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Chapitre 42

Malgré un retour dans sa maison familiale, Anise n'était pas sereine et sa mère s'en inquiéta rapidement.

— Parle-moi, mon cœur... Tu es rentrée depuis un mois et tu erres comme une âme en peine. Aurais-tu laissé quelqu'un à Beacon Hills ?
— Oui, avoua la jeune femme. Il s'appelle Scott McCall et c'est un très gentil garçon, mais il dirige une bande de personnes qui... n'est pas fréquentable pour le commun des mortels.
— Seigneur, tu t'es aquoquiné un chef de gang ?! s'exclama Dorothy, choquée.
— De gang ? Non ! Non, pas du tout, c'est juste qu'il a des potes qui ont tendance à traîner la nuit dehors et... Enfin, ils ne sont pas si mauvais que ça, ils protègent la ville des voyous la nuit, mais bon, voilà quoi...

Dorothy pinça la bouche et servit du thé.

— Tu es amoureuse ?
— Je ne sais pas, je suis perdue, C'est pour ça que je suis rentrée... Je tiens à Scott, vraiment, et lui aussi, mais j'ai peur de tout ça, de son groupe, de devoir y faire ma place, à mon âge, alors que je n'aspire qu'à fonder une famille et...

Anise soupira et joua un moment avec la gourmette de Scott. Dorothy fronça les sourcils.

— C'est à lui ? demanda-t-elle.
— Oui, il le la confiée, je dois la lui ramener quand je serais prête à rentrer. Pourquoi ?
— Parce que j'ai peut-être un moyen de savoir si ce qu'il y a entre ce garçon et toi vaut la peine que tu souffres ou pas.

Anise fronça les sourcils ; sa mère se leva alors et la jeune femme la suivit du regard avant de lui emboîter le pas.

— Maman, tu vas où ?
— Au grenier, viens, je pense qu'il est temps que tu saches qui tu es.
— Qui je suis ? Mais de quoi tu me parles ?
— Suis moi, c'est tout.

Anise rentra le menton et obéit. La maison faisant cinq étages depuis le jardin, idéale pour loger l'immense famille dont était composée celle d'Anise, il fallut un peu d'endurance à la jeune femme. Mais elle parvint au grenier sans trop souffler...

— Mais on est où, là ?

Anise regarda autour d'elle, pantelante. Elle découvrit un endroit où elle n'avait jamais eu le droit d'aller, enfant, ni elle, ni ses frères et sœurs, quand bien même ses parents et ses tantes s'enfermaient régulièrement dans cet endroit pendant quelques heures...

— Maman, est-ce que tu...

Anise déglutit. Elle regarda sa mère avec effarement.

— Est-ce que tu es... Une sorcière ? acheva-t-elle alors, blême.
— Non, je ne le suis pas... Nous le sommes, chérie. Toi aussi, tu es une sorcière et tout...

Anise sentit soudain son cerveau s'embrumer et elle fit un pas en arrière. Ses oreilles se bouchèrent et se mirent à siffler désagréablement. Tout à coup, ses jambes cédèrent et elle s'écroula sur le parquet avec la grâce d'un sac de patates...

.

— Elle revient à elle. Va lui chercher un peu d'eau, Maman...

Anise fronça les sourcils et ouvrit les yeux. Elle reconnut le plafond de sa chambre d'adolescente et s'assit alors, la tête gourde.

— Ça va, ma puce ? demanda alors un homme.

Le matelas s'enfonça près de la jeune femme qui leva les yeux et reconnut son père. Elle avisa ensuite sa mère, un peu plus loin, puis une de ses tantes, Marjorie, et enfin, son grand-père, assis sur une chaise, sa canne à la main. Sa grand-mère était dans la salle de bains et revint avec un verre d'eau.

— J'ai loupé la réunion de famille ? ricana alors Anise en s'asseyant au bord du lit.
— Doucement, chérie, tu t'es évanouie et tu as heurté le sol...

Anise croisa le regard de son père, puis regarda sa mère qui serra les lèvres.

— C'est des cracks, hein ? dit-elle alors. C'est impossible que vous soyez...
— Des sorciers ? acheva son père. Non, c'est la vérité, chérie. Notre famille est née ici, à Salem...

Anise déglutit.

— Pourquoi... Pourquoi vous me l'avez caché ? Je suis votre fille, je suis sans doute comme vous, alors pourquoi ne m'avoir rien dit ? Cela aurait réglé bien des problèmes avec Scott...

La mère d'Anise regarda son propre père, assis près d'elle, et le vieil homme plissa le nez.

— Grand-père, je croyais que tu étais parti pour Toronto...
— Je l'étais... J'en suis revenu simplement pour te parler de qui tu es.
— Je suis Anise, laborantine pour l'armée de l'air américaine... répondit la jeune femme, les sourcils froncés. Et je suis la...

Elle se tu et secoua la tête.

— La ? demanda sa mère.
— Non, ce n'est pas important, ce...
— Tu voulais dire la petite-amie de Scott ? souffla alors la grand-mère.

Anise serra les lèvres. Elle quitta soudain son lit à la surprise de son père et sortir sur le petit balcon où donnait sa chambre.

— Papa, tu peux te renseigner sur ce garçon ? demanda alors la mère de la jeune femme.
— Les renseignements ameciains ne sont pas faits pour ça...
— Je sais, mais je crois que ce garçon est quelqu'un d'important pour ma fille et...
— Et ? Allons, qu'est-ce que vous avez à ne pas finir vos phrases, aujourd'hui ? ronchonna le père d'Anise, Joseph.
— Chéri, j'ai senti quelque chose d'étrange sur notre fille quand elle est arrivée à la maison... Elle a fréquenté au mokns une créature surnaturelle pendant son séjour dans cette ville de Californie et... Je crois que je sais ce que c'est.

Les trois autres se regardèrent un moment sans comprendre avant de percuter et Joseph se leva aussitôt.

— Non ! Il est hors de question que l'la fille fréquente un loup-garou ! s'exclama-t-il. Moi vivant, jamais !
— Scott n'est pas un loup-garou, papa, c'est un Alpha, répondit alors Anise.

Les autres lui firent face.

— Alpha, Bêta, Omega, peu importe ! Ce sont des dégénérés ! Des...
— Je t'interdis d'insulter mes amis ! le coupa aussitôt Anise. Scott est mon petit ami, Derek mon meilleur ami, et les autres loups me considèrent comme la louve Alpha ! J'ai même été battue presque à mort par une louve jalouse !

Dorothy porta une main à sa bouche, choquée.

— Seigneur, mais... Quand ?!
— Quelques semaines, j'ai eu un poumon perforé et plusieurs cotes brisées, et sans Scott et Derek, je ne m'en serais pas remise aussi bien, ni aussi vite.
— Comment cela ?
— Les Alphas possèdent une capacité unique à eux qui leur permet d'absorber la couleur d'un être humain ou d'une autre créature surnaturelle. Ils en souffrent, mais ils sont tellement habitués à souffrir, que cela n'est rien.

Un silence s'installa. Anise retourna sur son lit et posa ses mains sur ses genoux. Elle entreprit alors de raconter sa rencontre avec Derek, d'abord, dans quelles conditions déplorables ils avaient fait connaissance, puis elle leur raconta ce qu'elle avait éprouvé en voyant Scott sauter de l'hélicoptère, furieux, majestueux avec ses yeux rouges et ce grognement qui venait du fond de la Terre...

— Le rugissement qu'il a poussé en découvrant Derek dans cet état à déclenché toutes les alarmes de la base et tout le monde a cru qu'un pilote s'était amusé avec son Tomcat à faire du rase-mottes !

La jeune femme eut un frisson.

— Ça résonne dans vos os, tous vos organes vibrent, votre sang se fige et vous êtes obligés d'obéir, même en tant qu'humain... C'est une sensation indescriptible, et quand j'ai vu l'effet que cela a sur les Bêtas... C'est...

Incapable de trouver les mots, elle se tut et soupira en se frottant les mains. Elle posa alors ses yeux sur son poignet, là où Scott l'avait malencontreusement griffée. Sa mère remarqua aussitôt les stries roses et lui saisit la poignet.

— Il t'a griffée ?
— C'était accidentel. C'était quand il est venu récupérer Derek, il m'a saisie par le poignet pour que j'obéisse, mais il était tellement furieux que j'aurais fait tout ce qu'il disait sans un signe de sa part...
— Ton sang de Salem te protège, dit alors la grand-mère, Sasha.

Anise la regarda, surprise.

— C'est-à-dire ?
— C'est-à-dire que les Salem sont plus puissantes que de simples loups-garous... bougonna Joseph, les bras croisés. Le venin de l'Alpha ne t'a pas contaminée, ton sang l'a immédiatement détruit...

Abasourdie, la jeune femme regarda chacune des quatre personnes devant elle. Soudain Dorothy et Joseph quittèrent la chambre. Robert et Amaria, les parents de Dorothy, restèrent un moment silencieux avant qu'Anise ne leur jette un regard interrogateur.

— Non chérie, ce n'est rien. Ne t'en fais pas, nous concernant, nous ne te jugerons pas, répondit Amaria.
— Ta mère est notre dernière enfant, elle a toujours été un peu surprotégée tandis que ses frères et sœurs pouvaient faire leur vie comme ils l'entendaient...
— Si je suis bien une descendante d'une sorcière de Salem, alors que va-t-il se passer maintenant ?

Amaria s'appuya contre le bureau.

— Les Salems ne sont pas des sorcières comme dans les contes modernes, nous ne jetons pas de sorts avec des baguettes magiques, etc. Nous confectionnons plutôt des potions, si je peux appeler cela ainsi, des baumes, des simples... qui sont améliorés et enchantés grâce à la magie.
— Je peux le faire aussi ?

Amaria croisa le regarda de son mari.

— Avec l'enseignement adéquat, oui, répondit-il. Pourquoi ? Je veux dire, tu ne t'es jamais intéressée à notre famille, alors pourquoi maintenant ?
— Scott... Enfin son premier lieutenant, celui que tous considèrent comme son fils, a des problèmes de colère. Sa transformation non désirée en loup-garou a décuplé ce problème et seul Scott est capable d'avoir un peu d'ascendant sur lui. En tant que laborantine, j'ai proposé de chercher un éventuel remède à cela, mais à part les phéromones, pour le moment, je ne vois aucune solution... Est-ce qu'une potion de Salem pourrait l'aider ?
— Sans doute, répondit Amaria. Laquelle je l'ignore ; tu devras peut-être la créer de toutes pièces en faisant des essais...

Anise déglutit. Son téléphone sonna soudain et sa grand-mère déchiffra l'écran.

— C'est un certain Stiles, dit-elle en prenant l'appareil.

Elle décrocha dans la foulée pour ne pas laisser perdre l'appel.

— Téléphone d'Anise ? Oui, elle est là, je vous la passe.

Elle rendit le téléphone et Anise le prit en la remerciant. Ses grands-parents quittèrent ensuite sa chambre en fermant la porte.

— Salut Stiles... Ouais non, c'était ma grand-mère. Une jolie voix ? Elle va être contente ! Qu'est-ce qui se passe ?

Anise écouta le rapport du meilleur ami de Scott, les sourcils froncés.

— Je ne sais pas quoi faire à mon niveau... dit-elle alors. C'est grave ? Je dois rentrer ?

Elle opina lentement.

— Bon, tiens-moi au courant. Et dis-lui que je pense à lui, okay ? Oui, à vous tous aussi, bien sûr, mais surtout à Scott. Il peut m'appeler à toute heure du jour ou de la nuit, okay ? D'accord, ça marche. Bisous, Stiles, à bientôt.

Anise raccrocha alors et souffla. Liam avait été sévèrement blessé pendant une opération de surveillance d'une famille de Chasseurs, il avait été pris dans un piège à loups et avait la jambe gauche broyée. Même avec ses super capacités de loup-garou, il allait mettre des semaines à s'en remettre et ça n'allait pas arranger sa colère...

— Manquait plus que ça... soupira-t-elle. Mamie ?

La femme passa la tête par la porte de la chambre restée ouverte.

— Oui, ma puce ?
— Je vais avoir besoin de ton enseignement dès maintenant, je crois...
— Oh.

Anise serra les lèvres et Amaria se redressa, croisant le regard de son mari qui s'était approché. Quand il opina, Anise l'imita puis ses grands-parents l'invitèrent à les suivre au grenier.

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