qui est la plus importante...
Hm, oui je vois. Bon, je m'en occupe. On se retrouve chez les McCall à midi. À plus.
— Plus, plus.

Stiles raccrocha et se tourna vers son compagnon occupé à fouiller le frigo.

— T'embête pas à préparer quelque chose, on va commander, dit-il.
— Oui, mais je sais que Tim adore ma salade de pâtes au thon, donc je vais lui en faire exprès pour lui. Commande si tu veux, on fera livrer directement là-bas.

Stiles opina et récupéra son téléphone pour commander un menu pour cinq adultes et un enfant au restaurant le plus proche.

.

Scott était occupé à lire un rapport, il n'en voyait pas le bout, quand son portable sonna. Il appuya sur l'écran sans regarder.

Salut, chéri.
— Anise ? s'étonna-t-il en tournant la tête. Qu'est-ce qui se passe ?
Rien de grave, juste que Derek et Stiles déjeunent à la maison à midi. Ils veulent parler de Gustave.
— Parler de Gustave ? Mais encore ?
Le patron de Stiles vient de l'appeler, il veut que des tests soient réalisés sur Gustave, mais il vient de partir et ne reviendra avant plusieurs mois... Il m'a donc demandé si j'avais conservé un échantillon de son sang.
— Tu en as je crois, non?
Oui, au congélateur, dans mon laboratoire, mais je ne sais pas s'ils sont encore viables...
— C'est un vampire, il a plus de six siècles, tu crois vraiment que son sang va crever parce qu'il est resté 3 mois dans un congel ?

Anise pouffa.

Effectivement...! On se voit à midi ?
— Oui. Je ne sais pas à quelle heure, mais oui. J'ai pas mal de boulot de matin, j'ai un peu négligé l'administration de la meute ces derniers temps...

Anise rigola franchement puis lui souhaita une bonne fin de matinée et raccrocha.

.

— Alors, voyons voir...

Anise traversa son laboratoire magique situé dans le grenier que la maison des McCall n'avait pas, et se baissa devant un petit congélateur à porte vitrée. Lorsqu'elle ouvrit la porte, un nuage de froid glissa sur le parquet. Prenant un gant anti-chaleur, elle récupéra un support avec plusieurs tubes en verre.

— Alors... Voilà Gustave... dit-elle en en prenant un. Ça, c'est le sang de la louve Alpha, Katherine, et ça... C'est le tiens, Derek.
— Tu as mon sang ici ?
— Oui. Mais ne t'inquiète pas, tout ici est protégé par de puissants sortilèges, personne ne peut y accéder sauf moi.

Elle rendit la fiole de sang à Stiles qui tendit les doigts ; un éclair jailli alors et il recula prestement en secouant la main.

— La vache, c'était quoi ?! s'exclama-t-il.
— Le sortilgere en question. Aucun humain, loup, vampire ou je ne sais quoi d'autre, peut toucher à mes affaires. Même toi, Scott.
— Le contraire m'aurait étonné. T'es ma femme, mais tu restes une Salem et vous vous méfiez des loups comme de la Peste.

Anise esquissa un sourire. Elle murmura ensuite quelque chose et déposa la fiole dans un autre support avant d'aller ranger les autres dans le congélateur. Quand elle revint, elle interogea Stiles silencieusement.

— Tout, répondit-il. Il veut tout savoir, quel âge il a, d'où il vient, s'il a eut des maladies, etc...
— Je peux faire tous ces tests et même d'autres, mais le mieux serait de les faire fans un vrai laboratoire. Je veux dire, je suis laborantine, oui d'accord, mais je n'ai pas le matériel adéquat ici... Je peux me servir de la magie, mais ton patron ne comprendra pas...
— Je demanderai à Melissa, dit alors Chris. Elle trouvera bien un petit créneau dans un des labos de l'hôpital.

Soudain, une sirène de police retentit dehors et tout le monde se figea. Ils s'approchèrent d'une fenêtre qui donnait sur la rue, mais ils ne virent rien passer. Le téléphone de Stiles sonna au même moment et il s'en empara.

— Ouais, Papa ? On vient d'entendre une sirène de police, c'est toi ?
Oui, il y a une prise d'otages dans une villa de luxe à l'extérieur de la ville.
— Une quoi ? demanda Scott.
Une prise d'otages, répondit Noah.
— Faut vous envoyer des loups, Shérif ? demanda alors Derek.
J'aurais bien voulu votre vampire, mais...
— Il vient de partir, se désola Anise en croisant le regard de Scott. Je peux venir, si vous voulez...?
— Une Salem c'est aussi puissant qu'un vieux Vampire, répondit Stiles.
C'est vrai ?
— Oui.
Bon, je t'envoies l'adresse. Anise, venez vite, mais ne vous faites pas voir, on pense que ce sont des créatures surnaturelles mais sans preuves pour le moment.

Anise acquiesça puis Stilinski raccrocha et un silence s'installa dans la pièce.

— Je vais prévenir que j'aurais un peu de retard cet après-midi... souffla alors la jeune femme en s'éloignant avec son portable à la main.

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