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Chapitre 4

Stiles passa le reste de la journée et une partie de la nuit au chevet de Derek. Assis sur son tabouret, les coudes plantés sur ses cuisses et les poings appuyés contre le front, il somnola à plusieurs reprises, mais sans vraiment dormir. Vers minuit, Scott vint le remplacer et Stiles s'acheta quelque chose à manger dans la machine au bout du couloir. Il s'assit ensuite près de son amie, Léna, et elle lui proposa son pot de café.

— Merci, dit-il en buvant une gorgée.
— Comment il va ? demanda-t-elle en récupérant le pot pour boire une gorgée à son tour.
— Il est stable, c'est l'essentiel, mais il est aux portes de la mort et lui seul peut décider de revenir ou pas.
— Je n'arrive toujours pas à y croire...

Stiles rigola. Son téléphone sonna soudain et il le tira.

— Bonsoir, Madame McCall. Non, vous ne dérangez pas. Des nouvelles de mon père ? Une piste ?

Stiles regarda Léna et mis ensuite le téléphone en haut-parleur.

Mon fils est là ? demanda Melissa.
— Non, il est au chevet de Derek, ils l'ont pas mal amoché, mais il est stable. Vous disiez que les jumeaux avaient une piste ?
Oui, dans les montagnes. Elle est ténue, mais tous les policiers et les loups sont dessus. Chris est persuadé que ton père a été mordu et qu'il gît quelque part, mais...

Stiles baissa le nez et Léna posa une main sur son bras.

On va le retrouver, ne t'en fais pas. Occupez-vous de Stiles, Chris gère la meute.
— Merci.

La ligne fut coupée et Stiles soupira profondément. Il avait raconté son histoire à Léna, mais elle n'avait pas eu les derniers détails et il lui en fit part en ayant eu le gros soupçon que si son père avait disparu, c'était qu'il était blessé.

— Les Bêtas peuvent-ils morde ? demanda la jeune femme.
— Oui, mais leur morsure est beaucoup moins puissante que celle d'un Alpha et en général, la transformation échoue et l'humain meure. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que la pleine lune c'est demain et que si mon père a survécu à la morsure, alors il pourrait ne pas supporter la pleine lune.

Léna jeta un coup d'œil vers la chambre de Derek.

— On craint quelque chose avec lui ? demanda-t-elle.
— Scott sait se contrôler, même si c'est très dur, assura Stiles. Quant à Derek, peut-être que ça l'incitera à revenir parmi nous...

Léna opina.

— Tu ne me dis pas tout, n'est-ce pas ?
— À quel sujet ?
— Ce qu'il y a entre ce Derek et toi.

Stiles baissa les yeux puis secoua la tête.

— On a juste un long passé ensemble, répondit-il. On s'est sauvé la vie mutuellement à plusieurs reprises et malgré son apparence, c'est un mec d'une gentillesse...

Il leva une main et la laissa retomber sur sa cuisse en lâchant un rire sans joie. Il grimaça ensuite et regarda le plafond en clignant rapidement.

— Oh, Stiles...
— Ce n'est rien, juste le trop plein de tout ça... D'abord mon père, puis Derek, ça sera quoi après ? Découvrir que Peter et sa fille ont été victimes de bistouris, eux aussi ?
— Qui ?

Stiles renifla et passa ses mains sur ses joues avant d'expliquer que toute la famille de Derek avait péri dans l'incendie criminel de leur manoir, à Beacon Hills, près de quinze ans en arrière, sauf son oncle, Peter, qui avait passé les dix ans suivants dans un hospice, sévèrement brûlé et en état de choc profond. Lorsque son neveu était revenu à Beacon Hills, Peter avait immédiatement guéri et était prêt à en découdre avec Derek pour récupérer son héritage.

— Le gène Alpha ? demanda Léna.
— C'est ça. Talia Hale, la mère de Derek et la sœur de Peter, était un Alpha Supérieur. Elle a été tuée dans l'incendie, son gène s'est transféré à Anna, sa sœur, qui avait survécu, ce que Peter n'a pas supporté. Il a tué Anna et a récupéré le gène, mais il n'a jamais pu devenir un Alpha Supérieur, sa haine l'a rendu monstrueux et c'est lui qui a mordu Scott.
— Je vois... Et la fille de cet homme, alors ?
— Malia Tate, répondit Stiles. On ne sait pas grand-chose sur elle, sinon qu'elle est un coyote-garou et qu'après la mort de ses parents et de sa sœur dans un accident de voiture, elle a été la seule survivante. Elle a passé six ans dans la peau de son coyote et c'est Scott qui lui a rendu sa forme humaine en lui rugissant dessus.
— La mort de ses parents ? Elle a été adoptée, donc...
— Peter a pas mal... roulé sa bosse quand il était plus jeune et il a rencontré Madame Tate un jour et ensuite Malia est née...

Léna sourit et secoua la tête.

— Ils sont où maintenant ?
— Aucune idée, quand je suis revenu à Beacon Hills, ma mère m'a dit qu'ils n'avaient plus de nouvelles des Hale depuis deux ans.

Léna opina. La porte de la chambre de Derek s'ouvrit alors sur Scott et Stiles se leva.

— Tout va bien ? demanda-t-il.
— Oui, mais je dois me reposer, je m'endors. Les laborantins s'en sont donné à cœur joie, je suis épuisé...
— Venez vous asseoir, dit aussitôt Léna.

Scott soupira et se laissa tomber sur le banc en plastique et s'étendit sur le dos. Stiles regarda alors son amie qui opina, puis il retourna au chevet de Derek et le trouva toujours dans la même position. Un coup d'œil sur les moniteurs le rassura, mais le fait qu'ils soient toujours dans un bâtiment de l'armée américaine l'angoissait. Mais Derek n'était pas déplaçable, pas encore.
Reprenant sa place sur son tabouret, Stiles posa sa main sur celle de Derek et haussa les sourcils. La peau était à nouveau chaude alors que quelques heures plus tôt, elle était froide, comme s'il était mort.

— Reviens... souffla le jeune homme en serrant ses doigts. Tu n'as pas le droit de nous laisser maintenant, t'entends ?

Laissant tomber sa tête avec un soupir, Stiles loucha sur sa montre. Il était à peine une heure du matin et il savait que la nuit allait être très longue, vraiment très longue, surtout avec les bips des machines qui surveillaient Derek.

Approchant le tabouret du lit, Stiles croisa ses bras au bord du matelas et appuya sa tête dessus pour se reposer un moment, non sans lâcher la main inerte du loup, au cas où il se réveillerait.

.

L'hôpital militaire était silencieux. Les lampes avaient été éteintes dans les couloirs, seul l'éclairage nocturne demeurait dans le silence pesant. Léna et Scott dormaient sur les fauteuils en plastique, des infirmières avaient déposé des couvertures sur eux, et dans la chambre de Derek, tout était tranquille. Stiles dormait au bord du matelas du loup et quand les doigts de celui-ci eurent un à-coup, il releva aussitôt la tête, l'air hagard. Il se frotta le visage d'une main et se redressa.

— Derek... ?

Stiles serra ses doigts dans la main du loup et il fronça les sourcils. Aussitôt, le plus jeune éprouva un soupir de soulagement avant de sourire quand Derek ouvrit les yeux.

— Hé... Salut...

Derek inspira et tourna la tête. En reconnaissant Stiles, il ferma les yeux et une larme glissa dans le drap dur de l'oreiller. Ses doigts broyèrent ceux de Stiles qui posa une main sur la tête du loup.

— C'est fini, dit-il. On t'a retrouvé, on va te sortir de là...
— Merci... souffla le loup.
— Il n'y a pas de quoi, sourit Stiles. Il n'y a vraiment pas de quoi...

Derek referma alors les yeux et soupira. Ses doigts sur ceux de Stiles se détendirent et ce dernier serra les lèvres. Il caressa le front de Derek de son pouce pendant quelques secondes puis se réinstalla pour dormir et soupira.

.

Au petit matin, lorsque Stiles se réveilla, le soleil pointait timidement ses rayons dans la chambre à travers les persiennes. Il n'avait vu personne, mais il avait une couverture sur le dos et il songea que ce devait sans doute être une infirmière de nuit.

— Salut.

Relevant la tête, Stiles sourit en voyant Derek parfaitement réveillé. Soudain, son visage se tordit ; il quitta alors son tabouret et ils s'étreignirent une longue seconde.

— Tout va bien, répondit Derek.

Stiles recula et inspecta le torse bandé taché de traînées rouges. Il baissa la tête et Derek posa une main sur sa joue. On toqua alors contre la porte et Stiles se redressa. Le médecin entra sans bruits en regardant dans le couloir, et referma la porte.

— Vos amis dorment encore, dit-il. Content de vous voir réveillé, Monsieur Hale.
— C'est à vous que je dois ça ? demanda celui-ci.
— Votre libération, non, votre rafistolage, oui. Comment vous sentez-vous ?
— Bien mieux que ces derniers...

Derek pencha la tête.

— Deux mois, apparemment, répondit Stiles à sa place.
— Deux mois ? Bon sang...
— Au nom de l'armée de l'air américaine, Monsieur Hale, je vous présente mes excuses, dit alors le médecin. Le Colonel James a été relevé de ses fonctions dans la nuit et renvoyé chez lui pour attendre son procès.
— Un procès ? s'étonna Stiles.
— Mon rapport au Général prouve qu'il y a eu actes de torture répétés dans le but d'obtenir des données physiologiques non consenties. Le Colonel passera en Cour Martiale dès que tout le dossier aura été révisé.
— Et les laborantins ? demanda Derek. Anise et Thomas ?
— Ils ne seront pas inquiétés, mais ils ont été mutés ailleurs. Leur sort vous inquiète ?
— Ils étaient assez gentil au début, et ils n'avaient pas peur de moi, quand bien même je passais mon temps à leur rugir dessus...

Stiles esquissa un sourire.

— En parlant de rugir... dit alors le médecin. Toute la base de Nellis est au courant, et la majorité se demande ce que c'était ce bruit qui a résonné partout hier après-midi...

Stiles se mordit la lèvre.

— Pour la petite histoire, Scott n'a pas du tout apprécié de te voir pendu par les bras, couvert de plaies séchées, répondit-il en regardant Derek.
— Il est là ?
— Dans le couloir, oui. Tu l'as entendu ?
— Je crois. Je n'étais plus conscient depuis des jours, j'étais à bout de forces, et je m'étais réfugié dans l'esprit de mon loup.

Le médecin plissa un œil.

— Bon, je serais ravi d'écouter toutes ces histoires, mais je dois voir vos blessures d'abord, dit-il alors.

Stiles recula et s'éloigna vers la fenêtre donnant dehors, les mains nouées sur la nuque. Il entendit le bruit de ciseaux coupant du tissu puis une exclamation silencieuse.

— Ça alors...

Le jeune homme se retourna et s'approcha. Le torse de Derek était nickel, sans aucune cicatrice ni marque quelconque.

— Alpha Supérieur, se contenta de dire Stiles en croisant les bras.
— Alors c'était vrai... Les loups-garous existent...
— Si vous en doutiez encore après avoir entendu Scott rugir...
— À vrai dire, je ne savais pas vraiment quoi penser ni croire, entre des connaissances pratiquant la torture sur des créatures surnaturelles avec la bénédiction de nos supérieurs, et le bruit d'un F14 faisant du rase-mottes...

Derek laissa échapper un rire étouffé. Le médecin secoua la tête et termina de retirer les bandages en vérifiant chaque parcelle de beau, puis il ramena les draps sur le torse imberbe et haussa les épaules.

— Vous êtes libre de partir, dit-il. Je n'ai aucune raison de vous garder plus longtemps ici. Vous êtes un miraculé et je pense que je ne vous oublierai pas de sitôt.
— Sauf votre respect, docteur, j'aimerai mieux que vous m'oubliiez, répondit Derek.
— Qu'il en soit ainsi alors. On va vous apporter un petit-déjeuner, ajouta-t-il. Faut-il réveiller vos amis ?
— Non, laissez-les dormir, sourit Stiles.

Le médecin inclina brièvement la tête puis quitta la chambre en silence et Stiles se tourna alors vers Derek en plissant le nez, amusé.

— Je ne me lasserai jamais de la réaction des gens quand ils découvrent qui vous êtes, dit-il. C'est tellement drôle de voir tout leur monde s'écrouler en une seconde...

Il revint vers le lit et s'assit au bord du matelas en prenant la main de Derek dans la sienne. Il demeura soudain silencieux et le loup lui plaqua sa main sur la joue.

— Je peux encore sentir que tu as eu extrêmement peur, Stiles, mais je suis là maintenant et je vais rentrer à Beacon Hills.

Stiles déglutit et hocha la tête.

— Si tu savais, dit-il. Quand j'ai découvert que tu étais recherché pour assassinat, j'ai cru que je rêvais. Pas toi, pas le Derek Hale que je connaissais, c'était impossible que tu aies tué quelqu'un de sang froid et, admettons, commis la terrible erreur de laisser un cadavre derrière toi...
— La vérité n'est pas bien éloignée de ça, répondit le loup. Mais c'est plus compliqué que ça en à l'air.

Stiles se frotta le visage.

— Quand j'ai demandé à Léna d'essayer de savoir où tu avais été vu pour la dernière fois, et qu'elle a découvert que tu étais ici, dans la Zone 51, j'ai perdu pied. Je ne sais pas pourquoi, je me suis effondré, tout s'est arrêté autour de moi, je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien...

Derek baissa les yeux et tritura son drap un moment. Stiles secoua alors la tête et le loup l'observa.

— Tu sais que c'est une mauvaise idée, n'est-ce pas ?
— Ça l'a été, mais est-ce que ça l'est toujours ? demanda le plus jeune. Cinq ans sont passés, j'ai grandi, je suis un Agent du FBI maintenant, spécialisé dans les phénomènes surnaturels, je ne suis plus un adolescent fragile et...
— On en reparlera quand on sera rentrés, coupa alors Derek.

La seconde suivante, la porte de la chambre s'ouvrait et Stiles comprit. Il bondit du lit quand Scott se rua sur Derek pour l'étreindre avec toute la force dont il était pourvu, et Léna s'approcha de son ami.

— Il est beaucoup plus mignon comme ça qu'à moitié mort, souffla-t-elle.
— Entendu, répondit Derek avec un sourire.

Léna piqua un violent fard et Stiles la bouscula en rigolant.

— Léna, je te présente Derek Hale, Alpha Supérieur de son état, dit-il ensuite. Derek, voici Léna Kennan, FBI. Sans elle, tu serais encore enfermé là-bas.
— Tu dis des bêtises, je te devais un service, un gars du Pentagone m'en devait un, tout le monde est quitte.
— Si tu le dis.
— Tu as déjà vu le médecin ? demanda alors Scott.
— Oui, il est venu il y a quelques minutes et comme tu peux le voir, je suis comme neuf. Je peux sortir d'ici dès aujourd'hui.
— Dans ce cas, je vais prévenir le pilote de l'hélicoptère et nous pourrons partir, répondit Léna. Bon retour parmi les vivants, Monsieur Hale.

Derek esquissa un sourire et regarda la jeune femme partir, puis il reporta son attention sur Scott.

— Alors comme ça, tu as terrorisé un groupe de laborantins ? dit-il.
— Pas qu'eux, la moitié du complexe ! s'esclaffa Stiles.

Scott rigola puis s'assit au bout du lit et entreprit de tout raconter par le menu.

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