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Chapitre 26

— Ça fait mal, n'est-ce pas ?
— Très.
— Tu es humain, toi, c'est ça ?
— Totalement ! Bon, j'ai fréquenté des monstres légendaires toute ma vie, mon mari est un loup-garou, mon meilleur ami aussi, ma première petite amie est une Banshee... Bref, j'ai un beau CV...

Jarvis esquissa un sourire. Cela faisait une semaine que l'accident avait eu lieu et Stiles venait tous les jours pour lui tenir compagnie et lui raconter des anecdotes sur le fait de devenir un loup-garou.

— L'Alpha, le fils de l'infirmière, il ne m'aime pas, n'est-ce pas ?
— Ce n'est pas ça, sa première petite amie était une Chasseuse, quand sa mère a été mordue et qu'elle a préféré se suicider pour éviter la transformation, le père d'Allison et elle ont compris que chasser les loups-garous ne les mènerait qu'à se faire tuer ou perdre ceux qu'ils aiment. Ils ont alors décidé de les aider et de mettre leurs compétences au service de Scott.
— Elle est morte cette Allison, n'est-ce pas ?
— Oui. Elle a été tuée pendant un combat contre un Oni, une créature surnaturelle issue du folklore japonais. Elle a été empalée sur l'un de leurs sabres et est morte sur le coup. Scott en a été très affecté. Pire encore quand le grand-père d'Allison a décidé que Beacon Hills appartenait aux Chasseurs...

Jarvis posa une main sur son front.

— Ça fait beaucoup d'un coup, je sais, dit Stiles avec un sourire. Mais tu envisages de devenir un loup-garou, alors je dois tout te raconter par le menu.

Le téléphone du jeune homme sonna alors et il s'excusa pour sortir de la chambre. Il décrocha une fois dans le couloir.

C'est moi. Je voulais juste te dire qu'avec Jared on est à l'aéroport et qu'on attend Piers.
— C'est aujourd'hui ? Tu aurais dû me le rappeler...
Tu dormais quand je suis parti et je sais que Jarvis à beaucoup de questions alors je n'ai pas voulu t'ennuyer avec ça.

Stiles esquissa un sourire.

On rentre demain, annonça alors Derek.
— Entendu. L'appartement va être vide sans vous deux.
Une nuit, chéri, une seule nuit, répondit Derek amusé. Tu pourras passer voir Anise, d'ailleurs ? Elle me dit qu'elle va bien, mais Scott ne l'a pas vue depuis des jours et il s'inquiète un peu.
— J'irai avant de rentrer à la maison, entendu. Je t'aime, Derek.
Moi aussi. À demain.

Stiles hocha la tête puis retourna dans la chambre de Jarvis, mais celui-ci s'était endormi. Le jeune homme tira donc la porte de verre coulissante et s'approcha du comptoir. Melissa lui décocha un sourire.

— Vous avez le droit de m'informer sur son état de santé ?
— Techniquement non, tu n'es pas de la famille, mais comme sa sœur l'a visiblement renié, alors je peux te le dire. Ses lésions à la colonne vertébrale inquiètent le médecin. Si Jarvis essaye de se lever, il se peut que sa moelle se rompe définitivement. Pour le moment, il a encore des sensations dans les jambes, mais s'il attend trop, même la morsure ne pourra rien pour lui.

Stiles hocha la tête.

— Derek et Jared sont à Fresno, ils attendent le procureur de la couronne d'Oshawa, il a demandé à rencontrer Scott officiellement pour apprendre tout ce qu'il peut sur les créatures surnaturelles.
— Une bonne chose ?
— Je l'espère. Ils reviennent demain, je demanderai alors à Scott de mordre Jarvis.
— Il ne voudra pas, grimaça Melissa.
— Derek ne le mordra pas. Je suis sa famille, personne d'autre. Je n'ai pas l'intention de le partager avec quelqu'un d'autre que Jared.

Melissa pinça les lèvres. Stiles regarda ensuite sa montre et souhaita une bonne journée à Melissa avant de quitter l'hôpital. En chemin pour l'appartement de Derek, il fit quelques courses puis il passa voir son père au commissariat avant de se rendre jusqu'à l'immeuble où vivait Anise depuis qu'elle avait décidé de s'installer à Beacon Hills.

— Stiles ? Entre, que se passe-t-il ?
— Rien, mais Derek m'a demandé de passer te voir, il s'inquiète.

Anise esquissa un sourire et s'éloigna, silencieuse. Stiles ferma la porte derrière lui et rejoignit la jeune femme dans la cuisine.

— Hey...
— Non, tout va bien, c'est juste que... J'aurais pu mourir ce jour-là, si Derek n'avait pas accepté de venir manger avec moi, je serais morte et...

Posant ses mains sur le plan de travail, Anise baissa la tête. Stiles posa une main dans son dos. La jeune femme inspira ensuite et releva la tête.

— Est-ce que tu voudrais discuter avec Sasja ?
— Qu'est-ce ?
— Une psy qui suit les nouveaux loups de Scott. Il lui fait totalement confiance, elle connaît tous les petits bobos de sa meute.
— Tu crois que j'ai besoin d'une psy ?
— Anise, tu as découvert l'existence des loups-garous il y a moins de six mois, ça fait déjà beaucoup à accepter. En plus, voilà que tu manques de mourir en voiture et que c'est un loup-garou qui te sauve la vie, celui-là même qu'on t'avait ordonné de découper pour l'étudier...

Anise serra les mâchoires.

— Très bien, donne-moi son numéro, je l'appellerai. Tu veux du café ?
— Non, je vais rentrer, j'ai des courses dans la voiture. En plus, demain, Piers, le procureur de la couronne du Canada arrive pour rencontrer Scott. Ce serait bien que sa dernière recrue soit en forme, tu ne crois pas ?
— Ce n'est pas moi sa dernière recrue, mais ton père, Stiles.
— Disons que mon père, c'est différent. Il n'est un loup que par nécessité, comme Jarvis va le devenir. Ils ne sont tenus à aucune contrepartie concernant Scott.

Anise serra les lèvres.

— D'accord, à demain alors. À quelle heure ?
— Je t'enverrais un texto dès que je le saurai.

La jeune femme opina puis Stiles lui souhaita une bonne soirée et regagna l'appartement de Derek qu'il trouva vide, bien entendu.

.

— Comment ça, vous allez mordre quelqu'un ?

Derek observa Piers via le rétroviseur central de sa voiture.

— Il y a une semaine, j'étais en voiture avec Anise, une amie, quand une moto a grillé un feu et a manqué nous percuter. Mes réflexes nous ont sauvé la vie, mais le motard est tombé et son dos a été brisé. Il restera paralysé s'il n'est pas transformé en loup.
— Je ne veux pas qu'il le morde et Stiles non plus, intervint Jared. Nous nous suffisons tous les trois, pas besoin d'un quatrième membre.
— Et je comprends, mais Scott ne veut pas en entendre parler...
— Pour quelle raison ? demanda Piers.
— Jarvis est le fils d'un couple de Chasseurs de loups-garous, répondit Jared.
— Des chasseurs ?
— Ouais, c'est un truc familial, ils sont chasseurs de génération en génération et très peu d'entre eux dérogent à la tradition, expliqua Derek. Ce sont des chasseurs qui ont assassiné ma famille, quand j'avais seize ans. Ils nous ont piégé dans notre manoir et y ont mis le feu. Mon oncle Peter et moi sommes les seuls survivants.

Piers soupira en secouant la tête. Derek s'engagea alors sur l'autoroute et le silence se fit dans la voiture. Bientôt Jared s'endormit, puis Piers, et seul Derek demeura éveillé, concentré sur la route et toutes les voitures qui l'entouraient.

Après avoir passé une nuit dans un Motel, ils avaient repris la route de Beacon Hills et Piers avait assuré à Derek qu'il aurait pu prendre le train, mais le loup avait répondu qu'il avait besoin de changer de paysage. Jared avait tenu à l'accompagner ; pour retourner à Fresno, le procureur prendrait le train, cette fois.

Il était un peu plus de midi quand le trio passa le panneau qui souhaitait la bienvenue aux visiteurs de Beacon Hills et Derek ne s'arrêta qu'une fois garé dans le parking souterrain de l'immeuble où il avait son appartement.

— Nous irons voir Scott dès que vous aurez pris possession de votre chambre d'hôtel, annonça le loup en sortant de voiture. À moins que vous ne soyez trop fatigué ?
— Non, ça va, le décalage horaire n'a pas encore frappé. Je ne vous garantis rien pour demain, par contre !

Derek sourit. Les trois hommes quittèrent ensuite le garage et Jared annonça qu'il montait à l'appartement.

— C'est l'hôtel de l'autre côté de la rue ? demanda Piers.
— Oui. Je vais vous accompagner...
— Inutile, allez retrouver votre mari et reposez-vous, vous avez conduit quatre heures sans faire de pause, vous devez être épuisé.

Derek esquissa un sourire puis serra la main du procureur et le regarda traverser la route. Il se détourna ensuite et entra dans le hall de l'immeuble.

.

Scott sentit l'arrivée de Piers, Jared, Stiles et Derek bien avant de les voir et cela provoqua une petite montée de stress chez les loups présents dans la savonnerie.

— Il a tellement de tension ici qu'on pourrait la couper au couteau... marmonna Anise.
— Ouais, et ça m'arrange pas trop... Dehors, ordonna soudain Scott.

Sans un mot, tout le monde quitta la savonnerie, sauf Anise qui demeura près de Scott, tendue.

— Vous avez peur ? demanda-t-elle.
— De Piers ? Non. Ce n'est qu'un humain curieux. Ce dont j'ai peur, c'est que quelque chose se passe mal, qu'il prenne peur et décide de faire tout le contraire de ce qui avait été prévu en le faisant venir ici.

Anise pinça les lèvres. Une voiture fit alors son entrée dans la cour de l'entrepôt et Scott grogna. Anise lui jeta un coup d'œil puis des portières se firent entendre avant que l'un des pans de la porte d'entrée de l'entrepôt ne soit tirée dans un grand bruit de ferraille.

— C'est immense...
— C'est une ancienne savonnerie qui a été abandonnée. Je l'ai achetée pour ma meute, répondit Scott.

Les nouveaux venus s'immobilisèrent et Scott sentit Piers frissonner quand il le vit, assis dans un canapé, Anise près de lui, une main sur son épaule, comme s'ils avaient été les souverains des environs. La jeune femme abandonna d'ailleurs rapidement son poste pour aller au-devant des garçons.

— Je suis le docteur Anise Lambert, dit-elle, la main tendue. Bienvenue dans la tanière de Scott McCall, Monsieur le Procureur.
— Vous êtes humaine ?
— À cent pour cent, sourit Anise. Venez, je vais vous présenter à notre Alpha.

Elle se détourna et Piers se pencha vers Stiles.

— C'est toujours aussi formel ou c'est juste pour moi ?
— Juste pour vous, sourit le jeune homme.
— Ah...

Il rejoignit ensuite Anise et quand il se trouva devant Scott, il demeura silencieux. Quand le jeune homme se leva et que ses yeux rougirent, l'homme eut un mouvement de recul.

— Monsieur Piers, voici, Scott McCall, le protecteur de la meute qui réside ici, à Beacon Hills, en relative harmonie avec les humains qui y vivent.
— Relative ?
— Il y aura toujours des personnes pour aller contre les choses, Monsieur Piers, répondit alors Scott.
— Oui, c'est vrai. Je suis ravi de vous rencontrer, monsieur Stilinski m'a relaté quelques-uns de vos "exploits" notamment au sein d'une certaine Zone 51...

Scott esquissa un sourire et croisa le regard de Stiles. Anise sourit, amusée.

— Je travaillais là-bas avant de tout plaquer pour m'installer ici, dit-elle. Et je ne le regrette pas. Même si j'ai encore un peu peur d'eux, parfois.
— C'est conseillé, répondit Stiles. Les humains respectent plus les créatures qui leur sont supérieures en force ou en nombre s'ils les craignent un peu. Asseyez-vous, Procureur.
— Merci. Mon Dieu, j'ai tellement de questions ! dit l'homme. Je ne sais pas par où commencer...

Scott sourit. Anise proposa alors du thé et Derek l'accompagna à la cuisine.

— Comment tu vas ? demanda-t-il sans préambule.
— Bien, Derek, je vais bien.
— Tu as failli mourir...
— Oh je le sais, mais ne t'en fais pas, je vais bien. Je suis remise de cette frayeur et je suis très contente que tu veuilles aider ce motard en lui offrant une seconde vie.

Derek serra les lèvres.

— Je ne sais pas si je vais le faire... dit-il.
— Pourquoi ?
— Stiles et Jared estiment que nous sommes assez dans notre famille. Je suis assez d'accord avec eux, mais Scott ne mordra jamais Jarvis à cause de sa famille...
— Je saurai le convaincre.
— Tu n'es pas sa femme, Anise, il ne t'écoutera pas.
— Je ne suis pas sa femme, non, mais j'ai un lien avec lui. Je me suis attachée à vous tous, je suis avide d'en apprendre toujours plus et si Scott ne tolérait pas ma présence, il m'aurait déjà demandé de partir.
— C'est vrai, admit Derek. Mais reste prudente, je t'en conjure...

Anise sourit doucement et embrassa le loup sur la joue.

— Si tu n'avais pas un Stiles qui t'aime autant, j'aurais bien aimé expérimenter la vie de louve alpha... sourit-elle.

Derek rigola. Ils se mirent ensuite à préparer le thé et retournèrent auprès des quatre autres.

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