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Chapitre 47

— J'arrive pas y croire.
— Et pourtant.

Stiles était assis au comptoir de la cuisine, abasourdi. Derek était appuyé contre le plan de travail, un café à la main, Jared à sa droite. En face d'eux, Scott était assis sur le dossier du canapé. Il venait de débarquer du car le ramenant de Fresno, il était sept heures du matin et il avait sorti les trois garçons du lit.

— Anise... Une sorcière de Salem ! C'est difficile à croire quand on la connaît... souffla la panthère. Je savais même pas qu'elles existaient en vrai !
— Je ne les ai pas vues en action, répondit Scott. Je pense qu'elles ne sont pas des sorcières comme on trouve dans les histoires folkloriques populaires, lançant des sortilèges et transformant les gens en grenouilles, mais Amaria, la grand-mère d'Anise était particulièrement remontée et prête à tout.

Stiles se redressa en se frottant un œil.

— Du coup, il va lui arriver quoi, à cette femme ?
— Rien. Ses pouvoirs ont été bridés, elle est furieuse et elle ne lâchera rien, mais elle n'a désormais plus aucune capacité pour faire plier sa famille. Anise a hérité de son laboratoire, elle va poursuivre son apprentissage avec sa mère et j'imagine qu'elle reviendra ici quand elle aura fini.

Derek haussa les sourcils et posa sa tasse derrière lui dans l'évier.

— Une sorcière dans une meute, ça peut servir, dit-il. Cependant, je la connais assez bien maintenant et elle n'est pas vraiment le genre de fille que j'aurais vu dans ce rôle...
— Moi non plus, répondit Jared.
— Croyez-moi, elle encore moins, répondit Scott en soupirant. Ils m'ont promis que toutes les sorcières seront rapatriées à Salem sous peu, les attaques devraient donc cesser. L'ancien de la famille qui a jugé Amaria ne comprenait même pas pourquoi il y avait des sorcières de Salem à Beacon Hills étant donné que c'est mon territoire depuis plusieurs années...
— Les loups ont jadis collaboré avec les humains pour chasser les autres créatures, répondit Stiles en se levant. La grand-mère d'Anise est restée scotchée dans le passé, bien décidée à te faire payer à toi les horreurs que vos ancêtres ont commises il y a trois siècles...

Scott plissa le nez.

— Peut-être... Bon, je vais pas vous tenir éveillés plus longtemps, dit-il alors. Je devais vous informer directement. Retournez vous coucher, je vous rejoindrai à la savonnerie demain si le décalage horaire ne cogne pas trop.
— On relaiera l'info, répondit Stiles. T'en fais pas, prend quelques jours, ça ira.

Scott opina puis quitta l'appartement et se retrouva sur le trottoir. Le soleil n'était pas encore levé et il faisait un froid glacial ; il décida de rentrer chez lui et se glissa dans sa chambre en passant par sa fenêtre afin de n'alerter personne.

.

Assise près de la fenêtre, une tasse de thé à la main, Anise était pensive. Scott était parti la veille et il lui manquait déjà, mais elle savait qu'elle allait encore devoir passer quelques jours, sinon semaines, chez ses parents pour appréhender correctement son héritage de sorcière de Salem.

— Ah, je te trouve.
— Je ne suis jamais bien, loin, Papa, sourit la jeune femme.
— À quoi penses-tu, ma chérie ?
— À Scott, et au fait que je sois une sorcière et que je n'en savais rien...
— Est-ce que ça risque de changer quelque chose entre vous ?
— À toi de me le dire ?

L'homme haussa les épaules.

— Honnêtement, je n'en sait rien, je n'ai pas souvenir que dans ma famille, un sorcier ou une sorcière aient pactisé avec "l'ennemi", dans le temps. Il devait y en avoir, hein, mais cela a été tenu soigneusement secret toutes ces années... Est-ce que vous planifiez d'officialiser votre relation ?
— Tout le monde le sait plus où moins déjà...
— Non, je parlais... d'un mariage, peut-être ?

Anise haussa une épaule.

— C'est un loup, Papa, si je parviens à embrasser mon héritage de sorcière, je devrais ensuite composer avec sa meute. Si déjà ça, j'arrive à le faire, alors seulement on pourra éventuellement penser au mariage.
— Tu en aurais envie ? Je veux dire, te marier, fonder une famille, etc...? Tu as plus de trente ans, il ne te reste pas beaucoup d'années si tu veux un enfant sans risquer de problèmes de santé.

Anise opina en serrant les lèvres.

— Avcec Scott ou un autre, oui, ça me fait envie, tout simplement parce que, comme tu dis, j'ai plus de trente ans et que c'est maintenant ou jamais si je ne veux pas qu'on me confonde avec Maman quand j'irais chercher les enfanrs à l'école.

L'homme pouffa bruyamment puis Anise lui proposa du thé. Il accepta et, une fois les tasses vides, ils remontèrent dans le laboratoire pour que la jeune femme reprenne ses études intensives. Elle s'y pliait bien volontiers, même si, selon toute logique, ses parents n'auraient jamais du attendre si longtemps avant de lui révéler ses origines.

.

À mesure que les jours passaient, cependant, la jeune femme réalisa bien vite qu'elle n'était pas du tout douée pour la magie. Elle regrettait que sa grand-mère ait pété un câble, car elle était la doyenne de la famille et avait beaucoup plus de connaissances que ses parents, même si, grâce à leurs deux familles, ils avaient des connaissances qui se complétaient. Cependant, ceux-ci se rendirent rapidement compte que leur fille n'était pas attentive, qu'elle soupirait après Scott et sa vie à Beacon Hills, aussi décidèrent-ils de l'y renvoyer en lui donnant l'adresse d'un convent de Salem à Fresno.

— Vous êtes sûrs ?
— Oui, tu seras près de ta meute et de Scott, et tu seras plus concentrée. Ne t'en fais pas, Sayaa est une cousine de ma famille, elle prendra soin de toi et t'apprendra tout de qu'il y a à savoir et sans doute plus, car il y a des capacités spéciales à apprendre quand on évolue au milieu des loups-garous.
— Pas des capacités pour les blesser ou les tuer, hein ?
— Non, enfin ça existe, mais je ne pense pas que Sayaa te les apprenne, sauf en cas d'extrême urgence, répondit Monsieur Lambert. Allez, voilà ton taxi. Tu nous appelle quand tu es arrivée ?
— Oui, bien sûr. Encore merci pour tout, vous auriez pu me laisser dans l'ignorance et je n'aurais jamais rien su, mais je suis contente de savoir, maintenant, surtout le fait que je suis insensible au venin de loup-garou et que je suis tombée amoureuse de Scott comme n'importe qu'elle fille.

La jeune femme enlaça ensuite sa mère, qui lui remis de quoi grignoter dans l'avion, ainsi qu'un peu d'argent, même si Anise insista pour qu'elle n'en fasse rien, quelle était toujours officiellement dans l'armée de l'air et seulement en congés, donc qu'elle touchait quand même son salaire.

Une heure plus tard, la jeune femme montait dans l'avion charter qui allait lui faire traverser les États-Unis avec plusieurs escales avant d'arriver à Fresno, douze heures plus tard...

.

Scott était occupé à faire sa ronde habituelle de début de soirée quand son téléphone vibra dans sa poche. Au moment de le sortir, il entendit un éclat de voix dans un jardin proche et tendit l'oreille ; il identifia rapidement un couple en train de se disputer et il s'approcha.

— Baissez d'un ton, vous voulez ? dit-il simplement en sortant des ombres, s'approchant de la palissade.
— Et voilà ! s'exclama la femme. Tu as attiré un loup, parfait !
— Si tu n'avais pas commencé, on en serait pas là !
— Hé... dit Scott. Je vous ai demandé de baisser du ton, il est tard, vos voisins ont probablement envie d'un peu de calme et je n'ai pas envie de déranger un flic.

Serrant les mâchoires, la femme croisa soudain les bras en tournant le dos à son mari ; Scott éprouva alors un sentiment d'agressivité très violent et quand l'homme serra le poing, il sauta la palissade et saisit le poignet de l'homme en grognant.

— Pas de ça dans ma ville, gronda-a-t-il.
— Lâchez-moi...
— Seulement si vous vous calmez.

L'homme grimaça sous la poigne du loup. Il savait que s'il serrait un peu plus, il lui broierai les os. Il décida d'obtempérer et souffla longuement.

— Bien, dit Scott en le lâchant.
— Je suis désolée... dit alors la femme. Nous ne sommes ici que depuis une semaine et... On nous avait dit que Beacon Hills était une ville particulièrement tranquille et que grâce aux loups, c'était toujours calme la nuit...
— Je fais de mon mieux, répondit Scott. Mais je ne veux plus voir ça, compris ? Dans ma ville, si vous avez besoin d'un médiateur, appellez un loup ou la police.

L'homme était rouge pivoine, à la fois de honte et de colère.

— Je vous laisse, mais si j'entends dire demain qu'un couple s'est mis sur la gueule et que ça fini en bain de sang, je vous arrache de la morgue je vous ramène à la vie et je vous tue moi-même, c'est clair ?
— Limpide, monsieur...?
— McCall.

Le couple tourna au blanc aussitôt.

— Vous êtes... Vous êtes l'Alpha, vous... Pardon, nous sommes désolés ! souffla la femme, choquée. Nous ne savions pas...
— Je ne suis pas à faire des rondes aussi tôt, d'habitude, et je ne suis pas très clément, surtout avec les hommes qui menacent de frapper leur femme devant moi... À présent, asseyez-vous, mettez les choses à plat et reprenez votre soirée.
— Oui, Alpha.

Scott fronça les sourcils et regarda l'homme qui maugréa quelque chose. Sa femme lui donna un coup de coude pour qu'il articule.

— Oui, Alpha, dit-il alors, clairement de mauvaise foi.
— Tenez-vous tranquilles, maintenant. Bonne soirée.

Scott repassa la clôture et disparut dans les ombres ; il entendit alors les deux époux se demander pardon et il sourit légèrement en reprenant sa ronde. Toutes les soirées ne se passaient pas comme ça, certaines étaient bien plus violentes et d'autres étaient aussi barbantes qu'une après-midi à la bibliothèque...
Sentant à nouveau son téléphone vibrer, Scott s'en empara et sourit en voyant le nom d'Anise. Il décrocha aussitôt.

— Salut,  chérie. Tout va bien ? Pardon ? À Fresno ? Mais qu'est-ce que tu fais là-bas ? Un convent ? C'est quoi ?

Scott hocha la tête en traversant la route après avoir jeté un coup d'œil de part et d'autre.

— Je vois. D'accord. Tu vas y rester combien de temps ? Okay, bon, au moins tu n'es plus à l'autre bout du pays.

Scott sourit.

— Oui, tu me manques aussi. Oui, non, je sais que c'est important que tu saches qui tu es. Oui, ne t'en fais pas. Prend ton temps, je viendrais te voir ce week-end, si tu veux. Okay ? Alors ça marche, on fait ça. Je t'aime, Anise, oui, moi aussi. D'accord. Allez, bonne soirée, bisous. Bisou.

Scott baissa ensuite le téléphone et soupira comme un sourire un peu niais étirait sa bouche. Il sentit alors une présence et soupira.

— Ton téléphone ! entendit-il fermement.
— Nope. Je viens de l'acheter, je n'ai pas encore fini de le payer.

Il se redressa et fit face aux six garçons armés de barres de fer. Ils portaient tous des capuches remontées sur leur tête, et rien ne les distinguait d'un ado rebelle lambda.

— Ton téléphone ! aboya à nouveau l'un des garçons.
— Je viens de te dire non, petit, pourquoi tu insistes ? répondit Scott.
— Mais c'est que tu cherches la merde ! Tu vas voir, je vais t'en faire passer l'envie !

Les gamins brandirent leurs armes et Scott se redressa. Soudain, l'un des garçons se jeta en avant, armé d'une matraque électrique. Scott la saisit sans problème et l'autre poussa un cri de surprise en trébuchant.

— Tu crois vraiment que tu peux menacer l'Alpha sans risquer de souffrir de conséquences ?! rugit-il.
— Le...? C'est quoi ça encore ! s'esclaffa le gamin. Je vais te faire passer l'envie de...

Le gamin ne termina pas sa phrase, quand les yeux de Scott rougoyèrent, il déglutit et recula d'un pas. Deux mains se refermèrent alors sur ses épaules, nanties de longues griffes noires et il se détacha brusquement en reculant, entendant un étrange roulement derrière lui.

— Mais qu'est-ce que... annona-t-il.
— Vous n'êtes pas d'ici, dit alors Scott en voyant Derek sortir des ombres. Vous venez d'où ?

Aucun ne répondit. Les yeux de Derek devinrent rouges à leurs tour et Jared laissa échapper un drôle de roulement de gorge comme un ronronnement plutôt agressif. Soudain, une voiture approcha et les lampes bleues et rouge de la police s'allumèrent.

— Ça ira, Alpha, dit alors un homme en sortant du véhicule. Reculez.

Les deux loups et la panthère pivotèrent ; le Shérif Stilinski sortit des ombres avec un adjoint qui contourna la voiture.

— Shérif, le salua Scott. Ces gamins ne sont pas de Beacon Hills, vous pourriez les ramener chez eux ? Ils ont de la chance d'être tombé sur moi.
— Nous allons les ramener. Derek, Jared.
— Shérif.

La tension était palpable et les petites frappes étaient immobiles près de Scott, terrorisées.

— Mettez-les dans la voiture, Adjoint Max, dit alors Stilinski. Ils font se pisser dessus s'il restent encore plus longtemps avec les loups.

Jared siffla et Noah lui coula un regard sans répondre. Bêta de Scott, le Shérif, même s'il n'acceptait pas totalement d'être un loup, en était un quand même et de ce fait, n'aimait pas vraiment les chats...

— Retournez en banlieue, dit alors le Shérif. La ville, c'est pour mes hommes.
— Oui, bien sûr, je me suis simplement trop éloigné, c'est tout, répondit Scott. Bonne nuit, Shérif.
— Bonne nuit, Alpha.

Les deux policiers remonterent en voiture et Scott la regarda partir avant de soupirer.

— Stiles n'est pas avec vous ? demanda-t-il ensuite.
— Il travaille à distance. Il voulait venir chasser, mais il a renoncé...
— Ça avance bien la création de la branche du DPCM ?
— Faut croire. Il ne m'en parle pas vraiment, répondit Derek. Des nouvelles d'Anise ?

Scott esquissa un sourire.

— Elle vient de m'appeler, elle est à Fresno.
— Fresno ? Elle rentre ?
— Techniquement oui, mais elle va passer quelques semaines là-bas, dans le convent d'une de ses cousines pour apprendre à gérer ses capacités. Une fois ça fait, elle reviendra ici. Du moins, c'est ce que j'ai compris.
— Cool. Tu vas la garder, j'espère ! répondit Jared.

Il éternua soudain, de la même manière qu'un chat et les deux autres rigolèrent.

— Oui, répondit ensuite Scott. Je vais la garder. Maintenant que je sais qu'elle ne m'est pas soumise et qu'elle ne le sera jamais, je n'ai pas l'intention de la laisser filer.
— Et si elle veut retourner bosser à Nellis ? demanda Derek.
— Elle est libre de travailler où elle veut, tu sais ? Si elle a quitté la base de Nellis, c'est pour toi surtout et pour aider Liam avec sa colère, en aucun cas elle ne serait restée si elle n'était pas tombée amoureuse de moi.

Derek hocha la tête. Tous trois reprirent ensuite la route pour regagner la banlieue et, alors qu'ils entraient dans un petit quartier silencieux, un grondement se fit entendre. Deux yeux bleus apparurent et Scott inspira, ses yeux rougirent ; Derek et Jared se mirent immédiatement devant lui et Peter Hale sortit des ombres, les mains levées. Il s'agenouilla ensuite sur le goudron et garda la tête baissée en guise de soumission.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? gronda Scott. Je t'avais banni de mon territoire !
— Je sais, mais je devais revenir... Malia est partie, je ne sais pas où elle est, et...
— Partie ? Qu'est-ce que ça peut me faire, Peter ? C'est ta fille, pas la mienne !
— Je sais, mais... Écoute, Scott, je ne serais pas venu si ce n'était pas important...

Scott serra les mâchoires et soudain, tourna les talons.

— Scott !
— Jared, va.

La panthère emboîta le pas de l'Alpha et Derek se tourna vers son oncle en croisant les bras.

— Tu es culotté quand même...
— Derek, essaie de parler à Scott, s'il te plaît...

Le loup déchu se releva et recula d'un pas.

— Il y a des humains étranges dans les environs, et des créatures surnaturelles disparaissent depuis plusieurs mois sans donner signe de vie...
— Les Salem sont parties, répondit Derek. La famille d'Anise les a rappelés.
— Des Salem ? Tu veux dire que les sorcières du même nom existent vraiment ?
— Oui. Et Anise en est une. Mais si tu ne savais pas, de quoi parles-tu ?
— Je ne sais pas ce qu'ils sont, des démons quelconques, mais ils rôdent la nuit, ils capturent des gens, des humains ou des loups, peu importe, et personne ne les revoit plus jamais vivants...

Peter déglutit.

— Derek... Les corps qui sont retrouvés sont totalement drainés de leur sang...

Derek plissa les yeux.

— Les vampires font partie du folklore populaire, mon oncle, ils n'existent pas.
— Nous aussi, hein, nous ne sommes pas censés exister... rappela l'autre.

Derek grimaça et jeta un coup d'œil dans la direction prise par Scott et Jared.

— J'en parlerai à Anise, elle doit savoir s'il existe ce genre de créatures pour de vrai. Mais je ne garantis rien et je n'en parlerai pas à Scott sans être sûr de moi. En attendant, quitte le territoire rapidement, je n'ai pas envie de perdre le dernier membre de ma famille aussi bêtement.

Sur ce, il tourna les talons et Peter resta immobile une longue second avant de détaler, n'ayant aucune envie que les loups de Scott oui tombent dessus...

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