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Chapitre 15

L'aube trouva Stiles et Derek endormis dans les bras l'un de l'autre. Isaac, l'air froissé, était assis de l'autre côté du feu et les observait sans les voir. Soudain, du bruit à l'entrée de la mine le tira de ses pensées et Scott apparut en se frottant le visage. Il rejoignit le campement et s'assit près de son Bêta.

— Ça a été ? demanda-t-il à voix basse.
— Ouais, j'ai tenu bon, répondit Isaac.
— Et Derek ?
— C'était comme s'il n'était pas affecté, je suis jaloux...

Scott esquissa un sourire et observa son meilleur ami endormi sur la couverture jaune. Derek dormait dans son dos, un bras passé autour de lui.

— Je suis content qu'ils se soient trouvés, souffla-t-il. Mais en même temps, je n'arrive pas à comprendre pourquoi je n'ai rien vu...
— Eux non plus n'ont rien vu, c'est la vie, répondit Isaac.

Il tendit une timbale de café à son Alpha qui le remercia d'un signe de tête avant de reporter son regard dans les flammes devant lui.

— Ça dort tout là-bas ? demanda soudain Isaac.
— Ouais, enfin. Liam a été très agité, il m'a lacéré le dos, mais je n'ai aucun autre moyen pour l'apaiser...

Isaac souleva le t-shirt du jeune homme et plissa le nez devant les trous que les griffes de Liam avaient fait dans sa chair.

— L'arrivée de Jared l'a perturbé, répondit-il. Ça nous a tous perturbés, et aussi la disparition du Sherif, le retour de Derek, son histoire dans la Zone 51, et aussi ça, avec Stiles... Ça fait beaucoup.
— C'est sûr. Heureusement, les prochaines nuits seront plus calmes, soupira Scott. Les jumeaux s'en sont sortis et je pense que Matt va aller de mieux en mieux après ça. La première pleine lune est la plus difficile.

Isaac opina et se servit du café en se frottant le visage.

— Dors un moment, je veille, dit alors Scott.

L'autre ne se fit pas prier et se laissa tomber sur le flanc en tirant une couverture sur son épaule. Il avait veillé toute la nuit, les griffes plantées dans le tronc d'arbre sous lui, surveillé par Derek, avant que la lune ne daigne se coucher et que la fatigue l'emporte sur tout le monde.

.

Quand Stiles émergea, le soleil était levé et il repéra Scott qui l'observait depuis l'autre côté du feu, une timbale de café dans les mains.

— Salut, dit-il en s'asseyant.
— Bien dormi ? demanda le jeune Alpha.
— Avec lui comme coussin, c'est obligé, sourit Stiles.

Il leva les bras pour s'étirer et nota Isaac qui dormait, le nez sous la couverture.

— Où sont les autres ?
— Dans la mine, ils dorment aussi. Il est à peine huit heures, j'irais voir si tout le monde va bien dans une petite heure.

Stiles opina puis se leva et disparut dans les broussailles à l'extérieur du campement. Scott en profita pour lui préparer une tasse de café et, voyant Derek se réveiller, il en prépara une autre.

— Salut, dit le loup en s'asseyant. Oh la vache, ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi sur le sol, moi... Où est Stiles ?
— Parti pisser, répondit Scott. Ah tiens, le voilà.

Une lingette dans les mains, Stiles décocha un sourire aux deux garçons puis jeta sa lingette dans les flammes et se rassit ensuite près de son compagnon à qui il vola un baiser.

— Bien dormi ? demanda-t-il.
— Je vais avoir des courbatures, mais ça ira. Ça s'est passé comment dans la mine ?
— Bien, répondit Scott. Je pensais que ce serait plus dur pour le Shérif, mais il a bien tenu le coup et ils ont discuté une grande partie de la nuit, ce qui a apaisé Jared et les jumeaux aussi.
— Et Liam ?
— Agrippé à moi, comme d'habitude, ses griffes plantées dans ma chair, grimaça Scott. Je ne sais plus quoi faire pour l'aider à surmonter cette épreuve et le sentir souffrir me fait beaucoup de mal. Ça fait six ans, il devrait s'y être habitué, mais non...

Stiles et Derek échangèrent soudain un regard avant que le brun ne secoue la tête.

— En clair, pria Scott.
— On a pensé à la laborantine qui faisait ses expériences sur moi, répondit Derek. Elle et son ami, Thomas, ont été les seuls à ne pas me voir comme un animal et à ne pas totalement obéir au Colonel James. Ils me nourrissaient la nuit, quand tout le monde était couché tout en disant au Colonel qu'ils m'affamaient pour m'affaiblir...
— Ok, de bonnes âmes, mais quel rapport avec mon garçon ?
— Ils nous ont étudié, répondit Derek. Ils peuvent peut-être confectionner quelque chose pour que Liam puisse supporter les pleines lunes sans souffrir autant. J'ai senti sa souffrance et...

Stiles opina.

— Il en était malade, dit-il en prenant la main de son compagnon dans la sienne. Scott, avec ta permission, j'aimerai les retrouver et leur demander s'ils peuvent faire quelque chose. Ils ont été mutés dans un autre endroit, probablement un placard loin de tout établissement gouvernemental, mais je pense que Léna pourra les retrouver.
— Tu voudrais leur offrir un job ? demanda Scott.
— Précisément... On a besoin de scientifiques au DPCS, des personnes suffisamment intelligentes pour vous étudier afin que d'autres personnes moins intelligentes puissent comprendre ce que vous êtes et qu'à terme, on en finisse avec cette chasse aux sorcières.

Scott demeura silencieux un moment puis grimaça.

— Donne-moi le numéro de ton amie, je vais voir ça directement avec elle, toi tu dois régler le problème du mandat d'arrêt contre Derek et gérer la mort de Jared.

Stiles opina vivement et promis de s'en occuper dès qu'ils seraient de retour en ville.

.

Les jeunes loups passèrent la matinée sur le campement, à se remettre de la nuit difficile. Ils n'allaient pas retourner en ville, eux, mais Stiles et Derek regagnèrent Beacon Hills pour rassurer Beth, tout d'abord, puis acheter des victuailles pour la prochaine nuit.

— On se retrouve chez Scott ?
— Non, je vais aller prévenir Argent que tout se passe bien et je te rejoins chez toi.
— Entendu.

Derek sourit puis, après un baiser, quitta le SUV et Stiles l'observa traverser la route et disparaître dans la foule. Il redémarra ensuite et demanda à l'ordinateur de bord d'appeler Léna.

— Salut, Stiles, tu as encore besoin de mes talents de fouine ? demanda la voix amusée de la jeune dans l'habitacle.
— Oui, tu as très bien deviné, sourit Stiles en retour.
— Tu me devras un service.
— Bien entendu.

Léna rigola puis Stiles lui demanda si elle serait capable de localiser Anise et Thomas, les deux laborantins de la Zone 51.

— Pour quelle raison ? Je doute qu'ils aient encore envie de voir un loup de près de leur vie...
— Sans doute, mais avec Scott, on pense qu'ils seraient capables de formuler une sorte de potion qui aiderait les nouveau-nés à passer le cap des pleines lunes.
— Des nouveau-nés ? Oh, tu veux parler des récents transformés !
— Dis-moi, tu es bien toute seule, non ? s'inquiéta alors Stiles.
— Stiles, tu ne me connais pas depuis le temps ? Je suis la solitude incarnée, je me complais dans le silence, comme tout informaticien qui se respecte !

Stiles se mit à rire et s'arrêta à un feu rouge avant de tourner à gauche.

— Tu me fais ça ? demanda-t-il. Je t'envoie le numéro de Scott pour que tu voies ça directement avec lui.
— Je vais voir. Autre chose ?
— Ouais, le mandat contre Derek ?
— Ah, je ne m'y suis pas encore penchée, mais je me tiens au courant des trouvailles de la police de l'Ontario, et pour le moment, s'ils sont perplexes quant à la disparition d'un corps de la morgue d'Oshawa, ils ne se doutent de rien.
— Tant mieux.

Une idée piqua soudain l'esprit du jeune homme.

— Dis, tu ne pourrais pas faire en sorte qu'une des panthères qui ont attaqué Derek et Jared soit accusée du meurtre ?

Léna demeura silencieuse.

— Tu es sérieux ? Ces gars ne sont peut-être pas très nets, mais de là à être des assassins... Et ils auraient fait quoi du corps, ils l'auraient dévoré, peut-être ?
— Honnêtement, je n'ai aucune idée de comment se comportent des panthères-garous, Léna, mais on peut tout supposer, non ? Il sera sans doute bien plus simple de donner une nouvelle identité à Jared que d'inventer une raison plausible au fait qu'il soit bien vivant alors qu'il a été trouvé mort chez lui avec la nuque brisée...
— Certes... Certes... Bon, je vais voir ce que je peux faire, si je trouve des infos compromettantes sur ces gars, alors il y a peut-être moyen, mais je ne garantis rien.

Stiles sourit.

— Merci, Léna, t'es une super pote.
— Ouais, disons que je suis la bonne copine quand ça arrange les gens...

Stiles s'esclaffa puis raccrocha et se gara dans l'allée de la maison de son père, sur le carré de pelouse à côté du garage. En sortant de la voiture, il perçut des rires derrière la maison et il la contourna pour s'accouder au portillon de bois fermant l'accès au jardin. Il observa alors son père qui jouait avec Marian et Emmy à la dînette, assis sur une minuscule chaise qui demandait grâce.

— Tu n'es pas un peu vieux pour ça, papa ? demanda-t-il alors.

Les trois sursautèrent et Stiles entra ensuite juste à temps pour réceptionner Emmy qu'il hissa sur sa hanche. La fillette lui sourit puis lui planta un bisou sur la joue et il la reposa en grimaçant.

— Tes côtes, Stiles... reprocha aussitôt Stilinski.
— Je sais, mais je dois bien continuer à vivre. Comment tu te sens ? Tu n'as pas voulu rester au camp ?
— Non, je voulais voir ma famille, et je me sens bien, Scott m'a autorisé à rentrer.
— Bon, tant mieux alors.

Beth apparut alors par la baie vitrée et sourit en reconnaissant Stiles.

— Je me disais bien que j'avais entendu parler, dit-elle. Tu déjeunes avec nous ?
— Derek doit me rejoindre, alors je ne sais pas...
— Et pourquoi pas ? Il aime les enfants ?

Stiles haussa les sourcils.

— Je crois... Faudra que je lui pose la question, tiens !

Stilinski se releva alors en maugréant.

— Des projets d'avenir, mon fils ? dit-il en époussetant son pantalon.
— Papa...
— Noah, laisse-le tranquille, tu veux ? sourit Beth. Viens plutôt m'aider à cuisiner, tu veux ?

Le Shérif plissa le nez en tirant la langue à sa femme puis fit un clin d'œil à son fils et suivit Beth dans la maison. Stiles soupira alors et s'assit au bout d'un fauteuil de jardin. Il observa Emmy qui jouait à la dînette toute seule en se parlant à elle-même, et Marian le rejoignit alors et se hissa sur son genou.

— À quoi tu penses ? lui demanda-t-elle.
— À beaucoup de choses, ma puce... Il s'est passé tellement de trucs depuis que papa a été blessé...

Marian pinça les lèvres et se pencha à l'oreille de son frère adoptif qui fronça les sourcils avant de la regarder.

— Qui te l'a dit ? demanda-t-il.
— Personne, mais je sais que Scott n'est pas comme les autres hommes, lui et ses copains, là, parfois ils sont bizarres, ils ont les yeux qui s'allument aussi...

Stiles grimaça.

— Faudra que je leur dise d'être plus prudents... Tu ne diras rien, hein ? Même si certaines personnes sont au courant, d'autres ont très peur des loups. Alors il ne faut rien dire.
— Non, jamais, répondit la petite fille en secouant la tête. Tu sais, je suis contente que papa soit comme ça maintenant, il sera un meilleur policier et il aura moins mal partout.

Stiles sourit. Une voiture se fit alors entendre dans la rue puis une portière et Derek apparut au portillon. Marian lui décocha aussitôt un large sourire et sauta sur ses pieds pour se ruer sur le loup qui la hissa sur sa hanche.

— Quel accueil ! s'exclama Stiles en se levant un peu difficilement.

Derek tendit une main pour l'aider et fit face à son compagnon. Marian lui sourit et observa alors Derek en plissant les yeux.

— S'en est un, hein ? lâcha-t-elle alors en reculant son buste.

Le bras droit solidement enroulé autour de la fillette, Derek recula le menton, surpris par la question.

— Un quoi ? demanda-t-il.
— Marian est plutôt futée pour son âge, dit alors Stiles. Il semblerait qu'elle ait compris que mon père soit un loup-garou... et elle vient de capter que toi aussi.

Derek haussa un sourcil.

— Je vois...

La fillette lui plaqua soudain ses mains sur les joues pour qu'il la regarde.

— Je peux voir tes yeux s'allumer ? demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.

Stiles explosa de rire avant de gémir de douleur, une main sur le côté. Derek ne se préoccupa pas de lui et observa les yeux bleus de l'enfant.

— Tu es sûre ? demanda-t-il.
— Oui !

Il cligna alors et ses iris bleus rougirent, décochant un sourire d'une oreille à l'autre à Marian qui se mit aussitôt à battre des mains avant d'entourer le cou de Derek de ses bras en rigolant.

— Hé, punaise, dit alors le loup. Tu ne dois le dire à personne, d'accord ?
— Maman le sait ?
— Oui, répondit Stiles. Mais tu ne le dis à personne quand même d'accord ? Même pas à Emmy, elle est encore trop petite. Papa et maman vont vous en parler bientôt, mais fais comme si tu ne savais rien.
— C'est notre secret ?
— C'est notre secret, accepta Derek en levant l'auriculaire.

Marian y accrocha le sien et sourit. Elle gigota ensuite pour descendre et Stiles fit face à son compagnon qui l'entoura de son bras.

— Te voir avec elle a répondu à une question que je me posais, dit-il.
— Laquelle ?
— Si tu aimais les enfants.

Stiles leva son visage vers celui du loup qui l'embrassa une longue seconde.

— Non seulement j'aime les enfants, mais j'ai bien l'intention d'en avoir un jour, répondit-il. Du moins, si cela te convient.

Stiles haussa les sourcils puis rigola et l'entraîna dans la maison.

— Oh, bonjour Derek ! s'exclama Beth.
— Tiens, je me disais bien que le vent avait apporté quelque chose, répliqua Stilinski.
— Ah bah tiens, il commence, grimaça Stiles en se hissant sur un tabouret de l'îlot.

Le Shérif rentra la tête dans les épaules quand Beth lui donna un coup de gant à four sur le dos en passant derrière lui, et Derek se planta derrière Stiles qui s'adossa à lui.

— Vous restez déjeuner avec nous, Derek ? demanda alors Beth.
— Si cela ne dérange pas ? La nuit a été courte, si je rentre maintenant, je m'écroule jusqu'à demain...

Le Shérif renifla alors et pivota en jetant des légumes coupés en cubes dans une poêle qui se mit aussitôt à rissoler.

— À ce propos, je suis obligé de retourner dans la mine cette nuit ? demanda-t-il.
— Ce serait mieux, pour la sécurité de Beth et des filles, répondit le loup. On ne sait jamais. Pour les prochaines pleines lunes, quelques chaînes et un bon radiateur devraient suffire...
— Je vois...
— Pardon de poser la question, mais ce sera comme ça à chaque pleine lune ? demanda alors Beth.

Stiles soupira en se redressant.

— Non, répondit-il. La majorité des loups s'habituent à la pleine lune et s'ils demeurent agités, malades parfois, ils arrivent à se contrôler.
— Et les autres ? demanda le Shérif. Je pense à Liam surtout...
— Son état préoccupe beaucoup Scott, répondit son fils. Ses sautes de colère font que la pleine lune à un effet néfaste sur lui encore plus puissant que sur les autres loups...
— J'ai vu à quel point il souffrait, répondit Stilinski en secouant la tête. Cramponné à Scott comme s'il allait se noyer s'il le lâchait... Pour un père c'est difficile de voir ça.
— Pour Scott aussi c'est difficile, même s'il n'est pas le père de Liam. J'ai contacté Léna, mon amie du FBI, pour qu'elle retrouve les laborantins qui se sont occupés de toi, Derek.
— Stiles... soupira celui-ci. Scott a dit qu'il le ferait.
— Je sais, mais de toute manière, elle ne mettra pas deux heures pour les trouver. Elle est très bonne dans son travail, mais pas à ce point. L'armée de l'air a très certainement muté Anise et Thomas dans deux endroits séparés et effacé de leurs dossiers toute trace de leur travail dans la Zone 51.
— Certes, mais...
— Hé, je ne suis pas un loup, d'accord, répondit alors Stiles en pivotant. Scott est mon meilleur ami, si j'outrepasse ses ordres, je ne risque pas un coup de griffe en travers du visage.
— Ne vous disputez pas, les garçons, dit alors Beth, plongée dans le frigo.

Derek serra les lèvres et secoua la tête.

— J'avais oublié que tu étais humain, répondit-il.
— Menteur, sourit Stiles.

Derek leva les yeux au ciel puis voulut l'embrasser, mais le roulement qui se fit entendre du côté du Shérif dissuada l'Alpha qui recula en rentrant le menton. Surpris, Stiles observa son père continuer à couper ses légumes, puis il secoua la tête et entraîna Derek à l'étage, dans sa chambre, pour qu'ils soient un peu au calme avant le déjeuner.

— Pourquoi mon père... commença le jeune homme.
— Nous sommes sous son toit, répondit Derek avec un haussement d'épaules. Tu serais une fille et moi un garçon normal, il aurait sans doute réagi de la même manière.

Stiles opina et se laissa tomber sur son lit, les bras en croix. Il se frotta ensuite le visage et Derek s'assit à cheval sur la chaise de bureau retournée.

— À quoi tu penses ? demanda-t-il.
— À beaucoup de choses, sourit le plus jeune en se rasseyant avec une grimace. Marian m'a posé la même question avant que tu n'arrives... J'ai hâte que tout ce bordel soit terminé, que la pleine lune soit passée, que Jared soit de nouveau bien vivant, et surtout que ton mandat d'arrêt soit annulé. Je n'ai pas envie d'aller te voir en prison toutes les semaines jusqu'à la fin de notre vie.
— Et ça ne se fera pas, Stiles...
— Tu ne pourras pas fuir toute ta vie, si ? Tu as pensé à moi ? Tu avais disparu pendant sept ans et j'avais réussi à mettre de côté ces choses bizarres que je ressentais quand tu étais dans les parages, mais te voilà à peine revenu que j'en suis submergé puissance mille...
— La différence entre maintenant et il y a sept ans, c'est que tu n'es plus un adolescent, répondit Derek en quittant sa chaise. Et que tu as tout à fait le droit d'éprouver des « choses bizarres » à mon endroit...

Il posa un genou sur le matelas et se pencha au-dessus de son compagnon qui s'allongea sur le dos avec un sourire.

— Et que comptes-tu faire, là ? souffla-t-il.
— Rien qui ne soit illégal... Du moins, plus maintenant.

Stiles sourit largement et Derek l'embrassa alors vivement en s'étendant sur lui. C'était le premier baiser qu'ils échangeaient qui soit aussi significatif et Stiles apprécia grandement...

.

Dans la cuisine, au même moment, le Shérif était tendu. Il coupait les légumes avec bruit et Beth finit par poser une main sur la sienne.

— C'est de leur âge, chéri, dit-elle doucement. Laisse-les, ils ont besoin d'être ensemble avec tout ce qui se passe en ce moment. N'as-tu pas eu envie de rentrer, contre l'avis de ton Alpha, aujourd'hui, pour être avec les filles et moi ?
— Si, mais ce n'est pas la même chose, là c'est mon fils et...
— C'est pareil, répondit Beth. Ne t'en fais pas, Stiles a la tête sur les épaules et le jour où il laissera Derek entrer dans son lit n'est pas encore arrivé.
— Tu crois ?
— Je suis une femme et je suis sa mère, même adoptive, et je sens qu'il est encore un peu frileux, répondit la femme. Ils ne se connaissent pas si bien que ça, quand on réfléchit, et il leur faudra quelques mois pour guérir des derniers événements, surtout Derek, qui a subi les pires choses qu'un homme puisse subir...

Stilinski grogna.

— Il n'y a bien que l'humain pour infliger de telles choses à un autre humain, marmonna-t-il en se détournant. Aucun autre membre du règne animal ne s'amuse à torturer l'un de siens pour obtenir des infos !
— Mis à part les garous ?

Stilinski renifla et haussa les épaules. Beth esquissa un sourire et ils retournèrent à la confection du déjeuner.

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