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Chapitre 4.1 : pression destructrice.

Dans son bureau, Lao Iwasagi faisait les cents pas. Il passait ses mains sur sa barbe naissante, les yeux gris-bleu perdus dans le vague, attendant impatiemment son rendez-vous. Il était dans le bureau réservé au président du gouvernement, au dernier étage de l'Étoile de Grinnhouse, normalement réputée pour être imprenable et entièrement sécurisée. Le panorama sur la ville était impressionnant. Du haut de ses quarante-et-un ans, Lao se sentait habituellement tout-puissant une fois installé sur son fauteuil revêtu de velours rouge. Mais pas aujourd'hui.

Quelqu'un toqua à la porte. Un soupir de soulagement traversa le politicien. Il partit s'installer à son office, une grande plaque de marbre noire tenant miraculeusement sur un pied, remit sa cravate et se racla la gorge.

-Entrez !

Une jeune femme entra. Une femme qu'il connaissait bien puisqu'on lui avait personnellement recommandé de faire appel à ses services. Adelaïd Grein était l'une des filles d'un de ses conseillers, et elle travaillait officiellement comme infirmière à mi-temps dans l'hôpital de Grinnhouse. Elle remit une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille et se planta face au bureau. Lao remarqua rapidement qu'elle ne voulait pas croiser son regard. Elle habituellement si froide et maîtresse d'elle-même, aujourd'hui, elle semblait honteuse. Les nouvelles ne pouvaient pas être bonnes.

-Vous avez du nouveau ? s'enquit-il.

Adelaïd serra la pochette noire qu'elle tenait entre ses mains. Iwasagi devina sans peine qu'ils n'avaient pas avancés. Lui qui était déjà sous la pression des clans dans les bas-quartiers, voilà qu'il avait également la déception des expériences foireuses du corps médical sur les épaules ! Et, bien évidemment, ses ennemis politiques ne lui laissaient aucun répit. La pression devenait insoutenable.

-Nous avons testé d'autres produits, et nous sommes sûr que, bientôt, les progrès seront à portée de main. Ils seront aussi grand que notre patience.

Lao haussa un sourcil. Des progrès aussi grand que leur patience ? Il devina sans peine qu'ils n'avaient rien trouvés, rien n'avait marché, mais qu'ils espéraient grâce à la flamme folle de leur profession que, miraculeusement, le plomb devienne de l'or.

-Vous êtes en train de me dire que vous n'avez toujours pas avancé ?

Adelaïd pinça ses lèvres. Elle ne l'avait pas formulé ainsi, mais oui, c'était les conclusions qui étaient marquées sur les papiers qu'elle tenait entre ses mains. Cependant, ces conclusions décevantes étaient nuancées par les paragraphes de promesse et les espoirs des médecins qui avaient travaillés jour et nuit depuis plus de quatre mois.

-Vous vous fichez de moi ! explosa Iwasagi. Les battues ont été faites pour rien, c'est ça, que vous voulez me dire ?!

-Monsieur, aucun de nos cobaye n'est mort, ni les plus anciens, ni les nouveaux, argumenta Adelaïd.

-Les anciens ?! Plus de mille-deux-cents-quarante morts depuis le début de nos expérimentations, et vous osez me faire croire que ces animaux sont encore en vie dans vos laboratoire !

Il passa dans un geste rageur sa main sur son bureau, faisant voler les papiers gouvernementaux et les bibelots installés dessus. Ses coudes se posèrent sur la table et il plongea la tête entre ses mains. Des années de travail, et il avait l'impression qu'elles ne servaient à rien. Il avait été fou de croire à l'improbable, exclusivement parce qu'il avait été prononcé par un médecin. En face de lui, Adelaïd était figée.

-J'ai promis à mes électeurs une ville remplit de paix et de calme... au lieu de ça, un attentat provoqué par des métamorphes essaye de me tuer, de faire exploser le siège, je reçois quarante menaces de mort par jours qui me sommes d'aller me faire pendre et mes opposants politiques deviennent de plus en plus populaires ! Je n'ai vraiment pas besoin de vos conclusions merdique.

Adelaïd déglutit. Elle savait mieux que personne combien les métamorphes pouvaient être menaçant. Mais elle savait aussi qu'il ne fallait pas relâcher maintenant leurs efforts, car ils étaient tout près de deviner le secret de polichinelle qui les obsédait depuis longtemps.

-Monsieur, si je me peux me permettre, nous avons un nouvel élément qui pourrait être la clé de nos recherches.

Quelques minutes passèrent dans le silence. L'infirmière cru un instant que le président allait l'envoyer balader et fermer par la même occasion les aides financières dont disposait le laboratoire depuis plusieurs années maintenant.

-Lequel ? s'enquit la voix rauque le politicien.

Elle souffla de soulagement intérieurement.

-Nous avons admit depuis plus de trois mois une métamorphe dans notre unité de soin. Selon nos analyse de son ADN, elle est une proie.

-Et alors ?

Lao n'avait pas bougé. Adelaïd pria intérieurement pour que sa prochaine nouvelle soit plus réjouissante aux yeux de leur représentant.

-Elle a une fille. Humaine. Du moins, à soixante-quatorze pour cent. Pourtant, ses deux parents sont des métamorphes.

Lao releva la tête. Il était intrigué et cela soulagea profondément l'infirmière. Il y avait une petite chance pour qu'ils reprennent les expérimentations.

-Comment est-ce possible ?

-La population de métamorphes dans la ville a augmenté de cinquante-neuf pour cent ces dernières années, expliqua Adelaïd. Ils sont beaucoup trop nombreux, surtout dans les bas-quartiers. Plus qu'ils ne devraient l'être. Si cela continue ainsi, leurs enfants seront tous humains, dénués de gêne métamorphique.

Lao cru que l'espoir était revenu.

-Il y aurait une solution pour que ces hybrides deviennent entièrement humain ?

-Nous avons de grandes chances de le découvrir.

Iwasagi était dans le bain de la politique depuis assez longtemps pour deviner le loup qui se cachait derrière cette lueur d'espoir inespérée.

-Mais ? reprit-il.

Adelaïd hésita. Elle ne voulait pas avouer la contrainte qui s'imposait à eux et qui ne risquait pas de plaire à leur président. Au regard du châtain, elle comprit qu'elle n'avait pas le choix.

-Elle est à demi-métamorphe, avoua Adelaïd. Et nous ne savons pas si le gêne métamorphique risque un jour de se développer pour enclencher sa transformation. Elle est adulte, mais nous ignorons toujours à partir de quel moment ou de quelle façon les demi-métamorphes se transforment pour la première fois.

Lao soupira et passa sa main sur son front. Et voilà, encore quelque chose qui se rajoutait sur la liste de préoccupations qui lui nouait les entrailles.

-Que proposez-vous ?

-Nous avons besoin de savoir si le gêne risque un jour de se manifester chez elle, par une grande période de stresse ou par un événement traumatique. Vous comprenez bien...

-Que si la Ville se trouve infestée de demi-métamorphes pendant les prochaines années, il faut savoir à partir de quel moment ils risquent de se transformer, oui, je comprends, je ne suis pas stupide, s'ennuya Lao. Que voulez-vous faire ?

-L'emmener.

Iwasagi fusilla du regard Adelaïd. Un frisson remonta dans le dos de la jeune femme. Elle savait que cette perspective ne plairait pas au politicien, mais il n'y avait pas beaucoup de choix.

-Vous voulez faire des expériences sur une humaine ? répéta Lao.

-Une demie-métamorphe, corrigea la blonde.

-Je me fiche du nom ! ragea-t-il. Elle est humaine et sous la protection du gouvernement ! Comment osez-vous croire que je vais vous laisser vous en prendre à des humains ? Les recherches sur les métamorphes sont censés nous aider à comprendre comment ils fonctionnent pour les faire intégrer dans la Ville, pas les asservir comme des cobaye de laboratoire comme vous êtes en train de le faire !

Adelaïd se retint de répliquer. Il lui servait la propagande qui avait été faite depuis plusieurs années dans les rues de la Ville pour permettre aux citoyens d'adhérer aux mesures presque inhumaines employées par le gouvernement pour les battues saisonnières. C'est ce qui avait favorisé la montée en puissance des clans dans les bas-quartiers, provoquant maintes et maintes attentats et bains de sang. Lao se raccrochait vainement aux mensonges qu'il donnait à la population, et ça, ce n'était pas bon signe.

-Monsieur, reprit-elle. Je ne vais pas vous apprendre les dangers que nous risquons si une bande de ces hybrides arrivent un jour à contrôler notre ville. Nous avons vus comment ils vivent. Ce sera un continuel massacre sanglant et il ne faudra pas longtemps pour que les humains soient réduit en esclavage, ou pire, exterminés. Ces êtres ne réagissent qu'avec de la violence, vous êtes bien placé pour le savoir.

Lao soupira à nouveau et s'enfonça dans son fauteuil, les yeux fermés. Il n'était pas d'humeur à recevoir les avertissements alarmants des spécialistes. Le poids de ses décisions devenait chaque jour un peu plus fort sur ses épaules, il fallait qu'il trouve le moyen de l'alléger. Il fallait qu'il réussisse à se retirer une partie de la charge qui écrasait ses épaules.

-Entendu, capitula-t-il. Faites ce qu'il faut. Mais veillez à ce que ça ne se sache pas.

Adelaïd hocha la tête et posa la pochette noire sur le bureau du politicien, puis sortit de la pièce sans plus un mot. Lao posa son regard gris-bleu sur les conclusions merdiques qui se trouvaient à l'intérieur sans se donner la peine de l'ouvrir.

Moins il en saurait, mieux il dormirait.

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Bizur les Prédateurs :3 (oui, je change un peu votre nom de communauté, à voir si ça vous convient ou pas XD) comment allez-vous ? Et comment avez-vous trouvés ce chapitre ? (Plus de 1 400 mots, vous avez de la chance XD)

Mes chapitres sont finalement assez longs (ha, ha, dis donc White, quelle étonnante surprise... XD) du coup, je pense que j'alternerais un chapitre par semaine / deux chapitres par semaine, ça à l'air d'être un bon rythme :3

Puis, vous allez voir, plus on avance dans l'histoire, plus on a besoin de temps pour rassembler tous les éléments... Métamorphe est un livre qui se lit avec patience et réflexion -^- (je rigole, comme tous les - mes, surtout - livres, faut suivre, mais en le lisant d'un coup, je n'aurais pas la satisfaction de l'auteur sadique de vous voir cogiter x3)

Bref, une seule question pour aujourd'hui :3 :

- vous aimez le président des humains ? XD

C'est tout !

Auvouar ! 💙

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