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Chapitre 7.3 : soif de sang.

Uriel trancha la gorge d'un humain, mettant fin à ses souffrances, las de le voir se tortiller par terre à cause de ses jambes détachées de son buste. En soupirant, il laissa tomber la dépouille à terre, les mains pleines de sang. Il passa son regard sur le dernier prisonnier, les yeux brillants. Le policier était terrifié, à genoux par terre, menotté dans le dos. Derrière lui, debout, Dorian souriait, les yeux verts brillants.

-Alors ? Tu ne sais toujours pas pourquoi tu as participé au massacre de la place centrale ? répéta son maître.

Uriel joua avec son couteau à cran d'arrêt en le fixant de ses yeux crème. Il était éclaboussé de sang, ses vêtements ne ressemblaient plus à rien et son visage ne renvoyait aucune émotion. Dorian était dans un meilleur état que lui, du sang recouvrait seulement ses mains. Le policier balbutia quelques paroles, regardant le carnage autour de lui.

Boyaux sur le sol, têtes explosées, corps ouvert en deux, cette fois, Dorian avait donné carte blanche à son second qui y était allé de bon cœur. Il n'avait retenu aucune de ses envies et cela terrifiait l'humain en face de lui. Il se releva lentement, le regard vide fixé sur lui, et avança vers lui comme un chasseur traquant sa proie. Le policier paniqua.

-On... on... on devait capturer des proies !

-Manifestement, tu as fait plus que les capturer, puisqu'elles sont mortes, gronda Dorian.

-Pas toutes ! Pas toutes ! Certaines ont survécus ! Les cadavres ont été acheminées vers... vers...

Il n'arrivait pas à terminer sa phrase, trop terrorisé par Uriel. Le roux pencha lentement sa tête, relevant le couteau devant lui. Le policier devint plus blême que ses camarades morts. Dorian lui releva la tête par les cheveux.

-Vers quoi ?! rugit-il.

-Je ne sais pas ! éclata le pauvre homme, les larmes aux yeux. Je ne sais pas, je n'en sais rien ! Pitié, laissez-moi vivre ! Je promets de ne rien dire, je le jure ! Je n'en sais...

Dorian roula ses yeux et lui rompu le cou dans un geste sec. En face de lui, Uriel écarquilla les yeux.

-Mais... mais c'était le dernier ! protesta-t-il.

-Et alors ? Tu as eu les neuf autres.

-Mais c'était le clou du spectacle ! Je...

-J'avais envie de le faire, l'interrompit Dorian en haussant les épaules. Il ne nous servait plus à rien, il n'en savait pas plus.

Uriel soupira et regarda avec un air dépité la salle de torture. Elle portait bien son nom puisque pendant de longues heures, les deux hommes s'étaient amusés à déchiqueter et à terroriser les policiers qu'Edwige avait capturé – pour se faire pardonner de son dernier échec, avait-elle dit. Elle avait mit des clous sur le sol gelé et les pneus de la voiture de patrouille s'étaient dégonflés. Le chauffeur avait perdu le contrôle du véhicule qui avait finit sa course encastré dans un mur. Cela lui avait permit de faire ce beau cadeau à ses supérieurs. Dorian en avait profité pour essayer de savoir ce qu'il s'était passé en début de semaine, ce très sanglant treizième jour du cinquième mois. En réalité, il n'était pas plus sanglant que les autres jours car les combats dans les bas-quartiers faisaient couler bien plus de sang en une nuit que cet épisode funeste en une heure. Mais le massacre des proies sur la place centrale avait été un choc pour la Ville, réjouissant certains, choquant d'autres.

Grâce à la charmante attention d'Edwige, Dorian avait pu passer sur les hommes sa rage de la mauvaise nouvelle qui venait s'ajouter à sa pile de déception. La tour nord-ouest s'était écroulée dans une explosion provoquée par des bombes et la majeure partie de ses réserves de balle avaient foutus le camp. Quoi qu'il en soit, le coup venait forcément d'un clan ennemi et pas d'une trahison des siens, puisque les métamorphes responsables de cette attaque avait concentré leurs explosifs dans les étages et au rez-de-chaussée. Par chance, Dorian avait ordonné depuis plusieurs mois le réaménagement de sous-sols pour entreposer le plus gros de ses réserves.

Maintenant qu'il était un peu plus détendu, et même s'il avait obtenu deux ou trois informations utiles – comme quoi la milice se tenait prête depuis plusieurs jours, qu'ils avaient reçu l'ordre de se défouler et qu'on leur avait croire que ces métamorphes étaient responsables de l'attentat contre Lao Iwasagi, quelle ironie ! – Dorian sortit de la salle, suivit de son second. La pièce sera nettoyée par les premiers revenants perdant de leur mission. Avec une corvée pareille, Dorian était sûr de minimiser les envies de paresser de ses métamorphes.

Une fois qu'il fut sortit de la douche, son informaticien, Arthur Tilsph, toqua à sa porte. Dorian grommela des paroles incompréhensibles en revêtant son tee-shirt.

-Quoi ?

-Maître, j'ai réussis à hacker le téléphone de votre... euh, de Princesse.

Dorian ouvrit la porte et Arthur sursauta en voyant son regard brillant.

-« Princesse » ? répéta-t-il de mauvaise humeur.

Arthur passa sa main dans ses cheveux châtains, mal-à-l'aise.

-Oui. Pourquoi, ce n'est pas elle qu'il fallait...

-Si, grogna Dorian en le poussant pour passer. Et alors ?

-Elle a passé un coup de fil au Docteur Morwe Brad hier, et elle a noté un rendez-vous avec lui dans son calendrier pour demain.

Dorian haussa un sourcil. Pourquoi « Princesse » avait-elle besoin d'un rendez-vous chez le médecin ?

-Elle est malade ?

-Je ne pense pas, il l'a appelé à partir de son téléphone portable personnel. Ce n'était pas un rendez-vous normal. En plus, il doit avoir lieu dans la soirée.

-Hum...

Dorian réfléchit tout en avançant. Donc, Kateryna serait une espionne jouant un double jeu ? Ou alors, Zaëlan prenait-il le risque d'envoyer l'une de ses métamorphes dans le système de Grinnhouse, directement infiltrée ? La manœuvre, si elle réussissait, relevait presque du génie. Dorian jeta un coup d'œil à Arthur, qui peinait à suivre son rythme.

-Tu as piraté le téléphone du Docteur ?

-Il est plus récent que celui de Prin... Kate, se reprit-il en voyant le regard brillant de son maître. Il me faut plus de temps.

-Je te donne quelques jours, pas plus. Et profites-en aussi pour atteindre son ordinateur.

-Ça ne sera pas difficile, les humains connectent toujours leurs appareils personnels entre eux.

Arthur roula ses yeux intérieurement en remarquant encore et toujours la bêtise des humains de relier leurs appareils électroniques. À croire que les hommes ne se pirataient pas entre eux, et qu'il était le seul à leur vouloir du mal. Bien évidemment, c'était faux, mais le cyberpirate voyait tous les jours des imbécilités plus grosses les unes que les autres.

À côté de lui, les réflexions de Dorian étaient à mille lieues de ce genre de préoccupations.

-Parfait, marmonna-t-il comme pour lui-même. Quelque chose me dit qu'il serait fort intéressant de rejoindre nos deux « amis ».

Un sourire diabolique, ou plutôt, doriannique, s'étira lentement sur ses lèvres. Il avait bien une petite idée de comment récupérer cette humaine qui l'intriguait depuis quelques temps, et dans le même temps, frapper un grand coup dans le camp humain.

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Bizur les méta-foutus :3 ! Comment ça va ? Vous avez aimé ce chapitre de 1 190 mots ? J'espère que oui ! Dans le chapitre prochain, ça promet de la castagne, en tout cas -^- (chouette, ça commençait à manquer un peu, n'est-ce pas xD ?)

- Le chapitre prochain, on le sent comment ?

- Emma avait raison, d'après vous, d'avoir ces soupçons dans le dernier chapitre ?

On arrive presque à la fin de la partie 1 ! (En fait, la partie 1 se constitue de 10 chapitres, découpés en plusieurs parties... et ceci est la dernière partie du chapitre 7 xD donc je vous laisse faire le calcul pour savoir combien de chapitres il reste avant la partie 2 !)

C'est tout  pour aujourd'hui !

Auvouar !

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