Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 17 : Une Réunion ? On Est Sérieux Là

J'étais un peu perdue May me fit m'asseoir devant l'écran avec elle. Il y avait quatre personnes qui attendaient.

May les salua de façon très solennelle. Puis une femme au visage angélique et au cheveux blond et long coiffé en chignon prit la parole très naturellement en questionnant les participants.

Elle avait un rouge à lèvres rouge et avait le style vestimentaire des bureaucrates, tailleur noir chemise blanche avec sur les coins de son col les mêmes broderies que celle du mouchoir et de la cape de May :

"Nous sommes tous présents nous pouvons commencer ?"

Un oui général s'était fait entendre. Elle enchaîna donc:

"Bon, je vous ai réuni tous pour vérifier vos témoignages sur vos derniers exorcismes. Des similitudes inquiétantes quant à la puissance de l'entité démoniaque et le déroulement des faits nous interpellent au Vatican. Vous allez intervenir chacun votre tour en nous décrivant rapidement le déroulement de l'exorcisme, la méthode et le résultat. Vous ne citez ni nom ni lieu"

Elle ajouta une précision :

"May vous intervenez en dernier."

Le premier à intervenir ne s'était pas présenté il avait directement enchaîné :

"Je suis intervenu sur le cas d'un adolescent qui présentait des signes de possession. Il avait disparu durant plusieurs jours. Quand la police l'a retrouvé, il semblait fuir quelque chose ou quelqu'un. Lors des interrogatoires il n'avait rien dit, il était comme en état de choc. Je n'ai pas pu connaître le nom de l'entité qui l'a possédé mais elle avait une puissance incroyable. Nous étions un groupe de 10 personnes dont un pourfendeur. Malheureusement la victime est décédée."

Le second pris la parole et fut tout aussi concis:

"La victime était une femme dépressive elle a aussi disparu plusieurs jours. Elle est rentrée chez elle. Elle n'a pu témoigner sur les événements de sa disparition car elle aussi était en état de choc. Après plus d'un mois à ses côtés et la présence de cinq prêtres, le pourfendeur a dû mettre fin à ses jours. Nous n'avons pas pu nommer l'entité."

C'était au tour du dernier avant de prendre la parole il écrasa sa cigarette en soupirant. Contrairement aux deux autres il avait la même attitude que May, rebelle que tout dérange. Il était vêtu d'un costard noir et d'une chemise blanche accompagné d'une cravate noir assortie au costard.

Il était très soigné, c'était un homme au cheveux brun plaqué en arrière avec de la gomina. Ses yeux étaient vert clair. Son visage et ses traits étaient fins. Si je l'avais croisé dans la rue, j'aurais pensé qu'il était un gangster des années 20. Lui et May détonnaient par rapport aux deux autres qui avaient le look du catho de base. Il avait commencé son allocution en s'adressant directement à May:

"Qu'est-ce-que tu as encore fait gamine pour que nous soyons tous réunis."

La femme qui avait organisé cette échange le coupa :

"Ce n'est pas un jeu restez sérieux un peu."

Il avait rallumé une autre cigarette en lâchant sa bouffée de fumée il enchaina:

"C'est pas à toi que je cause. C'est possible de prendre des nouvelles de nos collègues. C'est pas vrai! Une vraie inquisitrice celle-là."

May pouffa discrètement de rire pour éviter de l'encourager.

L'autre personne repris sur un ton énervé :

"C'est pour aujourd'hui?"

Il soupira en racontant :

"Alors comme les deux autres, la victime était une adolescente. Elle avait disparu pendant plusieurs jours avec état de choc et j'étais seul avec deux prêtres. J'ai eu le nom de l'entité qui était Azazel mais la victime est décédée avant la fin du rituel."

Il avait pris une bouffée de cigarette et en relâchant la fumer il avait dit :

"Voilà j'ai terminé je laisse la parole à la mère supérieure."

Elle avait repris la parole en indiquant :

"May c'est à votre tour."

Avant de commencer, elle m'avait regardé du coin de l'œil. J'étais horrifiée par ces témoignages qui correspondaient tous à ce que j'avais vécu. J'avais un million de questions qui se bousculaient dans ma tête. May avait raconté mon exorcisme, ils l'avaient tous écouté avec attention, notamment la mère supérieure qui prenait des notes.

Je n'avais rien suivi à la conversation tout résonnait dans ma tête comme un lointain brouhaha j'étais perdue dans mes pensées. May m'avait donné un coup de coude pour me ramener sur terre.

La femme du Vatican me questionna:

"Vous avez eu une chance incroyable, est-ce-que maintenant vous vous souvenez de quelque chose ?"

Je lui fit un signe de la tête hésitant. Effectivement, je me souvenais mais pas avec exactitude.

Elle continua la discussion :

"Très bien, une autre jeune fille qui est l'amie de la jeune personne qui est avec nous à aussi disparue. Malgré que les chances de la retrouver en vie sont minces voir inexistantes. Son père, qui est inspecteur de police, a ouvert une enquête. Le Vatican a récupéré ce dossier au vu des similitudes de chacun de vos exorcismes. Par chance, cette enquête a été ouverte très tôt après les faits, les pièces à conviction et les témoignages sont donc une source d'informations sûres. Notre police interne va mener les investigations. Un de nos inspecteurs va se joindre à cette réunion. Je remercie les deux exorcistes qui sont intervenus en premier et vous prie de bien vouloir quitter cette réunion. May est-ce-que le père de la personne disparue est là et accepte de se joindre à nous."

May avait répondu :

" Je vais le chercher. "

L'autre exorciste en profita pour glisser subtilement entre deux bouffées de fumée :

"Dépêche toi, je suis là que pour toi gamine."

May n'avait pas prêté attention à son collègue. Elle était sortie de la pièce.

Le vœux de notre cher gangster du Vatican avait été réalisé, May était revenue très rapidement avec le père de ma Marie.

Il s'était installé à mes côtés sans un regard, son visage était fermé. Le voir ainsi m'avait énormément attristé. La mère supérieure débuta la discussion:

"Merci de vous être joint à nous pour cette réunion."

Il l'avait stoppé immédiatement en lui coupant la parole:

"Ne me remerciez pas je n'ai pas dit que je vous donnerai ce que vous attendez."

Un silence s'était installé, le visage de la mère supérieure avait changé. Elle avait un air sérieux et ces sourcils étaient froncés. Elle repris la parole:

"Vous avez mal vécu le retrait de l'enquête. Je comprends, c'est normal. Nous avons décidé de reprendre l'enquête pour éviter de mettre des civils en danger."

Il l'avait coupé de nouveau en disant sur un ton énervé :

"En quoi une enquête de disparition peut mettre en danger des civils. Nous sommes des policiers professionnels et nous savons nous défendre sans vous."

Le représentant de la police vaticane avait rejoint la réunion sur la tirade du père de mon ami. Il l'avait à son tour stoppé dans sa revendication avec un fort accent italien :

"Bon peut on avoir un échange constructif sans monter sur nos grands chevaux comme vous dites. Vous serez évidemment associés à l'enquête que nous allons mener. Peut-on parler du dossier le temps nous est précieux. Catherine pourquoi ne pas avoir commencé par là vous êtes au courant depuis quelques jours. "

Notre gangster avait repris de volée sans que Catherine ou mère supérieure puisse répondre:

"C'est son côté sadique, je vous imagine bien ma chère Catherine avec un fouet."

May qui parut quelque peu énervé continua :

"C'est sûr que d'envoyer ses messagers au front avec toutes les informations c'est mieux. Sérieusement Catherine vous n'avait pas une combinaison en latex noir dans votre dressing."

Elle avait conclu sa phrase en imitant le bruit du fouet qui claquait. Instinctivement l'autre exorciste réagi en criant :

"Oh oui maîtresse ! Plus fort j'ai vraiment été un vilain petit chien."

Le policier avait perdu patience et ne supportait plus ce discours. Il avait tapé violemment sur sa table en hurlant :

"Assez, ça suffit maintenant ! Je vous interdit de lui parler ainsi. Un peu de respect vous êtes des représentants du Vatican."

Notre gangster avait lâché une bouffée de fumée en ricanant il laissa échapper:

"Allons Antonio restons calme. Est-ce que certains souvenirs de soirée vous émoustillent encore ou c'est le bruit du fouet qui serait trop familier et réveillé en vous vos bas instincts de maso."

La mère supérieure avait rougis suite aux propos tenus. Elle s'était raclée la gorge de manière très élégante pour signifier que la réunion devait reprendre. Elle avait indiqué en s'adressant au père de Marie :

"Excusez-nous pour cet oubli et pour cette discussion déplacée."

La réunion s'était poursuivie avec la coopération du père de mon ami. Il avait indiqué :

"Nous avons ouvert l'enquête au lendemain de la disparition des filles. Nous avons eu des témoignages qui indiquent qu'elles ont été entraînées par un groupe de jeunes dans la forêt adjacente au camping. Aucun des jeunes composants ce groupe n'est réapparu depuis sauf Stéphanie. Nous avons mené plusieurs battues mais aucune trace des disparus. Nous avons comme seule preuve du décès de mon enfant les vêtements de Stéphanie qui était vêtue d'une tunique noire couverte du sang de Marie. Au vu de la quantité de sang et de la durée de la disparition nous ne pouvons qu'envisager une mort certaine. Quand nous avons retrouvé Stéphanie, plusieurs personnes ont mentionné qu'elle fuyait quelque chose ou quelqu'un. Elle était effrayée, le père d'un des disparus, l'avait intercepté et a tenté de la tuer. L'homme est une personne reconnue pour ses addictions et ses excès de violence depuis la perte tragique de sa femme et de sa fille. Il avait, quelques jours auparavant la disparition, été conduit au commissariat pour violences physiques sur son fils. Nous n'avons pas pu mener d'interrogation pour Stéphanie qui était en état de choc."

Un silence s'était installé puis Antonio pris la parole en s'adressant directement à moi:

"Mademoiselle j'espère que vous allez mieux. Nous avons bien compris que votre état de choc n'en était pas un. Seriez-vous prête à partager avec nous les événements que vous vous rappelez."

Je tremblais d'effroi à l'idée de devoir repenser et raconter cette nuit d'horreur. May m'encouragea en me saisissant la main, elle chuchota :

"C'est pas évident au début mais ça va te faire un bien fou après."

J'étais tendue, j'avais les poings serrés sur mes genoux, je me balançais nerveusement sur moi-même. J'avais raconté tout ce dont je me souvenais Enzo et son père, notre petit groupe et nos virées dans les bois, et enfin cette fameuse soirée avec la cérémonie et ma fuite. A la fin de mon récit j'étais en pleurs j'avais conclu par :

"Tout est de ma faute, si j'avais écouté Marie nous aurions décliné l'invitation et rien de tout ça ne serait arrivé. J'ai abandonné ma Marie, il faut que j'aille la chercher elle est toujours dans cet enfer."

L'autre exorciste réagit immédiatement à mon allusion.

"Ma puce ce que tu nous a décrit n'est rien comparé à l'enfer."

Ce qui avait légèrement agacé Antonio qui l'avait repris par un :

"Chuuut mais taisez vous enfin !"

Je n'avais pas pu m'empêcher de le défendre en répondant :

"Non pas de souci j'ai terminé."

Le père de Marie me regardait avec un air médusé puis il avait pris la parole à son tour :

"Si nous avions eu ce témoignage bien plus tôt nous l'aurions trouvé à l'heure qu'il est. Je ne... "

Antonio avait pris la parole avant que le père de Marie aille plus loin dans ces propos :

"Elle n'y est pour rien, ce n'est pas elle qui ne voulait pas parler de tout cela, n'est ce pas ?"

J'avais repris la parole entre deux sanglots:

"Cette bête même quand elle n'avait pas le dessus sur moi m'empêchait de tout révéler. Je ne sais pas pourquoi j'étais muré dans le silence et mon corps se paralysait rien qu'en y repensant. Mais maintenant qu'elle n'est plus là je peux enfin m'exprimer librement et aller chercher Marie."

La réunion avait duré encore quelques minutes puis Catherine la sadique avait conclu:

"Donc nous avons convenu que cette enquête sera menée conjointement par Antonio et l'équipe de police a l'initiative de cette enquête. Une reconstitution aura lieu sur place May et Stéphanie seront présentes à vos côtés. Quand à vous Claudio tenez vous prêt à intervenir au cas où. Nous préparons tout pour votre départ sur les lieux, nous prévoyons le voyage dans trois jours. Nous espérons que vous retrouverez les disparus et éclaircirez toute cette histoire. S'il n'y a pas de questions supplémentaires, je clôture cette réunion."

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro