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C'est un Chapitre de 800 Mots !

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Slygry Ravhuff, Chapitre 42-8.

Dimanche 5 Mars.

Je n'avais pas retoucher à ces messages depuis un mois, cela me démangeait, mais je sais, que, si je continuais de les lire, cela me briserait encore plus.

Je soufflais, et regretta mon geste par la suite.

Je pris les gants qui étaient restés sous mon coussin, et pris discrètement ma clé USB pour transférer les messages à mon portable.

J'attendis quelques minutes, et mon portable sonna, signe que tous les fichiers avaient étés transférés dessus.

J'appuya sur le message suivant, en soufflant un bon coup.

C'est parti.

«

-Elle ne reviendra pas, Scarlett. J.

-Ne perds pas espoir. S.

-Cela... serait mieux pour tout le monde, si, elle ne reviendrait pas. J.

-Je t'aurais pensé plus battant que cela. S.

-Je ne peux rien faire, Scarlett. Personne ne sait rien. Je ne suis qu'un assassin, aux yeuxde tout le monde. J.

-Elle reviendra, Jason. S.

»

Il... a vraiment... dit cela?

Une larme coula, puis deux.

Si l'on regarde bien la date, c'était une semaine après ma « mort »...

«

-Comment vas-tu Ja' ? S.

-Je ne sais plus trop... J.

-Où es-tu ? S.

-Dans un bar. J.

-Bordel, Jason... Ne recommence pas. S.

-Je... je ne peux juste pas, Scarlett. J.

-Tu veux vraiment faire souffrir ta famille, en recommençant à boire... ? S.

-Tu vas faire quoi après, Jason... ? Rentrer tous les soirs à quatre heures du matin alcoolisé, comme il y a deux ans... ? S.

-J'ai besoin d'aide, Scarlett. Je ne pourrais pas avancer serein, sans savoir qu'elle va bien. J.

-Comment veux-tu qu'elle aille bien ? Elle est dans le comma ! S.

-Viens me chercher, s'il te plaît. Je ne peux rentrer à la maison. J.

-Je t'héberge pour cette nuit. J'arrive. S.

-Merci, Scarlett. Vraiment. J.

-C'est ce que font les amis pour sauver les vieux débris. S.

-Tu me traites de vieux débris,là ? J.

-Oui, Jason Malton, tu es un vieux débris ! S.

-Je crois que je vais prendre cette voiture dans la rue, et me cacher dedans. Je dois faire peur à voir, si je suis un vieux débris. J.

-Je plaisante. Attends-moi, je suis bientôt là. S.

-Je t'attends. J.

-À toute à l'heure. S.

-À toute à l'heure. J.

-Vieux débris. S.

-On n'envoie pas de messages en conduisant. J. »

Une semaine plus tard.

«

-Helen te cherche, Jason. Où es-tu ? S.

-Dis-lui juste que... je prends des vacances de deux semaines. J.

-Je veux savoir où tu vas. Je ne dirais rien à Helen. S.

-En Turquie... J.

-Quoi ?! Impossible que je te laisse aller là-bas, seul. S.

-Qu'est-ce qui t'inquiètes ? J.

-Je ne veux pas que tu te noies dans ta solitude. S.

-Alors, viens. Je t'attends à l'aéroport. J.

-J'arrive. S.

-Et... J.

-Oui, Jason ? S.

-Qu'est-ce qui t'inquiètes réellement, Scar' ? S.

-Si il t'arrive quelque chose. Je veux être là.

-Scar'... J.

-Et je veux être là pour te réconforter quand tu iras chercher cette rose noire. S.

-Merci d'être si gentille. J.

-Merci d'être toi. S. »

Leur relation est si... paisible et forte.

Je ne pense pas avoir le droit d'être jalouse de Scarlett.

La prochaine conversation datait d'une semaine après, encore.

«

-Ça va, Jason ? S.

-Tu sais que ma chambre d'hôtel est juste à côté de la tienne ? J.

-Je préfère ne pas venir. Tu as pris une cuite sévère. Même en l'étant, tu arrives à écrire bien. Explique moi ! S.

-Je ne suis pas bourré. J.

-Tu vas me dire que... comment as-tu pu, Jason ?! Je t'aurais pardonné si tu l'aurais été, mais je suis complètement outrée, Ja' ! S.

-Scarlett... J.

-Heureusement que j'étais là, pour t'éviter de faire cette énorme connerie. S.

-Pardonne moi. J.

-Tu sais que tu n'allais pas faire une partie d'échecs avec cette fille quand même, quand elle t'as donné son numéro ?! S.

-Bordel, mais qu'est-ce que tu es devenu Jason... S.

-Un vieux débris. J.

-Personne ne devient un foutu vieux débris à la trentaine ! S.

-Je vais sur la plage. J.

-À minuit ? S.

-On m'a dit que c'était apaisant le bruit des vagues. J.

-Je te rejoins, tu serais capable de te faire, accidentellement, manger par un crabe. S.

-Pourquoi arrives-tu à me faire rire même dans les plus tristes moments ? J.

-Il te faut bien rire dans ta vie. Ce n'est pas comme si tu riais tout le temps. S.

-Merci. J.

-Au plaisir. S. »

Merci, Scarlett.

Du fond du cœur.

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LeaDream