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Les doyens

Amélia

Assise, les bras croisées sur la table. Je repense au plan qu'Hugo a proposé quelques minutes plutôt. C'était assez simple, lui et Clyde devaient se rendre chez les Doyens, essayant de savoir si c'étaient réellement eux qui voulaient ma mort, si tel était le cas, proposé une solution, comme celle que je devienne une des leurs et avisée ensuite. Ce qui rendait les choses plus compliquées, c'est que ce n'étaient pas les seuls à me vouloir voir enterrer si pied sous terre, certains loups-garous, d'après Julien était aussi contre ma présence. Entre autres, les doyens, n'étaient peut-être pas ceux qui m'étaient un contrat sur ma tête, bien que Clyde en soit certain.

Les deux amis vampires avaient pris la décision de partir dès demain, une fois la nuit tombée.

"-Qui sont-ils?" Demandais-je curieuse.

"-Les plus vieux. On considère un doyen, comme un doyen, dès lors qu'ils ont pu de mille ans. Ils ne sont que quatre; Jazemine, Stéficien, Lonut et Florin. Nous avons tous, pas plus de sept cents ans." Répond Hugo à ma question. Je fronce instantanément des sourcils. Si les doyens avaient plus de mille ans, pourquoi y avait-il un écart d'âge si différent entre eux, et les autres ?

Clyde, me voyant réfléchir et devinant sûrement à quoi je pensais, prends la parole:

"-Exacte. Il y a trois cents ans qui séparent les doyens des autres vampires plus âgés. Pourquoi ? Mon père se posait aussi la question, mais, comme lui et tous les autres, personnes n'ont su trouvé la réponse. Alors ne t'en préoccupe pas de trop."

"-C'est quand même bizarre, vous ne trouvez pas ? Peut-être qu'ils mentent, pour obtenir du pouvoir, non ?" Demandais-je naïvement, ce qui leur faisait sourire.

"-Je ne suis pas sûr de réussir à protéger Joséphine et Amélia tout seul les gars." Dit Julien, en changeant de sujet. Il n'a pas tort. Si nous nous faisons attaqués et qu'ils sont plusieurs, personne n'en ressortira vivant.

"-Que, ce soient les doyens, des loups-garous ou peu importe. Ils font seulement semblant de s'en prendre à moi pour que cela semble moins suspect. Je suis certaine que nous pouvons y arriver à deux Julien." Répond Jos, un léger sourire sur les lèvres.

Une boule se forme doucement dans le creux de mon ventre. Je commençais déjà à angoisser.

Mon regard se pose sur Clyde qui discute activement avec son ami, sûrement pour pofinner quelques détails de leur plan. Comme à mon habitude, je ne m'inquiétais pas pour ce qui pouvait m'arriver, mais plutôt sur ce qui pourrait se passer pour eux. Les doyens ne me semblaient pas très sympathiques et j'avais un léger doute sur ce qu'ils étaient vraiment, mais ce qui me terrifier le plus c'était de savoir qu'ils pouvaient ne pas les laisser repartir vivant. 

Jos se lève soudainement, me faisant sursauter. Elle monte les marches de l'escalier deux par deux sous nos regards ébahis. Quelques secondes s'écoulent avant qu'elle ne redescende en furie, un petit quelque chose rectangle en main, emballée d'un papier cadeau rose, sa couleur préférée, et d'un petit nœud papillon noir, quel dépose sous mon nez.

Elle me fait un signe de tête, m'incitant à le déballer. La dernière fois qu'elle m'a fait un cadeau, c'était un sex-toy, il y a deux ans. Les autres cadeaux qu'elle a pu m'offrir ne me rendaient pas spécialement à l'aise, d'autant plus qu'elle me les offrait toujours dans des endroits absurdes. L'objet visant à des désirs sexuels m'a été donné dans un restaurant.

Devoir l'ouvrir, devant tous, ne me rassure donc pas énormément, malgré tout, je prends mon courage à deux mains et le déballe délicatement tout en retenant ma respiration. Très vite, j'aperçois un logo que je reconnais bien et reste quelques secondes sous le choc.

"-Je pensais que je ne pouvais pas.." Chuchotais-je en relevant les yeux vers mon amie.

"-Tu prends toujours le mien, alors je me suis dit, pourquoi pas ? Et puis de toute façon, tu connais les numéros de personnes et tu détestes les réseaux sociaux, alors bon.. J'ai juste pris l'initiative de mettre le numéro de tout le monde dans cette pièce!" Dit-elle plus que fière d'elle-même.

"-Joséphine. Tu te rends compte que c'est le seul cadeau et j'insiste bien sur le seul, qui n'a rien de gênant, ni d'angoissant ou à deux doigts de me faire avoir une crise cardiaque ?" Dis-je en laissant échapper un rire de pur bonheur.

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