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Chapitre 5

— Tu restes un moment avec nous ?
— Mon pilote a été demandé ailleurs, je dois prendre l'avion pour rentrer à Washington et le prochain est dans trois jours, sourit Léna.
— Ça veut donc dire oui.

Ils se trouvaient dans un champ où l'hélicoptère venait de les déposer tous les quatre. Durant le court trajet entre Nellis et Las Vegas, puis de la ville du péché jusqu'à Fresno et enfin jusqu'à Beacon Hills, qui dura tout de même deux heures, faute d'avoir réservé des billets d'avion normaux, personne n'avait pipé un mot, chacun digérant lentement toutes les informations qu'il avait engrangé ces dernières quarante-huit heures.

— Faut te loger ? demanda Scott en se tournant vers Derek.
— Non, Peter a gardé l'appartement en ville. Il a déposé les clefs à la banque, ça ira.
— Parfait. Stiles, des nouvelles de ton père ?
— Ta mère m'a appelé cette nuit...
— Quoi ? Et tu n'as rien dit ?

Derek regarda les deux garçons sans comprendre.

— Il se passe quoi avec le Shérif ? demanda-t-il.
— C'est vrai que tu n'es pas au courant, répondit Scott.

Ils quittèrent le champ pour remonter sur la route et Derek écouta les explications du jeune Alpha.

— Te retrouver n'était pas prévu, acheva-t-il.
— Mais je pensais que plus il y avait de loups connaissant mon père, moins on mettrait de temps à le localiser, j'avais juste pas prévu que tu sois enfermé dans une cage à lapins depuis deux mois...

Derek haussa brièvement les sourcils.

— Le temps de prendre une douche et de me changer et je me joindrai à vous, dit-il. Stiles à raison, je connais l'odeur du Shérif, je pourrais mieux le localiser, même s'il a plu.
— La seule piste que les jumeaux ont trouvée, c'est dans les montagnes, mais l'odeur est tellement faible qu'ils ne sont même pas sûrs...

Stiles se tut soudain et tourna la tête. Scott esquissa un sourire et fit signe à Léna de rejoindre son ami tandis qu'une nuée de jeunes gens sortaient des jardins les entourant. Isaac et Liam en tête, la dizaine de Bêtas s'approcha et s'arrêta à deux mètres de là, leurs yeux jaunes luisant dans la faible lueur du matin.

— Quel accueil, nota Derek en croisant les bras, un rictus sur le visage.
— C'est ça d'être l'Alpha, sourit Scott. Des nouvelles ? demanda-t-il ensuite à Liam.
— Non, pas plus que cette nuit. Le Voltron a cherché partout, mais il n'a rien retrouvé.
— À mon tour dans ce cas, répondit Derek.
— Et on peut savoir d'où tu sors, toi ? répliqua Isaac. Tu nous abandonnes sans annonce un jour et tu reviens comme une fleur cinq ans plus tard ? Tu es un peu gonflé, tu sais ?

Derek grogna aussitôt, mais Scott leva une main.

— Vous vous battrez plus tard, on a plus urgent à faire.
— Oui, tu as raison.

Sans un mot, Isaac se détourna et Scott soupira.

— Il a la rancune solide ce garçon, souffla Léna.
— Vous le connaissez ? demanda Scott.
— Disons que Stiles parle beaucoup, parfois... sourit la jeune femme. En vrai je sais quasiment tout ce qu'il s'est passé à Beacon Hills pendant que vous étiez au lycée, tous les deux, mais jusqu'à maintenant, je n'y croyais pas.

Scott croisa le regard un peu confus de Stiles qui se contenta d'un mince sourire gêné.

— Rentrons, dit-il alors. J'ai besoin d'un bon petit-déjeuner et d'une douche.
— Je vais t'accompagner à l'hôtel, dit alors Stiles à Léna. Tu as un bagage ?
— Non, mais ne t'en fais pas, je vais m'acheter une brosse à dents en chemin, sourit la jeune femme.
— Allons-y alors.

Le groupe se scinda, les loups se dispersèrent dans le soleil du matin et Derek fut invité à monter en voiture avec Stiles et Léna. Le plus jeune déposa son amie devant un drugstore en ville puis reprit la route jusqu'à l'immeuble de grand standing où Peter Hale avait acheté un appartement, quelques années en arrière.

— Tu veux monter un moment ? demanda Derek en s'accoudant à la portière côté passager une fois descendu.
— Je ne pense pas que ce serait une bonne idée, répondit Stiles. Tu as besoin de te reposer et je dois aller rassurer ma mère.

Derek plissa les yeux un instant et Stiles lui expliqua que quatre ans en arrière, le Shérif s'était remarié avec une veuve militaire qui avait deux petites filles.

— J'adore l'idée d'avoir des sœurs, sourit Stiles. Je ne les vois pas souvent, trois ou quatre fois dans l'année, mais je les adore.

Derek sourit et se redressa.

— On se retrouve chez Scott, alors ?

Stiles serra les lèvres, opina, et Derek recula en tapotant le rebord de la portière. Quelques secondes s'écoulèrent puis Stiles démarra et s'éloigna en jurant solidement.

Derek regarda le SUV rouge partir et serra les mâchoires. S'il avait quitté Beacon Hills après les événements du Mexique où il avait connu sa vraie forme, ce n'était pas uniquement pour pouvoir vivre sa vie, mais bel et bien pour s'éloigner des adolescents et surtout de Stiles en particulier avec qui sa relation avait commencé à prendre un tournant qu'il n'était pas prêt à assumer.

— Visiblement, il en était de même de son côté et pourtant, on n'en a jamais discuté...

Derek renifla puis se détourna et observa l'immeuble. Il se dirigea vers la banque située à son pied et entra dans la boutique en tâchant de paraître normal alors qu'il était dans tous ses états intérieurement et qu'il aurait bien frappé quelque chose.

.

Cela faisait huit jours que le Shérif Stilinski avait disparu. D'ici peu, son Adjoint le déclarerait mort en mission, avec ou sans corps, et les recherches cesseront alors officiellement, même si Stiles ne s'arrêtera jamais de chercher son père, ne serait-ce que pour Beth.

Il était presque midi quand tout le monde se retrouva à la maison de Scott, sans nouvelle piste pour autant. Celui-ci allait parler quand un énorme loup noir sauta la haie et atterrit dans le jardin en faisant reculer tout le monde.

— Derek, dit Scott en voyant les yeux rouges.
— La vache... souffla Léna. C'était vrai alors...

Sous ses yeux éberlués, le loup redevint humain et Léna souffla. Stiles la bourra du coude, amusé et la jeune femme rougit. Derek la regarda alors avec un sourire amusé et son regarda croisa ensuite celui de Stiles qui détourna aussitôt les yeux.

— J'allais donc dire, reprit Scott.
— Que j'ai trouvé une piste, acheva Derek.

Tout le monde se tourna vers lui et il se redressa.

— Où ? demanda aussitôt Stiles.
— Le Voltron avait bien trouvé une piste ténue, reprit le loup en regardant les jumeaux. J'ai passé toute la matinée à fureter dans les environs et je l'ai retrouvée, elle est ancienne, lavée, mais je l'ai quand même.
— Mais ? demanda Scott.
— Mais elle quitte ton territoire, Alpha.
— Et merdre, jura Stiles.
— On connaît l'Alpha de l'autre territoire ?
— Non, répondit Isaac. Ça veut donc dire que ce n'est pas l'un de nous qui avons mordu ton père, Stiles.
— Je n'ai jamais pensé une telle chose.
— Toi non, mais moi si, répondit Scott. Quoi qu'il en soit, ton soupçon était bon, le Shérif a été mordu et entraîné en dehors de mon territoire, personne ne peut aller le chercher sans déclencher des hostilités.
— Moi je peux, répondit Derek en croisant les bras.
— C'est trop dangereux, répondit Scott en secouant la tête. Tu viens de sortir de l'hôpital, ton corps est guéri, mais pas ton esprit.
— Je m'en remettrai plus rapidement si je m'active, répliqua le loup. Être torturé pendant deux mois pour les « besoins » de la science, c'est une chose, mais larmoyer sur mon sort, ce n'est pas mon style et tu le sais parfaitement. Je suis un Alpha, je n'appartiens pas à ta meute, ni à aucune autre du reste, je peux rentrer sur les territoires sans déclencher de guerre.
— J'espère que tu dis vrai.
— Avons-nous le choix ? demanda Stiles. C'est mon père, mais c'est aussi le Shérif qui vous a sauvé la mise un nombre de fois incalculables.
— C'est vrai, admit Liam. Il aurait pu nous chasser de la ville, nous faire arrêter ou nous dénoncer à l'armée, mais non...

Scott serra les lèvres.

— Très bien, mangez un morceau, ma mère a laissé ce qu'il faut dans la cuisine, puis on ira avec toi, Derek, jusqu'à la limite de mon territoire.
— J'irais avec lui, dit alors Stiles. Je ne suis pas un loup et j'ai une arme.
— Ça pourrait aider, admit Scott avec un sourire.

Les jumeaux, Liam, Isaac, Mason et Scott disparurent ensuite dans la maison des McCall. Léna jeta un regard à Stiles puis suivit le groupe et ce dernier se tourna vers Derek.

— T'avais pas besoin de te porter volontaire, dit-il.
— Je sais que tu es fier d'être un Alpha évolué, mais t'es une bête, Derek, une balle au bon endroit et c'est fini.
— Les loups ne se battent pas à coup de balles, grogna le brun.
— Je sais, mais tu...

Derek renifla puis se détourna. Stiles serra les mâchoires puis grimaça et opina avant de rentrer dans la maison. Derek l'observa.

— Hé...

Stiles tourna la tête.

— On causera quand tout ça sera fini, ok ?
— D'accord. Tu viens manger ?

Derek esquissa un sourire puis suivit le plus jeune et ils se casèrent dans la maison tant bien que mal en s'emparant d'une assiette en carton avec tout ce qui pouvait tenir dessus, dévalisant les placards et le réfrigérateur de Melissa McCall.

.

— On y est.

Stiles arrêta le SUV rouge de son père dans un crissement de graviers, au bord d'une route forestière comme il y en avait des dizaines à Beacon Hills. Dans la benne derrière, sur le siège arrière et sur le siège passager, se trouvait une partie de la meute de Scott, les autres étant restés en surveillance dans les rues de la ville, comme à l'accoutumée.

— Faudrait pas prévenir l'Adjoint du Shérif ? demanda Léna en sautant du SUV.
— Dès qu'on aura localisé mon père, répondit Stiles.

Il tira son pistolet de son holster, retira le chargeur pour vérifier le nombre de munitions, puis le replaça dans la crosse et le rangea. Léna lui glissa un chargeur supplémentaire.

— Au cas où, dit-elle.
— Argent ?
— Aconit.

Stiles opina. En quelques heures, son amie avait appris quasiment tout ce qu'elle pouvait sur les loups-garous et la manière de les neutraliser si besoin. Elle était à la fois curieuse et captivée et Isaac s'était fait un plaisir de lui expliquer toute l'histoire en résumé pendant qu'ils déjeunaient.

— Soyez prudents, dit Scott. La frontière est là-bas, la borne en bois avec le rond dessus.

Stiles opina. Ce double cercle noir était le symbole de la meute de Scott McCall et toutes les frontières de Beacon Hills étaient marquées de la sorte, que ce soit d'une trace de griffes sur un arbre, d'un coup de bombe sur un mur, ou gravé dans une borne kilométrique.

— Tu te signales toutes les heures, Stiles.
— Entendu. Prévenez quand même Parrish, mais dites-lui de ne pas intervenir tant que Derek n'aura pas localisé mon père.
— Ma mère se tient prête s'il doit être amené aux urgences.
— Entendu. Il en aura sans doute besoin... grimaça Stiles. Allez, Derek, on y va.

Le loup opina sèchement et ils s'éloignèrent en marchant. Ce faisant, Derek se pencha brusquement en avant, faisant bondir Stiles de surprise qui crut qu'il avait trébuché, avant de découvrir un énorme loup noir à ses pieds.

— Je ne sais pas si je m'y ferais un jour... soupira-t-il.

Le loup secoua la tête en soufflant puis s'éloigna de deux bonds et s'arrêta devant la borne gravée. Stiles le rejoignit.

— J'espère que tu dis vrai, dit-il.

Sans réfléchir, il posa une main sur l'échine du loup qui lui arrivait à la taille puis il s'éloigna en soupirant.

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