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Chapitre 76

— C'est une mauvaise idée, Maman.
— Pourquoi ?
— Enfin, nous n'en avons jamais parlé...

Stiles regarda Beth qui l'observa en retour.

— J'imagine que cela arrivera un jour où l'autre, reprit le jeune homme. Mais avant d'accepter quoi que de soit, faudrait qu'on en parle...
— Je n'ai rien répondu à Melissa si c'est cela qui t'inquiète. Je sais que s'occuper d'un enfant est un énorme sacrifice que tout le monde n'est pas prêt à faire ; certains ne le sont jamais.

Stiles souffla par le nez.

— Derek veut des enfants, c'est une évidence, ne serait-ce que pour assurer la passation du gène du loup, mais... Ce n'est pas le moment, je suis désolé. Melissa va devoir trouver un autre foyer à cet enfant.

Beth hocha la tête. Elle déposa Dany dans son berceau puis se redressa.

— Des nouvelles pour celui-ci ? demanda-t-elle.
— Hélas, non... Son oncle n'est pas revenu, j'ai peur qu'il l'ait abandonné...
— Quel lâche...

Stiles regarda sa mère adoptive avec surprise. Il était rare qu'elle parle de la sorte d'une personne qu'elle ne connaissait pas.

— Ne me regarde pas comme ça, si je le pouvais, j'ouvrirais un orphelinat... ronchonna la femme.
— Tu adores les enfants, pourquoi tu le garderais pas Daniel ?
— Ton père est trop vieux pour avoir un bébé à s'occuper maintenant...
— Il ne s'en occupera pas avant quelques années encore, tu sais ? Et puis, comme ça, les filles auront un petit frère qui jouera avec elles, pas un grand frère qui a passé l'âge de jouer à la dînette...

Beth esquissa un sourire.

— Je dois en parler avec ton père d'abord ; le garder tant que son oncle n'est pas revenu ou que les services sociaux ne lui ont pas trouvé une famille, c'est une chose, l'adopter, s'en est une autre.
— Je me doute, mais c'est un enfant de magicien... N'importe quelle famille normale sera incapable de le gérer une fois que ses pouvoirs se seront manifestés...
— Et tu penses que moi, j'en serais capable ?
— Maman, tu es mariée à un loup-garou...

Beth pinça les lèvres.

— Je dois voir ça avec ton père et tes sœurs. Adopter un bébé ce n'est pas une chose à prendre à la légère.

Stiles sourit puis Beth le serra dans ses bras une longue seconde. Quand il recula, elle lui caressa la joue.

— Tu n'es pas mon fils de sang, mais je t'aime tout autant, Stiles... Je n'aurais jamais imaginé en arriver là en débarquant à Beacon Hills après la mort du père des petites, mais je ne regrette rien.

Stiles plissa le nez, touché. Son téléphone sonna alors et ils sursautèrent. Il s'éloigna aussitôt en décrochant et discuta par monosyllabes un moment avant de raccrocher.

— Le travail ? demanda Beth.
— Non, Scott. Sa mère vient de lui proposer de prendre Paul avec lui à la savonnerie... Ça a bardé apparement...
— Oh. Mais enfin, pourquoi Melissa ne veut-elle pas le garder ?
— Je ne sais pas, mais il est beaucoup mieux chez elle qu'au hangar, c'est un fait... Gustave n'est pas en état de s'occuper d'un bambin, il ne demanderait pas mieux, j'en suis certain, mais pas dans son état...

Beth haussa les sourcils puis proposa qu'ils se partagent un peu de thé avant que le jeune homme ne rentre chez lui. Ils étaient en train de grignoter des biscuits quand la porte d'entrée de la maison s'ouvrit a la volée.

— Oh, Stiles est là! s'exclama l'une des deux fillettes qui venaient de débouler à l'intérieur. Stiles ! Stiles!

Elles se jetterent sur lui en rigolant et il les serra entre ses bras une longue seconde.

— Oh, que je suis contente de vous voir ! Avec tout ce qu'il se passe en cd moment, j'ai l'impression de ne plus toucher terre...
— Ça veut dire quoi ?
— Que les choses vont tellement vite et s'enchaînent tellement rapidement que je n'arrive plus à suivre, comme si je me laissait porter par le courant.

La fillette sourit de toutes ses dents puis Beth les enjoignit à ranger leurs affaires et à aller se débarbouiller avant de revenir prendre leur goûter.

— On reparle de tout ça la semaine prochaine, chéri, d'accord ? dit-elle.
— Oui, d'accord. Gustave ira mieux d'ici là, je pense, mais je préfèrerait que Melissa garde cet enfant, surtout si ses parents sont morts...  Notre vieux vampire n'est pas une baby-sitter pour bébé loup-garou.
— Et un bébé magicien alors ?
— Là c'est différent, ils sont cette espèce de tradition bizarre... grimaça Stiles.
— Ah, oui, Noah m'en a parlé... Effectivement c'est étrange de confier des enfants humains à un vampire pour qu'il les élève, mais ma foi, si cela a fonctionné pendant des siècles...

Beth haussa les épaules. Les deux fillettes reparurent alors en courant, quid de la première dans les bras de leur frère, et ce fut Marian qui l'emporta, ayant de meilleur réflexes que sa petite sœur. Celle-ci se réfugia néanmoins dans les bras de sa mère, pas contrariée. Elle savait bien que Stiles les aimait toutes les deux indépendamment l'une de l'autre et qu'il adorait avoir des petites sœurs à couvrir de cadeaux dès qu'il en avait l'occasion.

.

A la savonnerie, l'ambiance n'était pas là même. Gustave était couché à l'étage et se reposait après les soins magique d'Anise. Celle-ci était ensuite partie avec Scott ; ne restait donc plus que Liam et Isaac qui se tenaient compagnie en jouant aux cartes.

— Ça se passe comment à la maison avec le petit loup ? demanda soudain Liam.
— Mieux que bien, j'ai envie de dire. Ce gamin est adorable, il ne demande rien d'autre que de l'amour et Melissa en a à revendre.
— Pourquoi est-ce qu'elle cherche à le refourger alors ?
— Je sais pas. Ce n'est pas habituel venant d'elle. Elle adore les enfants.

Liam plissa le nez et posa une carte au centre de la table.

— Peut-être qu'elle a assez de deux loups à la maison ?
— Non, je ne pense pas. Elle nous aime tous les deux beaucoup, mais je ne suis pas dans sa tête, elle reste ma mère adoptive...
— Adoptive ou pas, elle est ta mère, répondit Liam en haussant les épaules. Le docteur Geyer est mon père, bien qu'il ne soit que le mari de ma mère...

Isaac esquissa un sourire. Il tourna soudain la tête vers les baies donnant à l'arrière du bâtiment et gronda en posant son jeu. Liam l'observa et renifla l'air. Il capta rapidement une odeur inconnue et se leva à son tour. Il demeura cependant dans l'ombre du bâtiment quand Isaac sortit, au cas où ce serait un piège.

— Qui va là ? dit Isaac. Je peux vous sentir, sortez de votre cachette.

Le silence lui répondit et il réitèra sa question. Cette fois, un buisson remua ; une femme en sortit, l'air hagard, dépenaillée, visiblement en errance depuis un moment. Quand elle tomba sur les genoux, Isaac se précipita sur elle.

— Appelle les secours ! dit-il. Une louve d'environ trente ans, visiblement affamée et... oh la vache, elle est couverte de plaies !

Il l'a retourna sur le dos et nota ses vêtements en lambeaux. Son pull en laine était déchiré sous le bras gauche et son soutien-gorge était souillé de sang bruni. Son jean était troué au niveaux des genoux et n'avait plus de couleur tellement il était sale. Elle était également pieds nus et ils étaient en piteux état...

— Madame... Réveillez-vous, dit le jeune homme. Comment vous vous appelez ?

La femme fronça les sourcils et gémit.

— Nat... Nataly... Ru...
— Ruthers ? Vous êtes Nataly Ruthers?
— Oui, je... Mon mari... Dans le ravin, il... Je crois qu'il... Qu'il est mort...

Se redressant, Isaac retira son pull et le posa sur la femme.

— Gardez vos forces, les secours vont arriver, dit-il. J'ai une bonne nouvelle pour vous, votre fils, Paul, est ici, en bonne santé.

La femme rouvrir les yeux et regarda Isaac.

— Paul... Qui est-ce ? Je n'ai pas... d'enfant...

Elle ferma alors les yeux et sombra dans l'inconscience. Isaac haussa les sourcils, surpris. Liam s'approcha alors.

— L'ambulance arrive, dit-il. Elle a dit quelque chose ?
— Apparement, c'est la mère de Paul, mais quand je lui ai dit que son fils était ici en sécurité, elle a répondu qu'elle n'avait pas d'enfant...
— Elle doit délirer. Elle est visiblement affamée et si j'en crois ses mains et ses pieds bleus, elle doit avoir des engelures... J'espère qu'elle pourra remarcher un jour.

Isaac, à genoux dans la neige, soupira. Il enleva alors la femme dans ses bras et rentra la déposer sur le canapé. Ils l'emballèrent aussitôt dans des couvertures et décidèrent d'attendre l'ambulance sans parler, un peu perturbés par les paroles de la femme...

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