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Chapitre 64

— Tu es un incapable.
— Arrête ! Ce mec a une aura tellement puissante que j'ai failli me laisser prendre !
— Imbécile...

Emric ferma les yeux. Cela ne faisait que deux semaines que James et Gil avaient été attaqués par des vampires errants. Maîtrisé, James avait vu sa femme se faire mordre sous ses yeux avant que l'une des créatures ne lui brise la nuque... Les vampires avaient ensuite laissée Gil pour morte et n'avaient heureusement pas vu le bébé qui dormait sous leur tente. Quand Gil était revenue à elle, il faisait jour et elle avait immédiatement pris son fils et fui ; une heure plus tard, une vingtaine de magiciens apparaissaient sur le bivouac et découvraient le massacre...

— Khan, pourquoi la Haute Prêtresse voudrait que mon neveu soir élevé par Dracula ?
— C'est une tradition, répondit la dénommée Khan. Je suis incapable de te dire d'où ça vient, tout ce que je sais, c'est que quand un des nôtres se fait tuer par un vampire, nous leur confions nos bébés à élever.
— C'est un peu débile comme tradition, excuse-moi du peu !
— Appelles ça comme tu veux, tradition, tribu, peu importe, c'est comme ça.
— Mouais.

Khan haussa les épaules. Emric quitta alors la pièce et se rendit dans sa chambre. Les magiciens de Californie vivaient dans un immense manoir, sur la côte ouest, depuis des centaines d'années. Comme les sorcières de Salem, ils avaient fait la chasse aux monstres durant des générations, mais un individu passait à chaque fois au travers des mailles du filet : Dracula. Pourquoi, Emric n'en avait aucune idée, cependant, il comprenait pourquoi tout le monde semblait avoir un grand respect pour ce vampire.

— Quand j'ai copié ce loup, j'ai ressenti tellement d'émotions contradictoires quand Vlad s'est approché ! Bon sang, j'étais presque prêt à...

Emric eut un haut le cœur. S'il n'avait pas été aussi bien entraîné psychologiquement, il serait sans aucun en train de coucher avec le vampire...

— Brrr, allez sors-toi ces horreurs de la tête et concentre toi ! Je dois à tous prix faire en sorte que les services sociaux ne viennent pas dans ce hangar. Ils ne doivent pas récupérer ce bébé, seul Vlad peut l'élever.

Emric soupira.

— Je ne sais seulement pas comment faire... À moins que... Si, ça peut marcher.

Se tournant face au miroir de son armoire, le jeune magicien plissa les yeux puis les ferma et se concentra. Quand il les rouvrit, il eut un coup au cœur et sa gorge se serra ; revoir le visage de son frère dans le miroir était difficile, il avait encore tête son expression abasourdie figée à jamais sur ses traits quand les magiciens avaient ramené son corps le lendemain de l'agression...

— Je vais te venger, mon frère, je te le promets, dit alors Emric à son reflet. Mais pour le moment, je dois faire en sorte que ton fils soir pris en charge par Vlad et par personne d'autre !

Récupérant ses affaires, il quitta le manoir sans se faire voir et se téléporta ensuite jusqu'à Beacon Hills avec une coupure de presse mentionnant une femme disparue avec un bébé de deux mois. Il avait l'intention de se faire passer pour le père de Dany, récupérer le bébé dans un premier temps et le confier ensuite directement a Vlad en lui révélant la vérité ou bien en lui montant un bateau. Il ne savait pas encore comment il allait faire, mais c'était le seul moyen, pour le moment, pour que le bébé ne finisse pas dans une famille d'accueil. Après tout, il était un magicien, un pur magicien, et son destin était, non plus de chasser les vampires comme avant, mais de les protéger, parfois d'eux-mêmes.
S'arrêtant de marcher, Emric fronça les sourcils. Est-ce que c'est pour ça que la Haute Prêtresse veut que Vlad élève Dany ? Pour lui enseigner l'acceptation et la tolérance malgré le fait que des vampires aient tué ses parents ? Pour que...
Regardant son reflet dans un vitrine Emric sentir son visage pâlir. Est-ce que son frère et lui avaient également été élevés par des vampires ? Il fronça les sourcils et un visage lui revint en mémoire, celui d'une jeune femme, brune, aux yeux verts magnifiques. Elle avait été sa nourrice pendant plus de quinze ans avant d'être congédiée, les deux garçons n'ayant plus besoin d'une personne pour veiller sur eux en l'absence de leurs parents.

— Est-ce que Natalie était un vampire ? James, est-ce que tu savais quelque chose ?

Sans surprise, son reflet ne lui répondit pas et il s'ebroua. Il reprit sa marche et demanda son chemin à plusieurs reprises. On finit par lui indiquer le commissariat sur un plan de la ville et il s'y rendit rapidement.

.

— Toc toc.
— Entrez Parrish. Qu'y a-t-il ?
— Des nouvelles pour le bébé trouvé ?
— Non, pourquoi, répondit Stilinski. Vous voulez vous en occuper ?
— Garissa vient d'accoucher, elle m'a proposé de l'allaiter si besoin, alors...

Parrish haussa les épaules et le Shérif plissa un œil.

— Il est au hangar, le vampire voudrait s'en occuper jusqu'à ce que les services sociaux arrivent. Apparement, ses enfants lui manquent.

Parrish esquissa un sourire.

— Je n'aurais jamais cru pouvoir côtoyer un vampire de ma vie, dit-il. Et encore moins un qui a plus de sept siècles et qui se languis de ses "enfants"...
—Ne rigolez pas, Adjoint, j'ai fait des recherches et il a dit vrai, Gustave Von Dermer est bien enregistré dans les dossiers européens comme le père légitime d'environ cent cinquante enfants.
— Il est mort, comment c'est possible ?
— À son époque, il suffisait de ramasser un enfant dans la rue pour qu'il devienne le vôtre, répondit Stilinski. Ce n'était pas aussi compliqué que de nos jours.

Parrish grimaça. La cloche à l'entrée du commissariat se fit alors entendre et il écouta distraitement la discussions.

— Ne bougez pas, je reviens.
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Stilinski quand l'officier à l'accueil apparut à l'entrée du bureau.
— J'ai un homme à l'accueil qui s'appelle James Hollenford et qui dit chercher sa femme et son fils de deux mois qui se sont enfuis du domicile familial il y a trois semaines.
— Un bébé de deux mois ? s'étonna Parrish. Il a des photos ?
— Oui, mais je sais que ça ne suffit pas...
— Le bébé est trop petit pour le reconnaître, dit le Shérif en se levant. Le Coroner à toujours le corps de la femme au frais ?
— Oui, oui, bien sûr. J'emmène le gars ?
— Je vais le faire. Parrish, prenez le relais pendant mon absence. J'irais au hangar ensuite si le gars reconnais la femme.

Le Chien de l'Enfer hocha la tête et Stilinski suivit l'hôte d'accueil.

— Monsieur Hollenford ? Je suis le Shérif Stilinski, on m'a dit que vous étiez à la recherche de quelqu'un ?
— Oui, ma femme et mon fils... répondit Emric. Gil s'est enfuie de notre domicile il y a trois semaines. Elle souffre de bipolarité sévère et elle néglige assez souvent de prendre ses médicaments... Je n'étais pas à la maison quand c'est arrivé et...
— Vous étiez où ?
— Au travail, je suis laborantin et... Pitié, dites-moi que vous l'avez vue, même entre'aprecue à la gare ou dans un taxi... Non ? Vraiment ?

Emric baissa le nez. Stilinski l'observa un moment. Il avait tout à fait l'air d'un homme épuisé par des semaines de recherches qui touche enfin au but. Il croisa le regard de l'officier d'accueil et indiqua alors à l'homme de s'asseoir. Il s'assit à ses côtés et inspira avant de lui annoncer qu'ils avaient retrouvé une jeune femme, dans les bois, d'environ trente ans. Il ne lui parla pas du bébé, voulant s'assurer que la jeune femme était bien celle qu'il cherchait.

— Où... Ou est-elle ? Elle va bien ? Et notre fils ?
— Pour l'enfant, je ne sais pas, elle était seule, cependant... Monsieur Hollenford, la jeune femme que nous avons retrouvée dans les bois était morte depuis plusieurs jours déjà...

Emric devint presque translucide malgré lui. S'il savait son frère mort, il pensait que Gil avait été transformée en vampire et qu'elle errait dans les environs...

— M-morte ? hésita-t-il. Est-ce que c'est... Est-ce que c'est elle ?

Il sortit une photo de sa poche, les mains tremblantes, et Stilinski observa la jeune femme blonde souriante et rayonnante qui s'y trouvait. Quand il baissa les yeux, Emric fondit brusquement en sanglots bruyants et le Shérif posa une main dans son dos.

— Appelez le Coronner, dit-il à l'officier d'accueil. Nous arrivons.
— Oui, Monsieur...

.

— Petit bébé est tout propre ! Allez, on remet vite le pyjama, ça caille ici ! Les loups n'ont pas besoin de chauffage, ça se voit, hein, petit crapaud ?

Le bébé sourit et grinça. Gustave lui sourit en repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle retomba aussitôt et le bébé s'en empara.

— Aie, aie, aie, non bébé, ça fait mal ça...

Il la retira du petit poing et entendit alors un ricanement.

— Au lieu de vous moquer de moi, Monsieur Lahey, venez vous rendre utile.

Isaac grimaça et posa son livre.

— Posez votre main sur son ventre pendant que je récupère son pyjama, dit le vampire. Je ne voudrais pas qu'il roule et tombe de la table. Il est encore un peu jeune pour cela, mais il a beaucoup de vigueur.

Isaac observa le bébé en body qui agitait bras et jambes. Il entendit Gustave farfouiller dans un sac en plastique puis revenir avec un pyjama un peu grand.

— C'est vous qui avez demandé aux louves d'apporter des vêtements ?
— Non, du tout, elles l'ont fait d'elles-mêmes, répondit Isaac. Malgré ce que vous semblez penser, nous sommes une grande famille et quand quelqu'un a besoin d'aide, nous la lui offrons.
— Je n'en doute pas une seconde. J'en suis la preuve.
— Malheureusement.

Gustave grogna. Isaac se détourna soudain pour retourner lire et le vampire souffla par le nez. La journée se finissait et changer sa couche au bébé lui avait rappelé des souvenirs et il s'était surpris à se souvenir comment faire sans avoir à réfléchir... La porte du hangar s'ouvrit soudain en grinçant légèrement et Gustave sourit en reconnaissant l'aura de son amant.

— Bonsoir...

Liam s'approcha et lui sourit, relevant la tête, il échangea un baiser avec le vampire avant de reporter son attention sur le nourrisson.

— Vous avez l'air de savoir vous y prendre... dit-il.
— Cent cinquante enfants, chéri... On n'oublie jamais cette période de notre vie.
— Vous avez dit qu'ils étaient vos véritables enfants, mais vous êtes mort alors comment...
— La magie me permet d'interagir avec les femmes de la même manière que si j'étais encore vivant, répondit le vampire. Comme ma bague me protège du soleil, un enchantement que je suis le seul à posséder me permet d'obtenir une descendance naturelle avec une femelle vampire. J'ai essayé avec une humaine, mais l'enfant l'a rendue stérile après avoir endommagé sa matrice au point que la lui retirer n'était plus que l'unique option si elle voulait vivre encore quelques années...
— Quelle horreur...

Le bébé grinça quelque chose, comme pour approuver, et Gustave lui décocha un sourire avant de le soulever.

— Tu veux le prendre un moment ? demanda-t-il à son compagnon.
— Je sais pas si...
— Il ne faut pas avoir peur des bébés, répondit Gustave. C'est uniquement grâce à ses parents qu'il pourra survivre et grandir. Nous sommes les garants de son avenir plus que n'importe qui d'autre dans la vie d'une personne et...

Le vampire se figea. Liam tendit aussitôt l'oreille.

— C'est le Shérif, dit-il. Il y a deux personnes. Allez derrière, je ne reconnais pas l'odeur de la deuxième.

Gustave ne se fit pas prier, il cala le bébé contre son épaule, ramassa le sac de vêtements puis disparut à l'arrière du hangar dans un éclat. Isaac rejoignit alors Liam qui se hâta de faire disparaître la couche sale et la table à langer. On toquait vigoureusement après la porte de fer quelques secondes plus tard.

— C'est ouvert, Shérif ! répondit Isaac.

La porte coulissa et l'homme apparut avec une femme en tailleur montée sur talons, serrant contre elle un dossier. Les deux jeunes loups grimacèrent.

— Ca sent l'assistante sociale à plein nez ! rétorqua Liam.
— On ne vous a jamais appris les bonnes manières ? répliqua la femme.
— Doucement, Mademoiselle, répondit le Shérif Stillinski. Vous faites face à deux loups-garous alors ménagez vos paroles.
— Ce qu'ils sont m'est égal, Shérif, répondit la femme, les sourcils froncés. Ils retiennent contre son gré un bébé qui ne leur appartient pas.

Liam serra les lèvres et soudain pouffa.

— On retient un bébé contre son gré ? Mais depuis quand un nourrisson de deux mois à des droits quelconques ?
— C'est un être humain !
— Oui, merci on l'a remarqué, mais il n'est en rien capable de prendre des décisions, répondit Isaac. Changez d'attitude tout de suite sinon partez. Vous êtes en danger ici, Mademoiselle.

Les yeux des deux jeunes hommes devinrent jaunes et la femme rentra légèrement le menton. Elle souffla ensuite par le nez et serra les mâchoires.

— Où est-il ? demanda-t-elle en regardant autour d'elle.
— Mon mec est sorti le promener, répondit Liam.
— Vous... Qui est cet homme, Shérif !

Stillinski ferma les yeux.

— Tu peux aller le chercher, s'il te plaît ? demanda-t-il à Liam. Je ne voudrais pas avoir tous les services sociaux de la région sur le dos parce que Gustave...
— Gustave quoi ? gronda alors une voix.

Le Shérif eut un frisson et sembla mal à l'aise. Isaac s'écarta sur le côté et Liam se retourna ; Gustave s'approchait, le nourrisson allongé sur son bras gauche comme s'il avait fait toute sa vie.

— Je savais bien que j'avais reconnu le désagréable parfum de l'administration...

L'assistante sociale plissa le nez.

— Veuillez me remettre cet enfant, à présent. Il va être confié à une véritable famille d'ailleurs, pas une sorte de zoo !

Liam haussa les sourcil et sentit alors son compagnon s'énerver. Soudain, il lui donna le bébé ; la seconde suivante, il saisissait la femme à la gorge. Son visage près du sien, il feula.

— Redites encore une fois que la meute de l'Alpha est un zoo et je vous étrangle avec vos entrailles !
— Monsieur Von Dermer... tenta alors Isaac. Calmez vous...
— Je suis calme. Ne vous en faites pas, Monsieur Lahey.
— Ah...
— Relâchez moi immédiatement, dit alors la femme, mauvaise. Je dois récupérer cet enfant !
— En fin de compte, non, intervient soudain Stilinski. Le vampire va le garder jusqu'à ce que nous retrouvions sa famille. Partons.

La femme sursauta et se débarrassa vivement de la main de Gustave.

— Non ! s'exclama-t-elle. Ce bébé...
— Ce bébé est à moi, répondit Gustave. Et il le restera jusqu'à ce que vous lui trouviez une famille ou bien qu'il soit réclamé par la sienne.

Stilinski grimaça. Isaac lui jeta un regard.

— Parlez, Shérif, dit-il.
— Je... Justement, j'ai un homme au poste de police qui dit être le mari de la femme que nous avons trouvé dans les bois... Et donc, pas conséquent, le père de ce bébé.

Gustave plissa les yeux.

— Allons-y, dit-il.
— Quoi ? Gustave, vous...
— Il a mangé, il est propre, il va dormir tout l'après-midi, répondit le vampire. Installe-toi quelque part et garde le sur toi. Je tâche de revenir aussi vite que possible.

Il se tourna vers le Shérif puis le suivit. La femme jeta un regard noir à Liam et Isaac puis tourna les talons et trottina derrière les deux hommes. La porte de fer se referma dans un grand bruit et le silence revint alors, pesant.

— Qu'est-ce qui vient de se passer ? demanda Liam.
— Je ne suis pas certain...

Il baissa les yeux sur le bébé dans ses bras puis soupira et s'installa dans le canapé. Isaac le rejoignit avec son livre et les deux se mirent à attendre le retour du vampire...

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