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Chapitre 54

Scott observait Gustave d'un air étrange.

— Je ne sais pas si je fois me méfier de vous ou être impressionné, dit-il au bout de quelques secondes de silence.
— Les deux, probablement.

Scott grimaça. Anise s'approcha alors et le vampire montra les dents en reculant légèrement. La jeune femme leva aussitôt les mains.

— Je suis une sorcière de Salem, dit-elle. Je ne vous veux aucun mal, mes cibles sont les garous, pas les vampires.
— Votre petit ami est un garou...
— Oui, ainsi que la moitié de mes amis... Je sais, c'est un peu étrange et peut-être difficile à comprendre, mais vous vous y habituerez.

Gustave eut un mince sourire. Malgré ses presque sept siècles, il était un très bel homme, raffiné, se tenant droit, parlant un anglais impeccable avec une pointe d'accent allemand sur certains mots communs, et Anise ne semblait pas insensible à son charme...

— Voulez-vous que nous vous aidions à chercher votre famille ? dit alors Liam.
— J'ai déjà cherché, je n'en ai pas retrouvé beaucoup, c'est la raison pour laquelle je voudrais savoir si je peux rester dans cette ville quelques temps, sinon m'y installer.
— Pour ma part, je n'y vois pas d'inconvénient, répondit Scott. Il y aura bien entendu des règles à respecter, comme tous ici les suivent, mais tant que vous ne vous mettez pas à tuer tout le monde...

Gustave eut un mince sourire.

— Je ne me nourris pas de sang humain, répondit-il. Du moins si, mais pas à la source.
— Banque du sang ? demanda alors Stiles.
— Oui, mais je ne me suis pas nourri depuis plusieurs mois, je n'avais pas envie de voler une poche de sang à l'hôpital et provoquer la panique.
— Ma mère travaille dans cet hôpital, répondit Scott. Si vous lui demandez une poche, elle trouvera un moyen pour la sortir de l'inventaire, mais je vais d'abord devoir lui parler. Nous avons quelques soucis avec un garou ces dernières semaines, donc vous tombez relativement mal, en fait.
— Et je m'en excuse. Je peux encore jeûner pendant six mois avant de commencer à me dessécher, je ne mourais pas, je serais simplement momifié et une simple goutte de sang me fera revenir sans problèmes, mais le processus est extrêmement douloureux.
— Autant vous l'éviter, répondit Scott. Vous êtes le bienvenu dans la Savonnerie, vous pouvez rester aussi longtemps que nécessaire, à condition de ne croquer personne.

Gustave inclina gracieusement la tête puis Scott quitta le hangar et Stiles se tourna vers le vampire qui lui adressa un sourire. Le jeune homme rougit aussitôt et Gustave gloussa.

— Je suis désolé, je ne voulais pas vous gêner ! dit-il aussitôt.
— Je suis impressionné, en fait... Vous êtes le premier vampire que je rencontre, du moins qui ne soit pas une espèce de loque vivant dans une caravane...
— Hm, vivre dans la rue n'est pas non plus l'idéal, surtout pour moi, répondit Gustave. J'ai passé deux siècles dans une boîte en bois, et quand je me réveille, le monde est si différent que je ne sais même pas comment les humains ont fait pour survivre jusqu'à maintenant...

Stiles haussa les sourcils.

— Parfois, je me demande aussi. Bien, avez-vous des besoins particuliers, outre le sang, pour vous sentir chez vous ?
— Contrairement à la croyance populaire, je ne dors pas dans un cercueil, si c'est ce que vous sous-entendiez...
— Je...

Stiles piqua aussitôt un far et Gustave se mit à rire. Soudain, il grogna, tourna les talons et s'éloigna. Stiles pivota.

— Anise... dit-il. Tu n'es pas avec Scott ?
— Il vient de partir. Je vais m'occuper de notre nouvel ami, si tu veux.
— Je ne sais pas... Il n'a pas l'air de t'apprécier.
— C'est normal, comme avec les garous, les Salem on pas mal persécuté les vampires au fil des siècles et, contrairement aux garous, eux ont une mémoire... puisqu'ils sont Immortels.
— Je vois... Tu es sûre de pouvoir gérer ? Je veux dire, tu n'es pas Hermione Granger, tu n'as pas de baguette donc...
— Le sang des Salem est toxique pour les vampires, répondit la jeune femme avec un sourire. Il me protège du venin des garous et de celui des vampires en plus de les rendre très malades. Pratique, non ?
— En effet... Un peu trop.
— Tout de suite. Qu'est-ce que je gagnerai à te mentir ? Le risque de me faire bouffer par un vampire et ensuite qu'il soit mis à mort par mon mec ? Désolée, c'est un peu trop machiavélique pour moi.

Stiles préféra ne pas répondre. Depuis qu'elle avait séjourné dans ce convent à Fresno, elle était différente, beaucoup plus sûre d'elle, confiante. Le téléphone de Stiles le tira de ses pensées et lui fournit l'occasion de laisser Gustave aux bons soins de la jeune femme... Un peu à contrecœur toutefois.
Une fois qu'il fut parti, Anise se tourna vers Gustave et le vampire lui lança un regard noir, les bras croisés.

— Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? dit-il alors.
— Oui. Mais je ne dirais rien. Dracula.

Le vampire serra les mâchoires. En effet, il n'était en rien Gustave Von Dermer, mais bien Vlad Tepes, alias Comte Dracula...

— Comment m'as-tu reconnu ?
— Tu es trop distingué pour être un vampire si jeune, répondit la jeune femme en croisant les bras. De plus, ils nous ont parlé de toi, à Fresno. Ils ont perdu ta trace depuis plusieurs siècles, mais apparemment, tu n'étais pas bien loin...
— Mon histoire est réelle, répondit Gustave. J'ai bien passé les deux derniers siècles dans le musée de New-York... J'ai juste omis quelques détails...
— Du genre ?
— Du genre, j'en étais le gardien ?

Anise soupira.

— De mieux en mieux... Et personne n'a remarqué tu ne vieillissais pas ?
— Tu me déçois, Sorcière, répondit le vampire. Je te pensais plus intelligente.
— C'est à dire ? Je suis navrée de te décevoir, Vampire, cela ne fait même pas deux mois que je suis une sorcière...
— Hm. Je vois. Et pour te répondre, si, je vieilissais, en me servant d'un artefact qu'une sorcière m'a confectionné il y a très longtemps. Je le portais autour du cou, comme un collier de famille, et il me permettait de vieillir, visuellement, au fil des années... Je pouvais ainsi vivre avec les humains pendant trente, quarante ou cinquante ans, puis disparaître tragiquement avant de revenir quelques années plus tard, à nouveau "jeune"...
— Combien de génération de Von Dermer se sont succédées au musée ?
— Six. Un vrai travail de père en fils ! Ou presque...

Anise pinça les lèvres. Elle reconnaissait que l'idée était pas mal, mais on lui avait appris à se méfier des vampires, ces dernières semaines, et elle savait qu'elle en avait encore beaucoup à apprendre.

— Je ne te ferais aucun mal à partir du moment où tu n'en fais pas, dit-elle alors. Si tu t'en prends à quelqu'un, un garou ou un humain, il y a peu de chances que je puisse t'arrêter, mais la meute grandit un peu plus chaque jour et tu auras un garou dans ton ombre jour et nuit. Je fais confiance à Scott pour ça.

Gustave serra les lèvres puis hocha la tête. Il soupira alors, jeta un coup d'œil dehors et s'assit dans le canapé où Peter avait séjourné plus d'une semaine, le mois écoulé.

— Ça pue le chien ici...
— C'est ça ou la rue.
— Ça va... Écoute, je ne t'ai rien fait d'accord, tu ne me connais que de réputation et...
— Pour le moment, elle est suffisante.

Gustave releva le menton ; Anise lui souhaita ensuite une bonne fin de journée et quitta le hangar. Elle trouva Scott l'attendant sur le parking, assis sur le capot de son SUV.

— Il ne fallait pas m'attendre, dit-elle avec un sourire. Je serais rentrée à pied.
— Je n'en doute pas, mais j'avais envie d'aller faire les magasins avec toi.
— Les magasins ? Tu paies ?

Scott esquissa un sourire et la jeune femme battit des mains avant de sauter dans le camion. Son compagnon se mit à rire et monta côté conducteur avant de quitter le parking dans un crissement de graviers.

.

— Peter a envoyé un message. Il t'attend.

Malia baissa le nez. Toujours à l'hôpital, elle avait plus qu'envie de sortir, de partir de Beacon Hills et de ne plus jamais y revenir.

— Je n'ai pas envie d'aller vivre au Canada...
— Je sais, mais tu n'as pas le choix. Pour le moment. Malia, tu es malade, d'accord ? Tu as besoin d'aide et ton père est là pour ça. Il n'a qu'une envie, se faire pardonner ses erreurs, mais toi tu restes focus sur Scott et ce n'est pas bien.

La jeune femme grimaça. Derek lui prit la main.

— Tu es ma nièce, Malia Hale, et avec Peter, vous êtes tout ce qu'il me reste comme famille.
— Tu as Stiles et Jared...
— Ce n'est pas pareil.
— Je sais... Je pourrais partir d'Oshawa quand j'irais mieux ?
— Sans doute, mais ne disparaît pas de nos vies, d'accord ? Il y a peu de garous là-haut, mais bon, ils se cachent sans doute.

Malia hocha la tête puis Derek quitta la chambre et Melissa lui fit signe de la rejoindre.

— Elle pourra sortir dès demain, dit-elle. Le psychiatre est d'accord, elle est encore fragile, mais elle a promis qu'elle ferait ce qu'il faut pour revenir du bon côté. Tu vas l'accompagner à Oshawa ?
— Oui, Stiles et moi on a besoin d'un peu de solitude, alors on va en profiter pour passer quelques jours ensemble.
— Et Jared ?
— Il est occupé avec Anise, à faire ces expériences sur son sang.
— Ah, oui, elle m'en a parlé. Je suis désolée que le directeur ne l'ai pas autorisée à utiliser notre labo...
— Elle utilises le sien, mais ce n'est pas pareil.

Melissa haussa un sourcil ; Derek lui expliqua alors qu'en tant que sorcière de Salem, elle pouvait faire en sorte que son laboratoire magique la suive partout où elle s'installait.

— Minute, tu veux dire qu'il y a un... grenier de magicien dans ma maison ? Mais où ?!
— Au grenier, justement.
— Mais je n'en ai pas...

Derek haussa un sourcil puis eut un sourire en coin et Melissa attrapa aussitôt son téléphone portable pour appeller son fils. Elle tomba sur la messagerie et essaya son mari.

— Salut Chris, c'est Mel... Ouais, tout va bien, t'en fais pas, dit-elle quand l'homme eut décroché. Dis moi, Derek vient de me dire que notre future belle fille avait apporté avec elle une sorte de grenier de sorcières et qu'il se serait installé dans notre grenier, tu peux me le confirmer ?

Melissa hocha la tête une ou deux fois, puis fronça les sourcils. Derek en profita pour s'esquiver.

— Alors ? demanda soudain la femme. Comment ça tu ne vois rien ? Pourtant... Minute, tu es au grenier-que-nous-n'avons-pas ?

Melissa passa une main sur son visage.

— Bon, j'ai fini mon quart, je rentre, dit-elle alors. On verra ça tous les deux. Oui tu ne vois rien, je sais, mais tu es dans un grenier que je n'ai jamais eu, chéri... Ouais. Ça y est, il a percuté. Quoi ? Non, je ne me moque pas...

Melissa sourit puis assura être de retour dans une vingtaine de minutes avant de raccrocher, pensive et un peu perturbée...

.

— C'est incroyable.

Les mains sur les hanches. Melissa observait l'espace au toit à deux pentes qui s'ouvrait devant elle. Des meubles anciens qui avaient voyagé étaient éparpillés un peu partout, croulant sous les grimoires, les parchemins, les décoctions en tous genres...
La porte d'entrée de la maison se fit alors entendre et des pas dans l'escalier. Se retournant, le couple observa Anise monter lentement. Elle les repéra soudain et fronça les sourcils.

— J'allais vous en parler, dit-elle en prenant pied sur le nouveau palier de la maison.
— Tu es revenue depuis un mois, quand ? demanda Chris.
— Quand j'en aurais eu le temps...

Le ton était sec et l'ancien Chasseur serra les lèvres. Melissa inspira alors.

— Depuis combien de temps est-il ici ?
— Dès la seconde où je me suis installée dans cette maison, répondit la jeune sorcière. Les greniers magiques, que nous appelons laboratoires, nous sont liés. Ils nous suivent partout où nous déposons nos valises pour plus d'une nuit.
— On ne voit rien de l'extérieur, pourtant, dit Chris. Comment...?
— En fait, les laboratoires des sorcières ne sont pas dans le monde humain normal. Ils sont situés dans une dimension parallèle et lorsque vous franchissez le seuil d'entrée, vous vous retrouvez dans ce monde... Du coup, il n'y a rien ici, techniquement. Nous sommes sur le toit...

Chris plissa les yeux puis observa la pièce encombrée.

— Je le trouve bien chargé ce laboratoire pour une jeune sorcière comme toi... dit-il.
— Parce que c'est celui de ma grand mère... Pour s'en être prise aux loups de Beacon Hills, elle a été dépossédée de ses pouvoirs et, par conséquent, elle a perdu l'accès à son labatoire. Mes parents ayant chacun le leur, il m'a échu tout naturellement.
— D'accord... Donc c'est ici que tu testes le sang de Jared avec le venin de Derek ?

La jeune femme hocha la tête en déposant son sac sur une table. Elle s'approcha d'une autre table avec toute une installation de type chimiste en herbe.

— Pour le moment, mes essais ne sont pas concluants, le venin de Derek se contente de se mêler au sang de Jared sans le transformer...
— Genre une sorte de super garou moitié loup moitié panthère ? demanda Chris.
— C'est ça, et ce n'est pas ce que nous voulons. Je voudrais trouver le moyen, avec la magie, ou avec la science, de forcer la panthère de Jared à muter au contact du venin d'Alpha. Mais je n'ai pas vraiment de succès, jusqu'à maintenant...

Melissa posa ses mains sur ses hanches et observa alors les environs.

— Je suis qu'une infirmière, mais je peux peut-être t'aider, dit-elle alors. J'ai quelques notions de chimie et avec toutes les plantes séchées que je vois, il doit bien en avoir une qui fera le boulot qu'on demande.

Anise haussa un sourcil puis opina ; Chris les laissa alors pour aller récupérer Tim à l'école et Anise entreprit de montrer à sa future belle mère ce qu'elle avait déjà fait jusqu'à aujourd'hui.

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