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Chapitre 20

Lorsque Scott reçu un message de Stiles, le lendemain, qui lui annonçait que les trois soldats de James étaient venus chez Derek pour discuter, la veille, le jeune Alpha trouva cela bizarre, mais ne releva pas. Il n'avait pas eu de nouvelles du Colonel et lorsqu'il demanda à ce qu'il soit localisé, ses loups lui rapportèrent qu'il n'était plus en ville. L'un d'eux lui annonça cependant qu'il l'avait suivi jusqu'à l'aéroport et qu'il avait quitté Beacon Hills encadré de trois Marines, deux jours plus tôt...
Un peu étonné par cette nouvelle, le jeune homme contacta directement Léna et la jeune femme lui confirma, après quelques recherches, que le Colonel James avait, non seulement été renvoyé de l'armée, ce qu'il avait dit, mais également de l'administration américaine dans son entièreté, avec déshonneur. Sa mission pour « rencontrer » Jared n'avait pas été approuvée et les trois soldats l'accompagnant avaient été payés au noir.

.

— C'est ce qui me semblait, c'était pas net...

Scott avait rassemblé les siens, en ce samedi matin, et Stiles, Derek et Jared étaient devant lui. Anise était debout derrière lui, un peu inquiète.

— Où sont les trois Marines ? demanda soudain Scott.
— À leur hôtel. Quand ils ont appris que la mission de James n'avait pas été autorisée, ils ont décidé de rester ici et de passer le concours pour devenir officiers.
— Ils sont au courant que la paie est pas la même ? ironisa Jared.
— Dis, toi, je sais que la perspective de retourner à Oshawa t'angoisse, mais ce n'est pas la peine d'agresser tout le monde, rétorqua Stiles, agacé. Tu es tellement désagréable depuis mercredi !
— Si tu avais été tué par ton meilleur ami et que tu te réveillais six mois plus tard à l'autre bout du pays sans savoir pourquoi, tu serais aussi angoissé que moi ! rétorqua la panthère.
— On se calme, intervint Scott.

Jared cracha puis quitta la pièce et Stiles soupira. Anise tapota alors l'épaule de Scott puis suivit la panthère dehors.

— Il a peur, dit alors Derek. C'est normal, moi non plus, je ne suis pas rassuré à l'idée de retourner à Oshawa... Ma tête est toujours sur un mandat d'arrêt international, je vous rappelle.
— Suspendu, rappela Stiles. Le mandat a été suspendu depuis la découverte du cadavre de « Jared » dans cette décharge.
— Mais je suis toujours soupçonné de l'avoir tué.
— Certes, mais une fois que le procureur de la Couronne saura toute l'histoire, il reconnaîtra qu'ils ont fait une erreur.
— J'espère que tu dis vrai. Excusez-moi.

Derek quitta la pièce à son tour et Stiles regarda Scott.

— Décidément... Vivement que tout s'arrête et qu'on puisse reprendre une vie normale, c'est stressant, dit-il.
— Jared stresse Derek, Derek est stressé de nature... répondit Stiles en haussant les épaules. Je pense qu'il faudra qu'il se trouve un appartement quand on rentrera d'Oshawa, il ne pourra pas continuer à vivre chez Derek, plus maintenant que c'est une panthère.
— Ils ne s'entendent pas ?
— Si, mais c'est comme un chat qui arrive dans une famille où il y a déjà un chien, la tension est horrible et moi je suis au milieu à faire la police...
— Et tu ne vis même pas avec Derek.

Stiles plissa le nez.

— Est-ce que Derek a toujours le loft ? demanda alors Scott.
— Hm, probablement... Tu penses que Jared pourrait s'y installer ?
— C'est en pleine ville, à côté de l'appartement de Peter, je pense que ce serait bien.
— Peut-être qu'il voudra rester à Oshawa ?

Stiles secoua ensuite la tête et Scott quitta son fauteuil, récupéra un ballon de basket et proposa qu'ils aillent se défouler un peu dehors.

.

De l'autre côté de l'ancienne savonnerie, Jared était perché sur un conteneur, contrarié.

— Descendez, le pria Anisa en se plantant en bas de celui-ci.
— Pourquoi ? Vous allez aussi me faire la morale ?
— Non, pas du tout. Mais, j'ai mal au cou, alors descendez avant que je chope un torticolis.

Jared renifla dédaigneusement puis se laissa tomber devant la jeune femme et se redressa en la regardant.

— C'est vous qui avez découpé mon pote, n'est-ce pas ?
— En effet, et je n'en suis pas fière. Je faisais ce qu'on me disait de faire, sans poser de questions. Pour sept mille dollars par mois, je pense que peu de gens refuseraient.

Jared montra les dents.

— Travailler pour l'Alpha ne...
— Cela ne pardonnera pas ce que j'ai fait, je sais, mais j'étais ignorante, Jared... Désormais, je ne le suis plus et j'ai un immense respect pour Monsieur McCall. Je suis consciente que j'ai fait du mal à des créatures que je ne savais même pas exister, mais vous vous imaginez sans doute que j'arrive à vivre avec, n'est-ce pas ?

Anisa serra les lèvres et croisa les bras.

— Chaque fois que je ferme les yeux avant de dormir, j'ai la vision de Monsieur Hale, suspendu par les bras dans cette salle capitonnée, couvert de plaies sèches, si faible qu'il ne pouvait même plus gémir de douleur quand un scalpel touchait sa peau, dit-elle, les sourcils froncés, le visage crispé, douloureux. Nous l'avons torturé, affamé, pendant des semaines, et il n'a jamais rien dit. Il n'a rien tenté, alors qu'il aurait pu briser ses fers et tous nous tuer...
— Derek n'est pas un meurtrier, répondit Jared, les sourcils froncés. J'ai vécu trois ans avec lui, c'est mon meilleur ami, et même si je lui en veux un peu de ne jamais m'avoir dit ce qu'il était, aujourd'hui je comprends. C'était trop dangereux.

Jared baissa les yeux et s'assit ensuite à l'ombre du conteneur. Anise le rejoignit.

— Ce soir-là, quand nous avons fermé l'épicerie, on était partis pour rentrer à la maison, on était crevés, on marchait en silence... Ces trois mecs ont sans doute pensé qu'on était un couple d'homos et ils ont voulu s'amuser un peu, nous embêter, mais Derek a senti ce qu'ils étaient, et ils l'ont senti aussi, et ils se sont battus et...

Jared serra les mâchoires et renifla. Anisa posa une main sur son bras.

— Je sais que Derek s'en veut pour ce qui est arrivé, dit-il. Et, il s'en voudra toute sa vie de ne pas avoir pu me protéger, mais...
— Monsieur Hale sera lavé des soupçons qui pèsent sur lui, répondit Anisa en serrant les doigts. L'Agent Stilinski va y veiller. Il tirera toutes les ficelles qu'il peut pour que son compagnon ne soit plus inquiété par rien d'autre que son loup et sa famille.

Jared esquissa un sourire.

— Vous parlez de la meute, n'est-ce pas ?
— Disons que vous en faites aussi partie, de cette famille, à présent, répondit la jeune femme en dodelinant de la tête.
— Je suis un chat au milieu d'une portée de chiens, répondit Jared en baissant le nez. Je ne me sens pas en sécurité, le moindre mouvement qu'ils font me fait frémir et...
— Vous êtes encore un peu perturbé, avec le temps, vous vous habituerez. Moi aussi, j'ai peur d'eux, faut pas croire, hein. Scott est plutôt impressionnant, il dirige ses loups parfois d'un simple regard, il n'a rien à dire et tout le monde lui obéit. Même moi.

Anise rigola doucement et se frotta ensuite le visage de ses mains.

— Je garderai toute ma vie la blessure de voir Derek comme ça, dit-elle. Je ne me le pardonnerai jamais, mais si je peux atténuer ma douleur en mettant mon savoir au service de l'Alpha, alors je le fais volontiers, gratuitement s'il le faut.

Jared secoua lentement la tête.

— Vous avez des capacités que les loups n'ont pas, Jared, vous êtes leste, rapide, vous voyez dans le noir... Vous pourriez être une recrue très intéressante pour l'Alpha, vous savez ?
— Je suis un nouveau-né, je ne contrôle pas mes capacités, pas pleinement, et la pleine lune m'affecte autant que les loups malgré le fait que je sois une panthère.
— Avec le temps, vous apprendrez à vous contrôler, vous prendrez confiance en vous, et vous serez fier d'être ce que vous êtes, même si vous ne l'avez jamais voulu. Dites-vous que maintenant, vous pouvez rester auprès de Derek sans craindre qu'il vous blesse par inadvertance.

Anise esquissa un sourire et plissa un œil.

— Imaginez une seconde le défier à la course ? Vous chamailler ou même vous disputer et en venir aux poings... Avant, vous n'auriez jamais pu lui tenir tête, aujourd'hui, vous pouvez. S'il vous ennuie, un petit feulement et l'affaire est réglée...

Jared serra les lèvres et laissa échapper un rire un peu plat. Il posa sa main sur celle de la jeune femme qui n'avait pas quitté son bras et secoua la tête. Soudain, il pivota et Anise se redressa.

— Vous, dit-il en regardant le Capitaine Boyd s'approcher, les mains levées. Stiles a dit que vous étiez à votre hôtel. Vous n'avez rien à faire sur le territoire de l'Alpha.
— Je sais, mais je devais vous rencontrer... seul.
— Pourquoi ? Si c'est pour me mettre une balle dans la tête, vous mourrez avant moi.

Boyd jeta un regard un peu inquiet autour de lui puis secoua la tête. Se relevant, Jared aida Anise à en faire autant et la jeune femme demeura dans son dos, juste au cas où.

— Capitaine Boyd, je me disais bien que j'avais senti une odeur humaine désagréable.

Derek s'approcha alors, suivi par Isaac.

— On l'a laissé passer, répondit Liam en apparaissant de derrière un conteneur. Mais, on l'avait à l'œil.
— Je sais. Qu'est-ce qui vous amène ? demanda alors Derek. Isaac, ramène Anise à Scott, tu veux ?
— Oui, Alpha.

Boyd haussa un sourcil. Anise rejoignit Isaac et ils s'éloignèrent. Derek observa ensuite le soldat.

— Alors ? dit-il. Vous avez choisi quoi ?
— On reste. J'ai déjà appelé le commissariat pour savoir comment se passait le concours d'entrée d'officier. L'Agent Stilinski m'a dit...
— Il va parler à son père, oui, mais vous aurez sans doute à répondre de l'Adjoint du Shérif, d'abord, répondit Derek en croisant les bras. Et, lui, il n'est pas du tout comme nous autres...

Boyd baissa le menton. Deux jours plus tôt, Stiles lui avait tout déballé, que le Shérif était un loup-garou, que son adjoint était un Chien de l'Enfer, notamment, et qu'il y avait une trentaine de loups dans la ville qui surveillaient la population en plus des officiers de police dont certains étaient au courant de leurs capacités surnaturelles et collaboraient régulièrement.

— Est-ce que nos familles auront le droit de savoir ? demanda soudain Boyd.
— Faudra le demander au Shérif, peut-être, s'ils savent tenir leur langue. En revanche, comme tout, il vaut mieux être prudent, et moins ils sont à savoir, moins les loups sont en danger, répondit Derek.
— Stiles parlera sans doute de vous à son supérieur, au Département de Protection des Créatures Surnaturelles, dit alors Liam. Trois soldats d'élite, ça peut toujours servir.
— Il y en a d'autres, nous étions une trentaine à bosser pour James... Malheureusement, vous n'êtes pas le premier, Monsieur Hale, sauf que, contrairement à vous, les autres n'ont pas eu la chance d'avoir des amis pour les sauver. Ou de survivre assez longtemps.

Derek serra les lèvres et baissa le nez une seconde avant de se redresser.

— Je vais vous proposer un truc, à vous et vos deux collègues, dit-il alors.
— Derek, Scott... commença Liam.
— Scott sera d'accord.

Liam baissa le nez et Derek reporta son attention sur Boyd.

— Dans une semaine, c'est la pleine lune, pendant trois nuits, les garous souffrent et leurs deux natures se battent. C'est un moment particulièrement difficile à vivre pour la majorité d'entre nous. Je vous propose de vous relayer, chacun votre tour, pour tenir compagnie à ceux qui ont le plus de mal à gérer la pleine lune, comme Liam, et les nouveau-nés.
— C'est dangereux, je suppose...
— Très, répondit Liam. Mais, Scott et Derek sont avec nous et il y a toujours un humain aussi, parce que certains loups sont sensibles à leur odeur, ça les apaise. Sur moi, ça ne fonctionne pas, et je n'ai pas de honte à l'avouer, la seule chose qui m'apaise, c'est mon Alpha.

Boyd fronça les sourcils. Le portable de Liam sonna alors et il s'éloigna ; Derek expliqua au soldat que Liam était le Lieutenant de Scott, son premier Bêta qu'il avait mordu, et qu'ils étaient considérés comme apparentés.

— La dernière pleine lune, Liam a passé toute la nuit près de Scott, seule sa présence l'apaise, comme un père qui apaise son fils pendant un cauchemar particulièrement violent, acheva-t-il. Les réactions sont variées et Scott met un point d'honneur à ce que les plus sensibles soient écartés des autres et étroitement surveillés.
— Et vous ?
— Je souffre aussi, mais beaucoup moins, car je suis né loup, je n'ai pas été mordu, j'ai donc vécu toute ma vie avec la malédiction de la pleine lune, j'ai appris à la gérer.
— Seuls les garous sont affectés par la lune ?
— Non, la majorité des créatures surnaturelles réagissent à elle, mais les garous sont particulièrement exposés.
— Pour quelle raison ?
— Il existe une légende, vraie ou pas je l'ignore, qui raconte, un peu à la manière de Roméo et Juliette, un conflit entre deux clans, il y a environ mille ans, répondit Derek. Un garçon d'un des clans est tombé amoureux d'une fille de l'autre clan, mais leurs familles se sont toujours chamaillées, voire entre-tués, pour des broutilles parfois. Il était de ce fait hors de question que deux de leurs enfants se marient.
— On dirait Roméo et Juliette, en effet, sourit Boyd.

Derek esquissa un rictus.

— Comme les deux jeunes gens ont quand même défié leurs familles en s'unissant sans autorisation, le père de la fille a décidé de faire payer l'autre famille. Une puissante sorcière a donc invoqué un sort qui allait contraindre toute la famille et leurs descendants jusqu'à la nuit des temps à ne vivre que la nuit, à ne plus pouvoir se nourrir que de sang et à demeurer à l'écart des gens pour ne pas être tenté. Immortels afin de souffrir toute leur vie de leurs échecs, un pieu de bois dans le cœur serait leur seule façon de mourir.

Boyd fronça les sourcils.

— Mais l'autre clan a riposté et lancé un sort sur la famille du garçon, dit-il. Ils sont devenus à moitié bêtes, vivant le jour, mais la nuit, quand la lune sortait, ils étaient contraints de se cacher pour ne pas déchaîner leur rage. Je me trompe ?
— Non, répondit Derek.
— Vous êtes en train de me dire que les vampires existent ?
— Exactement. Ils ne vivent pas dans ce pays, plutôt en Europe de l'Est, du moins, je n'en ai jamais vu. Je sais qu'ils existent, car je suis moi-même là, je suis un loup-garou et cela veut donc dire qu'il y a une part de vérité dans cette légende.

Boyd se gratta la nuque puis noua ses doigts derrière sa tête et soupira.

— Si j'avais su, en m'engageant dans l'armée que j'allais finir ici, au milieu de créatures mythologiques ! dit-il. Banshees, panthères-garou, loups-garous... Chien des Enfers !
— Et encore, il y en a d'autres, mais vous les découvrirez au fur et à mesure. Cela fait beaucoup pour commencer, je sais, vous allez avoir besoin de temps pour digérer toutes ces informations, mais sachez que Scott est un Alpha respecté même par les autres Alphas des territoires environnants. Il n'a pas acquis ses capacités en étant mordu, du moins si, mais il est devenu un Alpha par sa propre volonté, et ce n'était, à ma connaissance, encore jamais arrivé.
— À vous entendre, on dirait que vous parlez du Messie...

Derek rigola doucement.

— Presque !
— Les gars, le patron veut nous voir, dit alors Liam en revenant.
— Il veut quoi ? demanda Derek, surpris.
— Lydia est arrivée.

Derek haussa les sourcils.

— Déjà ? Et, où est Stiles ?
— Dedans... et il aurait bien besoin de son mec.

Le loup serra les lèvres puis se détourna et Liam grimaça.

— Minute, dit alors Boyd. Lui là, le monsieur muscle version loup, et l'Agent Stilinski... ?
— Yep ! Difficile à croire, hein ?

Boyd dodelina de la tête. Liam lui conseilla ensuite de partir et le jeune loup s'éloigna, suivi par Jared qui ne put s'empêcher de jeter un regard en arrière, mais le militaire avait tourné les talons et s'éloignait lui aussi.

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