Prise la main dans le sac
Amélia
Ses yeux s'assombrissent de nouveau de se désire que j'aie pu ressentir lorsque sa bouche avait heurté la mienne. C'était comme un ouragan. Une tempête dont j'avais atrocement besoin, le genre qui vous en retourne l'estomac de la plus belle des façons. Celle qui vous en fait perdre la tête. Ses mains, qui se glissaient sur mon corps, me donnaient des frissons, sa langue qui caressait mon cou me rendait humide et je ne pouvais qu'en redemander. Bien que j'allais avoir vingt-trois ans dans à peine quelques jours, je n'avais encore jamais connu cette sensation. Celle d'être désirée et de désirer.
Allongée sur le lit, je deviens de nouveau prisonnière de son corps. Il passe ses doigts dans mon cou:
"-Je ne ferais jamais quelque chose que tu ne souhaites pas. Si jamais tu me demandes de m'arrêter, je le ferai." Dit-il avec une voix grave que je connais maintenant si bien.
Je hoche la tête, une fois de plus. Je n'arrive pas à prononcer un seul mot, mon cerveau a été réduit en bouillie dès l'instant où ses lèvres sont rentré en contact avec les miennes.
"-Lorsque nous faisons l'amour, nous nous mordons. C'est une pratique interdite sauf pendant l'acte. C'est intime, sensuel. Ça nous procure une sensation que je ne saurais te décrire et c'est une envie que je ressens depuis que tu es entrée dans cette fichue salle de réunion."
"-Hum.. Mais, si tu le fais. Euh. Je ne risque pas de devenir comme toi ?" Bafouillais-je ridiculement.
Il rigole doucement en laissant ses mains jouées avec ma peau, ses doigts parcourant mon visage jusqu'à mon ventre avec un sourire de satisfaction, en y traçant des cercles avec ses ongles.
"-Ca ne marche pas comme ça Amélia. Il faut bien plus qu'une morsure pour transformer un humain en vampire."
Je prends une grande inspiration. Ma décision prise, je glisse ma main dans l'une des siennes. Je ne sais pas ce qu'il voit en moi. Je n'arrive pas à savoir si nous ressentons la même chose l'un pour l'autre, mais ce qui était sûr, c'est que je voulais découvrir le sexe avec lui. À sa façon de le faire. Je veux le sentir et bien plus encore.
"-Montre-moi. Montre-moi comment.." Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que sa bouche s'écrase de nouveau sur les miennes dans un rugissement ne prévenant pas de mes cordes vocales. Mes jambes se mettent à bouger d'elle-même dès lorsqu'il parcourt mes hanches avec sa main de libre. Celle-ci s'arrête au niveau de mon bas-ventre, sa tête enfouie dans ma nuque le recouvrant de mille baisée, il se redresse légèrement pour me demander mon approbation pour continuer. Comment pourrais-je dire non alors qu'il me fait découvrir une chose nouvelle, alors que je ressens un tel effluve de plaisir ? Je bouillonnais à l'intérieur de moi tel un volcan et je n'attendais qu'une chose; lui.
"-Oui. Ne t'arrête pas. S'il te plaît." Dis-je dans un murmure avec une voix plus tremblante que je ne l'aurais cru. Comment pouvait t-il me faire ressentir autant de choses à la fois?
Il me retire mon t-shirt, m'obligeant ainsi à lever les bras pour qu'il le passe par-dessus ma tête. Je sens mes mamelons durcir sous la chaleur de son regard, ses mains se coordonnent parfaitement: venant ainsi caresser mes seins tout en caressant mon clitoris par-dessus ma culotte. Mon dos se courbe instinctivement et je viens m'agripper à ses bras, enfonçant ainsi mes ongles dans sa belle peau de porcelaine. Ses lèvres s'approchent de mon téton pour venir le sucer. Je me mords la lèvre inférieure espérant garder le contrôle sur moi-même pour ne faire sortir aucun son, mais lorsque ses yeux rencontrent les miens, je me sens propulsée dans un autre monde.
"-Laisse toi aller Amélia, pour moi. Je veux t'entendre." Dit-il en lâchant mon sein pour venir se plonger dans mon cou.
La porte s'ouvre dans un claquement bruyant nous faisans sortir de notre petite bulle. Sans même que je ne puisse comprendre ce qu'il se passe ; je suis recouverte entièrement par la couverture. Je cligne bêtement des yeux avant de me redresser pour apercevoir Joséphine et Hugo. Tous deux, nous regardes surpris. Hugo se reprend en premier et donne un coup de coude à mon amie qui ne me lâche pas du regard avant de prendre la parole, ses yeux se posent sûr Clyde:
"-Je sens une odeur. Une odeur qui n'appartient à aucun de nous. Il sent fort. Un mélange de cigarettes et de bois brûlé. Il est dans le jardin, j'en suis sûr."
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