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Chapitre 13 : Le Retour Tant Espéré De La Voix


Elle semblait être plongée dans une profonde méditation. Elle avait croisé ses bras et sa tête était légèrement baissée.

Mon frère curieux à souhait, voyait une possibilité de faire un de ces petits coups. Il s'approcha discrètement de May et se positionna devant elle, il constata qu'elle ne l'avait pas remarqué.

Il fut immédiatement intrigué par le mouvement rapide de ses yeux sous ses paupières fermées. Intrigué, il avança de plus en plus son visage de celui de May. Cependant, May le prit de court et rouvrit soudainement les yeux en déclarant :

"Ils ont fini, c'est à nous."

Mon imbécile de frère surpris par le retour de May tomba à la renverse mais elle le rattrapa par son bras pour éviter qu'il se cogne la tête sur la table basse du salon.

Sans prêter plus d'attention à David, elle regarda les prêtres Vincenzo et Emanuelle en leur demandant :

" Vous êtes prêts, vous ne stressez pas, vous faites comme d'habitude?"

Le père Vincenzo ne semblait pas inquiet et avait une totale confiance en May. Le père Emanuelle était terrifié de faire face à nouveau au démon.

Mes parents étaient descendus avec le père Luciano, qui alla directement à la rencontre de May et tendit le téléphone en lui disant :

"A toi et Emilia de jouer maintenant. Le démon est toujours inconscient."

May attrapa le téléphone, en deux temps trois mouvements elle expédia les photos et répondit :

"Je sais, tu pensais vraiment que j'allais vous laisser seuls là-haut."

Puis elle se tourna vers le père Vincenzo et lui dit :

"Andiamo"

Ils montèrent à leur tour dans ma chambre et May murmura dans les escaliers :

"C'est bizarre il y a un truc qui cloche."

Aucun des deux prêtres ne prêta attention aux dires de May. Ils entrèrent dans ma chambre, le démon était réveillé, il les attendait assis sur le lit.

Il ne lâchait pas May du regard, elle était sa nouvelle victime. May fit un signe de la tête aux prêtres qui commencèrent leur rituel. Ils arrivèrent assez facilement à faire abstraction du démon qui se tenait tranquillement assis à observer May. Il ne disait rien, May répéta de nouveau :

"Il y a quelque chose qui cloche ici."

Le démon lui avait souri, il était clair que quelque chose n'allait pas, cela arrangeait grandement les affaires de ce vil malandrin.

Nous étions arrivés facilement à l'étape du blocage "la voix" . Les prêtres et May échangèrent un regard, elle avait pris une profonde respiration.

Elle s'était concentrée, elle entendait un très faible murmure indéchiffrable. Elle scrutait tous les recoins de ma chambre quand son regard s'était figé vers ma coiffeuse qui était le seul meuble de ma chambre à peu près épargné par le démon.

A côté de ce dernier, une ombre avec une pseudo forme humanoïde lui montrait quelque chose. Elle s'était immédiatement approchée pour voir ce que l'ombre voulait lui montrer.

C'était des cendres encore fumantes comme de l'encens. L'ombre s'était déplacée pour montrer à May qu'il y en avait dans les quatre coins de ma chambre.

Elle tenait une piste, elle était alors sortie en trombe de la chambre et cherchait dans toute la maison. Les prêtres avaient arrêté leur rituel et l'avaient suivi. Dans le salon elle avait trouvé pas moins de 10 encens mais tous étaient trop consumés pour lui permettre d'identifier la substance qui avait été utilisée.

Elle s'était penchée sur le dernier et sans se retourner et se relever elle demanda :

"C'est quoi ça ?"

Ma mère s'empressa alors de répondre :

"C'est de la sauge"

May repris :

"De la sauge, c'est encore un de tes conseils Vincenzo?"

Sur la défensive il répondit avec une voix un peu étouffée de petit garçon pris en faute :

"Oui, pour apaiser les esprits qui rôdent toujours autour du démon. Ils commençaient à avoir un effet néfaste sur les membres de cette famille."

Elle s'était redressée et regarda, pour l'ensemble de mes proches, dans le vide et déclara :

"Bonne nouvelle, nous venons d'élucider le mystère de la voix muette. Cette sauge n'a pas seulement mis sur la touche les mauvais esprits mais aussi les bienveillants. La voix que Stéphanie entend n'est pas dans sa tête c'est un esprit ou une âme bienveillante qui entre en contact elle. "

Le père Luciano avait repris :

"Cela explique aussi son étonnante résistance face à la possession."

May avait rebondit alors sur les propos du père Luciano :

"Oui c'est bien ça ! c'est une médium c'est pour cela aussi qu'elle a été choisie. Allez au boulot ! Nous allons retirer un maximum d'encens nous en laissons seulement un par pièce, chaque personne s'occupe d'une pièce."

Ils s'étaient tous exécutés en se dispersant dans tous les sens pour rapporter les encens. Ils avaient rassemblé le butin de leur chasse à la sauge sur la table à manger au vu de la quantité May interrogea :

"J'ai jamais vu une telle quantité. Vous ne m'avez pas prévenu que nous allions affronter l'ouverture de la bouche des enfers."

Ma mère répondit timidement :

"J'ai acheté toute la sauge que j'ai trouvée, je voulais être sûre que ça fonctionne."

May éclata de rire en répondant :

"J'espère que vous n'avez pas provoqué une pénurie."

Elle s'était pris un délire toute seule puis se racla la gorge et était redevenue sérieuse. Elle en profita pour remettre une petite couche au père Vincenzo :

"Nous ne t'entendons plus Vincenzo, la prochaine fois précise les quantités."

Elle demanda à mon frère d'aller chercher un sac poubelle et de sortir de la maison toute la sauge consumée et celle qui n'était pas encore brûlée.

Mon frère accepta en lui faisant un salut militaire et exécuta sa mission.

Puis elle regarda de nouveau dans le vide et demanda :

"Ça va mieux ? Maintenant tu vas pouvoir récupérer ta force spirituelle."

Puis elle se tourna vers le père Luciano en lui disant :

"Je vais rester ici cette nuit pour calmer les esprits malveillants."

Il accepta en lui faisant un signe de la tête un silence s'était installé mais fut rapidement brisé par mon père qui s'interrogeait sur mon sort, il avait un ton proche de l'agacement :

"Et ensuite vous ne faites rien de plus pour ma fille, vous ne faites pas un énième rituel."

May avait soupiré et s'était approchée de lui, elle avait posé ses mains sur les épaules de mon père et lui expliqua :

"Je comprends votre inquiétude et votre impatience mais actuellement je ne peux rien faire."

Elle regarda l'ombre de nouveau et fit une moue de désespoir puis se recentra sur mon père et continua :

"Je suis obligée d'attendre que notre ombre baptisée "la voix" reprenne des forces car c'est inaudible ce qu'elle essaie de me dire. Sans elle ce sera un énième rituel inutile qui va vous décourager."

Elle avait lâché les épaules de mon père et s'était tournée vers où elle avait regardé durant leur échange et murmura :

"Ce soir tu le lâches pas d'une semelle. C'est le plus à risque de tous."

Le père Luciano avait annoncé son départ ma mère lui avait proposé de l'héberger aussi mais il avait poliment refusé son invitation en lui expliquant que le Vatican leur avait mis à disposition un logement non loin de chez nous.

Après de longs, très longs au revoir avec May chargés de recommandations et de mots affectueux comme un père peut avoir avec sa fille, le père Luciano, Vincenzo et le père Emanuel étaient partis.

L'atmosphère à la maison était devenue immédiatement tendue. Nous ressentions aisément le stress de mes parents et mon frère de devoir passer une nuit sans les effets salvateurs de la sauge, ils appréhendaient le moment du coucher.

Ils ne voulaient pas revivre une nuit de plus comme les précédentes. May était silencieuse et concentrée, elle était retournée dans cette espèce de transe. Cette fois-ci mon frère l'avait laissé tranquille, n'ayant pas la tête aux plaisanteries, ce qui est rare, mais surtout il ne souhaitait pas se ridiculiser une nouvelle fois.

Mes amis avaient fait le choix de rester pour soutenir ma famille. Malgré les présentations et le discours bienveillant du père Luciano, ils se méfiaient quand même de May. Le repas se déroula dans un silence presque dérangeant les quelques mots échangés furent ceux de politesse.

Les effets de la sauge se dissipaient assez rapidement. Les premiers signes n'avaient pas attendu la fin du repas pour se manifester.

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