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Chapitre 50

— Je ne comprends pas.
— Moi non plus...
— Si vous étiez un peu plus intelligents, vous sauriez qu'on reconnaît un bon chef quand il est capable de faire la paix avec un ennemi pendant une heure de temps.

Les deux jeunes loups tournèrent la tête vers Jared qui siffla dans leur direction. Les loups s'éloignèrent ensuite en marmonnant et la panthère observa Scott, Derek et Peter qui discutaient un peu plus loin. Stiles entra alors dans le champ de vision de Jared.

— Qu'est-ce que tu en penses, toi ? lui demanda-t-il.
— Rien de particulier. Mais je sais que Scott ne déteste pas Peter, il a juste une dent contre Malia qui, de facto, se répercute sur son père...
— Donc, si Malia disparaissait...
— Peter n'aurait plus nulle part où vivre excepté la meute.

Jared soupira.

— Je suis déjà un élément rapporté ; la meute de Scott n'est pas une SPA où tous les garous abandonnés peuvent s'installer...
— Certes pas, mais c'est LA meute à laquelle il faut appartenir de ce côté des Rocheuses, répondit Stiles avec un haussement d'épaules. Scott n'est pas un Alpha normal, il a développé le gène de lui-même et ses enfants l'auront aussi, tout comme les Hale se le sont transmis pendant des années...

Jared opina.

— Les enfanrs de Derek auront aussi le gène ?
— Oui, à condition qu'ils aient une louve pour mère. Avec une humaine, il y a peu de chances que cela fonctionne, or, trouver une louve prête à servir de mère porteuse, ce n'est pas si facile que ça...
— Tu t'es renseigné ? Vraiment ?

Stiles haussa les épaules.

— Je n'en ai parlé à personne, pas même à ma mère, mais j'ai plus de trente ans, je suis un agent fédéral qui vit dans le plus dangereux coin surnaturel des États-Unis... Je veux des enfants, et j'en aurai un jour, mais je sais qu'ils ne seront jamais les miens...
— Ils pourraient, mais ils seraient humains, répondit Jared. Je suis certain que ta mère serait ravie de pouponner !

Stiles rigola. Il indiqua ensuite à la panthère de se taire car Scott et Derek le rejoignaient tandis que Peter s'asseyait dans l'un des canapés de la savonnerie.

— Alors ? demanda Stiles.
— Alors, les infos de Peter sont exactes, répondit Scott. J'ai envoyé du monde à l'endroit qu'il disait et il y a bien un groupe de personnes qui s'est installé sur mon territoire sans le dire. Demain matin, j'irais les voir pour les chasser.
— C'est prudent ? Si ce sont des vampires, alors ils dorment le jour... répondit Jared.
— Ceux-ci vivent aussi le jour, apparement... indiqua Derek.
— Comment c'est possible ?
— La magie, sans aucun doute. Anise pourra sans doute t'en dire plus, les vampires existent dans le folklore européen depuis des milliers d'années, les Salem doivent forcément en savoir quelque chose.
— Tu ne peux pas aller là-bas demain, dit alors Jared. Tu prend le bus pour Fresno à dix heures...

Scott soupira.

— Merde, j'y pensais plus...
— J'irais, dit alors Stiles. Avec mon père, en qualité d'agent fédéral, pour occupation illégale de propriété privée. Tu as bien dit que la région t'appartenait, non ?
— Pas en propre, du moins, uniquement aux yeux des créatures surnaturelles... répondit le jeune Alpha.
— Et il y a un papier pour ça ? demanda Jared, étonné.
— Oui, le Shérif à tenu à me faire signer un document qui stipule qu'en ma qualité d'Alpha de la meute de Beacon Hills, le territoire situé entre les balises gravées de deux cercles noirs m'appartient.

Derek haussa les sourcils.

— Tu l'as appris par cœur, avoue...
— Un peu, ouais... Mais au moins, je peux le réciter sans avoir à chercher le document dans mon ordinateur.
— Ouais, exact. Bon, Stiles, on ira demain matin après que Scott soit parti. Peter reste ici, avec les garçons.

Jared opina. Derek avait tendance à le surnommer de la sorte, l'incluant avec Liam et Isaac alors qu'il avait le même âge que lui. D'ailleurs, il lui fit un signe de tête et le loup s'éloigna avec oui.

— Qu'est-ce qu'il y a ?
— Je me demande quand je vais redevenir le Jared d'avant, tu sais ?
— C'est à dire ? Pourquoi tu penses à ça, soudain ?

Jared haussa les épaules. Derek posa une main sur l'une d'elles.

— Pour moi, tu es toujours le même Jared, tu sais ? Tu es juste une panthère, maintenant, et je te dirais bien que c'est même encore mieux que d'être seulement humain, mais...
— Je ne suis rien, Derek, je suis qu'un chaton apeuré au milieu de gros loups et parfois, j'ai envie de rentrer au Canada et retrouver une meute de panthères...

Derek releva le menton.

— Tu y penses depuis longtemps ?
— Quelques semaines... Depuis qu'Anise a découvert qu'elle était une sorcière. Alors qu'elle était humaine, comme moi, elle découvre brusquement qu'elle est une créature surnaturelle et elle rejoint un clan par la même occasion... Moi, je me suis arrêté à la découverte de la vérité.

Derek plissa le nez.

— Je suis désolé, Jared, que tu sembles si mal avec nous et, si j'avais su, je t'aurais mordu, mais c'est trop tard maintenant... Ton corps s'est adapté au venin de panthère, je doute que mon venin en vienne à bout.
— Tu crois ? Et si...

Derek secoua aussitôt la tête.

— Il est hors que question que je prenne le risque de regarder mourir mon meilleur ami une deuxième fois. J'ai déjà échoué une fois, ça ne sera reproduira plus jamais.

Jared baissa le nez, touché. Derek posa une main sur son épaule.

— Par contre, dit-il. On peut essayer autre chose.
— Mais encore ?
— Anise est laborantine, elle pourra sans doute faire des tests sur ton sang avec mon venin, pour essayer de savoir si, si je te mords, le loup va prendre le dessus sur la panthère ou pas.

Jared se redressa. Il aimait beaucoup être une panthère, la question n'était pas là ; plus le temps passait et moins il sentait être à sa place dans la meute de Scott. Déjà, il ne travaillait pas, ensuite il vivait aux crochets de Derek et Stiles, et enfin, la majeure partie de ses journées, il la passait en ville, au commissariat ou à l'hôpital, parce que l'odeur de la savonnerie le rendait malade...

— Je vais demander à Madame McCall de me trouver un travail à l'hôpital, dit-il soudain. Comme ça, je pourrais payer ma part du loyer et, peut-être, un jour déménager.
— Tu ne nous gènes pas, tu sais ?
— Stiles me le dis souvent, ouais, mais j'ai quand même l'impression de tenir la chandelle et c'est parfois désagréable.

Derek esquissa un sourire.

— Stiles m'a dit, il n'y a pas longtemps, qu'il avait l'impression de vivre comme des parents et leur fils...

Jared pouffa.

— Je ne me suis pas émancipé à dix-sept ans pour retourner vivre chez mes parents ! rigola-t-il. Écoute, on va faire ça. Dès qu'Anise rentre, on lui demande si elle peut faire des tests, d'ici là, je vais me trouver un travail. Ça m'éloignera de la savonnerie aussi, parce que j'ai beau adorer traîner traîner avec toi, cette odeur de loup, je peux plus...

Derek rigola. Ils s'enlacèrent une seconde puis Scott annonça qu'il fermait boutique pour le week-end.

— Continuez à surveiller la ville, comme d'habitude, mais comme je pars jusqu'à lundi matin, vous êtes libres de faire ce que vous voulez pendant le week-end.
— Je vais me charger de la meute, répondit Derek. Tu peux partir sans problèmes, tout ira bien.
— On t'appellera si c'est pas le cas, ajouta Stiles. Essaie de savoir quand Anise rentre, elle nous manque.
— À moi aussi elle me manque, mais je ne pense pas qu'elle soit de retour avant plusieurs mois encore... grimaça Scott. Bon ! Allez, tout le monde dehors, bon week-end et à lundi !

La dizaine de loups présente lui répondirent la même chose ; la savonnerie fut vide quelques instants plus tard et Scott se tourna alors vers Peter.

— Tu peux passer le week-end ici, dit-il. Sinon tu iras à l'hôtel.
— Je t'aurais bien proposé de venir chez moi, mais il n'y aura que le canapé, répondit Derek.
— La savonnerie ça ira très bien, répondit l'oméga en baissant le nez. Je ne suis pas le bienvenu, je le sais parfaitement...

Sur un signe de tête de Derek, Scott et Stiles rejoignirent Jared un peu plus loin ; le loup se tourna ensuite vers son oncle.

— Si tu n'es pas le bienvenu, c'est uniquement par ta faute, tu le sais n'est-ce pas ? Tu as tué ma mère et sa sœur, tes propres sœurs, Peter, tout ça pour quoi ? Obtenir le gène Alpha que tu n'étais pas destiné à avoir. Tu es le seul à blâmer dans l'histoire. Nous avions survécu à l'incendie, mais tu as été trop gourmand et maintenant, tu n'as plus rien ni personne.

Peter serra les mâchoires et Derek vit une larme glisser sur sa joue mal rasée. Il releva le menton et souffla par le nez.

— Quand nous aurons trouvé Malia, vous quitterez le pays. J'ai un loft à Oshawa, que je partageais avec Jared à l'époque. Vous y serez très bien.

Peter opina lentement, sans un mot, puis Derek tourna les talons et tout le monde quitta la savonnerie pour la nuit. Quand les lampes s'éteignirent, plongeant la vaste pièce dans la pénombre, l'Omega renifla bruyamment en s'appuyant contre le dossier du canapé. Il méritait d'être traité comme un paria, mais cela faisait bien plus de mal qu'il ne le pensait !

.

Lorsque Scott entra dans sa maison, Isaac sur les talons, ils furent accueillis par Tim, leur petit frère, qui poussa un cri digne de ses cinq ans et se rua sur eux. Isaac le hissa dans des bras en rigolant.

— T'as passé une bonne journée, crapaud ? demanda Scott.

Il planta ses doigts dans les côtes du garçonet qui se mit aussitôt à glousser et à se tortiller. Isaac le reposa.

— Maman, on est rentrés ! dit ensuite le jeune Alpha.
— Elle est de garde, répondit une femme en sortant de la cuisine.
— Nat ? Qu'est-ce que vous faites ici ? demanda Isaac, surpris de voir la baby-sitter un soir de semaine. Où est Chris ?
— Appelé par le Shérif.
— Mais encore ? demanda Scott.
— Il ne m'a rien dit, quand je suis arrivée, il partait et Tim était devant la télé...
— Pardon ? Christopher Argent est parti en laissant son fils seul à la maison devant la télé ? Non, c'est impossible, même si vous êtes la voisine d'en face, répondit Scott. Vous pouvez rester jusqu'à quelle heure ?
— Huit heures demain matin, dernier carat, répondit Nat.
— Nous serons rentrés. Isaac, fonce à l'hôpital prévenir Maman, ensuite tu passes chez Derek et on se retrouve à la Savonnerie.

Isaac fronça les sourcils mais obéit et Scott se tourna vers Nat.

— Fermez les portes à clef et n'invitez personne d'inconnu à entrer, dit-il.
— Oh non... grimaça la jeune femme. Ne me dites pas que... Des vampires ? À Beacon Hills ?!

Scott haussa les épaules puis remit ses baskets et quitta la maison. Il enfourcha sa moto et prit la direction de la Savonnerie ou il trouva Peter en train de grignoter un truc qu'il avait trouvé dans la cuisine, vautré dans le canapé devant la télévision.

— Nom de... Mais qu'est-ce qui se passe ?! s'exclama-t-il en bondissant. Le paquet était ouvert, je le jure !
— T'en fais pas, ca fait trois jours que ces chips sont sur le comptoir... grogna Scott. Je viens de rentrer chez moi et j'ai trouvé mon petit frère avec la baby-sitter, elle m'a dit que Chris était parti, soi-disant appelé par le Shérif et que quand elle est arrivée, il était déjà parti.

Peter avala ses chips.

— J'imagine que ce n'est pas normal, si tu es là...
— Christopher Argent est le père le plus protecteur qui existe dans ce monde, répondit Scott. Jamais il ne partirai en laissant Tim tout seul, jamais !
— Donc...?
— Où sont tes vampires ?

Peter haussa les sourcils.

— Au nord, mais... Scott, tu ne peux pas les attaquer de nuit, ils sont au mieux de leur forme !
— Et moi je suis un Vrai Alpha, je suis plus puissant que n'importe quelle autre créature surnaturelle ! Si les vampires s'en sont pris à mon père, alors ils ont signé leur arrêt de mort !

Il rugit ces dernier mots et Peter rentra la tête. La porte de hangard s'ouvrit alors et Derek, Stiles, Jared et Isaac apparurent en discutant.

— Tu as ton arme ? demanda Scott à Stiles sans préambule.
— Oui, chargée de balles spéciales pour les vampires. Je ne pensais jamais avoir en m'en servir un jour...
— Elles sont consistent en quoi ? demanda Peter en se levant.

Stiles sortit l'arme de son holster et décrocha le chargeur.

— Elles sont en bois, répondit-il.

Les quatre autres étaient silencieux. Si les balles en argent étaient mortelles pour les loups-garous, celles en bois étaient fatales aux vampires...

— Depuis quand tu sais que les vampires existent pour de vrai ? demanda Jared.
— Sachant que les loup-garous et les vampires ont une histoire commune qui vient d'Europe, ce n'est pas étonnant qu'ils existent, répondit Stiles. Qu'ils soient ici, aux États Unis, ça l'est plus.

Jared opina. Au Canada, il n'avais jamais entendu parler de garous avant de rencontrer des panthères, et encore moins de vampires...

— Isaac, Jared, vous restez ici et vous écoutez la radio de la police, dit alors Scott. Si vous entendez la moindre parole sur Chris ou sur des vampires, vous m'appelez. Peter, tu viens avec nous.

Le loup blanchit aussitôt.

— Je peux rester ici ?
— Non, tu vas nous guider jusqu'au nid, répondit Derek. Tu pourras partir une fois qu'on y sera.

Scott jeta un regard dur au loup qui se contenta de froncer les sourcils à son intention. Le jeune Alpha ne releva pas et se rendit alors sur une table des cartes pour que Peter indique l'emplacement précis du nid...

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